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 Self Defense et Self Contrôle

Kaan Kaiser

Personnage RP
Faction : Indépendante - Vétéran de l'Alliance
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Kaan Kaiser
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MessageSujet: Self Defense et Self Contrôle   Self Defense et Self Contrôle Icon_minitimeDim 04 Jan 2015, 02:07
Intervention MJ : NonDate : 2183 quelques mois avant la bataille de la Citadelle RP expliquant lien prédéfini
Mikhaïl Alekseiv ♦ Kean Haygen ♦
Self Défense et Self Contrôle




"Arrivée en gare de Nice Ville."


Une gare séculaire. On dirait que rien n'est arrivé depuis ces siècles que j'affectionne tant. Je reviens dans la ville où j'ai grandi. Quel hasard. J'ai l'impression que le destin veut me faire boucler la boucle. Ces années à Grissom où j'ai rêvé chaque nuit de retourner sur Terre. Où je souffrais cet arrachement à la planète natale. Et bien j'étais bel et bien sur terre. Le train avait roulé pendant cinq heures et demi. J'avais refusé de prendre l'avion, et ne mettre qu'une demi-heure. Le train roulait sur la terre ferme, il était d'une linéarité rassurante et le trajet se passait avec une pénibilité agréable, obligatoire. Et je me rappelais, toutes mes permissions sur Terre, les rares moments de mon adolescence en dehors de l'Académie. Elles m'ont permis de me rendre compte que j'aimais immodérément ma planète d'origine. D'un amour que je pensais pas pouvoir ressentir. Même mon futur fils, j'avais des inquiétudes quant à l'amour que je pouvais manquer de lui porter. Et bien l'affection sans bornes que j'éprouvais envers la Terre m'était tombée sur la gueule sans prévenir. J'avais vu le paysage encore relativement rural de la patrie dont je portais une nationalité obtenue par le droit de sol. La musique accompagnait mon périple de retour à la ville de mon enfance. Ce n'était pas des vacances. Ca n'a jamais été des vacances. Depuis que je faisais partie de ce club de Krav Maga que Sylvain et Nicolas avait importé, mon parcours était intimement lié aux leurs. Trois ans que j'allais chaque année plusieurs fois sur Terre avec eux et quelques autres membres du club pour des stages ou des compétitions amicales de Krav. C'était les moments les plus heureux de mon adolescence. Quelques fois, quand il n'y en avait pas, je rejoignais des amis, toujours par train. Ces amitiés étaient de celles que le temps n'affecte pas. Mais cette fois-ci, la dernière, c'était pour un stage de deux semaines de Self Defense générale. Il y avait du Krav, du Penchak, du Systema, et du Kali. L'Alliance était sponsor mais n'avait pas plus de pouvoir sur l'évènement. C'était surtout un stage intensif où les instructeurs venaient en masse avec ou sans poulains. L'occasion de rencontrer des gens qui parlaient le même langage que nous. Puis il fallait le prendre comme ça, comme une expérience à vivre. Deux semaines c'est énorme. On va tous devoir se surpasser. Sauf ceux qui sont habitués. Ces gens-là avec des prédispositions physiques, auxquels intérieurement je m'opposais, moi, partie de rien.

Je sortis, le sac de sport et la valise avec moi, dans une ville que je connaissais bien. Sylvain et Nicolas étaient déjà sur place. Les deux frères étaient connus, appréciés, mais surtout respectés dans le milieu de la Self-Défense. Policiers, et gendarme réservistes pour Nicolas, ils souffraient de leur éloignement de Nice. On est tous contents de revenir à Nice. Avec moi, Chris, un trentenaire, Théo, un jeune d'un an plus âgé que moi, puis Léna et Sébastien, deux jeunes en couple un peu plus âgé que Théo, et Thomas, pratiquant mais surtout ostéopathe. On allait se retrouver au Camp. La proximité avec la montagne et la mer était évidemment une raison pour laquelle la ville de Nice a été choisi. Arrivée sur place, je rejoignais un petit groupe. Les arrivées se faisaient par intervalles, sur deux jours, matins, après-midis et soirées. Ainsi, j'arrivais une journée avant les autres membres de mon club, en fin d'après-midi. Le groupe qui s'était formé et que je m'apprêtais à rejoindre était composé de toutes les nationalités, toutes les disciplines et tous les gabarits. Evidemment, j'étais la plus petite, cependant mes origines asiatiques excusaient cela et me donnaient une gueule qui participait à ma légitimité en ces lieux. Après avoir posé mes affaires en attendant la répartition des chambres, je m'avançai vers le groupe. Une dizaine de personnes. Il n'y avait pas une seule femme. Pas encore du moins. Trois ou quatre s'étaient retournés dans ma direction. Je les saluai d'un bref signe de tête. Je ne montrais aucune nervosité, mais une solidité, une dureté typiquement asiatique. Pour parler au plus franc, un m'avait tapé dans l'oeil. Il était plus grand, plus austère et remarquable que les autres. Tatoué, coiffé "comme un Irlandais", il dégageait une aura sexuelle puissante et froide, immense et sélective. Quand mon regard posé sur lui attira le sien, je le tins, sans hésitation. Instinctivement, je passai discrètement ma langue sur mes lèvres. Puis avant que les autres ne s'en rendent compte, je passai mon regard sur les autres présents, les saluant premièrement du regard.


