Aide de la flotte Turienne.

Sujet: Aide de la flotte Turienne. Dim 03 Juin 2012, 15:05

Une frégate turienne émergea du relais Charon, et sans perdre de temps, elle fila vers la planète Terre. A l'intérieur, tout le personnel était agité. On allait enfin reprendre la Citadelle, dix ans après ! Sur le pont cependant, les officiers étaient plus calmes. Malgré le caractère symbolique de la chose, il ne s'agissait que d'une mission de routine, même si personne n'aime s'habituer à devoir effectuer des sauvetages. Une fois arrivé suffisamment près de la Citadelle, le bâtiment vira pour se diriger vers la Terre.

- Commandement de l'Alliance, ici le TSF Carthage. Nous venons à la demande du Conseil appuyer vos troupes sur la Citadelle. Demandons autorisation d’atterrir afin de ravitailler.

- Une minute Carthage, je vous transfère sur le canal d'un officier habilité à traiter cette affaire.

Après un bref instant, le canal de communication se rouvrit :

- Carthage, si vous êtes ici à la demande du Conseil, nous n'entraveront pas votre mission. Vous avez l'autorisation d’atterrir. Mais n'est-ce pas un peu risqué de s'attaquer aux gangs de la Citadelle avec seulement une frégate ?

- Le reste de la flotte arrivera dans tout au plus une journée.

- Entendu Carthage. Commandement de l'Alliance, terminé.

Cameron était en train lire les rapports sur la progression de ses troupes au sol lorsque l'officier de communication O'Haran lui fit signe.

-Que ce passe t-il Shelly ?
-Un frégate Turienne a passé le relais Charon, apparemment c'est l'avant-garde de leur flotte.

Même si il pensait que l'Alliance pouvait s'occuper seule du problème de la Citadelle Cameron ne pouvait pas remballer les concilliens. Il devrait faire avec et il pourrait même devenir utile mais pour l'instant il fallait les gérer.

-Mettez moi en contact Shelly.
-Bien Monsieur.
-TSF ici Mont-Blanc veuillez vous mettre en formation avec nous. Pouvez vous me faire un rapport de vos forces ?

- TSF ici Mont-Blanc veuillez vous mettre en formation avec nous. Pouvez vous me faire un rapport de vos forces ?

- La flotte se compose d'une frégate de reconnaissance, de deux croiseurs et d'un cuirassé. Elle embarque aussi les 3ème, 4ème, 11ème, 17ème, 23ème, 34ème, 36ème et 40ème bataillons d'infanterie pour le soutien au sol. Les renforts devraient arriver d'ici quelques minutes.

Au moment même où le message était envoyé, trois vaisseaux correspondant exactement à la description faite du reste de la flotte émergea du relais Charon.

- Commandement de l'Alliance, Mont-Blanc, ici le TSF Invictus. Nous menons le reste de le flotte d'aide turienne. Nous nous plaçons en formation autour de la Citadelle.

Modération : Le RP peut reprendre.

Spoiler:

Titus avait embarqué sur le TSF Invictus, le vaisseau du Primarque, avec le onzième bataillon. Il n'avait pas encore parlé de sa nouvelle affectation à ses hommes, après tout les choses s'étaient déroulés tellement vite qu'il n'en avait pas eu le temps. Il repensait à tout les moments qu'il avait traversé avec ce bataillon, ses frères d'armes qu'il avait perdu au combat, ainsi que toutes les missions qu'il avait effectué. Dire au revoir à ces hommes allait être beaucoup plus pénible que ce qu'il pensait, mais c'était un Turien alors il y arriverait. Titus demanda à sa section de se réunir pour leur parler. Lorsqu'ils furent tous réunis, il s'avança vers eux, et il les regarda les uns après les autres avant de prendre la parole, en commençant de parler de la mission.

" Messieurs, je suis pas habitué aux longs discours, comme vous le savez tous, mais aujourd'hui je vais faire une exception. Le Primarque Vorasen a décidé de nous envoyé sur la Citadelle afin qu'on en reprenne le contrôle, les forces de l'Alliance y sont déjà et ont déjà commencés à attaquer la vermine qui s'est installé là bas. Je dois aussi vous annoncer que je quitte dès à présent le onzième bataillon pour rejoindre la Garde Noire. Ça était un honneur de servir l'armée Turienne à vos côtés, et c'est sûrement grâce au onzième que j'en suis arrivé là. Je tenais à vous en remercier. Faites honneur aux Turiens qui ont fait partie de ce bataillon auparavant, à ceux qui sont tombés face aux moissonneurs, je sais que vous en êtes capable. Cependant, revenons en à la mission "

Les Turiens étaient tous surpris de cette nouvelle, Marrius était là lui aussi, et il avait l'air vexé de ne pas avoir été prévenu avant les autres. Titus s'arrêta un bref instant avant de reprendre son petit discours.

