Né en Avril 2173 sur la petite colonie turienne de Taetrus, Praitor est le troisième et dernier fils de Synia et Carvus Barko, un vétéran de la marine turienne reconverti en spécialiste civil en armement après son service. Carvus connut son premier affrontement contre les humains lors de la Campagne de Shanxi sous les ordres du General Desolas Arterius. De nature réfléchie et analytique, ce jeune officier parvint à se bâtir une réputation de tacticien émérite, malgré l'issue de l'affrontement. Il retourna à la vie civile quelques années après la défaite de Shanxi, trouvant sa voie en tant qu’ingénieur en armement pour une grande compagnie turienne, mettant ainsi à profit ses connaissances et son expérience tirée de la guerre contre l'Alliance.

L'Education de Praitor et de ses frères fût stricte et très axée sur les valeurs morales telles que l'Honneur et la loyauté, mais leur père les incita également à cultiver leur sens de l'analyse. Comme disait leur géniteur : "Avant de vouloir manipuler un fusil, apprenez à vous servir de votre tête !" C'est ce que chacun d'entre eux s'évertua à faire, et Praitor fût plus déterminé encore que ses aînés, poussé par la sensation de vivre dans l'ombre de ses frères. "Apprendre et comprendre pour s'adapter et dominer !" tel était adage de Carvus Barko, puis de ses fils.

Dès l'âge de 15 ans, Praitor quitta sa famille pour rejoindre l'Ecole Militaire turienne d'Invictus. Sa détermination, son sang froid naturel et sa faculté d'analyse ainsi que ses excellents résultats le propulsèrent parmi les meilleurs de sa promotion, si bien qu'il pouvait envisager de rejoindre la très célèbre et crainte Légion Armiger mais aussi la 43ème Division de marine turienne, une division d'infanterie moins connue mais tout aussi méritante. Sur encouragement de son père, Barko préféra la 43ème Division de Marine Turienne qui présente la particularité d'avoir de fréquents contacts avec les militaires de l'Alliance, mettant même en place des opérations et entraînements conjoints. Cette unité militaire est caractérisée par sa grande discipline et sa connaissance aigu des tactiques protocoles militaires étrangers.

Quelques mois après la fin de sa formation, l'information tomba : L'Empire était en guerre. Son unité est rappelée d'urgence sur Manaé. Il est placé sous le commandement du Général Adrien Victus et son unité fait partie de celles qui assuraient la défense de la lune de Palaven. Les turiens de la 43ème Division défendirent bec et griffes leurs positions mais payèrent cher leurs acharnement ; lorsque les renforts Krogans vinrent soutenir l'armée turienne, près de 75 % des effectifs de la 43ème avaient étés anéantis. Avec l'aide des mêmes Krogans, les turiens, y comprit Praitor relancèrent l'assaut sur Palaven, parvenant même à reprendre du terrain sur l'envahisseur.

Plus tard, alors que l'assaut sur Terre devient imminent, les survivants de la 43ème Division, en coopération avec le 147ème régiment de marines de l'Alliance, furent redéployés pour l'opération Jupiter Fury : une offensive éclaire sur Ganymède, l'un des satellites naturel de Jupiter. Il s'agissait ni plus, ni moins, d'une attaque visant à préparer le terrain pour la contre-attaque alliée dans le système Helios. La suite de l'opération, impliqua l’assaut en lui même. Un assaut qui débuta très mal pour Praitor et ses frères d'armes. Il fût coupé du reste de son unité lors du débarquement pendant plusieurs heures avant de tomba nez à nez avec des commandos N7 de l'Alliance dans le même cas de figure que lui. Barko resta avec ses nouveaux camarades de fortune jusqu'a rejoindre le gros de la force qui préparait l'assaut terrestre. L'assaut de la dernière chance approchait à grand pas, et les combattants des différentes races furent regroupées dans des unités communes afin de compenser les pertes subies depuis le début de la guerre. Praitor fût intégré dans une compagnie d'environ 100 hommes, qui parvint tant bien que mal a avancer jusqu'a son objectif. Durant la dernière phase de l'assaut, il est blessé par un tir adverse qui perce son armure au niveau du torse et de l'épaule gauche et mit hors combat avant d'être mis à l'abri par des soldats alliés. Survivant à la guerre, Praitor mit près de 6 mois à se remettre de sa blessure avant d'être renvoyé au service actif. Notamment près des frontières de l'Alliance avec les Systèmes Terminus, afin de dissuader les pirates de fondre sur les colonies humaines les plus éloignés et donc les moins bien défendue par la flotte de l'Alliance laissée exsangue par la guerre.

