Holojournal de Tanisia Surtis. Si vous écoutez ceci, c'est que je suis morte ou que vous m'avez dérober cet holojournal. Dans ce cas, je vous prierais de bien vouloir me le rendre avant que je ne vienne le chercher moi-même.

Je suis Tanisia Surtis , fille de l'officier du SSC Gediarus Surtis et de l'analyste Syreen Surtis. Je suis donc née en 2168 dans un hopital miteux du Secteur Zakéra, sur la Citadelle. Ma jeunesse a été assez mouvementée à vrai dire. Je ne voyais que très peu mon père. Ma mère a essayé de m'élever avec toute la discipline et l'exigence turienne malgré qu'elle soit elle aussi absorbée par son travail. J'ai appris très rapidement à être indépendante. Quand j'ai eu 12 ans, ma mère est morte lors d'une opération dans les Systèmes Terminus. Mon père était dévasté et moi, complètement déboussolée. Il s'est très vite réfugié dans le travail, me laissant presque en constante autonomie. Cette période était assez difficile à vivre. J'ai très vite chercher à passer le temps, à changer l'entièreté des remords qui pesaient sur ma conscience. La drogue fut mon seul remède, le sable rouge en l’occurrence. J'ai très vite plongé. Je trempais dans le déshonneur et la misère, mais c'était le seule moyen pour moi d'oublier le douloureux souvenir de ma mère.

A l'âge de 15 ans, je dû, comme toute Turienne de son état, exécuter mon service militaire. Bien que j'ai longtemps hésité à me présenter, cette opportunité a été pour moi une bénédiction. Seul ma dépendance au sable rouge posait problème. En route pour Palaven, j'ai bien tenté d'arrêter. Mais je sentais le manque m'envahir chaque jours. La tentation était trop forte et j'en ai longtemps repris en cachette. Arrivé sur Palaven, je fus rapidement initié à porter une arme, apprendre ce que représentait la Hiérarchie, les grades. On m'a enseigné de facon optimal tout ce qui était utile pour devenir un bon soldat. Je remarque bien là la tradition martial turienne. Durant ce service, on m'a aussi affecté à la 74ème division logistique turienne. J'ai pu y observé les rudiments du calibrage, le s bases de la gestion du ravitaillement. C'est là aussi que j'y ai fait ma première rencontre. Il s’appelait Pragus C'était le plus fidèle de mes amis. Sa présence me manque parfois. Nous avons rapidement fait connaissance et ça a tout de suite collé. On s'est beaucoup entraidé pendant cette période. Chacun faisait part à l'autre de ses tracas. Nous avons essayé de solutionner mon problème de dépendance. A deux. Et je ne sais comment j'aurais pu m'en sortir sans lui. Après mes classes, nous avons tout les deux choisi de continuer sur la voie martial en s'engageant ainsi dans la Flotte Turienne. J'ai passé trois ans a jouer les marins sur le TSF Palorus rattaché à la quatrième flotte Turienne, c'était très éprouvant et j'avoue ne pas avoir beaucoup apprécier les débuts. Cependant, ce n'était rien face à ce que je m’apprêtais à vivre. Personne ne s'attendait à ce que nous allions vivre. Nous n'avions pas vu venir les moissonneurs. J'étais en permission sur Cipritine quand les Moissonneurs ont attaqués Palaven. Sans attendre, on m'a posté à la défense de la capitale. Les moissonneurs arrivaient en masse, je me demande encore comment j'ai pu survivre. Quoi qu'il en soit, j'ai tenu des avants postes dans la capitale durant plusieurs jours. Chaque heures, je voyais dix morts de plus. C'était terrible. J'ai, durant ces jours, pu rencontrer Telhius Sharkan avec qui j'ai pu sympathiser malgré la pression constante. On ne savait plus sur qui compter et le moindre petit moment où nous pouvions décompresser nous était bénéfique. Malgré tout, Palaven resistait plutôt bien. Et le soutien krograne nous facilitait la tache. J'avoue que je me suis toujours méfié des krogans mais ils ont su remonter dans mon estime durant cette guerre. Même si je ne les supporte toujours pas. Quoi qu'il en soit, nous avons été après quelques semaines séparés avec Telhius, on m'avait rappelé auprès de la 4ème flotte turienne. On m'avait donc rejoindre les navettes qui chargées d'évacuer les civils. Nous n'avons pas tardé à la rejoindre malgré les combats en orbite. Pendant près d'un an, j'étais sur le qui vive, donnant de mes compétences logistiques et militaire du mieux que je le pouvais. J'avais aussi appris que mon père tentait de me contacter, sûrement très inquiet pour moi. Pas de nouvelles pendant 4 ans et le voilà qui sort de son silence. Je ne pouvais malheureusement pas le revoir pour l'instant. Ma plus grande tristesse fut d'apprendre la mort au combat de Pragus. Je n'avais littéralement pas pu contrôler mes émotions. Cette perte m'affectait beaucoup mais je ne pouvais pas faiblir face à la menace imminente.