" La Citadelle est un symbole, autrefois elle était le symbole de la puissance des races concilliennes. La vermine de tout les systèmes s'y est réfugié, et en a pris le contrôle, ceci est un affront ! La Citadelle doit redevenir un symbole, le symbole du renouveau, nous devons montrer à tous ces criminels que le Conseil, ainsi que les Turiens ne les laisseront pas agir ainsi plus longtemps !! Nous étions sur Palaven, nous y avons perdu des frères, nous avons tout donné pour défendre notre planète, mais nous n'avions pas pu nous rendre sur la Terre pour le combat décisif... Mais aujourd'hui !! Nous ferons en sorte que tout le monde se souvienne que le onzième bataillon d'infanterie de l'armée Turienne était sur la Citadelle !! Ils se souviendront que nous avons rendu la Citadelle au Conseil !! "

Tout les Turiens se mirent à crier, signe qu'ils étaient tous très motivés par le discours du lieutenant. A la suite de cela, chaque turien de sa section s'approchèrent pour le féliciter ce qui le fit sourire. Marrius s'approcha à son tour avec le bleu qui était juste derrière lui.

" Je suppose que je dois te féliciter... "

" Merci Marrius, prends soin du bataillon pour moi. "

" Pas de soucis, on se revoit sur la Citadelle alors ? "

" On se retrouve au bar... "

Titus se mit à rigoler et serra la main de son collègue, avant de serrer la main du bleu qui était derrière l'adjudant. Il commença alors à quitter la salle et se retourna lorsque tout les turiens de sa section se mirent à applaudir et à crier le nom du lieutenant. Titus quitta alors la pièce et se retrouva face au capitaine de son bataillon, il se mit donc à le saluer militairement.

" Toutes mes félicitations, lieutenant. Vous le méritez. Et ne vous inquiétez pas, je sais à quel point vous êtes attaché au onzième bataillon, j'en prendrais soin. Portez les couleurs du onzième avec fierté, lieutenant ! "

" A vos ordres, capitaine ! J'espère que nous nous reverrons... "

Les deux Turiens s'échangèrent des sourires de politesses, avant que le supérieur de Titus ne lui permette de quitter les lieux pour rejoindre sa nouvelle unité. Il se dirigea alors vers le pont du vaisseau pour rejoindre son unité, et au bout de quelques minutes il arriva à destination. Ces hommes, qu'il allait, côtoyer étaient les meilleurs, et il voulait se montrer digne de faire parti de la Garde Noire. Ils attendaient tous les ordres du Primarque.

- Monsieur, les bataillons d'intervention sont prêts et la Garde Noire attends vos ordres.

- Merci Commandant. Ouvrez un canal vers le Mont-Blanc.

Le Primarque fit un geste de la tête vers l'officier de transmission pour appuyer sa demande. Ce dernier pianota rapidement sur l'interface holographique du terminal, puis confirma au Primarque que le canal était ouvert.

- Amiral McVenner, le Conseil m'envoie vous épauler.Je vais passer outre les salutations d'usage, je pense que nous n'avons pas de temps à perdre avec ça. Mes bâtiments rejoignent le blocus que vous avez établi et contribuent à sécuriser l'espace aérien. J'ai aussi fait décoller plusieurs escadrilles de chasseurs pour bénéficier d'un soutien aérien air-sol. En outre, j'ai huit bataillons d'infanterie à déployer et un groupe d'intervention spécial. Pourrais-je avoir un topo rapide de la situation au sol ?

Alors qu'Artérius attendait la réponse de l'Amiral McVenner, l'officier en charge des transmission le héla :

- Monsieur, nous captons sur le canal Trois le message d'une navette de l'Alliance. Je vous la passe.

- TSF Invictus, nous transportons l'Ambassadeur Wynn. Il souhaiterais vous rencontrer avant d'aller faire son rapport sur Piétas.

- Ici le Primarque Vorasen. J'ai été informé du retour de l'Ambassadeur ainsi que de son désir de rencontre. Vous pouvez apponter et vous ravitailler quai Deux. TSF Invictus terminé.

Artérius soupira. Décidément, composer avec ces humains était bien plus difficile que de mener une guerre ... Mais bon, la diplomatie faisait aussi partie de ses attributions de Primarque.

- Je me rends au quai Deux. Avertissez-moi par Omnitech si l'Amiral reprend contact. (Puis, en faisant signe à deux membres de la Garde Nuit en faction à la porte) Venez avec moi messieurs. Autant faire forte impression pour une première rencontre.