"Bonsoir." Ma voix était d'une froideur agréable, d'une gravité magnétique.

"Kean, je fais du Krav. Enchantée tout le monde."


Dernière édition par Kean Haygen le Mar 06 Jan 2015, 21:34, édité 1 fois
Urdnot Meenhir
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MessageSujet: Re: Self Defense et Self Contrôle   Self Defense et Self Contrôle Icon_minitimeDim 04 Jan 2015, 04:44
Les haut-parleurs de la station hi-fi tremblaient à plein régimes et la musique résonnait dans le salon comme dans une boite de nuit, à la différence qu’il n’y ait personne d’autre que moi. Le regard vide, braqué vers l’étendue forestière à travers la large baie vitrée je ne ressens que les basses de cette musique transcendante vibrer violement dans ma cage thoracique bondissante au rythme parfait de la corde à sauter elle-même parfaitement synchronisée a la musique.

Depuis combien de temps étais-je ainsi ? La sueur perlait et coulait le long de ma peau, fuyant mon corps chaud comme braise, pourtant je n’étais pas essoufflé, trop habitué à tenir le rythme chaque jours. Une lumière du coin de l’œil, ma vue s’éclaircis, mon omnitech sonne, aucune envie de répondre la pendule indique 6 :55 cela ferait bientôt une heure que je faisais tourner cette corde des pieds à la tête. Au diable le téléphone, je rappellerais dans cinq minutes, quatre maintenant. Je lâche la corde qui s’écrase et rebondit sur le parquet.

Blyad'! (Fais chier!)

Алло! Avais-je sèchement répondu en décrochant l’appel, ce qui avait automatiquement baissé le son des enceintes.

Я не против? (Je te dérange ?)
Dima ? Da, как всегда (Dima ? Ouais, comme toujours)
Хорошо, то готов пойти поесть круассаны как Франция вс? (Tant mieux, alors, prêt à aller bouffer des croissants sous le soleil de france?)
Da. (Ouais.)
Именно там в 5 минут (Je suis là dans 5 minutes)
Da.

Le voyage en navette n’avait pas été bien long et déjà alors que l’on passait la Suisse la chaleur commençait à me gêner légèrement. Nous y voilà, l’aéroport de Nice, a même la mer et le soleil, une région intéressante, la mer et les montagnes proches étaient un avantage certain pour deux semaines intensives. Mon français était rouillé, les nombreux cours que j’avais pris me semblaient loin, tout comme les mois passés à Paris. Dima et Ivan eux semblaient heureux et excités de passer deux semaines au bord de mer tandis que moi j’appréhendai déjà coup de soleil et canicule, mouches et moustiques, m’enfin au moins on pourrait profiter du fromage et des vins peu onéreux. Je récupérai mon sac militaire et suivit mes deux camarades vers la sortie.

Un taxi nous emmena au premier lieu de rendez-vous, un petit centre au bord de mer proche de la ville, une bâtisse pratique pour le nombre de chambre et son grand terrain joignant le bord de mer. Nous étions parmi les premiers arrivés avec la plupart des autres instructeurs dont deux français avec qui nous nous étions mêlés dès le début. Sulivan et Nikolai.. non.. Sylvain et Nicolas des personnes sympathiques. Peu à peu les élèves arrivaient, les français du Krav maga majoritairement. Comme d’habitude que des hommes ou presque..

Un petit groupe arriva composé de plusieurs garçons et deux femmes dont je n’avais au début pas porté grand intérêts avant que ceux-ci se rapproche de nous, l’un des deux français indiqua qu’ils étaient leurs élèves, chacun d’eux se présenta poliment. Mon regard croisa celui de cette jeune asiatique tout juste arrivée, hm.. Cette jeune femme avait du mordant dans les yeux, un corps taillé et solide, et contrairement à beaucoup de ces femmes athlétiques, elle n’avait pas une démarche féline, non, c’était une démarche plus brute, plus efficace. Si un hiboux pouvait marcher en démontrant sa magnificence, sa grâce, sa puissance et la violence la plus sauvage de ses serres.. Ce serait cette démarche qu’il aurait usé. Chacun ne nous deux avait plongé dans le regard de l’autre, dévorant rageusement la couleur de nos yeux comme si deux aigles dans un combat territorial tentait violement de s’aveugler l’un l’autre.

