Né sur l'hémisphère nord de Palaven en 2143, 14 ans avant la Guerre du Premier Contact, Piettor était la progéniture illégitime du Commandant Karko et du soldat de seconde classe Yuniv. Son père et sa mère faisaient partie de la même unité, se couvrant l'un l'autre lors de petites opérations anti-terroriste. Karko était un homme marié de nature frivole et il multipliait les relations extra-conjugale sans que sa femme ou ses amantes ne le sachent. Malheureusement pour lui, ce qui devait arriver, arriva. Yuniv se retrouva enceinte après un manque de protection, ce qui fit que dés lors qu'il appris pour sa grossesse, le Turien paniqua.
Il refusa toute approche de la femme vers lui et il se sentit obligé de détruire aussi sa carrière à grand renfort d'appréciations horrifiques et de rapport falsifiés. La Turienne essayait de se défendre mais ses supérieurs n'appréciait pas son manque d'honnêteté et d'honneur.
Le commandant Karko ayant de bonnes relations, il ne fallut pas plus de quelques mois pour que son amante turienne dussent quitter la marine.
Elle se retrouva rapidement seule, déshonorée, sans travail avec un bébé dans les bras.
Elle avait été instaurée dans l'armée dés son plus jeune âge, sa vie de soldat ne l'avait pas préparée a la vie de civil et elle fut rapidement dépassée par les évènements. Vivant dans un quartier pauvre, elle passa par plein de petit boulots avant de finir dans une simple société de vente de vaisseau, pour pouvoir mieux s'occuper de son fiston
Un enfant doté d'un caractère très étrange d'ailleurs. Très souvent calme et ailleurs, il lui arrivé d'être pris de peur pour des choses anondines et d'avoir des colères extrêmement forte.
Mais sa mère savait que ses absences et son sensibilité exacerbée n'était que le résultat de leur habitat précaire et de l'absence de son père, ou d'une quelconque figure masculine. Car la femme et son enfant ne voyait quasiment personne, le peu de gens que le petit Piettor voyait été ses camarades à la garderies et à l'école.
Mais à cause de son caractère peu commun, il se retrouvait généralement seul là-bas aussi.
L'amour et la focalisation qu'avait la mère pour son fils et son bien-être fit qu'elle mis en place toute sorte de marché avec des gens pour arrondir ses fins de mois.
Cela avait commencé par de simples informations sur certaines cargaisons ou quelques ventes de pièces détachés. Mais ses acheteurs en voulaient toujours plus et petit à petit, elle troqua son métier de bureau vers la voie bien plus sombre de contrebandière.
Cette mère était donc souvent absente car elle devait parcourir d'assez grandes distances pour faire des ventes. Pendant ce temps, le petit Piettor était gardé par une nounou plutôt gentille mais assez bécasse qui ne voyait jamais que le petit qu'elle devait garder s’absentait aussi assez souvent. Il avait l'habitude vers ses 7 ans, de sortir de la maison pour aller chiper des choses ça et là dans l'espoir que ce qu'il trouvait permettrait d'aider sa mère.
Néanmoins, ce n'est pas les quelques crédits et les divers jouets, qui l'intéressait plus lui qu'autre chose, qui allait aider cette dernière.
C'est à l'âge de 9 ans que la vie de Piettor changea du tout au tout. La tête remplie de questions et avide de réponses, le jeune Piettor créa et entreprit un plan relativement simple pour suivre sa mère jusqu'à l'endroit où elle partait si souvent.
Tel un petit espion, il se cacha dans le coffre de la navette de sa mère. Ce jour-là, cette dernière devait juste faire un échange de caisse d'armes, dans un quartier voisin, avec un groupe mercenaire annexe des Systèmes Terminus. L'échange se passa plutôt bien jusqu'à ce que les mercenaires, qui avait fait partie de certaines des opérations terroristes qu'elle avait du arrêter à l'époque de son service militaire, se rende compte de qui elle était.
On pouvait la reconnaitre facilement car l'une de ses plaques osseuse du visage avait été arrachée.
Cet échange se transforma rapidement en fusillade qui se termina aussi plutôt rapidement. Les deux mercenaires était mieux armés, plus nombreux et surtout, ils étaient toujours tournés vers l'action alors que Yuniv, elle, était rouillée.
Au loin le petit Piettor, qui avait aperçu toute la scène depuis sa cachette, accouru vers le corps inerte de celle qui fût sa mère.
Les deux mercenaires observèrent en silence le petit bonhomme, l'un deux le mettant en joue.