Le Primarque et son escorte descendirent plusieurs étages, s’engouffrèrent dans des dédales de couloirs, puis débouchèrent finalement sur le quai. Il n'eurent à attendre que quelques petites minutes pour que la navette humaine atterrisse. lorsque la porte s'ouvrit, un humain d'assez belle stature en déboucha. On pouvait voir derrière lui - mais encore dans la navette - deux soldats. Précaution ou obligation ?
Tout en tendant la main à l'humain, Artérius déclara :

- Bienvenue à bord Ambassadeur Wynn. J'espère que vous vous portez bien. Quelle affaire vous amène sur mon bâtiment ?

Bien qu'ayant peu de temps de transport, Nefar en profita pour analyser la situation. Les Secteurs importants de la Citadelle allaient tomber grâce à l'Alliance, les forces Turiennes servaient néanmoins au blocus de la Station et à sa reconquête totale. Le GSI avait aussi son utilité en évacuant quelques civils. Bien qu'il manque l'aide des Républiques Asari, une opération concilienne était née et déboucherai certainement sur la reprise de la Citadelle.

Le diplomate commençait déjà à spéculer sur l'avenir. En bien piteuse état, elle ne pourrait être bougée avant sa réparation complète, autrement dit elle resterai à la dérive proche de la Terre longtemps. Il était néanmoins probable de la stationner en orbite, et plus pratique. La Citadelle deviendrai dès lors un "bouclier humain" pour la Terre, avantage stratégique non comparable et fort symbole. Après tout l'initiative était née de l'Alliance, de son esprit.

Néanmoins, en bon diplomate il ne pouvait pas encore juger son pari gagnant. Des aléas existaient toujours malheureusement. Enfin, la Conseillère Faith n'était guère contente de la tournure prise soit des bombardements. L'idéalisme n'est pas permit en opération militaire, seul le réalisme - soit le pragmatisme dans son vrai sens - qui compte. Et son retour sur Piétas l'empêcherai d'assister à la victoire probable des forces conciliennes, dommage. Enfin, Nefar avait la permission de rencontrer le Primarque Vorasen. Les Turiens avant d'être diplomates sont avant toute chose des militaires, cela devenait presque récurrent de devoir traiter avec des soldats, et l'on lui prêtait que peu d'engouement envers les Humains. Il faudra donc soigner son approche.

Le pilote signala à l'Ambassadeur que la navette était arrivée à destination. Les deux soldats se levèrent directement, le diplomate jeta un coup d'oeil à son sac de voyage transporté par un membre d'équipage avant son embarcation avant de sortir alors que les portes s'ouvrèrent. Nefar ressemblait à un Amiral avec son uniforme bien entretenue et sa Medal of Honor accroché au cou, enfin cela pourrait toujours plaire à un Turien de voir qu'un diplomate peut s'apparenter à un militaire. Son escorte ne servait à rien si ce n'est symboliser son importance mais Wynn ne courait aucun danger, potentiel gâché au profit de la mise en scène du pouvoir. Le Primarque Vorasen, en bon hôte, était déjà là avec deux autres Turiens. Vu leur allure et les traditions de la race, il s'agissait de la Garde de Nuit. Splendides militaires. Artérius lui tendit la main tout en s'adressant à lui. Nefar répondit à sa salutations en la lui serrant avant de prendre la parole.

" Bienvenue à bord Ambassadeur Wynn. J'espère que vous vous portez bien. Quelle affaire vous amène sur mon bâtiment ? "

" Primarque Vorasen. J'ai été rappelé sur Piétas mais étant donné notre proximité, je trouvais dommage de ne pas vous rendre visite. Ne vous en faites pas, je ne vous prendrai pas beaucoup de votre temps et puis vous avez une affaire urgente à régler et dont nous pourrions parler bien que j'ai toute confiance en vos capacités à diriger celle-ci. "

Malgré de mauvais débuts, les Humains et Turiens avaient sut tourner le dos au passé pour établir des relations fortes. Et les différentes opérations actuelles ne pouvaient que le prouver. Il fallait assurer cette continuité.

Titus était sur la passerelle avec les autres membres de la Garde Noire, lorsqu'il vit arriver tout les chefs de bataillons arriver, suivi de très près par les plus hauts gradés de sa nouvelle unité. Apparemment, ils allaient mettre au point un plan de bataille, et le lieutenant Turien n'avait pas l'air d'être convié. Les autres soldats, avec qui il était, quittèrent la passerelle sans même prononcer un mot à la nouvelle recrue. Titus se sentait légèrement mis à l'écart, mais cela le laissait de glace, il était là pour faire son travail, et il pensait que ses collègues se rendraient vite compte de son potentiel. Il regarda alors le Primarque passer devant lui, et il se mit instinctivement au garde à vous, lui aussi n'adressa pas un mot au lieutenant, il se contenta de quitter la pièce avec deux gardes. Décidément, personne ne voulait communiquer avec lui aujourd'hui, et c'est pour ça qu'il décida de quitter à son tour la passerelle, et d'aller rejoindre des personnes qui accepteraient de lui parler.

