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L’onde passe. Un courant d’azur  enveloppe la Turienne.

Glabre. Son crâne est écailleux, rigide, bronze.  Ou peut être est-ce les reflets sanglants d’Omega, elle ne se souvient plus de la couleur. Dans ce cuir est encastrée une carapace. Rempart naturel, elle permet à la lumière de ne pas l’attendre et aujourd’hui, elle ne l’atteint plus, pas même par ses deux seules fenêtres.  L’immaculé semble englobé cette cuirasse faciale et portant, des tâches assombrissent le tableau. Ils ne sont pourtant qu’artifice. Ca, elle s’en souvient. Des peintures mais pas de l’art. Noir comme le pétrole ou noir comme la terre, elle ne les différencie plus de tout façon. Ce faciès est si sévère, c’est là un fardeau bénéfique pour sa race. Une race guerrière, pragmatique mais qu’en est-il quand un simple regard inspire la crainte. Ses mandibules sont longues, bien longues. Couplés à son flux de vie, sa biotique, ils sont ses derniers organes de perceptions. Les sentir frémir est sa vue car ses globes sont inactifs. Incrusté dans ses orbites, entourées de chair, les deux carcasses  restent luisantes. L’infirme se rappelle que jadis, ils étaient bruns. Un éclat terrestre entouré de verdure car ses iris se laissaient corrompre par quelques pousses vertes. Aujourd’hui, elle ne peut qu’écouter les témoignages. On dit qu’ils sont des fantômes. Dans le noir, ils sont seuls à naviguer et à effrayer l’inconnu car les pupilles ne sont plus, carbonisées, brûlées, calcinées. Leur lueur or, leur forme est prédatrice. Des yeux de fauve à la recherche d’une proie. Pourtant, la concerné ne voit pas avec ceux-ci. Ils ne sont que quelques décorations. Pas plus utile que du maquillage mais bien plus macabre. Non, dans son esprit, il ne s’agit que de deux phares éclairant l’éternelle nuit d’Omega. Suivez ces lucioles, elles vous guident.

Tous ne sont pas prêts à la suivre. Elle doit se protéger autant qu’elle protège la liberté. Bien que femelle, sa silhouette n’est en rien plus élancée que celle d’un mâle. Elle est aussi grande qu’eux, aussi musclées qu’eux. Seule l’absence de couronne permet de la distinguer de la société patriarcale. Depuis bien longtemps elle a laissé moisir sa vieille armure de Cabaliste. Elle n’est plus que rouille. Au mieux il s’agira de métal de rechange, un jour.  Elle a toujours demandé mieux et revêt une version bien plus résistante de celle-ci. Bien que les couleurs ne soient plus que des spectres dont le souvenir se tarit au fil des années, elle la voulait verte. Dans sa culture, elle est synonyme d’espoir. Son revêtement de bronze lui donne un côté ancien. On la croit aussi usée et rouillée que son ancienne mais il n’en est rien. Elle se doit de la porter le plus souvent possible, pour sa propre sécurité et rare sont les instants où l’Héraut ne ressemble qu’à une civile, perdue dans la pourriture de l’astéroïde. De simples tissus la recouvre alors en un voile masquant son visage, ses yeux pour les moins aguerris.  
L’onde s’estompe, l’onde s’éteint, elle a vu à travers elle.

“ L’implacable doit être intangible”

C’est parce que l’intangible est sans loi, libre, qu’il n’est que vent qu’il est la solution. Xaavien est une anarchiste affirmée. Si Aria est Omega, la Turienne est l’Anarchie. L’ordre naturel de l’univers est le désordre, c’est un fait avérer et c’est ainsi que la société devrait s’y cantonner. Sa volonté est implacable alors même qu’elle est capable de détruire quiconque se tiendrait face à elle et ce, dans des mesures qu’elle-même juge extrême dans leur nécessesité face aux gouvernements inter-stellaires. Bien que catégorisée de terroriste, l’ancienne Cabale ne montre aucun désire d’attaquer quiconque n’est pas au courant de ses idéaux ou n’y est pas tout de suite convaincu. Elle-même a dû traverser bon nombre d’épreuve avant de trouver la voie dans le noir. Elle considère hélas comme ultime défaut son attachement pour le peu de personne qu’elle considère encore. Ceci s’explique bien sûr par le fait qu’elle ne se voit pas comme un quelconque leader spirituel mais bien plus comme une égale qui a su retrouver sa route là où d’autres se sont égarés. Il s’agit là de ses derniers attachements terrestres. Elle sait pourtant que pour atteindre sa propre contemplation, elle devra s’en détacher tôt ou tard.

