Un bar en soi très classique. De l'alcool, de la sueur, des cris, des râles, des bastons de temps en temps, des videurs, une musique électronique aux basses profondes. Accessible depuis le centre névralgique de la station et quelques ascenseurs, les chemins d'accès sont très classique sur Oméga. De la puanteur, de la saleté, des Vortchas qui trainent le tout agrémenté par quelques bastons de gangs du coin. Le district Kimu offre a côté du Venereae nombre de casinos qui font de ce district un lieu où les prêteurs sur gages sont légion... et les règlements de compte aussi. Au milieu de tout ça, le Venereae fait presque figure d'enseigne respectable.
La disposition de la salle centrale est relativement classique elle aussi. Un dispositif central qui accueille plateforme de jeux, Quasar, Échecs Asari, Batailles Spatiales... Un croupier est, entouré par les différents jeux, très attentif à ce qu'il se passe et gère d'une main de fer les différentes plateforme. Deux comptoirs, de part et d'autre de la pièce principale, offrent boissons, apéritifs, et amuse-gueules aux clients. Des moniteurs holographiques disposés çà et là diffusent soit Galaxy News, soit des clips musicaux, soit d'autres... œuvres réservées en fonction de l'heure de la journée. Au dessus de cette salle principale, séparée par une vitre insonorisée et blindée, le gérant du Venereae, un Butarien, nommé Arshik "Le Serre-pattes" à la poigne aussi forte qu'un omnipoing. C'est à lui qu'on doit le respect dû à ce bar.
C'est aussi lui qui innova le bar qu'il récupéra en ruines avec ce nouvel atout qui fait du Venereae le bar qu'il est actuellement.... Avec l'installation dans des coins de la très grande pièce principale de barres de pole-dance, sur lesquelles se trémoussent Asaris, Turiennes, ou, Humaines.
Ce n'est pas tout. La pièce principale offre ainsi deux couloirs vers l'arrière, l'une se dirigeant vers une autre salle, plus petite que la précédente, mais plus... intime. En effet, les dites hôtesses, moyennant finance, pot-de-vin ou piston, peuvent offrir certains services particulier dans des alcôves réservée à un usage en face a face avec une hôtesse. Ce service est pour le moment réservé à une clientèle très particulière. Le gérant, le Serre-pattes, réfléchit a éventuellement ouvrir ce service a sa clientèle généraliste si l'afflux augmente à l'avenir.
L'autre couloir est pour l'instant bloqué par une porte marqué Réservé au personnel autorisé, et aucun client n'a encore traversé cette porte. Qui sait ce qui se cache derrière ?
***
Bar Venereae, comptoir de droite, décembre 2200.
« Ennuyé : Tu me gonfles. Ça fait déjà trois fois que je te sers. Paie, maintenant. » Le genre de client que je déteste. Il a joué, il a perdu, il se bourre la gueule. Forcément, par dessus tout, il n'a donc plus d'argent. Généralement, les solutions se réduisent a : Un, il est dégagé par les videurs, soit Deux, un client lui sauve la mise et il repart la queue entre les jambes. Au sens propre comme au figuré, car les hôtesses attirent bien l’œil tellement que certains en oublient même a combien de verre ils en sont. Si la plupart les paient, d'autre, non, et on se retrouve au premier cas.
Cela faisait maintenant plusieurs années que je traîne sur Oméga, et un an et demi que je bosse au Venereae. D'abord comme videur - mais j'ai trop cassé de crânes pour que je fasse bonne figure -, et ensuite comme croupier, car ça avait du bon de casser des crânes pour les tricheurs et ceux qui tentaient de trafiquer les machines. C'est moi qui ai demandé autre chose de plus tranquille - imaginez-vous, je portais un smoking. Un smoking... sur un Elcor. Sans commentaire -. On m'a donc mis au poste de serveur. C'est tranquille, on papote avec les gens, ça nous arrive de casser des gueules, et, en plus, on peut se servir un coup de temps en temps. Je me suis fait offrir une danse par un mec complètement torché. C'était pas si mal...
Une nouvelle soirée qui commence. Une soirée comme une autre.
Personnage RP Faction : L'Azur Stellaire Rang : Matriarche
Oméga est le lieu où tout le monde est recherché mais où personne n'est jamais trouvé. D'une certaine façon, ce lieu de dépravation était un paradis.
Dashanxa n'avait aucun grief contre la station, sauf si, en tant que religieuse, « ces gens sont des brebis égarées et doivent trouver la lumière » était considéré comme tel. Aucun grief, surtout pas lorsqu'elle-même était recherchée – enfin, plus qu'avant, en tout cas.
Elle n'était pas là pour faire du prosélytisme, ce coup-ci. Les évènements de Tuchanka, en avril, lui semblaient avoir eu lieu la veille ; l'espérance de vie asari ne devait pas l'aider à percevoir le conflit comme un tas de braises brûlantes encore. Ils avaient perdu ; Gorx était emprisonné ; même en ne sachant pas si elle avait pris part à la guerre, le gouvernement asari avait de forts soupçons, et la faisait rechercher.
Des mois à traîner dans l'espace à bord du Patriarche, à ne s'arrêter que pour se ravitailler. Rapidement, le vaisseau avait pris la direction des systèmes Terminus, et aujourd'hui de leur cœur : Oméga. Dashanxa s'était accordé le temps de la réflexion, et peut-être se l'accorderait-elle encore un peu : elle avait passer des centaines d'années ainsi avant de reformer son organisation. Une année de plus, une de moins...
Oméga, donc. District Kimu. William, le pilote de Dashanxa, disait beaucoup de bien (« et pour Oméga, c'est pas une blague, Matriarche ! ») du bar Venereae, aussi, dans un grand moment de faiblesse, avait-elle décidé d'aller y faire un tour. Elle entra, pour finalement trouver un bar comme un autre, peut-être un tantinet plus propret et cadré ; sa bonne réputation devait venir de là.
La Matriarche était vêtue en civile, dans une vieille robe simple, mauve. En même temps qu'elle se dirigeait vers l'un des comptoirs, elle réfléchissait. Et justement, elle ne voulait plus réfléchir. Pas faire de folies non plus, mais elle ne savait comment sortir de son problème, de celui de toute son organisation, de cette histoire de chasse à courre. L'alcool avait cette capacité d'inhiber les ennuis. Juste pour un soir, et quelques verres.
Elle avait cédé étant jeune, elle céderait encore, après des années qui avaient simplement vu défiler un verre de vin tous les soirs. Désormais accoudée au comptoir de droite, Dashanxa se demandait bien comment elle allait y arriver. Elle jaugeait la salle. Du bruit, de l'alcool, des jeux, de l'alcool, des échauffourées, de l'alcool, des femmes, de l'alcool, de la sueur, de l'alcool... Mine de rien, elle sentait à quel point elle avait vieilli ; elle trouvait beaucoup, beaucoup moins d'attraits à ces endroits que dans le temps, ou peut-être était-elle moins prête à être aveugle sur ces défauts.
Alors, elle essayait de se souvenir. Ce serait plus gai. Il y avait des groupes de jeunes ; pour certains, ce devait être la première fois qu'ils venaient dans un tel bar. Dashanxa les regardait, et se dit qu'ils devaient se sentir bien, vivants, entourés, et que le monde entier l'était tout autant ; certains autres étaient peut-être des dépressifs ou des fous, ou les deux, et elle en faisait sûrement partie, elle en avait conscience ; dans tous les cas, ils vivaient une illusion, selon elle, et ils choisissaient de la vivre, d'ignorer ce qui n'allait pas ici, quand bien même c'était évident.
Il fallait qu'elle fît de même. De toute manière, elle appréciait toujours un peu d'alcool, et elle devait commencer quelque part, sinon elle serait venue pour rien.
Dashanxa héla le barman, un Elcor... un Elcor. Une espèce intéressante.
« Bonsoir. » Elle gardait une voix posée malgré le volume ambiant de la salle. « Du punch, s'il vous plaît. Joli costume. »
C'était dit sans ironie. Et... Du punch, qu'il en soit ainsi. Un alcool humain qui se buvait plus souvent à plusieurs que seul. Comme ça, la Matriarche aurait peut-être l'occasion de se changer les idées.
« Un pichet. Je paierai pour qui me rejoindra. »
Pas de harangue religieuse ce soir, pas de restrictions, avait-elle dit...
Dashanxa sortit de quoi payer ; au moins l'argent n'était pas un souci. Et si personne ne venait, elle aurait de quoi boire. Elle attendit le service, en observant les gens se faire plumer aux jeux, dans la zone dédiée du bar.
Personnage RP Faction : Pacificateur Rang : Déesse
Le bar Venereae... Kydra se tenait debout devant l'entrée, rechignant à y pénétrer. Elle avait déjà fait tout le chemin jusqu'ici et s'était volontairement dirigée vers un endroit dans lequel elle n'était jamais allée. Elle n'en avait vraiment pas envie, mais elle le devait. C'était un exercice nécessaire, il fallait qu'elle se vide la tête, qu'elle fasse quelque chose sans objectif derrière, sans calcul, une activité normale, divertissante, pour conserver une santé mentale correcte. L'humaine se décida et pénétra à l'intérieur.
Comme dans tout bar qui se respecte, l'ambiance était forte et frappait instantanément toute personne y entrant. Le lieu était animé, rempli de personnes qui venaient perdre ici un temps qui leur était pourtant précieux. Tout ce gâchis. Cet endroit n'était qu'un énorme piège dans lequel ils restaient empêtrés avec plaisir. Une bande d'ignorants qui refusaient d'ouvrir les yeux quand on leur montrait la vérité se complaisant dans ce qu'ils aimaient tant à appeler leur vie. Kydra serra ses poings. Non. Elle n'était pas venu pour ça. Elle devait justement se fondre parmi eux, le temps nécessaire pour se donner l'illusion d'être normale. C'était un exercice qu'elle se devait de pratiquer de temps en temps, car elle craignait de sombrer dans la folie, d'abandonner sa mission, de détruire tout ce pourquoi elle avait œuvré jusqu'à présent.
Elle se dirigea vers le comptoir, s'abreuver serait déjà une première étape fort appréciable. Une asari s'y trouvait, balayant l'endroit du regard, seule. Elle ne semblait pas être le genre de personnes à fréquenter régulièrement ce genre de lieu, en apparence du moins, et elle n'était sûrement pas venue pour boire seule et repartir, il y avait des tas de meilleurs endroits pour ça. Non, elle attendait quelque chose ou quelqu'un, et c'était en tout cas un cible bien plus facile que tous les autres groupes présents. Kydra songea à aller lui faire un semblant de conversation, mais la boisson était prioritaire. Elle avisa le barman, un elcor. Cela ne l'étonna guère, elle n'avait pas fréquenté suffisamment de ce genre de lieu pour savoir si c'était insolite ou non et à vrai dire elle s'en fichait pas mal. Elle se pencha sur le comptoir et s'adressa à un serveur.
Servez moi... Peu importe, tant que ça a du goût.
Peu importe ? Mmmh, si vous voulez, l'asari là bas partagera son punch à qui la rejoindra.
Vraiment ? On aurait dit que tout concordait pour la pousser vers elle. C'était en tout cas, doublement profitable. L'humaine le remercia d'un geste et s'installa a côté de l'asari, en tailleur.
Vous vouliez parler à quelqu'un ? Alors je suis là.
Quelle ironie. De tout cet endroit, elle était sûrement la personne la moins recommandable pour une discussion. Mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Kydra s'empara du pichet et se servit dans un verre. Elle avait bien l'intention de profiter de la générosité de cette dame bleutée. L'humaine porta le verre à ses lèvres et but quelques gorgées. C'était loin d'être extraordinaire, mais ça avait du goût, c'était ce qu'elle recherchait. Elle reposa le verre face à elle et se tourna vers l'asari.
Alors, qu'est ce que vous venez foutre ici ?
Pfiou. C'était amusant de remarquer à quel point elle avait dû réfléchir pour sortir cette phrase. Les mots lui venaient tellement peu naturellement quand elle n'avait aucun réel intérêt à les prononcer. Et puis après tout, peu lui importait la réaction de l'asari, tant qu'elle en avait une. C'était ce qu'elle attendait d'elle, qu'elle la divertisse. Et, qui sait, peu être pourrait elle s'avérer réellement intéressante ou utile finalement.
Kydra tâtonna son verre du bout de ses doigt, fixant son regard sur l'asari, attendant sa réponse.
Dernière édition par Kydra Lifith le Mar 12 Jan 2016, 00:56, édité 1 fois
Personnage RP Faction : Pacificateurs Rang : Mercenaire
Elena marchait depuis maintenant deux heures dans les rues d'Oméga. Elle avait quitté la chambre de son vaisseau dans l'après-midi pour se vider la tête un moment et avait fini par s'égarer au hasard dans les profondeurs de la station. En chemin, elle avait dû assommé un vortcha et un batarien qui avait manifestement abusés d'alcool et autres substances et qui voulaient la dévaliser, ce qui en leur état n'était pas chose facile.