Piettor releva la tête du corps de sa mère, le regard froid et remplie de haine. Il accouru vers l'un des deux mercenaires pour essayer de venger sa mère. Sa course fut fini au moment où il se prit un coup de crosse sur le coin du crâne qui le plongea dans l'inconscience. Préférant s'assurer que ce gosse ne revienne pas leur chercher des crasses, le plus mauvais des deux le mis en joue. Juste avant qu'il ne presse la détente, il fut arrêter par son compagnon.
Au lieu de le tuer, lui laver le cerveau et en faire un chien de garde serait beaucoup plus productif. Après un temps de réflexion, il acquiesça et il amenèrent le petit turien avec eux.
Les deux mercenaires faisaient partie d'un petit groupe de 10 mercenaires butariens et turiens, tous venu d'endroit différent et qui ont était recueilli par un vieux Krogan, leur leader. Le petit Turien passa alors sous divers tables de tortures pour que ce qui reste de son esprit soit éliminé, le rendant totalement soumis au Krogan pour en faire son fer de lance. Après une semaine, sa conscience fut remplacé par quelque chose de froid. Dés qu'il s'exprimait, c'était pour acquiescer ce qu'on lui demandait.le petit Turien se fit alors entrainer jusqu'au delà de ses limites. En plus de l'entrainement physique et mental 7 jours sur 7, 18 heures sur 24, son corps était optimisé à l'aide d'implants lui permettant une bien plus grande palette de mouvements. Peu à peu, le frêle enfant paranoïaque était devenu un Turien à la taille et à la masse musculaire considérable. Il devint rapidement un membre à part entière du groupuscule, un bandit parmi d'autre bandits. Ils asservissaient, faisaient de la contrebande, des attaques terroristes et bien d'autre. Jamais il ne montrait une once de remord ou une once d'émotion lors de ses missions. Il était aussi expressif que bavard.
Cette époque de sa vie lui valut un nombre conséquent de cicatrices parsemé sur tout son corps mais aucune de ses blessures ne l'avait empêché de rater ses mission, elles ne l'avaient que momentanément ralentit. Cette vie dura 12 longues années qui, furent remplis de péripéties en tout genre mais qui ne l'affectèrent pas plus que ça. Mais tout cela pris fin lorsqu'il se retrouva embarquer dans une mission d'attaque d'un village pour revendre les habitants.
C'était plutôt banal pour lui, mais ce qui faisait la particularité de cette mission était surtout son objectif : Le client ne voulait que des enfants turiens. Pour leurs tonicité et leurs résistance.
Ils attaquèrent le village au crépuscule, Piettor et son équipe entrèrent dans une maison et là, il se retrouva nez à nez avec une mère Turienne et sa fille, qui semblait âgée de cinq ans à peine. Leur maison était dans le même style que celle où il avait vécu lors de sa propre enfance. Ils restèrent tous à les mettre en joue en silence en attendant que Piettor aboie ses ordres.
Lorsqu'il fut face à elles, son esprit et sa conscience disparu depuis la mort de sa mère refirent surface. Leur situation était semblable à celle qu'il avait vécu lors de son enfance.
Il ne pouvait pas laisser ça arriver une nouvelle fois à quelqu'un. Il n'avait jamais été mis devant une chose aussi similaire. Son esprit n'avait eu besoin que d'une seule image : Celle de la petite turienne d'environ 5 ans, accrochée a la jambe de sa mère qui tentait de garder un air courageux malgré ce qui se passait.
Piettor lâcha un hurlement de haine au moment où il se tourna pour éliminer toute son équipe de sang-froid pour se venger de la vie qu'ils l'avaient forcés à vivre. D'abord abasourdi puis méfiante, la mère turienne mis du temps à comprendre ce qui se venait de se passer. Piettor était exténué, genoux à terre, l'esprit brisé car tout son monde l'avait été aussi. Elle l'aida à se relever et lui demanda de les laisser tranquilles maintenant.
Chose qu'il fit... Partiellement. Il resta dans les environs pour les protéger de ceux qui pourrait leur arriver quand le reste de l'équipe comprendrait se qui s'est passé. Vivant dans une grotte, Piettor était totalement chamboulé, se demandant quel monstre il avait été toute sa vie, il ne dormait plus et mangé à peine.