C'est donc au niveau des soutes qu'il se dirigea, et qu'il rejoignit la pièce ou son ancienne unité attendait les ordres. Il vit Marrius et Tarrik qui vinrent aussitôt à sa rencontre. Il espérait qu'ils arriveraient à s'en sortir sans lui, il s'était lié d'amitié avec eux, c'était comme des frères pour lui. Étant donné que Titus avait perdu toute sa famille durant la guerre avec les moissonneurs, il n'y avait donc aucun mal à ce qu'il ait besoin de tisser ce genre de lien avec certaines personnes. Il se mit à sourire, et sans vraiment savoir pourquoi, ils se mirent à déambuler dans les couloirs du vaisseau.

« Hey Titus !! T'es au courant de la dernière rumeur ?? »

« La rumeur qui dit que t'as tenté de draguer une Asari dans un bar, sauf que t'étais tellement bourré que tu ne t'es même pas rendu compte que tu parlais à un Elcor ? »

« Quoi ?? Non... Mais attends... Il n'y a que toi qui était au courant de ça... »

« C'est pas plutôt celle, ou il était tellement bourré qu'il a pissé sur les portes du Présidium et qu'il a fini au SSC ? »

« Ah d'accord, tu t'amuses à raconter ces épisodes de ma vie personnelle, Titus ? »

« T'as qu'à arrêter de vomir sur mon armure à chaque fois que tu picoles, Marrius. »

« Tu veux jouer à ça ? Parce que moi aussi j'ai des dossiers, sur Illium avec un Krogan. »

« Ou à l'Antre de Choras quand il s'est endormi sur les jambes de la danseuse Asari. »

Généralement, quand on balançait ce genre de dossier, les personnes concernées se sentait mal à l'aise, mais pour les deux turiens concernés, c'était plutôt une marque de fierté. Ils arrivèrent au quai ou l'ambassadeur humain avait atterri mais le seul qui ne s'en rendit pas compte, c'était Marrius, qui continua de parler comme si de rien était. Il était rentré le dos tourné pour continuer de parler à ses collègues.

« En parlant de l'Antre de Choras, vu qu'on va à la citadelle, peut être qu'on pourra y aller. Après on fait un petit détour à l'Électron Libre et en passant on... »

Marrius se retourna et vit le Primarque, les deux gardes ainsi qu'un humain, visiblement un homme important. Il comprit aussitôt que même Titus ne pourrait pas le sortir de cette galère si il avait interrompu leur conversation. Les trois Turiens se placèrent les uns à côté des autres et ils firent le garde à vous habituel.

Artérius jeta un regard noir à l'importun qui venait déranger sa conversation avec un important diplomate étranger. S'il n'était pas judicieux de le punir dès maintenant, il n’échapperai pas à une sanction, ne serait-ce que pour maintenir la discipline dans les rangs.

- Veuillez excuser mes hommes, Ambassadeur, ils sont assez agités à cause de l'attente du combat. Votre Amiral tarde à se manifester, et je ne veux pas envoyer mes hommes droit dans un guet-apens. Mais suivez moi, nous serons plus à l'aise pour parler dans un des salons diplomatiques.

D'un geste de la main, il convia l'Ambassadeur à le suivre. Ils prirent un autre chemin que celui des soldats habituels. Celui-ci était fait pour les visites diplomatiques, et, en tant que tel, il était plus luxueux que les les couloirs habituels, réservés aux membres d'équipage. les couloirs empruntés actuellement étaient donc décorés de boiseries sombres, mêlées au métal habituel des vaisseaux, peint en des teintes plus claires. Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent à une des salles prévues pour accueillir des réunions diplomatiques. Les mur était dans le même ton que ceux du couloir, et un mobilier de bois sombre ajoutait au cachet de la salle.
Artérius convia Wynn dans la salle. Les deux gardes Turiens restèrent en faction devant la porte tandis que les Humains semblaient hésiter. Suivre l'Ambassadeur dans la pièce, ou rester avec les autres gardes à l'extérieur ?

- Je vous en prie, asseyez-vous.

D'un geste de la main à la caméra dans l'angle de la pièce, Artérius fit signe qu'il qu'il fallait couper caméra et micros.

- Nous sommes maintenant tranquille pour discuter.

McVenner avait été retardé par plusieurs problèmes urgents mais maintenant que ces derniers avaient été réglé il pouvait se concentré sur la coordination avec les Conciliens. Les Turiens avaient contactés le Mont-Blanc il y a de cela une dizaine de minutes, maintenir un black-out plus longtemps ne ferait qu'attiser d'hypothétique tension.

-Officier O'Haran veuillez me mettre en contact avec les Turiens.
-Bien Monsieur.