Au bout d'un moment, elle se retrouva devant une grande porte avec une enseigne lumineuse où on pouvait lire " Bar Venerae". Elena avait déjà vaguement entendu parler de ce batiment et de son propriétaire Batarien, mais n'avait jamais eu l'occasion d'y faire un tour. En franchissant les portes, elle vit un lieu de débauche tout ce qu'il y avait de plus classique sur Oméga, avec sa musique, ses pistes de danse, et ses clients tous plus ou moins alcoolisés, voire plus.
Le comptoir de gauche, rempli de gens criants et se bousculant, la repoussa tout de suite, et son regard se porta donc sur le côté opposé de la salle. Au comptoir, une humaine semblait partager un verre avec un Asari, une matrone ou une matriarche vu son âge et ses vêtements. La présence de l'Asari perturba un moment Elena, qui se demanda ce qu'une dame de sa stature apparente venait faire dans un coin comme celui-ci. Elle s'assit donc au comptoir à quelques mètres des deux femmes, et commanda un verre de whisky, une copie à en juger par le goût.
Elle buvait son verre lentement, observant la salle pleine à craquer, mais plus particulièrement le duo assis à côté d'elle. Quelque chose chez l'humaine l'intriguait, comme une sorte d'aura qui se faisait ressentir, même à travers la puanteur de l'atmosphère. Ces deux-là étaient presque l'exact opposé l'une de l'autre : une Asari calme et posée, contemplant ses alentours avec minutie, tandis que l'humaine semblait plus brutale, moins raffinée, comme une pierre mal taillée. Elena se sentait perturbée; une simple humaine comme celle-ci n'avait d'habitude aucun effet sur elle. Mais cette humaine-là... Quelque chose était différent.
Personnage RP Faction : L'Azur Stellaire Rang : Matriarche
Dashanxa continuait de porter son regard sur toute la salle, faisant doucement tourner l'alcool dans son verre. D'une façon assez paradoxale, tout ce bruit lui donnait l'impression d'être dans une bulle.
Elle voyait tout. Aussi, l'Humaine qui se rapprocha d'elle ne passa pas inaperçue, d'autant plus qu'elle avait ces fentes à la place des yeux, celles des prédateurs. Elle était venue la voir après avoir parlé au serveur.
« Vous vouliez parler à quelqu'un ? Alors je suis là. »
La Matriarche ne répondit rien, et laissa la femme se servir un verre. Dashanxa souriait. Elle voulait une expérience intéressante ? Elle allait en trouver une. Et même, elle sentait qu'elle allait bien s'amuser...
« Alors, qu'est ce que vous venez foutre ici ? »
Amusant à quel point l'on arrive à se concentrer sur les propos de son interlocuteur, même dans le brouhaha le plus total. Dashanxa ne répondit pas tout de suite, son sourire énigmatique toujours sur les lèvres ; elle laissait l'Humaine la juger, comme elle l'avait fait en la voyant.
Trois petites gorgées d'alcool plus tard, elle regarda l'autre dans les yeux. « Eh bien, je ne suis certainement pas venue là pour trouver des gens polis et respectueux. »
Elle laissa la réplique passer, regarda le fond de son verre, se resservit, et reprit la parole. « Je suis venue pour oublier à quel point le monde était branlant. Le problème est que, contrairement à tous ceux qui viennent ici pour la même raison, je ne vais pas avaler trois bouteilles de ce que vous appelez ''vodka'' pour réussir... » Une pause. « … Je pense que cela se remarque assez vite chez moi. »
Il y avait aussi la catégorie des gens qui venait pour s'amuser, s'afficher, se détendre après une mission, bien entendu. Dashanxa n'était pas ainsi. Comment redresser la barre après Tuchanka ? Comment se présenter au monde de nouveau ? Comment faire comprendre que les vainqueurs étaient ceux réellement en tort ? Comment les rabaisser ? Mais sa désormais comparse de table ne devait guère se soucier de ces questions.
Pour le moment, Dashanxa n'allait pas agir, elle allait essayer d'oublier... et elle venait de trouver comment. Cette jeune humaine semblait spéciale, même dangereuse. Allait-elle être sensible aux insultes ?
« Et vous, que faites-vous ici ? Vous avez l'air de quelqu'un qu'on refoule à l'entrée. » Elle se rappela de l'endroit de l'endroit où elles se trouvaient. « Quoique, sur Oméga... Peu importe. Vous n'avez pas l'air de vouloir rester assise à siroter à une table pendant des heures, c'est intéressant. J'ai besoin de m'amuser. J'ai de l'argent. Si cela vous intéresse, je vous paierai. Seule consigne : divertissez-moi. Comme il vous plaira de faire. »
Elle n'était pas du genre à dépenser de l'argent pour rien, et pas non plus pour n'importe qui, mais la soirée s'inscrivait hors de son actuelle vie. Elle se sentait différente de d'habitude.
« Si vous ne voulez pas, buvez, ça reste ma tournée. Et partez. »
Il était possible qu'elle refusât, vu la façon dont la Matriarche lui avait parlé, et cela ne l'aurait pas étonnée. Au moins, elle se serait amusée. Et sinon... eh bien, cette fille serait définitivement cataloguée comme « intéressante » chez Dashanxa, capable de lui faire face.
Dashanxa se sentait plus jeune. Et la soirée démarrait à peine. Elle regarda le serveur elcor, pour voir s'il avait entendu, et si oui, s'il réagirait. En tournant encore la tête, elle nota une asari qui les observait...
Personnage RP Faction : Pacificateur Rang : Déesse
L'asari prit quelque gorgées de son verre avant de répondre.
Eh bien, je ne suis certainement pas venue là pour trouver des gens polis et respectueux.
Oh non. Kydra espérait qu'elle n'allait pas s'épandre en remarques de ce genre ou en leçon de politesses, sinon elle allait quitter ce pichet aussi rapidement qu'elle l'avait rejoint. Son interlocutrice s'avérait être bel et bien comme elle le pensait. Une asari prude et superficielle, se cachant derrière des formules et des manières pour exister, le genre qui se met à paniquer si une tache décide d'envahir malencontreusement sa robe pourtant si magnifique. Quoique, Kydra avait peut être était trop rapide sur ce coup. Autant attendre. Une surprise pouvait toujours arriver. L’intéressée qui s'était resservie, reprit la parole.
Je suis venue pour oublier à quel point le monde était branlant. Le problème est que, contrairement à tous ceux qui viennent ici pour la même raison, je ne vais pas avaler trois bouteilles de ce que vous appelez ''vodka'' pour réussir… Je pense que cela se remarque assez vite chez moi.
Oublier ? Tsss, elle s'avérait au final être du même niveau que toutes les autres personnes de cet endroit. Kydra reprit quelques gorgées, légèrement déçue. Elle ne savait même pas pourquoi elle avait pensé que cette discussion aurait pu avoir de l'intérêt, ce n'était quasiment jamais le cas, les gens étaient beaucoup trop semblables et ennuyants pour ça. Mais l'humaine ignorait vraiment pourquoi elle avait pu penser que cet asari serait différente. Enfin bon, peu importe après tout, qu'elle continue de parler, elle était venue pour ça.
Et vous, que faites-vous ici ? Vous avez l'air de quelqu'un qu'on refoule à l'entrée.
Kydra ne put s'empêcher d'afficher un sourire en coin à cette remarque. L'asari n'était donc pas pas originaire de ce milieu comme elle le pensait. Elle faisait partie de cette grande catégorie de personnes qui traitaient les maux de la galaxie comme des déchets, se croyant infiniment supérieur, oubliant que c'étaient eux qui apportaient du relief dans leur vie si plate et fade. Son interlocutrice ne pouvait pas le savoir évidemment, mais c'était un compliment pour Kydra, cette confirmation d'un point de vue extérieur signifiait qu'elle accomplissait son objectif correctement, ou tout du moins, aussi bien qu'elle l'aurait voulu.
Quoique, sur Oméga... Peu importe. Vous n'avez pas l'air de vouloir rester assise à siroter à une table pendant des heures, c'est intéressant. J'ai besoin de m'amuser. J'ai de l'argent. Si cela vous intéresse, je vous paierai. Seule consigne : divertissez-moi. Comme il vous plaira de faire. Si vous ne voulez pas, buvez, ça reste ma tournée. Et partez.
Quel ennui. Elle ne pouvait pas continuer de boire et raconter sa vie comme la plupart l'aurait fait ? Kydra n'avait aucune envie d'agir et encore moins de faire le spectacle pour les beaux yeux de l'asari. Même si elle lui offrait une somme qui lui permettrai d'avancer ses préparations de plusieurs mois, elle n'en avait pas envie. L'humaine finit son verre et se leva. Elle se planta face à la matriarche et approcha son visage à quelques centimètres du sien.
Vous êtes d'une inutilité affligeante à refuser de vous comporter normalement. Mais je dois bien vous reconnaître une qualité. Vous dépensez facilement votre argent pour les autres.
Kydra plissa les yeux.
C'est quelque chose que j'affectionne particulièrement.
Non, elle avait changé d'avis finalement. Elle allait la « surprendre », elle allait lui faire voir ce dont elle était capable. C'était plus une pulsion qu'autre chose pour le coup, Kydra en avait conscience, mais elle voulait faire ravaler la fierté de l'asari en faisant quelque chose qu'elle n'aurait en aucun cas osé. L'humaine se rassit face à la matriarche et palpa sa cuisse. Son pistolet berserker était bien là. Avait-elle droit de sortir une arme ? Bah, après tout, elle s'en fichait. Kydra s'empara du pistolet lourd et remonta la manche de son bras gauche en le tendant. Elle pointa le bout de son arme dessus. Le calibre était suffisamment important pour faire voler le membre en éclat si elle tirait.
Vous pouvez penser que c'est du bluff, mais c'est à vous de décider. Est ce que j'appuie ou non sur la détente.
Mettre son bras ainsi à la merci d'une inconnue pouvait s'avérer idiot et inutile, mais c'était quelque chose que Kydra voulait faire. Peu importe ce qui arriverai à son bras, elle aurait démontrer à cette asari qu'elles ne jouaient définitivement pas dans la même cour et qu'elle n'était pas supérieur. Que la puissance de leur caractère n'était en rien comparable.
Dernière édition par Kydra Lifith le Mar 12 Jan 2016, 00:56, édité 8 fois
Personnage RP Faction : Indépendante Rang : Mécanicienne/ Franc tireuse
C'était une journée bien crevante. La turienne avait enfin finit de travailler et comptait tenir une de ses promesses. En arrivant devant l'établissement, elle observa la foule présente et contrôla ses affaires en attendant de voir quelqu'un. 2 minutes, 5 minutes... 20 minutes! Levina en avait marre d'attendre et de calculer le retard de la personne qui lui avait donné rendez vous, elle décida de rentrer dans le Venereae. Quelques fumeurs étaient sur le chemin. ''Pardon, excusez moi.'' Certains ne semblaient plus comprendre la moindre parole et d'autres s'écartaient de l'entrée.
Une fois dedans, la musique de fond attira son ouie et la carte attira sa curiosité. Elle resta fixe devant un affichage. C'était le début de son arrivé et l'autre n'était pas là, Scarus décida de commencer doucement avec un cocktail d'alcool et de soda. Elle se rapprocha d'un Elcor. ''Bonsoir monsieur, je vous commanderais le cocktail 42.'' Elle s'assit devant le serveur et affichait un sourire amical. La mécano regarda les différentes possibilités qui se trouvaient dans la salle afin de savoir comment se distraire plus tard.
Il y avait des jeux, des danseuses et... ''Fred, je te file 10 crédits si tu reviens avec l'humaine et l'asari là bas. Ou, tu plotes les deux et tu cours derrière le bar.'' Et des alcooliques. Elle tourna la tête et vit les deux personnes ciblées par les deux humains à l'odeur typique d'excès d'alcool. Bien installée sur son tabouret vêtue de son armure, Levina observa le spectacle et s'accouda sur le bar. ''ça semble joyeux ici.'' Lorsque son verre arriva, la turienne donna la somme au serveur avec un pourboire et commença à boire tranquillement sa boisson.
10 crédits et un acte pervers. Qui pourrait croire que ça vaut les risques encouru. La franc tireuse avait pu travailler avec une asari et c'était pour ça qu'elle savait où les ivrognes allaient finir. Mais bon, laissons les gens rêver et dans le cas où l'un d'entre eux arrive, Autant rester en spectateur. Avoir l'arrivé de son ami serait une solution, mais comme tout le reste, se n'était pas elle qui choisissait se détail.