Bonsoir.
Kean, je fais du Krav. Enchantée tout le monde.


Bonsoir. Avais-je simplement répondu en inclinant brièvement la tête avec respect, mon accent Russe prononcé rendant ma voix grave et vibrante.

Mikhail Alekseiv, Instructeur du Systema Russe.

Suite à ma présentation les instructeurs français expliquèrent le planning de la semaine que nous avions mis en place précédemment. Le stage étant principalement axé sur un apprentissage intense du Systema pendant une période de une à deux semaine en fonction de la suite, je démontrerais ainsi les fondamentaux chaque jours, et nous travaillerons la mise en pratique dès ce soir une fois que tous auraient installés leurs affaires dans leur chambre puis enfilé une tenue de sport.

Rendez-vous dans l’immense jardin une demi-heure plus tard je déballais la base du systema en silence.

Bien pardonnez mon fort accent, si vous avez mal compris quelque chose, hésitez pas, levez la main je ne mord pas.. ou du moins pas le premier jour. Un fin sourire se dessina sur mon visage.

Le Systema se définit comme un art où l'économie des mouvements et la décontraction sont des éléments primordiaux au combat. Il peut comporter plusieurs similitudes relatives aux techniques de l'aïkido, du taiji quan et des arts martiaux dits « internes » en général. Il a été conçu pour être très adaptable et pratique. L’entraînement s’effectue aux moyens d’exercices basés sur la biomécanique du corps humain, et des exercices de respiration et entraînement avec partenaire(s), au lieu des kata traditionnels prédéfinis. L’emphase est placée principalement sur les six leviers du corps (coudes, cou, genoux, taille, chevilles et épaules), ainsi que sur l’enseignement des points de pression et leurs applications de même que sur les renversements et projections. Il n’y a pas, à proprement parler, de techniques qui sont enseignées au Systema. L’enseignement se base plutôt sur l’apprentissage de principes liés au combat et qui favorisent l’improvisation en toutes circonstances.

Je marquai une pause, afin de laisser tout le monde digérer mon premier paragraphe observant chacun des élèves tour a tour.

Les coups portés sont relativement libres, contrairement à la majorité des arts martiaux orientaux ; il n'y a pas de postures, ni d'enchaînements prédéfinis. Le pratiquant est libre de développer son imagination. L'aspect technique concerne plutôt la façon de donner les coups. Durant les combats, les coups sont systématiquement portés ; le geste va jusqu'à son terme. C'est la vitesse de l'exercice qui varie en fonction du niveau des combattants, ce qui permet de décomposer des attaques réelles et petit à petit d'augmenter sa vitesse d'exécution.
La respiration est la pierre angulaire du Systema. L'apprentissage et le contrôle de sa respiration doivent permettre de dissiper la douleur, de porter les coups et d'attaquer avec conscience et efficacité, et d'être dans de bonnes conditions psychologique et physiologique d'aptitude au combat.


Trouvez-vous un partenaire maintenant, Est-ce que vous avez des questions ? Demandais-je finalement avec un fin sourire.
Kaan Kaiser

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MessageSujet: Re: Self Defense et Self Contrôle   Self Defense et Self Contrôle Icon_minitimeDim 04 Jan 2015, 06:24
Léna, Sébastien et Thomas sont arrivés. Chris était dans un autre groupe. D'un coup, leur présence me parut salutaire. Je souriais au trio qui s'avançait, d'un sourire rare pour moi. Il me rappelait, tout ce qu'il y avait de bon dans cette pratique martiale. Pourquoi j'ai choisi le Krav, pourquoi j'y suis restée, ils justifiaient tout à eux seuls. Il y avait un temps où je pensais que cers gens étaient mon salut. Un temps où ma naïveté me permettait encore de croire en ce genre de choses. Cependant, c'était lâche aussi de penser cela. Ils vinrent vers moi. Je dis bonjour à chacun d'eux. Léna est adorable, Sébastien est un gentil, Thomas est relativement facile à vivre. Et puis la tombée de la nuit aidant, entourée par ces gens, je me sens bien.