La guerre finie, la galaxie victorieuse. Tout était à reconstruire. La Citadelle dévastée par l'entité Cerberus, mon père blessé suite à ça. J'avais besoin d'aller le voir. J'ai donc passé quelque mois en poste à la Citadelle afin d'aider à la reconstruction avant que d'être promut au grade de Sergent-Chef en m'affectant près de Digeris servant encore sur le TSF Palorus. Dix ans de ma vie furent consacrés à m'occuper de cette équipage, à leur formation. J'étais constamment occupé. Mais j'aimais finalement cette vie. Je savais que je voulais vouer l'entièreté de celle-ci à servir la Hiérarchie Turienne. Les missions des plus banales au plus originales rythmaient ma vie. J'ai souvenir d'une qui nous avaient donné du fil à retordre. Le but était de démanteler un réseau de narco-trafiquants d'Oma Ker. Malheureusement et bien que nous avions su trouver des contacts infiltrés, nous n'avions jamais su qui était leur chef. Peut-être cela relevait t-il d'une organisation bien supérieure ? Durant cette mission et au vue de la staganation de nos recherches, nous fumes rapidement rapatriés vers Palaven pour assister sa défense. Durant près de 10 ans, j'ai servi sur ce vaisseau sans jamais n'avoir aucun remord sur le choix de carrière que j'avais entrepris. J'avais appris que Telhius s'en était sorti lui aussi. C'était ma seule consolation.

En 2197, avec l'aide financier de mon père et au vu de mon expérience passée dans l'armée, je pus rejoindre l'école d'officiers turiens. C'était un tournant de ma vie. Quelque chose qui me prenait les tripes. J'y mettais toute mon énergie, toute ma motivation. Durant un an, j'ai pu longuement approfondir ma connaissance martiale. On m'apprenait enfin comment diriger, comment gérer une escouade, une unité, une frégate. J'étais particuliètement fascinée par les frappes chirurgicales, c'était parfaitement ce à quoi j'aspirais. En sortant de cette formation, je me sentais enfin utile. On m'avait par ailleurs promu au grade de Lieutenant suite à cela. On m'a alors affecté au terrain. En poste sur Tringinta Petra. J'y suis resté deux ans, mais deux ans marqués par une opération tragique. Nous avions pour but de détruire une organisation mercenaire en poste sur la planète. L'opération finale avait été parfaitement planifié. Nous allions atteindre leur chef. Nous étions en train de nous introduire dans leur base, de détruire leur défenses. Nous nous dirigions vers le centre de contrôle mais c'était sans compter la trahison d'un de nos membres. S'alliant au mercenaires, il tua la moitié de mon unité devant mes yeux. Je n'avais qu'un but : le tuer. Je suis resté quelque semaines en détention avant que la Hiérarchie ne nous envoie une escouade lourdement armée qui délogea leurs position et nous permit de fuir. Malheureusement, seul le quart de mon unité était encore vivante et j'ai tout fait pour leur permettre de s'en tirer. Je me suis encore retrouvé nez à nez avec ce salop de traitre. Cette fois çi, la confrontation était inévitable. J'ai fini par le tuer. Mais j'étais très mal en point. L'escouade de secours turienne m'a ramené à la Citadelle où j'ai pu recevoir les soins adéquats. Mais les sequelles autant physiques que morales subsistaient. Ma convalescence dura plusieurs semaines. C'était en fin 2199. La hiérarchie turienne décida de m'accorder suite à mes années de service, à mon action altruiste et à la solidarité que j'ai pu offrir à mes hommes, le grade de Lieutenant-Commandant. Je pris les commandes du TSF Parvornus. On me mit à la tête d'une unité de 50 personnes. C'était assez nouveau pour moi. Mon unité était spécialisé dans les frappes chirurgicales. Je voyais enfin l'avenir se tracer devant moi. Ce dont j'avais toujours rêvé prenait forme.

Ouverture de la partie physique de Tanisia Surtis. On peut voir apparaître sur l'holo la turienne. En regardant en détail son apparence, on peut remarquer que ses écailles sont particulièrement claires pour une Turien.ne Sur son visage, plusieurs marques rouges claires parcourent son front, ses mandibules. Rien de bien orginale pour une turienne en somme. Elle semble cependant avoir certaines cicatrices qui lui parcourt le coin des mandibules et les joues écailleuses bien qu'elles aient l'air de s'estomper légèrement avec le temps. Enfin, son visage accentue son regard azuré qui lui éclaircit le visage.

En s'attardant sur sa carrure, on peut observer que bien qu'elle est l'air musclée (ce qui est probablement du à ses années d’entraînement), elle garde une allure fine marquée à la taille par certaines courbes propre à son sexe. Ainsi, on peut supposer qu'elle peut adopter une forme de combat subversive principalement basée sur sa finesse, sa rapidité, son agilité. On peut facilement deviner qu'elle mesure 1 mètre 90 environ pour 80 kilos.

Sur l'holo, la turienne porte une armure moyenne au teint bleutés. On pourra apprendre plus tard que c'est son armure de fonction qu'elle a l'habitude de porter et qu'elle ne change sous aucun prétexte. On peut aussi remarquer qu'elle a subit quelque dégats au fil des batailles.

Voila ce qu'on dit d'elle. Au premier abord, Tanisia semble avoir un caractère de cochon. Elle peut paraître froide si on ne la connaît pas. Mais lorsqu'elle apprend à connaître ceux qu'elle rencontre, elle en devient sympathique. Généralement, elle a toujours le mot pour rire, la petite blague qui remonte le morale. Blagues qui sont parfois vaseuses vu que l'humour n'est pas son fort. Oui, on rit plus de la médiocrité de la blague que de celle-ci. Elle entretient un culte de l'amitié. Elle sait être à l'écoute, donner des conseils, être solidaire et fidèle quant on a besoin d'elle .

Cependant, elle peut être têtue et mener par tout les moyens possibles ses objectifs. Sa jeunesse lui a appris à ne pas être crédule, elle peut donc parfois être très méfiante vis à vis d'inconnus qui ne lui inspirerait pas confiance. Elle a du mal à coexister avec les Krogans. Même si leur utilité est indéniable durant la guerre, elle reste encore marquée par leur agressivité et le risque potentielle d'une nouvelle rebellion. Elle soutient encore secrètement que le génophage n'aurait jamais dû être stoppé.