Pour autant qu’elle sache, Siara est née sur la Citadelle il y a de cela 21 ans. Ayant grandi dans l’un des nombreux orphelinats des sections inférieurs de la Citadelle, elle n’eut jamais la chance de connaitre sa parenté biologique. La seule chose qu’elle garde de ses parents est son nom, ce dernier lui ayant été donné avant son entrée à l’orphelinat.
L’enfance de Siara fût majoritairement passée à jouer les délinquantes avec le reste des orphelins et des sans-abris sur la station, que ce soit dans couloirs ou même dans les conduits de ventilation. Heureusement, elle ne subit pas le sort tragique de la plupart d’entre ceux qui aiment jouer dans les conduits. À cet âge, Siara ne recevait qu’une éducation très basique, sachant très peu lire ou écrire. Et c’est aussi à cet âge que Siara dût affronter La Grande Guerre de 2187 contre les Moissonneurs.
Malgré le déplacement de la station et le tir du creuset, Siara réussit à survivre à la guerre comme bon nombre des habitants de la Citadelle. Mais là, ceux qui avaient été riches et affluent dans le passé avaient été rabaissés à son niveau, destitué de leur ressource et de leur protection policière. Heureusement pour elle, Siara savait déjà comment survivre dans les ruelles de la station avec presque rien, contrairement à la majorité des autres réfugiées. Ce n’est pas pour autant que cette période de sa vie fût facile, mais elle en échappa avec un minimum d’impact psychologique néanmoins.
La guerre n’était pas non plus la fin des chamboulements pour les habitants destitués du dépotoir qu’était devenue la Citadelle. Ce n’est que quelques années plus tard que la station fût attaquée par un groupe de Vortcha désirant la faire s’écraser sur la Terre. L’intervention de forces conjointes stoppa la tentative et sauva la vie de tous ceux habitant sur la station. Désireuse de rendre la Citadelle plus sécuritaire suite au départ des forces du conseil, Siara fût convaincue de rejoindre l’un des nombreux gangs de rue qui combattaient pour le contrôle de la Citadelle.
Après quelques années passées à voler, extorquer, vandaliser et même « danser » lorsqu’elle le devait, Siara ne se faisait plus d’illusions sur la vraie nature du groupe ou sur ses vraies intentions. Avec le temps, les gangs avaient perdu de plus en plus de territoire face aux forces officielles, une situation presque idéale pour une Siara désireuse d’ordre et de loi. Elle avait donc commencé à méditer sur l’idée de rejoindre les forces du SSC et de se défaire de son passé. Mais, les gens qui sont dos au mur ne laissent pas leur subordonnée partir facilement, Siara avait besoin d’un plan.
L’occasion qu’elle recherchait se présenta lorsqu’un gang adverse tenta un assaut pour conquérir un nouveau territoire et pouvoir faire face au SSC. Siara eut l’occasion de disparaître dans le chaos de la bataille et ainsi de feindre sa mort auprès de ses anciens congénères. Ayant vécu dans un orphelinat pendant son enfance, Siara avait donc un moyen d’obtenir sa citoyenneté auprès des anciens maîtres de la station, laissant ainsi définitivement son passé derrière elle.
Siara compléta son éducation manquante et réussie finalement à rejoindre le SSC pendant la même année où le conseil était en voie de se ré-établir sur la station. Elle passa cette année et la suivante en tant que patrouilleuse régulière. Ce n’est que pendant que la tension entre la Terre et Eden Prime était à son comble que Siara acquiert la majorité de ses lauriers alors qu’elle participa un combat contre un groupe dissident voulant faire éclater la guerre à l’aide d’acte terroriste.
C’est donc pour sa bravoure exemplaire et son dossier sans taches que Siara fût tout récemment promu au rang de détective.
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Siara a une apparence que l’on pourrait jugée très commune, ou du moins très commune pour une Drell.
Comme tous les autres membres de son espèce, Siara possède une peau écailleuse représentative d’une espèce aux origines reptiliennes. Ses écailles vont d’une couleur orangé plutôt pâle jusqu’à un rose plutôt orangé. Bien évidemment, l’intérieur de son cou est découvert d’écaille ne laissant que les multiples plis d’une peau très rosée allant jusqu’aux extrémités de sa large « crête ».
Siara a un visage fin et féminin, contrairement au stéréotype des femmes policières, avec des yeux d’une couleur plutôt violets. Comme la plupart des membres de son espèce, Siara a un physique léger et agile, mais qui cache une force surprenante sous une masse musculaire plus dense. Elle n’est tout de même pas aussi habile que les membres de son espèce qui sont plus réputé, mais elle n’a pas le corps d’une faiblarde non plus.
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Comme tout le monde, le caractère de Siara est grandement influencé par son parcours de vie, notamment par les erreurs qu’elle a faites étant jeune. Siarra a très bien retenu les leçons apprises durant son temps en tant que sans-abri ou en tant que criminel.
Siara croit très fortement que la loi, et surtout l’ordre, ne peut qu’exister avec la liberté que dans un seul cas : lorsque les choses sont faites correctement. Et dans la plupart des cas, la façon correcte est la façon qui respecte les protocoles du SSC. Après cela, Siara est tout de même une personne tout de même libre et joyeuse, adoptant une attitude chaleureuse en tout moment où elle n’a pas besoin d’une autre attitude.
Néanmoins, elle n’est pas contre une petite infraction au protocole lorsqu’il s’agît des enfants moins privilégies de la Citadelle. Ayant vécu comme eux, elle est très ouverte à leur problème et elle apprécie grandement leur coopération lors d’une enquête.
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