La petite fille lui rendit souvent visite, extrêmement gratifiante de les avoir sauvées, même si il continuait de montrer une grande froideur. Mais elle avait compris qu'il caché surtout une grande souffrance vis à vis de la vie qu'il a mené jusque là. Au bout de quelques jours, une autre partie de l'équipe descendit sur la planète. Piettor les attendaient mais eux, ne s'attendaient pas à ça. Le combat fut court et ils repartirent les pieds devants. Petit à petit, la mère accepta sa protection, puis sa présence, allant jusqu'à s'enticher de lui. Pour la première fois de sa vie, à 31 ans, Piettor fit partie d'une famille. Une vraie famille. Le calme d'une vie prospère le décrispa et peu à peu, il s'ouvrit au monde autour de lui d'une autre façon que par la violence.
12 bonnes années passèrent, aucun renfort ne vint. Le Krogan supposant très certainement qu'il valait mieux évitée cette planète vu que la moitié de son équipe y avait trouvée la mort.  la vie se transforma en routine. Piettor s'essaya plusieurs fois à autre chose que le mercenariat, les résultats ne furent pas très probant. Mais sa femme l'encouragea à continuer ses efforts jusqu'à ce qu'il réussisse a dépasser son ancienne vie. Sa fille eu beaucoup de succès auprès des autres turiens et même avec d'autres espèces tant sa silhouette était bien affinée. Enfin heureux et épanoui, Piettor n'aurait pu imaginer une tel tournure des choses. Autant dans ce qui s'était passé que dans ce qui se passa ensuite.
Le système où se trouvait Piettor et sa famille furent dans les premiers où les terribles Moissonneurs attaquèrent.
Les moissonneurs envoyèrent de simples zombis en masse pour détruire les constructions et transformer les survivants en autres zombis. Piettor et sa famille dormaient lorsqu'il entendirent les cri et les vrombissements des vaisseaux moissonneurs près de la colonie. Ses instincts se réveillèrent et il alla prendre son Revenant, dévalant les escaliers menant au rez de chaussée accompagnée de sa famille pour vite partir de la planète à bord de son vaisseau. Rapidement, ils firent fasse à deux-trois zombis qu'il élimina rapidement. Représentant maintenant une menace, d'autres zombis vinrent l'attaquer et ils se firent rapidement submerger, Piettor leur gueulant de partir pendant qu'il les occupaient. Puis d'un coup, tout fut extrêmement blanc, un bruit très puissant lui écorcha les tympans et tout fut noir.
Lorsqu'il se réveilla, il était sous quelques décombres. Il se força à s'y extirper pour retrouver sa fille et sa femme. La première avait le crâne écrasée et l'autre était étendu au sol, un décombres planté dans son torse, les yeux révulsés Piettor s’agenouilla dans le silence devant leurs cadavres. Les zombis aussi avaient été soufflés.
Lui-même ne sut combien de temps passa avant qu'un autre zombi fasse son apparition. Piettor se releva à sa vue et se mit à lui tirer dessus, s'acharnant sur le frêle corps comme sur une poupée en polychinelle. Lorsqu'il ne resta plus rien à part de la bouillie bleu, Piettor releva la tête et retourna en ville pour tenter de sauver les gens restants qui tentaient tant bien que mal de survivre. Replacant une cartouche thermique en marchant, il éliminé aisément chaque zombis qu'il rencontrait, il entré dans chaque maison pour voir si il y avait des survivants et si il y en avait, il leur demandait de le suivre. Rapidement, il se retrouva à protéger une petite dizaine de personne, recevant de l'aide de chacun aptes à faire quelque chose. Après quelques heures intenses de luttes ils sauvèrent l'intégralité des survivants, une trentaine environ. Piettor les amena jusqu'à son vaisseau où ils s'entassèrent et ils fuirent la planète.
Ils parcoururent une grande distance et passèrent de relais cosmodésique en relais cosmodésique jusqu'à atteindre la citadelle. Le Turien les déposa pour qu'ils s'y réfugient.
Piettor passa quasiment dans tout les champs de batailles moissonneurs, aidant les gens à fuir pour se réfugier dans la station névralgique de la galaxie et les soldats locaux à combattre l'invasion et finalement, tout s'arrêta à la fin de la Grande Guerre. Piettor retourna sur la colonie où il vivait autrefois. Sa ville était détruite et son esprit était fatigué. Il s'installa seul dans les décombres de sa maison et resta tout aussi seul dans cette planète oubliée.