Xaavien est une femelle intelligente et innovante. Capable d’élaborer des plans efficaces rapidement, elle est charismatique et dégage cet aura sibylline tout en restant courtoise. Si cela lui semble parfaitement normal dans son dessein, c’est ce qui inquiète ceux qui la croisent, s’inquiétant dès le premier regard. Sa patience contraste ainsi avec sa violence sans merci comme elle le démontre dans certains de ses meurtres contre de hauts dirigeants, sans aucun scrupule. Sa seule peur, tant qu’elle est lié à ce monde reste dans l’hypothèse qu’elle perdrait son tempérament dans la défaite, chose qu’elle ne peut accepter ni même concevoir.

Bien que la Guide ne se soucie nullement des modèles et théories des différentes nations, Xaavien a une certaine affinité avec les attraits spirituels de sa race ainsi qu’un idéal emprunté aux Terriens dans une philosophie de vie dans laquelle elle semble se retrouver expliquant sa nature normalement pacifique –même si les faits et les mesures à prendre ne s’y accordent pas outre mesure. Lorsqu’elle perdit la vue pour en trouver une nouvelle, bien plus prompt à lui faire appréhender les cieux, elle l’a interprété comme un signe que sa voie était la bonne.

Blamant les gouvernements et autres institutions hiérarchiques, comme étant la cause du grand déséquilibre des mondes, la Turienne porte en elle l’espoir mais surtout la croyance que le désordre n’est que le véritable ordre, une philosophie qui promouvoit le pandémonium comme l’attribue de la liberté et de l’individualité de tout à chacun.

Qu’est-ce que l’onde ? Elle est un tout immuable ; présente entre chaque objet, organique comme synthétique, elle est une réaction à la matière noire envahissant toute forme. Pourtant, l’onde n’est pas perceptible par tous. Il faut retirer un voile pour en ressentir un nouveau et c’est le cas de cette capacité biotique. Il ne faut plus être voyant, il faut se faire voyant. Cela semble être le seul moyen d’accéder à cette nouvelle réalité que Xaavien a été forcée d’expérimenter. Dans un environnement de chaos, du noir le plus pur dans la perception de la Turienne, l’onde semble être la seule source de lumière. À l’instar de ses  homologues sismiques, l’Onde biotique recouvre de son manteau bien plus que ce qui fut son champ de vision autrefois. À 360°, ces cercles connaissent tout, analysent toute forme, tout mouvement, toute action. Seul l’obstacle physique leur interdit le passage ainsi point question de voir derrière un mur, de lire… Les autres sens existent encore.

Signe(s) distinctif(s) : Aveugle, ses yeux n’ont plus de pupilles mais il ne reste plus de cicatrices. Il ne s’agit plus que de globes oculaires à peine luisant. Elle est également très grande, aussi grande qu’un homme et plus que certains la rendant quelque peu imposante.
Relations avec les autres : Son physique et surtout son handicap la rendent très intimidante à première vue. Pourtant, elle reste abordable bien qu’énigmatique dans ses paroles.
Des liens prédéfinis ?

Célébrité sur l'avatar : Recoloration et modification d’un modèle 3D
Comment avez-vous connu le forum ? Via les Top-Sites, sa renommée et bien sûr Google.
Est-ce un double compte ? Non
Des remarques ? Pas vraiment. J’aime beaucoup ce forum. Visuellement, il représente très bien l’univers de la série Mass Effect mais reste tout de même très diversifié. J’ai pris la liberté de créer une faculté biotique permettant à Xaavien d’être une « sonde », lui permettant de comprendre, d’appréhender ce qui l’entour malgré sa cécité, un peu comme s’il s’agissait d’onde sismique. Etant donné que la biotique est une manipulation de la matière noire, c’est une liberté que je me suis permis mais si ce n’est pas possible, je modifierai en enlevant la cécité au personnage même si ça lui retirerait son cachet.