Il passa les années suivantes de sa carrière à la frontière des Systèmes Terminus contre la recrudescence d'activité des pirates, gagnant en assurance et en expérience au fur et à mesure des assauts, patrouilles et inspections que ses camarades et lui eurent à mener à bien. Durant sa cinquième année de service, Praitor participa à un assaut d'envergure sur la lune de Torvae, le premier en fait, auquel il participa à un poste de commandement. Les renseignements avaient alors appris à l'armée turienne l’existence d'une base fortifiée de pirates et esclavagistes. Fidèle à sa réputation, l'Armée turienne fit montre de sa supériorité sur la lie de la galaxie, au travers d'un assaut brutale. L'unité de Praitor atterrit à la périphérie de l'installation pirate et parvinrent, malgré la résistance des malfrats, à établir une tête de pont pour l'arrivée des renforts. Après quoi, Barko et ses camarades réussirent à percer les défenses ennemies et à avancer vers la base pirate, ouvrant la voie au reste de la force turienne.

En outre, à la fin de la même année, Barko participe à un entrainement grandeur nature conjoint avec les marines de l'Alliance sur Bekenstein où il pût se familiariser avec le matériel et les tactiques de ses homologues humains, cette expérience raffermi d'avantage encore l'estime du jeune turien pour les soldats de l'Alliance, déjà en partie acquise depuis la bataille de la Terre. A 23 ans, il quitte les rangs de l'armée pour intégrer le SSC, en pleine restructuration depuis la fin de la guerre. Il passa trois années dans la brigade d'Intervention du SSC, il participa même à ce titre, à la sécurisation des secteurs et la ré-investigation de la Citadelle. L'une des interventions les plus marquantes fût l'arrestation d'un trafiquant d'êtres humains. Son équipe découvre avec horreur les traitements et les conditions de vie infligées aux captifs par leur geôlier, qui n'hésite pas à abattre deux d'entre eux pour dissuader le SSC de l'intercepter. Le groupe d'intervention parvient à le maîtriser mais Barko, révulsé par le sadisme du criminel, se jette sauvagement sur lui et le bat avec une brutalité telle que les secours eurent à le réanimer deux fois lors de son évacuation vers l’hôpital. Sa carrière dans les rangs de le Service de Sécurité de la Citadelle connut un un second tournant mitigé lors de l'assaut dans un entrepôt des secteur visant a empêcher un cartel de trafiquant d'être humains de fuir. C'est Praitor et son équipe qui entrèrent en premier, le turien perdit la moitié de son groupe d'intervention mais c'était pour lui le prit à payer pour qu'aucunes de leurs cibles ne quitte vivante l’entrepôt. Il acquiert à la suite de cela une réputation d'homme implacable et impitoyable, ce qui lui apporte autant de respect (c'est ce qui le sauve d'une sanction administrative d'ailleurs) que de mépris de la part de l'opinion générale. Le point culminant eut lieu tout récemment lors d'une prise d'otages, des extrémistes butariens avaient pris en otages une vingtaines d'employés humains afin d’exiger des réparations de l'Alliance pour avoir abandonner l'Hégémonie Butarienne lors de l'invasion des moissonneurs. L'Equipe de Barko parvient à s'infiltrer discrètement dans le complexe et à anéantir le commando butarien en limitant le nombres de morts chez les otages 4 décès. Mais cette prise de risque, excluant d'office une issue pacifique, ne fait que renforcer l'impression brutale et sans compromis qu'il dégage.