Le russe à l'écrasante aura de puissante prend la parole. Il paraît d'un coup beaucoup plus humain. Et son discours sur le Systema est d'une fluidité assez surprenante. Vient ensuite au tour de Sylvain. Il a une aisance oratoire qui mêle autorité et proximité avec les élèves, ainsi qu'un charisme saisissant, qui compense largement la beauté que le russe a de plus que lui. Nous, cinq, ses élèves, nous sourions. Nous le connaissons. Et puis Nicolas, derrière, qui se tenait avec la discipline d'un spartiate. Taiseux et froid malgré sa jeunesse, comme on l'a toujours connu. Lui me faisait sourire aussi. Par contre, détail amusant concernant les deux frères; mis à côté, on voyait clairement que Sylvain consommait pas mal de compléments alimentaires. Dans ce portrait fort sympathique de nos deux instructeurs principaux cependant, se cachait des travers qui m'avaient valu bien des moments à serrer les dents et fermer ma gueule. Pour être très clair, Sylvain avait parfois un comportement de gourou. C'était d'ailleurs extrêmement étonnant que ce dernier nous laisse faire d'autres styles de Self Defense. Cela devait faire partie de ses obligations. Et puis je suis prête à parier ma main ici et maintenant qu'il nous fera un speech discret, en groupe, pour nous dire plus ou moins que le "droit chemin", c'était son Krav à lui, et rien d'autre. Et puis il avait ses petits préférés. Très ironiquement, j'en faisais partie. Quand il a vu que je montais réellement en puissance, il a du se faire à moi. Il a du se faire une raison. Parfois j'en ris. Mais je lui suis reconnaissante. J'étais rassurée de m'écarter de lui pour deux semaines, et en même temps, mon esprit marquait une certaine réticence à l'inconnu. Très vite effacée par le magnétisme de l'instructeur russe, pour être tout à fait honnête. Le fait que cela soit lui qui soit spécifiquement en charge de notre groupe ressemblait à une aubaine beaucoup trop bien tombée pour être réelle. Cela devait impliquer des concessions.

A la très traditionnelle question : "Avez-vous des questions ?" Ou tous les autres dérivés, s'enclencha un automatisme chez moi qui me fit chercher un partenaire. Dans notre groupe de quatre, il était évidemment que Léna et Sébastien allaient se mettre en binôme pendant ces deux semaines. Malgré leur 18 ans, ils avaient tous les deux une certaine maturité, et ce propre de certains couples qui font que les deux se rendent meilleurs, sans se lasser. Je ne les enviais pas, mais les admirais pour cela. Ils allaient évoluer ensemble. Chercher le regard de l'autre en cas de peine, de joie, de peur et de surprise. C'était beau à voir.
Ce qui de plus, désigna Thomas pour être mon partenaire pour cette première session. Cette conséquence reflétait premièrement un échec, je n'avais pour ainsi dire, personne à mes côtés, puis un certain plaisir. Thomas était ceinture noire, relativement beau, facile à vivre, mais cela s'arrêtait là. Quant à ses pensées à lui, je supposais par défaut qu'il n'était guère réjoui de notre binôme. Si j'avais eu le choix, je l'aurais laissé avec une belle blonde à forte poitrine. Malheureusement, il n'y avait aucune candidate dans les environs. Enfin la première femme qui cherchait un homme relativement passif, facile à vivre et agréable avec les belles femmes ne le quitterait pas, je n'en doutais pas. Sur cette pensée, je souriais légèrement. Aller Thomas... t'auras à me supporter que quelques jours, le temps qu'on voit tout le monde.


Conditionnée à souhait pendant presque six heures de train par des musiques qui attisaient ma violence, ma puissance envahissait mon ventre, puis ma cage thoracique. Allier cette énergie avec une respiration adéquate allait être quelque chose de particulièrement intéressant. Et bien que concentrée dans les exercices nouveaux de Systema, je parvenais à me laisser envahir par l'agréable - et pour l'instant lointaine - ondée du désir. Cela laissait un presque imperceptible et arrogant sourire sur mon visage. De ces sourires qui irritent, provoquent, irrésistibles aux indifférents. C'était en effet le genre de mimiques qui forçait à une réaction émotionnelle, même intérieure. Ca y est, j'étais envahie par la vague. J'entrais dans le jeu. Ce n'était pas de la séduction. C'était une tension sexuelle. Un fil à vif, brûlant et glacial. Quelque chose de bien plus brutal, bien plus violent que l'habituelle séduction. Quand l'instructeur russe me tournait le dos, je m'amusais à jeter un coup d'oeil à son fessier. Et Dieu qu'il avait l'air puissant. J'imaginais à peine ses coups de reins. Puis je détournais la tête avec un léger sourire, présomptueux, d'une assurance indécente. Personne ne captait mon ménage. Et c'était tant mieux. Ils pourraient se fourvoyer. Ils ne connaissaient pas encore ma puissance. Ni ma légitimité à avoir ce genre de comportement -même si personne ne s'en apercevait-, inadéquate pour la situation. En égal. C'est comme ça qu'ils me verraient tous dans quelques jours. Ils oublieraient mon sexe, mon gabarit, ma jeunesse, pour ne plus voir en moi, que cette inflexion guerrière, d'une puissante dérangeante.