Cameron une datapad en main faisait un dernier point sur les rapports venu des forces aux sols et les comptes-rendu sur les éléments Turiens.

-Amiral McVenner ? La voix nasillarde venait de rompre le relatif calme qui s'était installé dans la salle depuis quelques minutes.
-Primarque Vorasen ?
-Négatif Monsieur, le Primarque est actuellement avec l'Ambassadeur de l'Alliance. Je suis le Commandant Pallis, le second du pirmarque sur ce vaisseau. Vos instructions lui seront rapportés monsieur.
-Très bien commandant. Actuellement nos forces aux sols soient actuellement 1100 hommes sont en position favorables mais pas suffisamment pour faire pencher la balance en notre faveur. Deux de vos bataillons seraient suffisant pour écraser les forces ennemies dans ce secteur. De plus vous pourriez déployez deux ou trois bataillons au nord du secteur quatorze pour fermer toutes portes de sortie. Le restes de vos forces pourrait être stationné en orbite en tant que réserve. Ces informations ne sont qu'a but consultatif et vous êtes tout à fait libre de faire comme bon vous semble.
-Très bien Amiral nous en prenons notes, autres choses ?
-Oui, Il y a quelques minutes une navette a quitté le secteur quatorze. Elle se dirigeait vers le Presidium lorsque nous l'avons repéré, elle était particulièrement bien couvert par un système de brouillage biotique. Quoi qu'elle contenait et quelque soit sa mission nous ne pouvons pas les laissé faire. Nous vous envoyons actuellement les données que nous récolté sur leurs possibles ZA. Je recommande le déploiement de votre commando, cette mission pourrait être cruciale.

" En parlant de l'Antre de Choras, vu qu'on va à la citadelle, peut être qu'on pourra y aller. Après on fait un petit détour à l'Électron Libre et en passant on... "

Le soldat Turien fut bien mal à l'aise en voyant le Primarque Vorasen et l'Ambassadeur. Celui-sourit alors que son homologue n'adressa qu'un regard significatif au gaffeur. La situation avait quelque chose de comique mais non de grave. Après tout, l'individu n'avait rien perturbé si ce n'est des salutations.

" Veuillez excuser mes hommes, Ambassadeur, ils sont assez agités à cause de l'attente du combat. Votre Amiral tarde à se manifester, et je ne veux pas envoyer mes hommes droit dans un guet-apens. Mais suivez moi, nous serons plus à l'aise pour parler dans un des salons diplomatiques. "

" Ce n'est rien. "

Nefar comprenait le Primarque. Même si le tout était dénué de tragique, cela pouvait faire tâche dans des présentations officielles de personnes importantes. Enfin, le diplomate n'en avait que faire. Il vaudrait mieux en effet pour le moral des troupes de telles plaisanteries même si parfois un retour à l'ordre est nécessaire. Une mission, quelle qu'elle soit à son importance.

" Messieurs. "

Wynn tenait à saluer les Turiens arrivés il y a peu ne serai-ce que pour confirmer au Primarque Vorasen que le gêneur n'en était pas vraiment un, seulement un comique prit au dépourvu par la surprise. L'arrivée de l'Ambassadeur s'était organisée en un éclair. Et puis ces soldats risquaient leur vie pour une décision que Nefar avait prise, il leur devait bien un gage de respect. Sans attendre plus longtemps, ils prirent la route des salons diplomatiques. Les couloirs annexes n'étaient là que pour donner une impression de confort, d'importance aux invités. La mise en scène du pouvoir est intéressante et le diplomate sourit en les parcourant. Ne faisait pas il de même après tout?

Après peu de temps, ils arrivèrent dans une pièce spécifique, un salon diplomatique bien décoré. Sa garde hésitante, l'Ambassadeur leur signifia d'un signe de rester dehors, auprès des Turiens. Ce n'était pas comme si Nefar risquait quelque chose, et ce depuis le début. Le diplomate s'assied suite à l'invitation du Primarque.

" Nous sommes maintenant tranquille pour discuter. "

" Sachez Primarque que je m'excuse de vous rendre cette visite en telle situation de blocus. Ainsi, je pourrai sans le vouloir bloquer les prises de décisions militaires mais je la pense utile. J'ai à savoir que nos forces mènent plusieurs opérations conjointes, que ce soit ce blocus ou encore concernant la Station Gagarine. Je vous remercie des renforts envoyés. Nos races doivent s'aider et ainsi, sachez Primarque que l'Alliance sera toujours là pour vous. C'est une des raisons du pourquoi je suis ici, afin d'officialiser ou non un accord de coopération entre nos races. Nous sommes certes conciliens mais les quatre races n'ont pas toutes de traités forts. J'ai eu l'audace d'en envisager un pour nos espèces respectives. Vous me donnerez tord ou raison.