Une chose était sûre, l'ambiance et les souvenirs qui sortiront de cette endroit ne seront surement pas banals.
La routine était quelque chose qu'Harmitt appréciait. Il avait l'impression d'avoir les choses sous contrôle, même avec sa lenteur d'élocution due aux prédispositions génétiques de son espèce. Néanmoins, cela ne l'empêchait pas d'être réactif, perspicace, et même d'avoir des éclairs de génie. Qui a dit que les Elcors étaient tous débiles ?
D'un autre côté, pouvait-on parler de routine sur Oméga ? Tout dépendait certainement du point de vue. Pour un barman, en effet, la vie s'étalait au jour le jour tel un film projeté devant ses yeux. Des gens, des boissons, des discussions, quelques actes isolés qui égayait l'ambiance, et l'on recommençait le lendemain. Cette sensation de déjà-vu rassurante n'est bien entendu qu'un leurre. Rappelez-vous où nous sommes. Oméga. La station aux milles et une possibilités. Toute personne en quête d'aventure, de sensations et de nouvelles perspectives passe forcément, au moins une fois dans sa vie, sur Oméga. Des personnes venant des quatre coins de la galaxie, avec des ambitions et des points de vue fondamentalement différents.
Imaginez ce magnifique cocktail rassemblé sur une station minière dans le vide de l'espace sur 42km de long. Splendide.
Une voix sortit Harmitt de ses pensées. Une Asari. Une Asari... vêtue très simplement, mais dégageant une aura particulière, que l'Elcor put sentir rien que humant les minuscules particules qu'émanaient les pores de sa peau bleue. L'avantage d'un Elcor, assez utile en tant que barman, c'est son odorat et sa capacité a ressentir les phéromones et divers éléments qu'émet un être vivant. Si les Elcors l'utilisent pour dialoguer entre eux, un Elcor simple peut "humer" quelqu'un pour tenter de déterminer son état psychologique, son humeur, son être.
« Bonsoir. Du punch, s'il vous plaît. Joli costume. » Du punch ? Demande peu commune, mais de bon goût, surtout pour une jolie dame. Harmitt trouva que l'Asari émanait une bonne "odeur". C'est ainsi qu'il reconnut qu'il n'y avait pas une once d'ironie dans sa voix et son attitude lorsqu'elle parlait de son costume. « Reconnaissant : Merci, ma chère dame. Interrogatif : Verre, pichet, bassine, girafe ? » « Un pichet. Je paierai pour qui me rejoindra. » Le barman eût un rire sous cape. Il y avait trois types de personnes qui se sentaient d'humeur généreuse de cette façon : les mourants, les prostituées, et les dépressifs. Elle n'avait l'air ni d'une prostituée, ni d'être dépressif, et encore moins mourante. Quoique, Harmitt ne put clairement le définir pour la dernière partie. Il devait donc s'agir de la quatrième catégorie : les gens qui s'emmerdent et ont besoin de compagnie. Harmitt nota cela dans un coin de sa tête, se promettant d'y revenir plus tard. Il servit le pichet de punch à l'Asari, qui se décala à l'autre bout du comptoir, proche du mur, sur sa gauche. La position caractéristique des personnes soucieuses : proche du comptoir pour pouvoir s'y abriter, proche du mur pour assurer ses arrièrer, trouver un certain confort et être a l'écart des mouvements de foule, et proche de la sortie pour pouvoir fuir. Une personne intelligente que cette Asari.
La schtroumpf s'était saisie du pichet et s'était donc décalée. Harmitt se retrouva donc seul, qui en profita pour allumer son omnitech qui, avec une sorte de petit bras mécanique, dégaina d'une poche de son costume un cigare pour ensuite venir l'insérer dans une des fentes qui formaient sa "bouche", et pour finir l'alluma. Il dégagea un ou deux nuages de fumée, se délecta du goût, et les affaires reprirent rapidement. Mmmmmh., avant même qu'il ne voie la personne qui allait lui commander à boire. Il la sentit. A vue de nez, une humaine, au caractère puissant, lui définissant une aura avec laquelle on aurait envie de s'accoupler - si c'était une Elcor -. Harmitt lâcha un rictus d'avoir pensé une telle chose, et redevint sérieux rapidement. Bien entendu, visuellement, un Elcor qui rit et un Elcor sérieux, y'a, pour ainsi dire, aucune différence.
« Servez moi... Peu importe, tant que ça a du goût. » Un bonjour lui aurait arraché la gueule ?, mais il se contint, après tout, il devait faire professionnel. Et elle ne lui donnait clairement pas envie de parler. Mais il sauta sur l'occasion pour, peut-être, faire en sorte d'assister a une rencontre intéressante. « Peu importe ? Mmmh, si vous voulez, l'asari là bas partagera son punch à qui la rejoindra. » L'humaine fit une mine surprise, et ne demanda pas son reste avant d'aller directement à la rencontre de l'Asari, sur sa gauche, au bout du comptoir.
Elle commencèrent a parler. Du peu qu'Harmitt en entendait, il craignait au début que la discussion ne coupe court, cassant ainsi tout intérêt a espionner la conversation. Mais il se révéla finalement qu'elles trouvèrent un arc sur lequel s'ajuster, et entamèrent une conversation digne d'intérêt. Cependant, une petite Asari, plus classique d'Oméga et surtout plus jeune que la supposée matriarche passée plus tôt, vint au comptoir, commandant un Whisky. La boisson préférée d'Harmitt. Par défaut, l'Elcor lui servit ce qu'on servait à tout les clients ici. C'est à dire un alcool de moyenne voir piètre qualité. Alors qu'il constatait une mine déçue voir dégoutée de l'Asari a la dégustation de son breuvage. Harmitt a eu pitié d'elle et décida alors de tenter quelque chose. Il se déplaça alors en face d'elle, courbant un peu l'échine pour que son visage ne soit plus aussi haut que d'habitude par rapport aux clients - rappelons que les Elcors sont de base très grands et imposants -.
« Serviable : Si vous voulez, vu que vous avez l'air d'aimer les bonnes choses. », commença-t-il en désignant avec le petit bras mécanique de son omnitech le verre de whisky. « Je pourrais peut-être vous servir du vrai whisky. Interrogatif : Qu'en dites-vous ? Généreux : Allez, je vous en serre un, c'est offert. Interrogatif : C'est la première fois que vous venez je crois ? »
Harmitt tira de nouveau quelques bouffées du tabac de son cigare, expulsant ainsi à travers ses babines ressemblant à des branchies de nouveaux filets de fumées qui, après quelques secondes, se transformèrent en de petits nuages s'envolant vers le haut plafond du bâtiment. L'Elcor lui servit donc le fameux whisky dont il se servait pour faire ses propres apéros. Alors que son omnitech poussait le verre dans sa direction, il constata que l'Asari était obnubilée par le duo en bout de comptoir. Sur sa gauche. La matriarche et l'humaine au tempérament de feu. « Observateur : Il est fort a parier qu'il va ressortir quelque chose d'intéressant de ces deux personnes... Interrogatif : Vous ne croyez pas ? »
Elle ne lui répondit pas de suite, se contentant d'écouter la conversation plus ou moins discrètement, sirotant le nouveau whisky.
Harmitt ne connaissait donc pas, dans le cadre de son travail, de solitude. Il croisait des gens à tours de bras, la plupart ne lui adressaient pas même un sourire, ou quelconques politesses - Oméga, mmh -, prenaient leurs boissons et allaient à la rencontre des hôtesses, ou retrouvaient leurs amis avec la tournée dans leurs bras. Pour les rares qui daignaient parler avec les serveurs, certains y prenaient du plaisir, d'autres rompaient avec leur solitude, et les derniers, alcoolisés, divertissaient largement les fins de soirées des distributeurs d'alcools.
Pour finir, c'est une Turienne, qui s'assit juste en face d'Harmitt, c'est à dire sur la droite de la jeune Asari avec son whisky digne de ce nom offert par l'Elcor, et lui demanda le "cocktail 42". La réponse de l'Univers. Un cocktail pour jeunes demoiselles. De pas trop mauvais goût, pas trop alcoolisé... pour les femmes qui ne savent "pas trop" quoi faire de leur vie. Surtout pas trop. L'avantage de cette Turienne, qui affichait alors un sourire qui se voulait sûrement ravageur mais n'avait aucun effet sur Harmitt, c'est qu'elle était polie. Bonté divine. L'Elcor barman avait appris a se délecter de ces petits moments où les clients faisaient preuve de courtoisie et de politesse dans cette station de brutes épaisses. « Joyeux : Et un cocktail 42. » fit-il en poussant le verre en coupole sur pied vers la Turienne, sur lequel se trouvait accroché un petit parapluie en papier et une rondelle de citron vert. Fait en sorte qu'il ne soit pas toxique pour les gens de son espèce, bien entendu. « Ça semble joyeux ici. », répondit la Turienne en prenant son verre, posant ses coudes sur le comptoir.
Voilà une cliente avec laquelle Harmitt pourrait éventuellement faire un brin de causette. Tant pis pour son punch gratuit. L'Elcor riait sous cape en voyant l'Asari juste à côté de la Turienne complètement l'ignorer, alors qu'elle regardait le duo qui avait l'air d'intéresser plus que les gens à ce comptoir, ayant vaguement entendu des paris s'élever en fond de salle. « Explicatif : Comme tout les soirs, mademoiselle. », débuta Harmitt, tirant de nouveau sur son cigare. « C'est ce qui fait sa popularité. Humour : En plus des hôtesses, bien entendu. »
Deruuk marchait de manière nonchalante dans les rues d'Omega. Peu à peu, il semblait perdre sa marche de militaire et semblait adopter une façon de se déplacer un peu plus appropriée pour sa ligne de travail. Il ne marchait pas de manière aussi chaloupée que Malcolm Baldwin, qui le suivait de près, mais d'ici quelques mois, il aura fini de s'en approcher. Graam avait décidé de les suivre. Le nouveau bar l'intriguait tout autant que les deux autres. Cependant, Graam était un krogan. Un krogan qui refusait de sortir sans son arme. Les regards se tournaient déjà devant cette immense masse se déplaçant avec assurance et hostilité, mais lorsque ces regards voyaient l'énorme claymore constamment déployée qui pendait mollement dans le bas du dos de la bête, ils se détournaient. Deruuk n'était pas gêné, juste épuisé.
-Et bien sûr, tu ne pouvais pas laisser ton arme sur le vaisseau ? -Pour quoi faire ? Une arme ne peut servir que si elle est à portée, répondit Graam de manière assurée. -Tu es une arme à toi tout seul, Graam. Je suis presque sûr que tu ferais plus de dégâts sans ton arme qu'avec. -On est sur Omega, Capitaine, tout le monde s'en fout.
Deruuk croisa le regard d'un mercenaire qui sembla contredire les dires du krogan.
-Pas tout le monde, Graam, pas tout le monde...
Un peu plus loin, ils croisèrent un ravageur, un butarien, qui salua Deruuk d'un signe respectif de la main. Khätk refusa de lui répondre et continua son chemin sans un mot. Depuis qu'il travaillait pour Anton, de plus en plus de ravageurs essayaient de rentrer dans ses bonnes grâces. Bien qu'il reconnaisse que cela présentait un certain nombre d'avantages, il se refusait de jouer le jeu. Et, bien évidemment, il se méfiait toujours autant des butariens. Il n'était pas question de laisser tomber sa garde. Ce n'est pas parce qu'Anton lui avait promis protection qu'il s'en retrouvait intouchable. Au contraire, trois temptatives d'assassinat avaient eu lieu sur Omega depuis qu'il était devenu ravageur à mi-temps. Mais il n'en voulait pas à Ardak pour cela, il était bien évidemment impossible de tout contrôler, mercenaires et assassins, plus ou moins mauvais, ne pouvaient que très rarement être arrêtés avant de mettre à execution leur plan. Voilà en partie pourquoi il avait acceptée la demande de Graam de se joindre à eux, avec joie. L'idée d'avoir l'un des krogans les plus imposants qu'il connaisse le rassurait, et Baldwin était toujours partant pour aller se torcher un coup avec son capitaine. Plus discret, il avait simplement un carnifex, proprement rangé à sa ceinture, suivant l'exemple son capitaine. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent devant le lieu dit. Les trois compères se stoppèrent devant la porte. Malcolm lit la grande enseigne lumineuse.
-Bar Venereae... Je crois que c'est ça. -On est où, là ? -Kamu, je crois, capitaine, répondit Graam. Il me semble avoir reconnu la petite échoppe là-bas. -Comment ça vous croyez ? Vous étiez même pas sûrs de là où on allait ? Je croyais que tu avais une carte! -Oui, mais c'est vous qui meniez la marche capitaine, réplica Malcolm, amusé.