Cela faisait quelques années que j'étais devenue "belle". Enfin, à ma façon. La brutalité, la sauvagerie, la hardiesse, tout ça, c'était dans mes traits. Rien à voir avec la douceur, la délicatesse des femmes. Je n'avais pas la beauté des femmes, mais la beauté des bêtes. Et s'ils ne s'en apercevaient pas au premier contact, ils comprenaient rapidement ma véritable nature. J'étais tour à tour, volonté guerrière, violence atavique, monstre ancestral, puis loup noir, et enfin, esprit fulgurant et joueur. Ce caractère multiple de ma personne faisait de moi quelqu'un de perpétuellement changeant. Comme avait dit quelqu'un pour moi, mon attitude et mes paroles étaient un mélange d'humour, de provocation et de violence.

Ainsi, les hommes qui me voyaient premièrement en bel objet qu'ils pouvaient potentiellement séduire, me traitaient quelques jours après comme un égal. Ils me respectaient plus que la plupart de leurs camarades. Mais ce n'était qu'une conséquence. Ils étaient les spectateurs d'une action qui mettait mon énergie, source de ma puissance, au centre des choses. Et pour l'instant, "l'objet" du fantasme violent comme sexuel était Mikhail. Je n'étais pas de ces filles qui se mentaient à elles-mêmes. C'était clair dans ma tête. En train de mater ce même instructeur, l'arrivée de quelqu'un dans le gymnase me tira de ma... mon activité. Et devinez qui le destin a choisi de faire venir à cet instant précis ? Nicolas. Pas le frère de Sylvain, l'autre. Celui avec qui j'avais entretenu pendant des mois une tension sexuelle assez puissante pour que j'écrive un texte pornographique sur mon fantasme le concernant. A Dublin. Dans une banque. Longue histoire. Enfin assez particulière en tous cas. J'avais envie de rire. A la place, je passai une main froide sur ma mâchoire, en passant par ma bouche.

Je le saluai d'un signe de tête, avec les restes du sourire indécent que j'avais discrètement affiché quelques instants plus tôt. Il me le rendit, plus maladroit cependant. Détaillant un peu la petite assemblée regroupée autour de Mikhail toujours en démonstration, je déchantai rapidement. Effectivement, plusieurs femmes, étaient, à mon instar -et cela me coûtait de m'assimiler à elles-, comme qui dirait, "à fond" sur l'instructeur russe. Je me passais cette fois une main sur la nuque. Une chose que je ne faisais jamais, c'était faire partie de la concurrence. Je détestais ce genre de rivalités. Et pour rien au monde, je ne voulais entrer dans ce genre de compétitions. Ce qui n'était manifestement pas le cas des autres filles, qui se regardaient déjà en chien de faïence. Elles étaient peu. Elles se savaient en position de force. Hm, je me résolus à me retirer, et à progressivement effacer Mikhail de mon esprit. Ainsi, je reprenais beaucoup plus froidement les exercices avec Thomas. Que j'allais sûrement bientôt "perdre" aussi. Il allait falloir que je me trouve des binômes fiables et solides. Et pour ça, il fallait que je me concentre pour donner le plus violent, le plus marquant, et le plus juste de moi. Si j'avais compris quelque chose dans le milieu sportif, c'est que le meilleur moyen de s'intégrer et que les autres s'intéressent à toi, c'est en les battant. Il fallait que je progresse pour moi, que j'aille plus profond encore dans l'introspection, pour devenir meilleure, en tant que combattante et en tant qu'humain. Les autres, ils se rangeront dans ma poche d'eux-mêmes.

Il faut changer de partenaire, "tourner", comme on le dit couramment. Je vais chercher Nicolas. D'un léger sourire, il balaie mon dépit. Toute ma concentration revient, je prends à nouveau du plaisir à pratiquer. Et puis il n'a pas changé d'odeur. Il transpire le sexe. Enfoiré de végétarien. Cependant, je ne privais pas. Ce que j'aimais par dessus tout, c'était tenir les regards. Explorer profondément dans l'âme de l'autre. Atteindre, ça avait toujours mon but. Troubler, ce n'était qu'une conséquence, qu'un dommage collatéral. Ainsi, quand les occasions se présentaient, je plongeais profondément dans le bleu glacé de ses yeux. Trop pour que cela soit accidentel, trop peu pour que cela soit délibérément intéressé. Puis les regards pouvaient paraître anodins pour des gens ordinaires et dotés de peu d'intuition. Cependant, l'intensité avec laquelle mes yeux plongeaient dans les siens était animal. Elle n'était pas simplement mordante, mais immense. Pas uniquement troublante ou irrésistible, mais d'une puissance qui frisait l'incontrôlable. Tant que même moi, j'avais du mal à me contrôler en mettant autant de violence dans un échange visuel.