Ensuite, j'aimerai simplement prendre connaissance de vos objectifs concernant la Citadelle. La Conseillère Faith m'a prévenu quant à votre prise de commande. Je ne la remet pas en question, vous êtes certainement le plus destiné à prendre les rênes de cette opération. Et commençant à cerner l'approche de l'Amiral McVenner, je pense pouvoir vous donner mon avis sur certaines de vos décisions. Vous avez certainement du recevoir un rapport de la situation avant votre déploiement. "

Venir rendre visite au Primarque Vorasen était un pari risqué. Bien que ne voulant pas gêner les opérations militaires, si Nefar prenait trop de temps au chef des forces Turiennes il serai inexorablement mal vu. Qui plus est, proposer d'officialiser des accords forts concernant les deux races était risqué bien qu'officieusement, ils soient déjà signés en vu des opérations Humano-Turiennes. En effet, l'on disait le Primarque Vorasen réticent au niveau des Humains. L'avenir dira au diplomate si ses sources se trompent ou non.

Cependant, les deux races avaient une brève mais forte histoire commune. Certes, les Humains avaient attaqués les Turiens en non connaissance des coutumes galactiques mais malgré les rancœurs parfois toujours présentes elles avaient su leur tourner le dos pour se diriger vers une coopération commune. Il faut continuer sur ce chemin.

[Pallis]

- Très bien Monsieur, je prend note. Encore quelques précisions : quelle est la situation pour vos troupes sur le terrain, quelles difficultés ont-ils rencontrés ? Savez-vous d'où l'ennemi tire ses armes et son ravitaillement ?

[Vorasen]

- Vous n'avez pas à vous excuser Ambassadeur. je fais mon devoir en venant porter assistance à vos hommes, et vous faites le votre en venant parler avec moi. Pour cette alliance, ou ce traité de coopération -appelez cela comme vous voudrez -, j'ose croire que nous sommes déjà alliés. Au moins officieusement. Cependant, pour officialiser nos bons rapports, je ne serai pas seul à décider. Bien que je soit le représentant de mon peuple, cette décision ne me revient pas entièrement. Je dois malgré tout vous avertir : je doute que ce soit le bon moment pour nous pour nous associer à vous. Entre le "dérapage" sur Extranet d'un Amiral proche du gouvernement et le bombardement de zone civile, je ne pense pas que l'Alliance soit très bien vue en ce moment. Vous comprendrez, je pense, qu'il ne s'agit là que de sauvegarder notre image, même si, officieusement, nous continuerons à vous apporter de l'aide en cas de besoin.

Artérius regarda l'Humain pendant toute sa tirade, cherchant à déterminer l'état d'esprit de son interlocuteur. Mais le visage de l'Ambassadeur resta fermé.

- Si, par mes paroles, je vous ai choqué, je m'en excuse, mais je dois penser à mon peuple avant tout. Mais soyez persuadé que je transmettrais l'idée aux autres décisionnaires. Si vous voulez toujours me donner votre avis et vos conseils sur l'Amiral, je suis toute ouïe.

" Vous n'avez pas à vous excuser Ambassadeur. je fais mon devoir en venant porter assistance à vos hommes, et vous faites le votre en venant parler avec moi. Pour cette alliance, ou ce traité de coopération -appelez cela comme vous voudrez -, j'ose croire que nous sommes déjà alliés. Au moins officieusement. Cependant, pour officialiser nos bons rapports, je ne serai pas seul à décider. Bien que je soit le représentant de mon peuple, cette décision ne me revient pas entièrement. Je dois malgré tout vous avertir : je doute que ce soit le bon moment pour nous pour nous associer à vous. Entre le "dérapage" sur Extranet d'un Amiral proche du gouvernement et le bombardement de zone civile, je ne pense pas que l'Alliance soit très bien vue en ce moment. Vous comprendrez, je pense, qu'il ne s'agit là que de sauvegarder notre image, même si, officieusement, nous continuerons à vous apporter de l'aide en cas de besoin. "

La réponse était prévisible. En effet, l'Alliance n'était pas sous ses plus beaux jours. Enfin c'est ainsi qu'elle laissait son image au grand public. En réalité, elle subissait des assauts de toute part qu'il fallait gérer. Bien sûr, en tant que races conciliennes ils étaient alliés mais l'Ambassadeur par cette visite de courtoisie cherchait à cerner ce Primarque. D'une pierre deux coups, pourquoi pas s'en sortir avec des programmes de coopérations. Enfin l'officialité n'était qu'une option, en réalité. Cameron McVenner était nécessaire. Il est de la race des hommes de ceux qui sont capables de faire le sale boulot à la place des autres. Artérius Vorasen était néanmoins étonnant, certes un bombardement était un acte moralement condamnable bien qu'il ai détruit les batteries de DCA mais donc ce Primarque cherchait en temps de guerre une solution idéaliste? Nefar commençait à douter sur ses capacités à gérer le blocus Concilien. Ah Conseillère, pourquoi me mettre des bâtons dans les roues? pensa Wynn. Maître des apparences, le diplomate avait su dissimulé ses pensées à travers son physique. Son visage ferme lors de la tirade.