Deruuk franchit la porte en poussant un énorme soupir. Il fut cependant très surpris en constatant le spectacle qui agissait devant lui. Il existait donc un bar convenable autre qu'Afterlife à Omega... intéressant. Cela renforçait l'idée grandement partagé par beaucoup. L'asari violette se faisait vieille. A peine aperçu-t-il les tables de jeux que Graam disparut de la vue du capitaine. Probablement déjà en train de parier au Quasar, le krogan pouvait se débrouiller. Malcolm adressa un regard à Khätk avant de s’éclipser vers un groupe de jeunes femmes de toutes espèces, tranquillement en train de boire à une table.
-Mesdames, cria-t-il presque, en déployant déjà tous ses charmes.
Deruuk laissa échapper un petit rictus. Même défi que d'habitude donc. Cinquante crédits s'il parvenait à passer la nuit avec une humaine, le double pour une autre espèce. Le petit con était bon à ce jeu, et Deruuk perdait le pari bien plus de fois qu'il ne le voudrait, mais c'était toujours amusant de voir, une fois de temps en temps, le pauvre homme repartir bredouille, avec la joue un peu plus rouge qu'à l'accoutumée. L’œil de Deruuk fut cependant attiré par les deux bars aux extrémités de la salle. L'un, plus particulièrement, où un elcor fumant un cigare servait de barman. Khätk se dirigea vers lui d'un pas reposé, mais décidé. Il passa près d'une humaine et d'une asari en train de discuter, et vint s'installer entre elles et une turienne, en pleine tenue de combat, directement en face de l'elcor. Il souleva son cache-poussière et s'installa sans un mot. Il prit un petit temps avant d'ouvrir la bouche. L'elcor était en train de finir sa phrase, et Khätk faisait partie de ces gens qui avaient dirait-on la politesse ou la patience nécessaire. Il remarqua que le son de la musique était beaucoup moins fort qu'à Afterlife, chose qu'il apprécia grandement. Enfin un endroit où il pouvait se prélasser sans devenir sourd. Lorsque l'elcor eut fini sa phrase, Deruuk se permit.
-Un rhum de Noveria.
Le moment de vérité. C'était l'une des boissons préférés de Deruuk, et il pouvait en avoir à foison sur Afterlife. Du moment que le barman pouvait en procurer, il serait heureux. Très peu de temps après sa demande, comme pour attendre, il jeta un coup d’œil à la turienne. Lui ne trouvait pas l'espèce des plus attirantes – étant probablement l'un des seuls butariens de la Galaxie à préférer les humaines aux autres – mais il reconnut que la Turienne avait une prestance qui lui donnait un certain charme. Si Mal la voyait, il tenterait obligatoirement le coup. Cette pensée amusa tellement Deruuk qu'il décida d'ouvrir la conversation.
-Belle armure.
En prononçant ces mots, il ne put s'empêcher de rire en repensant à Malcolm qui était en ce moment même en train de tout faire pour ramener une femme avec lui. Bien malheureusement, ce rire parut bien plus moqueur que prévu...
Personnage RP Faction : Ravageur Rang : Pacificateur
"Tu devrais vraiment essayer le bar Venerae, c'est vraiment génial. En plus il y a un foutu Elcor avec un costard, j'ai rarement autant rigolé."
Il avait simplement suffit d'une telle affirmation, et d'une journée fort ennuyeuse pour convaincre Anton que l'essaie pouvait en valoir le coup. Dans le pire des cas, le butarien aurait une adresse à rayer de plus dans sa liste de lieux à tester. Mais dans le meilleur des cas, la rencontre pouvait être enrichissante, la soirée amusante et même peut être intéressante d'un point de vue plus belliqueux. Toutefois, Anton n'avait guère d'intérêt à déclencher un quelconque bain de sang, les jours approchant du changement tant désiré approchaient de plus en plus, et il n'était plus temps d'attirer l'animosité de quelqu'un sur lui.
Aussi, le ravageur expliqua calmement, mais fermement, à ses acolytes qu'il ne tolèrerait aucun débordement pour ce soir, du moins pas qui soit clairement déclenché par eux. Et enfin rassuré quant au déroulement de la soirée, Anton décida de se diriger vers le lieu devenu tant à la mode. Et puis, la soirée pouvait aussi servir dans un but plus pragmatique, être connu des différents propriétaires et barmans de la station pouvait toujours avoir un avantage pour construire une réputation. En effet, l'inconnu qui parvient d'une manière ou d'une autre au pouvoir, aura toujours une aura de respect moindre et un rayonnement nettement plus faible que celui ou celle qui forge son propre empire à la vue de tous.
Ainsi fut l'état d'esprit d'Anton lorsqu'il arriva devant les portes du bar Venerae. Étrangement, le nom du bar rappela d'agréables souvenirs au butarien, pour une raison qui lui était inconnu, il avait l'impression d'être déjà venu dans un lieu semblable. Mais le souvenir confus fut rapidement balayé par le ravageur, qui se tourna vers ses trois acolytes.
"Aerdris, Jagaht'Ei et Narlon, vous restez à l'entrée du bar, prenez une table et observez tout ce qu'il se passe, l'un de vous garde en vue l'entrée pour s'assurer que personne ne vienne déranger la soirée. Je vous rejoindrais plus tard, il est temps de me présenter aux locataires."
Les trois ravageurs acquiescèrent et tous quatre pénétrèrent dans le bar, leur arrivée passant quelque peu inaperçu alors que la faune locale semblait plus intéressée par les danseuses et danseurs, mais aussi par un étrange attroupement autour d'une espèce de marmite. Une asari avec un air insupportable, une humaine tenant plus de la junkie, une turienne semblant en discussion avec un ... foutu elcor en costard. Mais aussi la tenue d'un individu nettement plus connu du Pacificateur, Deruuk Khätk le capitaine contrebandier travaillant en partenariat avec Anton.
Tout cela devenait nettement plus agréable, et cette rencontre fortuite devenait même extrêmement intéressante étant donné que le capitaine avait récemment demandé à rencontrer à nouveau son employeur. Tout cela tombait à pic. Aussi Anton se dirigea-t-il sans hésitation vers le comptoir, délaissant ses trois acolytes, qui gagnèrent la table la plus proche de la sortie étant dénuée de clients. Une autre asari attira alors le regard du ravageur, elle au bout du comptoir, juste à côté de la turienne, semblant complètement absorbée par la conversation animée des deux femmes se servant dans le chaudron, et rappelait fortement quelqu'un au butarien. Toutefois impossible de mettre un nom sur le visage, aussi Anton décida d'abandonner et de gagner la position de son confrère et allié.
Heureusement, il restait une place à ses côtés, entre l'humaine agressive et le capitaine, aussi le ravageur s'y dirigea sans hésitation et s'installa lourdement sur la chaise libre. Ses deux mètres et sa carrure massive suffit à lui faire de la place, mais aussi à faire sursauter Deruuk lorsqu'il aperçut un butarien surgir à ses cotés. Toutefois le capitaine se calma rapidement en reconnaissant son nouveau voisin.
"C'est exactement l'endroit ou j'imaginais vous trouver Deruuk. Et un verre de rhum à la main, je suppose que c'est une convention des voyageurs stellaires." Anton souriait et serra la main du contrebandier. "Vous vouliez me rencontrer à nouveau, et me voici. De quoi voulez vous donc discuter capitaine ?"
Évidemment, la discussion ne pouvait être complètement honnête étant donné le nombre d'inconnus les entourant, mais de nombreuses choses pouvaient être discuté même dans un endroit tel que celui-ci. Néanmoins, une chose importait plus que tout, aussi Anton se tourna vers le barman local, le massif Elcor en costard.
"Ainsi les rumeurs disaient vrai. Enchanté Harmitt, si je puis me permettre de vous appeler ainsi. Ce bar est extrêmement intéressant." Le ravageur faisait preuve d'une grande amabilité, non par moquerie ou hypocrisie, mais en vérité parce que le butarien respecte réellement les elcors, pour avoir travaillé plusieurs fois pour eux durant sa carrière de chasseur de prime. Malgré tout les préjugés, ce peuple pouvait être réellement passionnant et possédait une force exceptionnelle, et seule sa grande patience et bonté empêchaient les elcors d'être de véritables machines de guerre. "Et je vais d'ailleurs en profiter, pour prendre votre meilleure bière butarienne."
Le bar pouvait être réellement intéressant, Anton devrait essayer d'emmener Edgar par ici, peut être que cet endroit pouvait devenir le premier revendeur de la fameuse Edgaarden. Soudaine une réponses haineuse rappela Anton à son environnement, cette dernière provenant du duo humano-asari, une équipe qui semblait ne guère s'apprécier. Oui la soirée pouvait être très agréable ...
L'étude des comportements des organiques pouvait vraiment être éprouvant, parfois. Du moins, voilà ce que à quoi Informateur songeait, en ce moment. Le geth était assis dans un coin d'un bar portant le nom de Venereae. Ce nom avait forcément une signification dans une des diverses langues de la galaxie ou bien porter le nom d'une personne, le geth n'en était pas sûr. En fait, il ne s'y était pas intéressé lorsqu'il était entré. Évidemment, comme tous les membres de son espèce, Informateur ne buvait pas, ni ne mangeait. Quant à la raison de sa présence, elle était très simple: ses collègues. Quelques heures plus tôt, le geth était arrivé au bar, accompagnant certains de ses collègues, des quariens et des quariennes. Ces derniers profitant d'un congé bien mérité et célébrant une fête n'existant pas. Bref, ils cherchaient seulement une raison pour boire un coup. Le geth c'était donc retrouvé à les observer et à discuter avec eux, alors que leur niveau d’alcoolémie augmentait. Chacun à leur tour, les quariens finissaient par partir, accompagner d'une quarienne ou inversement. Fort à parier qu'ils allaient se trouver un endroit sécuritaire et stérile, pour y passer une nuit torride. En temps normal, le geth serait partit en même temps que le dernier duo, mais ces derniers avaient affirmés revenir d'ici quelques minutes. Au final, Informateur avait attendu pendant deux heures, totalement immobile. Les occupants du bar cessèrent rapidement de le remarquer. Probablement que son immobilité leur faisaient croire qu'il était une décoration un peu étrange. Ce n'est qu'au bout de ces deux heures que le geth reçu un message du dernier duo, lui annonçant qu'au final, ils ne reviendraient pas au bar.
Comme il semblait inutile de rester ici, Informateur se leva, déclenchant quelque sursaut parmi des fêtards à proximité. Il n'y prêta aucune attention et se dirigea vers la sortie, lorsqu'il aperçu un visage familier au bar. Celui d'une turienne. Le geth commença une rapide recherche dans ses souvenirs afin de bien identifier la femme. En quelques millisecondes, Informateur fit ressortir les souvenirs liés à la turienne. La rencontre avait été très courte, seulement quelques minutes.
Il n'y avait aucun doute, il s'agissait de Levina Scarus. Le geth s'en souvenait très bien désormais. Leur rencontre avait eu lieu sur Terre, à Londres, pendant la guerre contre les moissonneurs. Informateur était accompagné de quelques autres geths, arpentant le champs de bataille, éliminant les troupes moissonneurs qu'ils croisaient. Puis, à un moment, il avait entendu ce qui semblait être des hurlements, provenant d'un bâtiment partiellement détruit, à proximité. Sans hésiter, il s'y était précipité, le tout pour découvrir une turienne et un turien nues, exécutant ce que les organiques appelaient: L'acte. Le geth n'avait guère compris pourquoi ces deux turiens faisaient une telle chose, alors que des ennemis approchaient, tirant sur leur position. Au moins, cela c'était bien terminés, les troupes moissonneurs avaient été éliminés, même si les deux organiques avaient été contraints de se battre en étant tout nu.
Le geth jugea qu'il serait approprié d'aller saluer la turienne. Toutefois, il ne doutait pas un seul instant que les présentations seraient nécessaire. Après tout, depuis cette rencontre, plusieurs changement avait eu lieu. Tout d'abord, les autres geth l'accompagnant avaient été détruit. Ensuite, lui-même avait été atteint par un tir à la tête, détruisant ses capteurs visuels, obligeant une quarienne à les remplacer par des capteurs de plateforme prime. À ce jour, notre geth n'avait rencontré aucun autre geth dans une plateforme chasseur, disposant de cette même particularité. Finalement, il avait obtenu un nom, Informateur.
Informateur s'approcha notant à présence de butariens à proximité de Levina, il ne leur prêta cependant que peu d'attention. Il s'adressa directement à la turienne.
-Salutation Levina. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. J'ai subit de nombreux changement depuis que nous nous sommes croisés sur Terre. Depuis notre dernière rencontre, j'ai adopté le nom Informateur.