Je ne les compte pas, mais cela fait plusieurs fois que ces intermèdes se déroulent. Il accepte mon combat. Il ne détourne pas la tête. C'est une première victoire, un premier cadeau. Il n'est pas comme Nicolas, le petit frère, qui refusait l'échange et le combat. Cependant, en plein échange, je sens une main sur mon épaule et une énergie qui me rappelle à elle. Encore chargée de la tension sexuelle et du désir adressée à Mikhail, les restants s'échouèrent dans le regard sombre de Nicolas. Je suis un peu décontenancée. Qu'est ce qu'il me veut ? On est pas en exercices. Ah, il me demande si ça va, si l'apprentissage biotique avance bien. Malgré ses bonnes intentions, il a toujours le don de parler du sujet que j'abhorre le plus, qui me refroidit assez brutalement pour le coup. Je lâche un: "Oui." un peu trop sec et froid, puis détourne mon regard dans le vide.
... Tu aurais ça dans le regard il y a trois ans, tu m'aurais eu facilement... enfoiré de merde... tu t'es raté.
J'ai conscience que cette colère n'est naît que de ma frustration d'une mauvaise foie peu habituelle pour moi. Mais l'insulte intérieure n'avait rien de "réellement" insultant. C'était une sorte de code, mis en place par Brendalyne et moi même à Dublin, où ils ne comprenaient pas le français. "Enfoiré" pour un gars pas mal, "Enculé" pour les gars qui sortent du lot. Et en général, plus j'insultais, plus il m'attirait. Même trois ans après, j'avais gardé ce code. Je ne pouvais plus l'exprimer librement, mais cela soulageait grandement ma frustration. Et puis, je sais pas... l'air est chargé de quelque chose. Beaucoup ne le perçoivent pas ou ne s'en sont pas aperçu, mais pour dire vrai, y'a une putain de tension dans l'air...
Urdnot Meenhir
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MessageSujet: Re: Self Defense et Self Contrôle   Self Defense et Self Contrôle Icon_minitimeLun 05 Jan 2015, 07:53
Ces jeunes français n’étaient pas mauvais dans l’ensemble, après tout la difficulté était évidence, le Krav et le Systema était deux approches bien différentes de la self défense, voire contraire pour certaines phases, c’était là tout l’intérêt de ce stage, vous pensiez connaitre la self défense correctement ? Vous aviez tort. Et cette approche différente vous le prouve, et par conséquent, vous rend plus fort, bien plus fort. Vous perdrez certaines appréhensions, vous comprendrez vos faiblesses et celles des autres et surtout vous saurez maintenant que la-dehors, il y aura toujours quelqu’un pour vous surprendre, pour vous montrer qu’il y a d’autres « façons et facettes », mais au moins, aujourd’hui, vous en êtes conscient et vous le garderez dans un coin de la tête.

J’observais, chacun d’entre eux, serpentant lentement entre chaque duos quelque chose ici me satisfaisait, beaucoup d’entre eux était sincèrement intéressés, certes il est peu probables qu’ils ne partent pour la Russie a la recherche de formations, mais ils prenaient ce que j’avais à donner sérieusement. Il était également intéressant de discuter des différences de techniques avec les deux frères Sylvain et Nicolas, plaisant même car il n’y avait dans ses échanges que du respect et de la curiosité.

Je fis changer les partenaires, chose très importante, ne jamais être habitué à quelqu’un, car en peu de temps vous connaitrez déjà trop. Et la vérité est que vous ne serez jamais habitués à vos vrais adversaires.
Les regards se croisent sans se perdre, deux animaux, yeux clairs, yeux sombres. Deux animaux de nuit, si différents et pourtant si similaires. Deux animaux sauvages qui se désirent irrésistiblement souhaitant chacun arracher cette barrière qui les empêchent de se jeter dessus l’un sur l’autre dans une guerre de domination, cette tension venant martyriser mes nerfs barbelés et bientôt à vifs, me tourmentai l’esprit et un désir charnel presque malsain envahis mes tripes.