" Si, par mes paroles, je vous ai choqué, je m'en excuse, mais je dois penser à mon peuple avant tout. Mais soyez persuadé que je transmettrais l'idée aux autres décisionnaires. Si vous voulez toujours me donner votre avis et vos conseils sur l'Amiral, je suis toute ouïe. "

L'Ambassadeur avait du mal à distinguer le militaire. Vorasen avait du plongé profondément dans la caste politique. C'était dommage, l'on pourrait y voir de la lâcheté dans ses réactions. A l'avenir, il faudra donc se montrer prudent avec celui-ci. Les opérations secrètes et risquées ne semblaient pas son fort même si sa Garde Noire et l'aide militaire Turienne était trop précieux. Enfin, tout n'était question que d'officialité, ce n'était donc pas un problème.

" Détrompez-vous. J'ai eu l'audace de l'envisager, néanmoins vous devez savoir qu'un accord ne peut être signer en toute vitesse sur un bâtiment militaire. Certes, je ne faisais pas qu'évoquer cette idée puisque je suis convaincu de son utilité mais il s'agissait de vous faire réfléchir à cette éventualité. Enfin, je vous comprend parfaitement, les apparences sont à préserver.

Vous parliez de bombardement sur zone civile, bien que ce ne soit pas excusable les batteries de DCA présentes pouvaient réduire à néant l'initiative sur la Citadelle. C'était donc un choix Cornélien, comme nous disons sur Terre. Cameron McVenner est un homme prêt à tout pour que la mission réussisse. Vous avez cependant du l'esquisser. Cependant, ne vous basez pas sur ses simples dires Extranet. Mais bien que je ne vous donnerai pas mon opinion sur ses actes, la Citadelle est un conflit important et un trop fort idéalisme pourrait courir à la perte des forces conciliennes. Cela ne veut pas dire qu'il faut tomber dans un excès meurtrier pour autant. Je pense que vous m'avez compris. "

Nefar était déçu, non pas parce que le Primarque ne voulait de programmes officiels de coopération, ce n'était rien puisque l'Alliance avait l'aide officieuse des Turiens grâce au Conseil. Cependant, il s'était préparer à rencontrer un véritable militaire Turien, prêt à tout. Enfin pouvait-il vraiment juger avec quelques paroles échangées? Non mais Wynn avait un don pour cerner les gens bien qu'il espérait se tromper concernant le Primarque.

- Ne vous méprenez pas sur mes paroles Ambassadeur. Je ne suis plus idéaliste depuis un certain moment déjà. Je ne réprouve en aucun cas l'acte de McVenner, je dis juste que l'opinion publique le fait. J'aurais probablement agi de même pour sauver mes hommes - quoiqu'avec plus de subtilité si la situation me l'avais permis. Bien des sacrifices ont été nécessaires pour conduire les Turiens là où ils sont, et bien d'autres seront fait. Mes hommes et moi sommes venus libérer la Citadelle, et nous avons tous conscience qu'il y aura des morts. Mais nous l'acceptons, car ils y en aura plus encore de l'autre côté.

Oui, il ne faut jamais juger trop vite. Cette réponse convenait entièrement à Nefar. Le militaire Turien se révélait et prenait donc le dessus sur le diplomate, c'est ce qu'attendait Wynn. Si le Primarque disait vrai alors l'Ambassadeur n'avait pas à s'en faire quant à l'avenir de la Citadelle. Si tout se passait comme prévu, il récupérai son bien bientôt. Enfin le bien du Conseil, cela va de soit. Même si l'intérêt personnel fonde l'intérêt commun après tout.

Tout avait été dit et l'esquisse du Primarque Vorasen devenait de plus en plus claire dans l'esprit de Nefar. Du moins, il spéculait mais sa dernière réponse pouvait l'induire en erreur. Seuls ses actes permettront de juger de sa personnalité et de son utilité - pour l'Alliance ou même pour ce cher Ambassadeur Wynn. Ainsi, le joueur diplomatique devait se reposer sur l'avenir.

" Et bien Primarque je crois que tout a été dit. J'ai été autrement ravi de vous rencontrer et d'avoir eut cette brève entrevue. Sur ce, je vous souhaite une bonne continuation dans cette opération. "

Il s'était déjà levé pour venir serrer la main d'Artérius, ayant suivi l'initiative. Puis, le diplomate sortit du salon. Son escorte le suivit aussitôt. Les humains connaissaient le chemin néanmoins quelques Turiens les guidèrent jusqu'à leur navette. Après quelques salutations finales, celle-ci décolla. Un départ sommaire.