Il garda le silence une seconde, jetant un rapide regard au butarien à côté de Levina, puis au barman Elcor.
-Ces individus sont-ils présent pour occuper le rôle de l'artilleur qui vous accompagnait pendant la bataille de Londres?
Évidemment, c'était un être synthétique. La notion de questions gênantes n'était pas encore implanté en lui.
Harmitt n'était pas dupe : il faisait partie des arguments commerciaux de Devian Brukt, le Butarien gérant le bar. Bon, il n'en était pas au point de servir de bête de foire, mais, tout de même, cela méritait d'être souligné. Chaque client lui versait au moins un regard en entrant dans le bar, par curiosité, étonnement, ou intérêt. D'un autre côté, Harmitt en jouait quelque peu. Il fallait fidéliser la clientèle...
Alors qu'il répondait à la Turienne, nommée Levina Scarus, d'autres personnes se joignirent au comptoir. En face de lui se trouvaient à la base Elena T'Soran, à sa gauche, la Turienne, puis vint ensuite un Butarien, qui se plaça non loin de cette dernière, face à Harmitt. « Un Rhum de Noveria. », dit-il simplement. Quoi qu'il en eût pensé, il n'aurait même pas pu faire preuve de mécontentement spontané. Son visage demeura alors de marbre, se contentant de regarder Deruuk, il avait l'allure d'une personne qui voyageait souvent, se mettant dans le pétrin sans pour autant affronter les problèmes un blaster à la main. Une personne, qui, d'après les phéromones, était d'un naturel précautionneux. « Serviable : Un Rhum de Noveria pour monsieur. », se contenta-t-il de répondre.
Le Butarien, qui avait, comme beaucoup d'autres jusqu'à présent, jeté un regard curieux au duo Asari-humaine au bout du comptoir, tourna le regard vers la Turienne. Harmitt s'étonnait à chaque fois en réalisant que les bars étaient fascinants. Un mélange d'alcool, quelques danseuses et de la musique, et tout le monde se mettait a s'entremêler, a converser, a dialoguer. Dans d'autres circonstances, ils seraient peut-être en train de faire de la diplomatie musclée, entre deux tirs d'armes à feu, ou se poursuivre à bord de vaisseaux spatiaux.
Une sorte de cohésion éphémère se créait, çà et là. Pour la plupart, celle-ci disparaitrait dès que les concernés franchiraient le seuil du bar. Pour d'autre, cela serait le début d'une longue histoire. « Belle armure. », glissa Deruuk à la Turienne sur sa droite. « En effet. Curieux : Vous venez souvent en armure dans les bars. », enchérît-il.
Très peu de temps après, un autre Butarien d'une taille imposante, venu d'un quatuor de ce qu'Harmitt sentit comme des combattants - voir des Ravageurs -, s'approcha du comptoir. La relation d'Harmitt avec les Ravageurs était relativement simple. Quand ils venaient en groupe, il leur fournissait de l'alcool à foison, de temps en temps une hôtesse ou deux. En retour, ils faisaient de la pub, assuraient quelques passages dans le secteur au cas où les choses se gâteraient. Bien que dans le District Kimu, lieu de prédilections des casinos sur Oméga, il y avait rarement des conflits dans les rues en elle-même. Ce qu'il fallait craindre le plus, ici, c'était les braquages. Car les règlements de compte se faisaient dans les arrières-salles. Néanmoins, les "touristes", voyageurs et résidents ne le savaient pas, et la présence des Ravageurs avait l'avantage de rassurer. Pour ceux qui aimaient les Ravageurs.
« C'est exactement l'endroit ou j'imaginais vous trouver Deruuk. Et un verre de rhum à la main, je suppose que c'est une convention des voyageurs stellaires. Vous vouliez me rencontrer à nouveau, et me voici. De quoi voulez vous donc discuter capitaine ? » Discuter ? Une potentielle source d'informations pour Harmitt. Cependant, la prudence de Deruuk laissa Harmitt supposer qu'ils ne feraient pas l'erreur de divulguer d'éventuelles informations importantes dans un tel endroit. Ce dernier Butarien, qu'Harmitt apprit plus tard qu'il avait pour nom Anton Ardak, dit "Le Pacificateur". Un individu très particulier, qu'il valait mieux avoir dans son camp. En dehors de ça, ses phéromones transpiraient le renouveau, comme s'il avait récemment passé une étape importante dans sa vie.
Enfin, le Ravageur s'intéressa à l'Elcor. L'appel de la boisson ? « Ainsi les rumeurs disaient vrai. Enchanté Harmitt, si je puis me permettre de vous appeler ainsi. Ce bar est extrêmement intéressant. Et je vais d'ailleurs en profiter, pour prendre votre meilleure bière butarienne. » Contrastant avec son attitude, son physique, ses traits et son "odeur", Anton se révéla courtois, poli, et intéressant. Harmitt s'en réjouit sous cape. « Reconnaissant : Merci, le Venereae est ce qu'il est grâce à des gens comme vous. », il tira un peu sur son cigare. « Joyeux : Bien sûr, puisque c'est mon nom. Curieux : Et vous, quel est le votre. », sur son épaule, une petit projection holographique de son omnitech diffusa une petite image souriante. Autrement dit, un smiley bleu, qui disparut quelques secondes après être apparu. « Amusé et interrogatif : Patriote. Jouasse : Une bière butarienne pour monsieur. Explicatif : Étant donné que le gérant est un Butarien, ne doutez pas de la qualité de ce vous allez boire. »
Ainsi il se saisit de la bière, répondit quelque chose puis sembla de nouveau s'intéresser à Deruuk. La dernière surprise fut de voir le Geth qui faisait le pot de fleur depuis facilement deux-trois heures en fond de salle venir au comptoir alors qu'il était sur le point de partir. Les Geths demeuraient encore, malgré leur "démocratisation" galactique, des êtres dont on se méfiait. Ils ne vivaient pas comme les organiques, ne pensaient pas comme les organiques, n'ont pas la même philosophie de vie, ils ne boivent pas, ne mangent pas, manquent de spontanéité... Mais ils sont là, malgré les erreurs de l'histoire et ses évènements, ils sont toujours là. Rien que la simple présence de Geth était ennuyeuse : ils ne commandaient pas à boire, ne jouaient pas aux jeux, et ne pouvaient décemment pas s'exciter sur les hôtesses. Celui-ci était apparemment intéressé par la Turienne. Ce qui faisait que devant lui, le comptoir, vide il y a peine un quart d'heure, était désormais quasiment plein. De gauche à droite : L'Asari et l'humaine, suivi d'Elena T'Soran, puis la Turienne Levina Scarus, derrière laquelle était venu le Geth, ensuite, Deruuk Khätk, puis, pour terminer Anton Ardak. Et Harmitt, qui contemplait tout ces gens, et faisait fonctionner ces neurones a plein régime pour être alerte à ce qu'il se disait, et attentif à toute demande supplémentaire de boisson.
-En effet. Curieux : Vous venez souvent en armure dans les bars. -Je la comprends, rigola Deruuk.
Avec tous ces mercenaires à ces trousses, peut-être devrait-il lui aussi adopter, l'armure comme vêtement principal ? La vie serait tellement moins amusante de cette manière... il effaça rapidement l'idée de son esprit. L'elcor déposa doucement le verre en face de Deruuk. Ce dernier prit le verre dans sa main, et renifla doucement la substance, avant d'en prendre une petite gorgée.
-Par tous les dieux...
C'était probablement l'un des meilleurs rhums qu'il n'ait jamais eu à boire. La dernière fois qu'il avait été autant enchanté par un rhum de Noveria, c'était sur Noveria. Un énorme sourire se dessina sur son visage et il reprit une gorgée.
-Ça fait longtemps que vous êtes là ? Demanda-t-il, réellement intéressé, à l'elcor.
Soudain une masse vint se déposer près de lui. Il sursauta. C'était un butarien ! Il avait baissa sa garde et... Anton.
-C'est exactement l'endroit où j'imaginais vous trouver, Deruuk. Et un verre de rhum à la main, je suppose que c'est une convention chez les voyageurs stellaires. Vous vouliez me rencontrer à nouveau, et me voici.
Deruuk posa le verre sur le comptoir et se massa le front d'un air désespéré. Cela faisait à peu près cinq mois que Deruuk travaillait pour le ravageur, et il avait déjà effectué plusieurs travaux, sans grande difficulté et sans grande résistance pour Anton... et ce dernier avait toujours la fâcheuse manie de sortir de nulle part pour le tourmenter. Mais avec le sourire.
-Est-ce qu'on peut au moins rajouter ça dans mes heures supplémentaires ? dit-il simplement d'un air sarcastique. Oui, je voulais vous voir, mais ici, ce n'est pas vraiment pour le travail que je suis venu.
Il secoua son verre dans la main.
-Voyez ce que je veux dire ?
Sans jamais quitter son sourire commercial, Anton se tourna vers le barman.
-Ainsi les rumeurs disaient vrai. Enchanté Harmitt, si je puis me permettre de vous appeler ainsi. Ce bar est extrêmement intéressant. Et je vais d'ailleurs en profiter, pour prendre votre meilleure bière butarienne.
Deruuk leva les yeux au ciel avant de replonger dans son verre. Il réfléchit un instant à ce que venait de dire le ravageur.
-Harmitt, dit-il tout bas. Il voulait se souvenir de ce nom. L'elcor avait l'air d'être quelqu'un d'agréable, pour un elcor. Deruuk se corrigea. Pour un barman. Et puis, s'il avait du rhum de Noveria à foison, autant se rapprocher de la source.
-Reconnaissant : merci, le Venereae est ce qu'il est grâce à des gens comme vous. Joyeux : Bien sûr, puisque c'est mon nom. Et vous quel est le votre. Amusé et interrogatif : patriote. Jouasse : une bierre butarienne pour monsieur. Explicatif : Etant donné que le gérant est un butarien, ne doutez pas de la qualité de ce que vous allez boire.
Deruuk s'effondra presque sur la table. C'était désespérant de voir le nombre de butarien présent sur cette maudite station. Une main lui tapa l'épaule. C'était Malcolm Baldwin, un énorme sourire de satisfaction sur son visage.
-Capitaine, deux cents cinquante crédits s'il vous... Oh, Anton ? Malcolm s'étonna de la présence de son patron indirect auprès de son capitaine. Son sourire avait disparu. Il n'appréciait guère Anton depuis leur première rencontre. Il n'y avait pas de cicatrice, mais le front de Malcolm en avait gardé un amer souvenir. Deruuk le rappela à lui.
-Deux cents cinquante ? Malcolm s'écarta pour que Deruuk puisse apercevoir, une fois tourné, trois femmes attendre près de la porte, regardant Baldwin avec impatience. Une humaine, une asari, et une turienne. Deux cents cinquante crédits. Bordel. Deruuk soupira.
-Tu les auras sur le vaisseau. Tu peux y aller, j'ai besoin de rien.
Et Baldwin parti en gambadant joyeusement vers la sortie, rejoindre les demoiselles qui l'attendaient. Khätk se retourna vers Harmitt et Anton avant de laisser échapper un petit rire et de finir son verre cul-sec.
-Harmitt, c'est ça ? Je vais en reprendre un. Je me plais beaucoup ici.
En attendant le verre, il se tourna vers Anton. Après un petit temps, il se pencha, comme pour s'étaler un peu sur le comptoir, comme pour feindre la fatigue.
-Alors, on a pas encore conquit toute la station ?
Il souriait en disant ça tout bas. Mais c'était malgré tout une réelle question. Comme quoi, Deruuk ne pouvait pas garder le travail au large trop longtemps...
Personnage RP Faction : Ravageur Rang : Pacificateur
Deruuk était vraiment un individu étrange. En tout point d'ailleurs, le capitaine semblait cultiver cet état de fait comme un art, et même un objet de fierté, tout du moins de son point de vue. Pour son employeur actuel, son étrangeté tenait plus de la tare que de la qualité, et les relations entre les deux butariens ne semblaient guère destinée à évoluer dans un sens plus amical. Pour une raison inconnue, Deruuk semblait avoir en horreur les membres de sa propre espèce, sûrement dû à son expérience passée, mais cette simple idée laissait Anton complètement perplexe, et ne cessait d'énerver le ravageur, lui qui portait son appartenance à ce peuple comme un honneur.
Pourtant les affaires n'avaient pas réellement besoin des affres de l'amitié, aussi la coopération continuerait tant que les deux butariens trouvaient leur compte chez l'autre. Toutefois, les manies ridicules du contrebandier commençaient peu à peu à lasser Anton, risquant de mener l'entente rapidement à sa conclusion. Néanmoins, le ravageur n'avait encore aucune envie de meurtre à l'égard de ce capitaine si doué, et pouvant même faire preuve d'un humour agréable par moment, rares mais réels moments, aussi même si l'alliance arrivait à son terme, Anton n'aurait aucun désir de mettre à mort le contrebandier, l'emploi serait juste terminé.