Je devais me reprendre, leurs niveau de Krav plutôt avancé me permis de passer à quelque chose d’un peu plus sérieux, a des mises en situations un peu plus réelles, plus poignantes.
Je pris le retardataire en guise de cobaye de démonstration, encore un Nicolas, je démontrais différentes façon de neutraliser un assaillant et de l’utiliser comme bouclier humain puis la facilité avec laquelle il pouvait être facile de se déplacer efficacement, la façon dont Nicolas était devenu une marionnette avait quelque chose de comique. Après l’avoir libéré je lui fis signe de rejoindre Thomas et indiqua a Kean que je serait son binôme maintenant.
Je savais que j’avais toujours eu un côté masochiste prononcé et envoila une preuve de plus, le désir était si puissant que j’avais déjà trouvé un moyen de trouver le contact physique et m’imprégner de son odeur. Cette tension sauvage qui émanait d’elle et que seul moi pouvais capter. Je ne la ménageais pas, le combat avait déjà commencé. Danser un tango était si intense que c’était comme faire l’amour habillé, à mes yeux ceci était à mille lieux au-dessus, c’était une danse virile et violente ou le contact n’était pas plus doux qu’un désir sauvage gratiné d’adrénaline.

Maintenant que la base des principales mécaniques était acquise je démontrais à présent les contres tout en exécutant l’un d’eux j’en étais venus à retourner une clef de coude sur Kean et la tenait fermement par les cheveux, j’étais collé à elle dans son dos et avais ma jambe droite entre les siennes pour briser son équilibre avec ma hanche appuyant ses fesses. Elle était mienne, je la gardais ainsi le temps d’expliquer le pourquoi du comment du geste tout en lâchant une remarque sur l’avantage des hommes ayant les cheveux courts, mais démontrant que dans ce cas-là, on pouvait juste attraper la gorge, posant ma main sur celle de Kean, on pouvait serrer les doigts pour attraper le Larynx dans le but de tuer, ou bien remonter le menton et diriger la tête vers l’extérieur dans un but de neutralisation, je démontrai au ralentis chaque mouvements primaires comme secondaires tel la frappe remontée au nez. Je posais finalement ma main dans son dos et la redressa en douceur.. A contre cœur, a contre cœur mais mon visage impassible ne laissait rien paraitre, le langage corporel avait fait partie intégrante de mon entrainement.
Kaan Kaiser

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MessageSujet: Re: Self Defense et Self Contrôle   Self Defense et Self Contrôle Icon_minitimeVen 06 Fév 2015, 01:06
Cela n'avait effectivement été que le début. Le souvenir est froid, et brûlant. Haletant et éprouvant. Des nuits d'hiver à Nice n'étaient certes pas la pire épreuve que le corps avait à endurer, cependant, le souvenir est imprégné, trempé dans la notion d'Ego, de "tenir". Mais cela avait commencé par la nuit. Tout commence par la nuit, j'avais l'impression que mon organisme s'éveillait avec la nuit. Ressortis transpirants après la séance de physique de Sylvain comme il se devait, nous remettions nos pulls par dessus la transpiration qui collait nos vêtements à une peau qui exhalait l'effort. Le froid n'était pas trop rude. Il l'était encore moins quand on savait que la plupart des instructeurs étaient russes. Question de fierté. Et puis le conditionnement entrait en jeu. J'aurai pu continuer dehors toute la nuit si c'était ce qui était prévu. Relevant le regard je croisais celui de Nicolas. Ce n'était jamais clair. Jamais déclaré, jamais totalement libéré. Cela m'avait désolé, cela m'indifférait presque aujourd'hui, il avait déjà sa copine après tout. Une autre énergie appelait la mienne. Le foyer d'énergie au-dessus de mon nombril, à l'intérieur de mes entrailles bouillantes malgré le froid. Je me passais une main sur le visage. Le contact de la chair de mon visage m'était familière et rassurante. Je revenais à moi. Il manquait la neige. Celle qui n'arrivait que tous les trois ans à Nice et un seul jour par an. Les marches défilaient sous mes pieds. Ma visualisation mentale s'améliorait de jour en jour avec ma pratique de la self defense. J'ouvrais la marche sans même m'en rendre compte. Mon indépendance jamais me n'avait quitté, je me dirigeais vers les containers reconvertis en chambre de quatre. Léna, Sébastien et Thomas. Thomas, quelle blague ce mec. Le ressentiment de Margot envers lui était des plus amusants. Je sentis un contact volatile dans mon dos. Je me retournais ainsi. Nicolas, évidemment. C'était une bombe à retardement à chaque fois, les regards n'avaient pas être clairs, les contacts se faisaient toujours inévitablement. La conversation se suivait, on ne marchait pas ensemble. Je me rendais compte que cela n'arrivait jamais. Jamais nos pas ne s'étaient accordés sur l'autre. Je ne souriais pas. La conversation fut banale. On ne pouvait se permettre d'aller trop loin quelque part. Une fois terminée, je repris ma route en direction de la chambre qui nous était attribué.