Il lui fallut 12 bonnes autres années pour se remettre de tout les évènements qui lui étaient arrivé, ressassant la vie qu'il eut vécu et tout ce qu'il avait fait. D'autres colons étaient revenu mais lui avait préféré rester seul dans une zone forestière. Il considéré ça comme sa punition pour sa vie passée. Vivant au gré de l'écosystème dextro-aminé autour de lui, il chassait pour survivre, comme un petit sauvage.
Puis finalement, a 55 ans, Piettor se releva, la tête haute et il repartie dans la galaxie à la recherche d'une raison à sa vie.

Piettor est un Turien. Et qui dit Turien, dit carapace osseuse, tête de piaf et tout le tralala. Ce qui diffère Piettor des autres Turiens, c'est les implants et l'entrainement qu'il à reçu pendant une longue partie de sa vie. Piettor est un être vraiment massif, atteignant les 2 mètres 10 avec un coup de pouce des divers implants chirurgicaux parcourant son corps. Coté poids, il atteint les 110 kilo. Il est dotés d'épaules larges et d'un torse qui accorde parfaitement avec celles-ci. Ses bras sont musculeux et sec, tout comme ses jambes. Hercule version Turien en gros.
Sa carapace osseuse est noire avec une teinte grisâtre et son visage est parcouru de peintures faciales d'un mélange gris-orangé-très clair. Il est dotés de pupilles et d'iris artificiels entièrement rouges foncés, ces dernières avaient été demandées par son vieux chef Krogan pour lui donner un air encore plus menaçant. Le côté droit de son visage est déchiré par trois grosses cicatrices allant jusqu'à la chair, dont deux allant jusqu'à son "sourcil". Son torse est parsemé d'autres cicatrices en tout genre, allant dans la simple balafres aux brûlures.
Un autre signe distinctif est qu'il est doté de cartilage osseux en trop, ce qu'il fait qu'il à quatre piques au niveau de ses tempes que les autres turiens n'ont pas. Le bas de visage est toujours habillé d'une cagoule noire assez usée qui cache le fait qu'il s'est fait arracher une de ses mandibules.
Son armure qu'il porte 90% du temps est compacte et asymétrique. Il est doté d'une épaulette sur son épaulette droite par exemple. Son armure est aussi légèrement teinté couleur or, mais cette peinture commence à se faire vieille et elle aussi parcouru de coupures. Ah, et il a foulard un peu plus foncé au niveau de sa collerette.

Piettor est une personne qui de part son passé, est extrêmement froide et sérieuse. Son visage est toujours vierge d'émotion même si l'agencement de sa carapace osseuse lui donne un air constamment énervé. Quoi qu'on lui dise, il ne montrera jamais ce qu'il à derrière la tête. Masquant ses émotions par son manque clair d'émotions.
Il n'est pas bavard non plus. Il ne parlera jamais pour ne rien dire ou pour faire l'intéressant. Il hais d'ailleurs les gens qui font tout pour être remarqué ou qui font des blagues, ça l'insupporte au plus au point. Selon lui, on doit faire ce pourquoi on est là et rien d'autre.
Il a une haine immense pour les chasseurs de primes ou les mercenaires, une haine ancestral à cause de la vie qu'il a vécu. Selon lui, ce sont tous des monstres qu'il faut enfermer ou éliminer.
Au combat, il garde toujours la tête froide et fera tout son possible pour faire rempart pour protéger ceux qu'il doit protéger ou ses compagnons. Car oui, Piettor à un sens du sacrifice de soi et de la camaraderie très grand. Il faut toujours faire passer les autres avant lui, toujours aider quelqu'un dans le besoin. Au fond de lui, Piettor se sent très seul. Il paraitra ne pas vouloir qu'on le dérange ou qu'on vienne le voir mais au fond, c'est tout ce qu'il demande, de ne pas être seul.
Question morale, il est totalement impartiale et suit sa propre logique. Si il trouve quelque chose d'injuste, il agira. Mais si il sent que quelque chose ne le concerne pas, il ne fera rien du tout.

Signe(s) distinctif(s) :  Massif en tout point, il porte constamment son armure et sa cagoule. Des plaques osseuses en forme de piques en trop sur les tempes. Des yeux totalement rouge. Une mandibule en moins.
Relations avec les autres : Très froid et pas du tout avenant, Piettor n'est pas du tout habitué à parler avec les gens et semble en souffrir.
Des liens prédéfinis A sûrement un Krogan voulant sa mort quelque part dans la galaxie.

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) :
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce a Mass Effect Saga.
Est-ce un double compte ? Nope.
Des remarques ? Ca à l'air d'être un super forum !/div>