Toutefois, Deruuk avait encore suffisamment de respect aux yeux de son employeur pour pouvoir continuer à jouer son petit jeu de rebelle et ses tentatives futiles de vannes sarcastiques, et il semblait ne guère s'en priver.
"Je suis toujours là pour le travail capitaine. Les affaires sont la chose la plus absolu qui soit, et aucun divertissement, aussi agréable soit-il ne me fera dévier de cela." Le ravageur n'accorda pas le moindre regard à son interlocuteur, se contentant d'observer le barman elcor. "Mais il est évident que nous ne sommes pas semblables, c'est aussi pour cela que j'ai recommandé vos services."
La discussion dériva alors pour laisser à Anton le temps de commander sa boisson, et faire sa présentation au barman, un impressionnant elcor, membre d'un peuple respectable.
« Amusé et interrogatif : Patriote. Jouasse : Une bière butarienne pour monsieur. Explicatif : Étant donné que le gérant est un Butarien, ne doutez pas de la qualité de ce vous allez boire. »
Et Harmitt ne déçu nullement le ravageur, renforçant encore le respect qu'il possédait pour cette espèce.
"Cela ne m'étonne nullement que le bar soit tenu par un confrère. Toutefois, je suis sûr qu'il n'en serait pas moins excellemment tenu si le propriétaire devait être vous." La phrase était autant flatterie que promesse, mais surtout recelait une proposition sous-jacente d'une grande honnêteté. Déjà une idée germait dans l'esprit du butarien quand à l'avenir probable du propriétaire et de son acolyte elcor. Un avenir qui se déciderait dans un avenir proche, enfin comme l'espérait le ravageur.
Et la boisson vint conclure la première partie de la discussion, le barman laissant quelques instants à son client pour déguster avec grand plaisir le divin breuvage. N'égalant pas encore la terrible Edgaarden, la bière n'en était pas moins d'une qualité certaine, le propriétaire devait avoir des contacts fort intéressants. Puis, Anton décida d'offrir à nouveau sa présence à un Deruuk pas si volontaire.
Néanmoins, un humain, un certain Malcolm, membre d'équipage du contrebandier, vint interrompre toute tentative de relancer la discussion. Il était indéniable que l'homme gardait une rancune certaine envers le ravageur depuis la première rencontre, ce qui était compréhensible et fort dommage, car la déloyauté nait souvent de la rancune. Pourtant, Malcolm fit un effort pour ne faire montre plus avant de son déplaisir et se contenta d'expédier son contact avec son chef, avant de repartir avec trois charmantes demoiselles.
Et alors Deruuk surpris pour la première fois son employeur, se permettant une franchise étonnante, et une compréhension non moins surprenante des ambitions du butarien. Tout cela fit sincèrement sourire Anton, qui termina toutefois au préalable sa bière.
"Harmitt, tu m'en remettras une deuxième. Tu féliciteras le propriétaire pour moi." Puis le ravageur se tourna enfin pleinement vers le capitaine bravache "Il est des choses qui prennent plus de temps que d'autres. Mais notre partenariat permet de grandes avancées au travers de vos passagers. Pour parvenir à un fonctionnement optimal, je vais avoir besoin une dernière fois de votre navire." Un Datapad atterrit sur le bar juste devant DeruuK. "La destination et le nombre y sont inscrits, une fois cela accomplit, nous aurons une discussion nettement plus approfondies vous et moi. Je vous demande juste d'accomplir ceci avant le 14 janvier, en date humaine. Maintenant je vous laisse profiter plus avant de vos jours de repos. Bonne soirée capitaine."
Anton se leva alors et attrapa la chope de bière qu'Harmitt venait de déposer devant lui. Le ravageur en profita pour déposer une belle quantité de crédits, largement de quoi payer une dizaine de consommations, et y avoir un généreux pourboire.
"Bonne soirée Harmitt. Les consommations de Deruuk sont pour moi, le reste est à vous."
Une fois tout cela accomplit, le butarien gagna la table ou se trouvait ses trois amis, le reste de la soirée serait certainement moins liées au travail. Au final le festif pouvait encore avoir son attrait.
Personnage RP Faction : Freelance Rang : Mercenaire
Il marchait dans les rues d'Oméga, seul. Un Krogan en armure grise, portant toutes ses armes et son équipement comme-ci il partait en guerre, pensif, ne faisant attention à personne, regardant les gens, les murs, les enseignes. Il ne reconnaissait pas cette ville dans laquelle il avait pu évoluer. C'était fou à quel point la station avait pu changer en si peu de temps après la Grande Guerre. Maintenant de retour sur la station minière, il allait pouvoir se remettre à son activité favorite, qui n'était non pas le mercenariat ou bien le meurtre mais bien d'écumer les bars. Il était assez connu dans la plupart de ces enseignes pour y être refusé à l'entrée. N'ayant pas d'autres choix, il se dirigeait donc vers le seul bar ne pouvant pas le refuser car venant d'ouvrir... Le "Bar Venereae". Il en avait entendu du bien, mais méfiant, il préférait tester par lui-même.
Il vit un flot ininterrompu de personnes entrant et sortant de ce bar. En tout cas, il y avait foule! Peut-être ce que l'on pouvait dire était vrai. Le son qui se dégageait de l'extérieur laissant plus penser qu'il s'agissait d'un club plutôt que d'un bar. Il s'arrêta juste devant, regarda le nom de l'enseigne et lâcha un petit rire nerveux, pensant à combien de temps aller se passer avant qu'il ne soit également interdit pour lui de rentrer dans cet établissement. Après quelques minutes à attendre devant, il se décida à rentrer.
Il atterrit dans une salle assez vaste. Il resta devant la porte un moment, regardant le bar et sa décoration... Il l'aimait bien. Cela dit, la présence d'autant de monde le dérangeait fortement, sans doute ces derniers avant besoin de sortir, mais lui aller passer assurément une mauvaise soirée. Il se dirigea vers le bar, poussant un peu tout le monde, bousculant les gens ne s'écartant pas, il prit un humain par l'épaule et l'écarta brusquement, pour un humain, qui se retrouva quelque peu surpris et déstabilisé. Il frappa de sa main droite sur le comptoir.
"Un Ryncol!"
Il voulait se détendre et tester la boisson ici, quoi de mieux donc que de commander un bon breuvage de chez lui pour voir si ça en valait la peine. Il s'assit sur un tabouret du bar, qui grinça légèrement, en attendant d'être servit, ignorant totalement le serveur ou les gens autour de lui. Le son bourdonnant dans ses oreilles le dérangeait fortement. Il n'allait surement pas rester longtemps. Ou alors, il faudrait vraiment cet alcool en vaille la peine.
Il scruta malgré tout les gens, voyant des Butariens, des Turiens, des Humains ou même des Asaris se mélangeant les uns aux autres. Il arrêta son regard sur une des danseuses Asari avant de se remettre à scruter un peu partout, il y avait même un Geth dans ce bar... Un Geth! Que pouvait-il faire ici? À moins d'être de la sécurité évidemment. Il voyait un peu trop de Turiens à son goût. Moins il y en avait, mieux il se porterait.
Le serveur lui remis un verre, il le prit sans un mot et renifla au-dessus pour humer la violence de ce nectar. Il en prit une gorgée. Laissant apparaître une légère grimace avant de reposer le verre sur la bar. Il scrutait son verre.
La vie d'un barman est paisible, routinière, suivant des rythmes auxquels ont s'habitue assez rapidement. Des gens viennent, se bourrent la gueule, font les piliers de comptoir, jouent, perdent, et repartent. Mais, et cela n'arrivait pas tout les jours, certaines fois, des petites pépites venaient scintiller dans le sombre spectre qui défilait dans les yeux d'Harmitt quotidiennement. Il lui fallut quelques secondes pour s'en rendre compte, mais, il la remarqua, et la remarqua même très bien. Il n'agissait pas là d'une belle femme, ni d'une démonstration spectaculaire ou extraordinaire. Non, ce n'était rien de tout cela.
C'était une petite phrase. Glissée, plus ou moins subrepticement, par un individu dont il avait déjà observé la particularité quand il avait pénétré le bar. « Cela ne m'étonne nullement que le bar soit tenu par un confrère. Toutefois, je suis sûr qu'il n'en serait pas moins excellemment tenu si le propriétaire devait être vous. » Une phrase anodine, pleine d'encouragements et de bonnes intentions, roulés dans des habiles compliments. Était-ce seulement pour la boisson ? Pour les hôtesses ? Il en doutait fortement. Anton Ardak, après qu'il se soit présenté plus tôt, le lui confirmera plus tard. Après tout, il en avait largement les capacités. « Gêné : Devian Brukt est un très bon gérant, monsieur Ardak. Reconnaissant : Merci de me faire confiance, je saurais m'en souvenir. Rêveur : Malheureusement, je crains qu'une telle chose n'arrive jamais. »
Alors que Deruuk, bien connu d'Anton apparemment, venait de terminer son verre, il releva la tête vers l'Elcor. « Harmitt, c'est ça ? Je vais en reprendre un. Je me plais beaucoup ici. » « Reconnaissant : Vous m'en voyez ravi. Interrogatif : Pourquoi donc. », demandait Harmitt pendant qu'il resservait un Rhum de Noveria à ce butarien, qu'il ne savait pas s'il devait le considérer comme un contrebandier, un mercenaire, ou simplement un capitaine entouré de braves amis.
« Harmitt, tu m'en remettras une deuxième. Tu féliciteras le propriétaire pour moi. » « Rassurant : Ce sera fait. », répondit-il en tirant sur son cigare, qui commençait petit à petit à s'éteindre. Une seconde bière butarienne pour Anton Ardak. Le reste de la discussion, Harmitt l'écouta a moitié. D'une, cela ne le concernait pas, et, de deux, il ne souhaitait pas avoir de problèmes avec ces gens là. Si son faciès particulièrement inexpressif compliquait parfois certaines conversations et lui permettait de ne pas se faire remarquer quand il écoutait les gens, il essayait de ne pas trop en profiter. Il nota seulement qu'Anton avait besoin de Deruuk, mais il ne retint pas pourquoi.
Puis le massif butarien décida de partir, disant avant de partir : « Bonne soirée Harmitt. Les consommations de Deruuk sont pour moi, le reste est à vous. » Harmitt acquiesça d'un petit hochement de tête lent dans sa direction, signe qu'il avait bien compris ce qu'il venait de dire, tout en le remerciant. Puis, il se retourna vers Deruuk. « Amusé : Il semblerait que vous venez de vous trouvez un mécène pour pouvoir boire sans modération. », fit-il, tout en se saisissant d'un verre payé par les frais d'Anton. Il constata aussi un généreux pourboire l'accompagnant. Comme quoi, Harmitt était vraiment une mascotte ici bas.
Il échangea son cigare avec un autre grâce au petit bras articulé de son omnitech. D'un autre de ces appendices, il rapprocha un verre de lui. Il n'avait pas pour habitude de boire en service, mais, ce jour-là, il en décida autrement. C'est en sirotant son verre qu'Harmitt s'aperçut d'un tremblement anormal, une légère vibration de trop, dans ce même verre. Il leva alors son regard, donc son attention, d'instinct vers l'entrée du Venereae. C'est là qu'il le vit. Un Krogan.
Bien sûr, ce n'était pas la première fois qu'un Krogan entrait. Ils avaient cependant la mauvaise réputation de laisser libre cours à leurs pulsions violentes après le verre de trop. Et cela, pour la majorité des tenants de bars un tantinet respectable, ce n'était pas tolérable. A partir de cet instant, Harmitt eût donc un oeil attentif sur l'imposant nouveau venu.
Cela ne rata pas. Il bousculait, n'avait cure des gens qu'il croisait. Comme la majorité des gens sur Oméga. Cependant, cela faisait malgré tout mauvaise figure. C'est comme s'il avait envie de se faire dégager. Comme pour... un test. Ces phéromones révélèrent encore plus de cette génétique particulière chez les Krogans, édifiés pour la violence. Le problème, c'est que, d'un Krogan a un autre, leur édification génétique empêchait Harmitt de différencier les émotions, ou encore pis, dans certains cas, un individu a un autre.
Raison de plus d'être attentif.