Les jours passèrent rapidement. Les nuits beaucoup moins. Il a fallu quinze jours. Les groupes se divisaient. Beaucoup étaient déjà repartis. Les moins bons. Et Thomas en faisait parti. Ne restait plus que moi, en réalité dans la chambre. Seb et Léna devaient repartir pour leurs études. C'était tranquille, reposant et adapté. Je fantasmais à loisir sans me soucier de l'aura sexuelle qui m'entourait et envahissait l'espace alors. C'était une vie, une parenthèse faite pour moi. J'y avais mon empire. Mon refuge de violence et les nuits froides et étoilées qui ponctuaient ce quotidien. Le crescendo venait aussi. L'excitation montait dans mon sang. Et cela devait se passer. Ce fut un cyclone. Quelque chose que l'on arrête pas. Toutes les nuits suivantes cela se passait de façon différente à chaque fois. Le combat magnifiait le sexe.

Je suis repartie du camp d'entraînement avec des souvenirs qui ne gravitaient qu'autour du Krav. La parenthèse n'avait rien d'enchanté. Elle était repère de violence gardée, enfouie au fond de mes yeux. Je suis repartie comme je suis venue. Je n'ai jamais revu l'instructeur russe. Le train s'est enfui du ciel froid et étoilé de Nice, filant à toute vitesse vers la capitale française. Je partais avec quelques regrets, mais l'énergie prodigieuse qui circulait dans mon sang me disposait à un état d'exaltation sensuelle extrêmement agréable. Mes muscles déchargeaient leur acide lactique, mes nerfs relâchaient leur charge électrique. Il me semblait que je mourrais de la façon la plus agréable possible, d'une vie qui avait duré vingt et un jours.
Urdnot Meenhir
Urdnot Meenhir
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MessageSujet: Re: Self Defense et Self Contrôle   Self Defense et Self Contrôle Icon_minitimeVen 27 Fév 2015, 07:00
Les jours défilaient dans la joie et la bonne humeur, si je puis dire. Nombre des élèves revenaient le lendemain avec quelques hématomes, mais personne ne râle, après tout tous sont avides ou passionnés de défense, que leur style soit le Krav ou non, ici ils pratiquaient deux semaines de Systema ainsi que quelques séances de Krav pour finir les journées. Deux semaines intenses le jour, la nuit, froid ou pas. A la fin de la première semaine tous frappaient a 80% de force, chacun avait compris les bases de cette nouvelle pratique qui leur était étrangère tout particulièrement le travail au sol, peu fréquent dans leurs pratiques d’origine.

La deuxième semaine était consacrée à des exercices habituellement destinés au groupes d’interventions spéciales, Après tout la plupart de ces jeunes était ou voulait intégrer l’alliance, certaines et certains visaient le programme N1-7 et ils avaient justement un instructeur du programme N7 devant eux. Les mises en situations était d’un niveau bien supérieur certes mais personne ne leur demandai d’être parfait. Ce n’était qu’une mise en bouche, une petite bouchée de ce qu’ils pouvaient subir plus tard se retrouver seul contre plusieurs, attaché, yeux bandés, avec ou sans armes. Des exercices stressants mais qui, quand bien même était intéressants pour chacun, savoir rester calme pour affronter la dure réalité de ces situations était le plus bénéfique des entrainements.
Savoir utiliser un flingue en appuyant sur la détente, c’est bien mais qu’en est-il de maitriser sans avoir à tirer ? Comment une arme peut-elle être utile autrement qu’en donnant la mort ? Maintenant vous le savez, un pistolet peut être une très bonne matraque, il peut mettre une personne à terre avec de simple pressions aux bons endroits et bien d’autres choses. Pour se défendre contre une personne qui vous attaque à l’arme blanche, de très nombreuses choses sont disponibles autres que les mains, des choses parfois plus sécuritaires. Ce sont de nombreuses de ces choses que je démontrai pendant cette seconde semaine, des choses importantes aux principes simples et facile à retenir. Des choses qui sauvent la vie.

Être strict c’est une chose, mais ici c’est un séminaire, vous vous battez contre des partenaires pas des ennemis, les coups sont portés mais on n’a pour but de faire mal. Pas pour ce séminaire. Raison pour laquelle les choses se passent bien, quelques rires sont échangés, en particulier lors d’une démonstration de toucher de nerfs. Je suis satisfait, ces jeunes sont bons, certains pourraient devenir de sacrés soldats voir mieux, avec le temps.
« Vous êtes de bon élèves. » Avais-je commencé à dire le dernier soir, à la fin de la dernière séance. « Un jour qui sait je croiserai le chemin de certains d’entre vous et quand ce jour viendra j’espère que vous n’aurez rien lâché a moins d’avoir une foutue bonne raison. Et pour ceux qui souhaite devenir des Soldats N7 un jour. Je serai ravi de vous retrouver sous mes instructions. » J’affichais un fin sourire. « Nous clôtureront ce séminaire avec un bon repas et quelques bouteilles.. Mais pas trop ».





Fin.



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