Approchant les deux mètres de haut, Praitor a une présence physique assez imposante, bien que pas forcément exceptionnelle chez ces compatriotes turiens. Il pèse dans les 125 kg, plus encore quand il est équipé de son armure. Là où certains choisissent de ne plus porter leurs peintures faciales, Barko met un poing d'Honneur à perpétuer cette tradition : tout d'abord parce que c'est une tradition qui, de son point de vue, commémore la guerre de l'Unification. Sa peau tire sur le gris foncé et ses yeux sont d'un vert également très foncé.

Sa carrière militaire, récemment terminée, l'a endurci et affûté tant physiquement que psychologiquement. Il est athlétique et robuste, capable de porter du matériel lourd sur de bonnes distances sans broncher. Blessé durant la guerre, il en garde des stigmates sur l'épaule gauche, le torse et le bas du coup. Il a une démarche assurée et calme, ne laissant rarement filtrer autre chose que cette attitude de calme froid et discipliné.

Côté vestimentaire, il est rare de le voir arborer autre chose que des vêtements sobres lorsqu'il est en civil. Souvent dans les têtes sombres, ce qui, avec son tempérament peu bavard et volontiers méfiant envers les inconnus, a tendance à le faire paraître presque antipathique. Il est généralement équipé d'une armure noire très semblable à celle utilisée dans la Legion Armiger, et utilise un fusil d'assaut de facture turienne : le Phaëton, ainsi qu'une arme de poing. En revanche il est toujours doté de son poignard, qu'un de ses camarades lui a offert il y a des années pour célébrer son baptême du feu.

Praitor Barko est doué d'un certain sens moral, indissociable du Code d'Honneur qui fait la réputation des turiens auprès des autres espèces. En revanche, il est capable de devenir particulièrement impitoyable envers ses ennemis, et de faire preuve d'un pragmatisme froid. C'est d'ailleurs son principale dilemme moral : trouver l'équilibre entre l’éthique qu'impose son sens de l'Honneur, et cette forte volonté de vouloir vaincre. Guerrier dans l'âme, c'est un turien particulièrement tenace, et qui donne une très forte valeur à la parole donné, ainsi il est toujours prêt à faire n'importe quel effort pour tenir n'importe quelle promesse qu'il a faite. C'est un individu calme et efficace, qui analyse beaucoup et préfère le sang froid et la discipline à l'impétuosité. C'est quelqu'un de secret, peu bavard et qui n'a pas besoin d'un fort contact social, bien qu'il puisse s’avérer aussi fiable et bon camarade avec ses collègues et amis, que froid et distant avec des inconnus.

L'Ordre et la Justice sont des valeurs importantes pour une grande majorité de turiens, Praitor ne fait pas exception à la règle, c'est en partie ce qui motiva son entrée au SSC. Barko est ce qu'on pourrait appeler un traditionaliste, il conserve ses peintures de guerres telles qu'elles étaient à l'origine, car il considère qu'elles sont un devoir de mémoire et de commémoration de la guerre de l'Unification. Il considère à ce titre le respect des traditions comme le respect de l'Histoire de son peuple. Par ailleurs, il apprécie l'impact psychologique qu'ont ces peintures sur les étrangers. Si il n’avait aucune affinité avec les humains dans son jeune âge, Praitor à radicalement changé sa manière de percevoir la race humaine à partir du début de l'invasion de la galaxie par les moissonneurs, voyant en eux aujourd'hui l'allié le plus fiable de l'Empire. Les nombreux contacts qu'il a eut avec les marines de l'Alliance ont débouché sur un grand respect et une forte sympathie de sa part pour le genre humain. Outre cette affinité avec les humains, Praitor est fier de son appartenance à l'Empire turien et est mu par une très forte solidarité envers les siens.

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Équipement :

Armure : Conseil de Serrice moyenne.
Armes : Fusil Phaëton, Pistolet M-5 Phalanx, couteau de combat turien.
Armurerie : Fusil de précision Viper M-97.

Compétences :

Militaire : maitrise avancée du combat à distance / Combattant entrainé au corps à corps.
Biotique : Non .
Technologie : L'Omni-Tech de défense.

Signe(s) distinctif(s) : Blessure au niveau du torse, de l'épaule gauche et du cou, peintures faciales.
Relations avec les autres : Excellentes relations avec les turiens et les humains. Neutres avec le reste
Des liens prédéfinis Non

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