Il s'écrasa donc - du point de vue d'Harmitt - sur le comptoir. Se contentant de lâcher, d'un râle dégoûtant inspirant qu'une envie, une bonne claque sur le museau : « Un ryncol ! » Sans lui répondre. Il ne le méritait pas après tout. Harmitt lui servit donc un ryncol. Les gens qui buvaient du ryncol sur Oméga, il n'y en avait pas beaucoup. La plupart, c'était pour se tester, tester leur résistance a cet alcool tord-boyaux, tester leur résistance a l'éthanol, tester leur "bravoure". Etant donné que la majorité des gens consommant du ryncol étaient les ivrognes qui n'avaient que peu d'intérêt pour le goût en lui-même de cet alcool krogan, il lui servit ce qu'on servait aux ivrognes. Il l'huma, sentit les vapeurs émanant de l'alcool, puis, en fit glisser une bonne lampée dans son gosier. « Pas mauvais. » « Professionnel : On ne sert pas n'importe quoi, ici. »
Quelque fois, a part les alcools d'ivrognes a deux francs six-sous - qui n'étaient pas la règle, attention -, il y avait de nombreux excellents alcools, récupérés çà et là sur Oméga ou depuis la galaxie. Avec les frais annexes, certaines prohibitions, et des embargos sur des cargaisons d'alcools de provenance inconnues mais qui n'enlevaient rien à leur superbe; l'Elcor se demanda comment Devian se fournissait en ces alcools particulièrement succulents, donc chers. Le Bar Venereae rapporte certes pas mal d'argent, mais, Harmitt, pour tenir une partie de la caisse, se doute bien que cela ne peut être suffisant.
Personnage RP Faction : Pacificateur Rang : Déesse
Tenant fermement son arme, Kydra attendait la réaction de l'asari , prête à appuyer sur la gâchette à tout moment. L’intéressée l'observa sans dire mots. Elle reprit un verre de plus en continuant de contempler l'arme. Quoi ? Était elle vraiment en train de réfléchir ? Il n'y avait pas de place à une quelconque réflexion, c'était oui ou non. Elle n'avait rien à y gagner ou à y perdre, alors pourquoi faire preuve de doute ? Le doute était un ennemi dangereux qui menait bien plus souvent à la perte qu'à l'optimisation, et il était généralement le symbole d'une volonté faible et peu assurée dans une telle situation. C'est pour cela que Kydra prenait ses choix et les assumait jusqu'au bout, c'est aussi pour cette raison qu'elle était prête à se perforer le bras à tout moment. L'asari reposa le verre. S'ensuivit un court moment de silence. Finalement, elle prit la parole.
C'est intéressant. Quelle mauvaise idée j'ai eu de venir ici.
Sur ces mots, elle se leva.
A bientôt humaine.
Elle se détourna et emprunta le chemin menant à la sortie du bar. Kydra la regarda jusqu'à ce qu'elle soit noyée dans foule. Elle resta là quelques instants, à fixer l'endroit où l'asari avait disparu. Puis, d'un coup, elle éclata de rire. C'était venu tellement naturellement qu'elle ne chercha pas à se retenir, et laissa libre cours à son hilarité. Pour le coup, elle ne s'était absolument pas attendue à ce genre de réaction. Cette asari avait vraisemblablement décidé d'agir de manière peu commune, quelle étrange créature. Enfin cela ne changeait pas le résultat, Kydra l'avait fait fuir. Son interlocutrice avait sans doute des tas de raisons pour justifier son acte mais les faits étaient là, elle n'avait même pas fournie une réponse à sa question et s'était enfuie la queue entre les jambes. L'humaine rengaina son arme et se tourna vers son verre, affichant un grand sourire. Finalement, cet exercice s'était avéré réellement divertissant et l'avait mis de bonne humeur. Cette petite victoire avait efficacement supprimé la morosité de sa journée, bien plus que ce qu'une conversation banale aurait pu faire. Elle remercia mentalement l'asari pour cela.
Elle s'empara du pichet dont elle était désormais seule propriétaire et but directement dedans. L'alcool avait un bien meilleur goût pour les vainqueurs. Kydra le vida et le reposa. Elle observa les alentours. De nombreuses personnes étaient venues au comptoir pendant sa discussion, il y avait à sa gauche, deux butariens en pleine conversation. Elle aurait volontiers sauté à pieds joints dans leur échange, mais une prise de becs avec des paires de globes oculaires multiples risquaient d'anéantir sa bonne humeur si fraîchement gagnée. L'humaine regarda à sa droite et aperçut une autre asari seule face à son verre. Un deuxième paquet de tentacules crâniennes ? Après tout, le premier s'était avéré utile, autant enchaîner. Kydra se déplaça donc jusqu'à elle et prit une place à côté. Elle lui tapa dans l'épaule.
Alors, besoin de compagnie ?
L'humaine lui afficha un grand sourire. Elle avait envie de s'amuser un peu, elle attendait la réaction de la créature bleutée et s'adapterait en conséquence.
Personnage RP Faction : Pacificateurs Rang : Mercenaire
Trop obnubilée par son observation du duo à sa gauche, Elena n'avait pas remarqué que l'Elcor qui tenait le bar s'était approché d'elle, manifestement attiré par son apparent dégoût pour sa boisson.
" Serviable : Si vous voulez, vu que vous avez l'air d'aimer les bonnes choses. Je pourrais peut-être vous servir du vrai whisky. Interrogatif : Qu'en dites-vous ?"
Avec ces mots, il avait pourtant réussi à tirer Elena de sa contemplation, qui releva la tête pour regarder l'Elcor d'un air intéressé.
" Vous avez éveillé mon attention ! Et un bon whisky, ce n'est pas quelque chose qu'on refuse, pas vari ? "
" Généreux : Allez, je vous en serre un, c'est offert. Interrogatif : C'est la première fois que vous venez je crois ?"
" Oui, j'ai découvert votre bar par hasard en marchant dans la rue. Mais vu l'accueil que vous me réservez, je crois que je vais revenir souvent !
" Observateur : Il est fort a parier qu'il va ressortir quelque chose d'intéressant de ces deux personnes... Interrogatif : Vous ne croyez pas ? "
Elena redirigea son attention vers la paire improbable dont elle avait détourné le regard. En effet, cela devait être une rencontre troublante pour la matriarche...
Alors qu'elle se préparait à répondre au barman, elle vit l'humaine sortir son arme de son holster. Elena se préparait à bondir pour intervenir lorsque l'humaine pointa le pistolet vers son propre bras. Une folle probablement, pensa Elena.
Puis la matriarche se leva et sortit du bar. Après avoir fini à elle seule son pichet, l'humaine se leva également et se dirigea vers la table d'Elena.
" Alors, besoin de compagnie ? "
Prise au dépourvu par cette arrivée, Elena mit quelques instants à répondre.
" Je ne refuse jamais de la compagnie autour d'un verre ", dit Elena en souriant.
Elle restait cependant sur ses gardes, vu l'apparente tendance imprévisible de sa nouvelle connaissance.
" Alors, on essaye d'impressionner une matriarche ? Plus coincé, on fait pas mieux, vous devriez le savoir. "
L'Asari prit quelques instants pour observer en détails son interlocutrice. Humaine, longs cheveux noirs, visage plutôt fin. Il fallait avouer qu'elle ne pouvait pas laisser quelqu'un comme Elena complètement insensible.
" Alors, vous allez me faire le coup du pistolet à moi aussi ? Je préviens, vous risquez d'être bien moins habile après ça. "
Dernière édition par Elena T'Soran le Jeu 14 Jan 2016, 22:48, édité 1 fois
Personnage RP Faction : Indépendante Rang : Mécanicienne/ Franc tireuse
Les bars. Les lieux de rencontre ou d'oubli pour les mauvaises journée ou encore de fête pour les bonnes nouvelles. La turienne faisait tourner son verre en repensant à la journée. "Belle armure." Selon la voix ça devait être un butarien et elle tourna la tête. ''Bingo.'' C'était effectivement un butarien, mais il ne ressemblait pas à un mercenaire ni à mako sur pâte. C'était la première fois qu'elle voyait un homme de cette nation qui ressemblait plus à un soldat léger sans être armée jusqu'aux dents. "Salutation Levina. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. J'ai subit de nombreux changement depuis que nous nous sommes croisés sur Terre. Depuis notre dernière rencontre, j'ai adopté le nom Informateur." Scarus resta perdue et n'arrivait pas à voir d'où venait ce geth. "Heu... Bonjours." Elle se remit à siroter son cocktail.
"Ces individus sont-ils présent pour occuper le rôle de l'artilleur qui vous accompagnait pendant la bataille de Londres?" La mécano avala de travers la dernière gorgée et fixa le synthétique. "En effet. Curieux : Vous venez souvent en armure dans les bars." Elle sourit à la remarque de l'Elcor pour montrer son acquiescement. Puis directement, elle se tourna vers le geth. "Toi!" Elle pointa Informateur avec une de ses griffes. "On ne parle plus de ça. Sinon je te vide ton circuit hydraulique. Compris?'' Elle regarda les deux butarien qui semblaient avoir une conversation ,puis les autres plus loin. Levina s'appuya contre le bar et reprit son cocktail. ''A part ça, de quoi pouvons nous parler?'' Elle regarda en l'air et refixa le geth.
"Déjà pour commencer viens ici." Elle prit Informateur et l’amena devant le bar à côté d'elle, là il y avait juste une place. "Voilà, maintenant on pourrait parler de nos vies et de comment on a changé. Enfin c'est comme ça que l'ont fait chez les organiques pour débuter une conversations.'' Malgré la maladresse du geth, la turienne n'était pas vraiment en colère contre lui. Au contraire, ellecontinuait à vouloir lui expliquer, comme on le faisait à un adolescent. Pendant un moment, elle regardait les outils qu'elle avait encore dans son équipement. Un lot de clés imbus et une clé à molette. En attendant la réponse de... son ami synthétique, elle se tourna vers le barman. "Comment c'est le service dans les bars sur Oméga?" Elle finit son verre et le tendit dans sa direction. ''J'ai déjà fait serveuse sur Palaven, mais je pense pas que se soit la même ambiance.''
Le peu qu'elle connaissait du service en bar c'était pendant son boulot à côté de l'école de recrue et à travers les discussions des barmans qui l’appelait pour virer les gens quand elle faisait partit du SSC. "Je vous en prends un autre. Vous avez une boisson bien spécifique à votre établissement, mais pour les Dextros? J'ai envie d'essayer du nouveau, mais sans pour autant finir bourrée." Comme pour avant, Scarus gardait un sourire de politesse. " Pour répondre à votre question sur ma tenue, je reviens de mon travail et c'était soit l'armure, soit la salopette."
Informateur restait tranquille et immobile en attendant de voir comment réagirait la turienne, en revoyant une vieille connaissance. Pendant qu'il interagissait avec Levina, le geth observait partiellement et cataloguait les autres évènements qu'il percevait. C'était l'une des grandes différences entre synthétiques et organiques. Le cerveau des êtres organiques limitaient les perceptions, afin d'éviter de se surcharger avec un flot d'information trop important. Alors que dans le cas des synthétiques, leur conception leur permettait de trier, d'analyser et de comprendre à une vitesse qu'aucun cerveau organique ne pourrait atteindre. C'est de cette manière que le geth put percevoir une étrange discussion entre une humaine et une asari. La drague de presque n'importe quelle espèce pensante envers une asari n'avait rien de vraiment surprenant pour le geth, probablement également pour n'importe qui dans la galaxie. Les organiques adoraient faire du charme envers cette espèce, sauf peut-être les vortchas.
Également, une conversation entre deux butariens, l'un d'eux devant d'ailleurs verser des crédits à un autre individu, probablement un homme de main. Le concerné s'en allant tout content en compagnie de plusieurs femelles. Finalement, le elcor barman qui interagissait et discutait avec pratiquement tout le monde. Évidemment, c'était le barman, c'était son boulot.
Pour en revenir à Levina, au début, la turienne ne semblait pas le reconnaitre. En effet, elle se contenta de le saluer poliment lorsqu'il se présenta, reprenant ensuite la consommation de son verre d'alcool. Ce n'est que lorsqu'il évoqua l'artilleur turien qu'elle réagit, apparemment en avalant de travers sa dernière gorgée. Elle porta rapidement son attention sur le barman, avant de s'adresser au geth. Elle le pointa d'un doigt griffu, probablement mécontente et le menaça de lui vider son système hydraulique. Le concerné ne prit pas la peine de lui expliquer que les geth n'avaient pas de système hydraulique à proprement parlé, mais un système accomplissant les mêmes fonctions. Puis, elle scruta les alentours et pensa tout haut. Elle l'obligea à s'asseoir à côté d'elle.
Cela devait offrir un étrange spectacle aux occupants du Venereae: Un geth au comptoir d'un bar. Puis, elle commença à lui faire la leçon sur ce que les organiques ont normalement comme discussions. Ensuite, la turienne discuta avec le barman et son voisin butarien. Par politesse, Informateur la laissa faire, avant de prendre de nouveau la parole.
-Je prend note de votre conseil. Certains éléments me laissait cependant à penser que de nombreux individus étaient très libre sur ce genre de sujet. D'un autre côté, il est vrai que certaines personnes que je côtoie ne sont pas forcément les meilleurs modèles. Il y a notamment une nymphomane et un.... je crois que l'expression est: coureur de jupon.
Il resta silencieux un court moment.
-Autrement, pour en revenir aux changements. Quelques temps après notre rencontre sur Terre, les autres unités geths m'accompagnant furent détruite par l'ennemi et je me suis retrouvé seul. J'ai cependant fini par faire équipe avec un caporal humain et une ingénieure quarienne. Au cours d'un échange de tir, je fus atteint à la tête. Les systèmes visuels de ma plateforme furent ainsi totalement détruit. Heureusement, la créatrice fut en mesure de me réparer, en utilisant des pièces provenant d'une carcasse de geth prime. Raison pour laquelle je possède aujourd'hui ces capteurs rouges, contrairement aux autres plateforme de type chasseur. C'est également à ce moment que je fus baptisé. Apparemment, le caporal était exaspéré par le lot d'information que je lui avais délivré au cours de notre rencontre et avant de rencontrer la créatrice. Cette dernière à alors proposer de m'appeler Informateur. J'ai alors approuvé cette désignation.
Le geth retomba dans le silence un autre court moment.
-De votre côté, comment cela c'est-il passé après notre rencontre?
Personnage RP Faction : Freelance Rang : Mercenaire
"Professionnel : On ne sert pas n'importe quoi, ici."
La voix du barman irrita Ghorn qui s'arrêta aussitôt de boire son Ryncol. S'agissait-il d'une remarque mal placée? Ou bien est-ce que cet Elcor était vexé par sa démarche? Un court instant passa avant que le Krogan ne se mette doucement à rire en reprenant une grosse gorgée pour terminer son verre. "Peu importe!" pensait-il, "Il est là pour servir les clients et rien d'autre."
Ghorn se pencha sur le bar de tout son poids, les deux mains appuyées dessus, pour se rapprocher de l'Elcor qui semblait ne pas émettre de signe... En même temps, il était très difficile pour un individu d'une autre espèce de percevoir le moindre changement facial d'un Elcor. Ces derniers étaient ennuyeux, trop monotone dans leurs façons de s'exprimer et lent à se déplacer, mais à la vue de leur corpulence, Ghorn se demanda si un membre de leur espèce pourrait être intéressant à tuer.
Il fixa le barman d'un air de défi, sûr de lui, un léger rictus sur le visage et après de longues secondes, il se décida à s'exprimer.
"Il y a un problème?"
Evidemment qu'il y avait un problème. La question n'avait même pas lieu d'être, mais le Krogan voulait pousser son interlocuteur pour voir ses limites, juste pour "rigoler"... Et puis en cas de problème, il avait toujours son arme sur lui, même si il savait pertinemment que cette simple question n'allait pas déclencher bagarre ou autre problème. Il n'attendit cependant aucune réponse et se mit à sourire, puis s'en suivit un rire léger et relativement grave, peu perceptible par l'ouïe mais néanmoins visible lorsque l'on regardait le Krogan qui bougeait légèrement la tête et le haut du corps.
"Allez! Un autre l'Elcor!"
La tension était totalement redescendue, du moins, du côté du Krogan qui se mit un rire en fermant les yeux comme après une bonne petite blague... Après tout, le Ryncol était pas mauvais, et c'était son premier jour dans ce bar. C'est qu'il ne faudrait tout de même pas se faire virer maintenant! Il se rassit sur son tabouret, qui grinça de nouveau, en attendant le verre. Il n'avait néanmoins toujours pas lâché l'Elcor du regard, se demandant véritablement ce que pouvait donner une telle créature en combat, que ce soit au corps à corps, ou bien à travers un champ de bataille. Avec de tels pensées, il se mit à sourire de nouveau... Un jour, il le saurait.
Le verre arriva, il paya pour ses deux consommations et s'en alla sans même un au revoir, partant en direction d'une chaise ou d'un fauteuil plus confortable, bousculant encore les personnes sur son passage, verre à la main. Il se posa dans un large fauteuil, en y mettant progressivement tout son poids. Devant celui-ci, une petite table, placée pour y déposer son verre, sur laquelle il y plaça son Claymore trop encombrant pour bien s'asseoir. Ghorn tourna son attention vers les danseuses avant d'enfin se mettre à boire son Ryncol.
De surprises en surprises, Harmitt ne cessait d'être surpris chaque jour que la création faisait. Il en était d'ailleurs ravi, c'est ce qui rompait avec la routine quotidienne. Être demandé, servir, recevoir la monnaie, et répétez ad vitam aeternam. De temps en temps venaient d'intéressantes discussions quand ils n'étaient pas trop pris avec leurs propres obligations, les danseuses, ou plus simplement leurs collègues ou amis. D'un autre côté, venir parler seul avec le barman, ça pouvait être pris pour quelqu'un qui n'avait personne d'autre avec qui discuter.
Ce qui était dommageable. Mais, Harmitt s'en contentait, et était heureux - même si, de une il était dur de le montrer réellement, et deux, une discussion avec un Elcor restant ce qu'elle est - de pouvoir rendre se service aux personnes qui daignaient vouloir autre chose qu'un simple verre.
La surprise suivante fut l'arme pointée dans le ventre de la Matriarche. S'il avait pu froncer des sourcils d'un air méfiant, voir très méfiant, il l'aurait fait. Il était prêt a agir si cela venait a déborder. Mais non, la matriarche déclina la discussion, puis quitta son siège en direction de la sortie. Harmitt expira par ses "branchies". Une situation de la sorte était souvent le point de départ de quelque chose de pire, comme une réaction en chaîne de bourrés qui avaient tout soudainement envie de frapper leur voisin, et voilà que l'établissement deviendrait le lieu d'une rixe générale. Cela ne pouvait arriver.
A la place, tout rentra dans l'ordre, tout naturellement. Cependant, le fauteur de troubles à l'origine du départ de la Matriarche, s'étant emparée du pichet laissé a l'abandon, s'était rapprochée d'une autre Asari. Allait-elle faire fuir tout les clients un à un avec une arme pointée sur le ventre sous la table ou sous le comptoir ? Harmitt ne laisserait pas passer une seconde occasion que cela dégénère. Rapidement, l'Elcor conclut que cette discussion prendrait une tournure plus... pacifique.
De leur côté, la Turienne et le Geth étaient prises dans une discussion qui au début prenait une tournure plutôt houleuse. Le ton baissa rapidement, alors qu'ils étaient dans un échange qui relataient des faits d'un temps bien sombre. Londres. La Grande Guerre, en avait conclu le barman. Le synthétique prit place à côté de la Turienne comme s'il s'agissait d'un être organique avec leurs aises habituelles. Après avoir conversé, cette dernière se retourna vers l'Elcor. « Comment c'est le service dans les bars sur Oméga ? J'ai déjà fait serveuse sur Palaven, mais je pense pas que ce soit la même ambiance. Je vous en prends un autre. », s'avançait-elle en tendant le verre vide. « Lassé : Comme tout les bars sur Oméga, je suppose. Explicatif : Du bruit, des mercenaires partout, du fracas, peu ou pas de respect, des danseuses, de la saleté. » commença a répondre son interlocuteur pendant que l'un des bras mécaniques remplissait le verre d'un nouveau liquide alcoolisé, identique au précédent qui avait occupé le récipient. « Interrogatif : J'imagine que ça doit être différent sur Palaven. » « Vous avez une boisson bien spécifique à votre établissement, mais pour les Dextros ? J'ai envie d'essayer du nouveau, mais sans pour autant finir bourrée. Pour répondre à votre question sur ma tenue, je reviens de mon travail et c'était soit l'armure, soit la salopette. » « Gêné : Je ne peux vous faire la liste exhaustive de ce que nous avons. Tout est indiqué là-bas, prêt du panneau lumineux. Explicatif : La liste est aussi disponible sur omnitech. Interrogatif : Salopette. Vous êtes fermière hydroponique. » Puis elle se retourna vers le Geth qui entre temps avait tenté de répondre à la Turienne. Harmitt tourna la tête sur sa droite. Il fallait faire un énorme effort sur la dissociation d'attention, en tant que barman...
Enfin, enfin, il restait ce Krogan. Au moins, avec ses pitreries qu'il estime être digne de véritables attaques du verbe envers le barman, il restait tranquille et n'allait pas au delà des mots. Peut-être que sa remarque l'avait quelque peu irrité - ce qui demeurait un exploit chez un Elcor, heurter la sensibilité des gens, surtout d'un Krogan, avec une voix monotone où adjectifs qualificatifs sont de rigueurs -. « Il y a un problème ? »
Harmitt ne prit pas la peine de répondre. Il se contenta de le regarder, pendant que les bras articulés par l'omnitech nettoyait un verre. L'Elcor tira alors sur son cigare, recrachant silencieusement la fumée par ses appendices buccaux. Le Krogan revint à la charge après avoir exprimé un léger rictus laissant supposer qu'il avait la maîtrise. Là était la tactique ici au Bar Venereae : laisser croire le client qu'il est roi. Jusqu'à ce que la réalité leur tombe sur le coin du museau. « Allez ! Un autre l'Elcor ! » « Serviable : Bien sûr. », répondit simplement Harmitt.
Il soutenait son regard, un regard pleine de pensées bien étranges. Les phéromones du Krogan transpiraient la violence, l'envie, et le frisson. Sans doute ce demandait-il ce que valaient les Elcors au combat. Il serait bien déçu. Cela se saurait s'ils étaient des immenses guerriers. A part être des tanks vivants sur pattes, pouvant transporter un canon sur leur dos, ils font de piètres infanteries. Ils ne pilotent qu'au travers d'interfaces haptiques par omnitech, et ne peuvent être discrets, et encore moins rapides.
Néamoins, en ce qui concerne la force pure... Là, le Krogan serait probablement surpris.
Après avoir effectué ce que le barman avait conclu être un jeu de regards, le Krogan quitta le comptoir, verre en main, pour exhiber sa claymore sur une petite table, plus loin. Fort heureusement pour lui, le port des armes n'est pas proscrit. Pas pour l'instant.
Personnage RP Faction : Indépendante Rang : Mécanicienne/ Franc tireuse
Les gens changent et évoluent, les corps, mais aussi les esprits comme dirait le pappy Scarus. Cette connaissance du passée était le rappel du début de la folie qui avait plongée la turienne dans les remords. Le geth n'avait rien de méchant et la femme n'avait pas prit le temps de bien le découvrir à l'époque. Mais l'artilleur sur la terre était le 1er d'une longue ligné sur laquelle la mécano fut larguée après être passée sur le lit. Aujourd'hui dans ce bar d'Oméga, l'ex agent du SSC n'était plus affectée par les gens qui voulaient la démolir. Mais elle écoutait volontiers les gens qui avaient des histoires à raconter. Scarus ne se sentait pas dérangée part les gens qui voulaient compter leurs aventures à d'autres personnes. Bien sûre, elle refusait pendant le travail et ne voulait pas d'équipiers qui glandent.
Un geth c'est intelligent. Il peut résoudre des choses en quelques secondes, mais il ne sait pas comment se comporter en société. Après les explications de Levina, Informateur semblait avoir enregistré les conseils et il parla de ces compagnons de voyage. "C'est vrai que tes fréquentations ne semblent pas les meilleurs exemples." A l'époque de leur rencontre, la mécano avait eut honte d'être retrouvée en pleine acte avec l'autre turien. Mais à priori le geth avait tendance à se retrouver aux mauvais moments, aux mauvais endroits. Puis il continua sur son histoire comme lui avait dit Levina. La turienne regardait son ami synthétique tout en sirotant son verre. Pendant un instant elle se demanda où était passée les amis d'Informateur, puis se derniers interrogea la femme.
Avant que la longue conversation commence, le barman avait interrogé Scarus en croyant que la salopette signifiait qu'elle était fermière. La mécano sortit son lot de clés imbus, le posa sur le comptoir devant et regarda l'elcor. "Perdu monsieur, je suis mécanicienne sur navette." Elle finit son verre et le retendit au barman. Après ça elle se retourna vers le geth. "Donc Informateur, j'ai un peu changée. J'ai arrêtée les francs tireurs et suis partie dans les mécaniciens. J'ai fait différentes entreprises. Deux ans dans le civil sur Palaven, 6 mois au SSC et ça fait plus de 2 ans que je bosse dans une entreprise des Terminus. Quand au côté relation, je n'entretiens plus rien. Pour l'instant je veux me faire un avenir."
Avec son sourire qui montrait sa confiance envers ses projets, la turienne se retourna vers l'Elcor. "Je vais vous prendre une bière. Ah tient, une Capitaine Rannoch."
Jeu 24 Déc 2015, 17:26