Cette entrevue bien que brève avait été enrichissante pour Nefar bien qu'au final Artérius Vorasen soit un être difficile à cerner. Il peut paraître quelques minutes très attaché aux apparences et la suivante prêt à tout pour qu'une opération réussisse. Au final ce serai intéressant de le voir en action et permettrait de fixer Wynn à son sujet.

Encore une fois, que l'officialisation n'ait pas lieu ce n'était pas grave. Il s'agissait là d'un objectif secondaire, rencontrer et tenter de cerner le Primarque puis d'éclaircir sa volonté concernant la Citadelle étaient les objectifs principaux de l'Ambassadeur. C'était chose faites, et puis l'Alliance Interstellaire avait l'aide officieuse de la Hiérarchie Turienne : largement suffisant à son sens.

Il était temps de se diriger vers la frégate du GSI pour son retour sur Piétas. Bien que jugeant son rappel précoce, Nefar était content de cet accompagnement. Le plus intéressant dans un plan est de le voir se réaliser. Avoir des rapports - de loin - n'était pas stimulant. Enfin, Wynn allait avoir à faire sur Piétas. Parler avec la Conseillère en colère ou encore participer au Sommet Galactique, par exemple. Il aurai besoin de repos et d'affiner sa préparation.

Bien qu'orgueilleux envers son talent d'improvisation et d'analyse, le diplomate était avant toute chose un homme et méritait du repos. Le voyage retour serai certainement bref mais néanmoins relaxant pour lui. Après tout, Nefar ne rencontrerai certainement pas de membres importants là-bas. Bien qu'estimant le GSI, l'humain n'avait pas de visites diplomatiques à faire les concernant. Si jamais un était curieux et social, alors ils pourraient parler autrement ...

Le pilote signala l'arrivée de la navette dans la soute du bâtiment Galarien. Dès qu'elle atterrit, Nefar se leva tout en prenant son sac de voyage. Les deux soldats, un peu plus à l'aise suivirent alors que le diplomate sortait du Kodiak. Quelques Galariens étaient présents dès lors.

Après avoir accompli sa mission sur Gagarine le TSF Revival repartait déjà en mission rejoignant la flotte Turienne faisant le blocus de la citadelle.
Durant le voyage Telhius en profita pour aller se reposer dans les quartiers d’équipage et repenser aux évènements récents.
Avant la mission il n'avait pas oublier la fureur d'un combat, en revanche il avait oublié ce que c'était de voir des frères d'armes tomber sous le feu ennemi.
Il s'en voulait pour Merek, il n'avait eu aucune chance, la fatalité s'était abattu sans préavis sur le malheureux.

Il avait brièvement était mis au courant des raisons pour laquelle ils se rendaient à la Citadelle, malgré tout il était content de participer à un évènement qui deviendrait sans doute historique. Combien d'entre eux n'en reviendrais pas? La était l'une de ses préoccupation.

Pensant cela il se décida à aller voir son ami conducteur de transport de troupes, il se dit qu'il fallait profiter des derniers instants stables.

A travers les couloirs d'acier il lisais sur le visage des officiers qu'il croisait un sérieux inouïe sur ces gens autrefois si peu concerné par la guerre.

"hey ! Kirkin, alors ? du nouveau pendant notre petite absence ?" lança Telhius l'air décontracté pour que son ami ne s'inquiète pas suite à la mission.

"bha non pas grand chose tu sais, les artilleurs ont fait la fête lorsqu'ils ont abattus les frégates, puis .. nous aussi hein ! c'est pas tous les jours qu'on voit ça! Et toi à l’intérieure c'était comment?"

"c'était ... violent je dirais, les humains ont subit pas mal de pertes, le moral ne doit pas être très haut chez eux en ce moment... Comme tu le sais on a perdu Dorkon, c'est vraiment triste, il allait bientôt quitter le service actif et profiter un peu du nouveau monde si on peut dire. Tirdas , t'aurais du le voir sinon, quel con même blessé ce mec est toujours aussi positif! un exemple à suivre, je te le dit ça !"

En parlant du loup le caporal Tirdas s'approcha .
" Hé bien, déjà sortie de l'infirmerie?"

"Et bien faut croire, si tu me vois devant toi c'est que j'en suis bien sortie l'aveugle" répliqua t'il.
"j'en ai pour quelque jour à peine, c'était vraiment rien, je passais te souhaiter bonne chance, en passant devant le cockpit j'ai croisé le timonier qui m'a dit qu'on arrivais dans une dizaine de minutes sur la Citadelle. Alors bonne chance" Il donna une tape sur l'épaule de son amie et s'en alla .

Il passèrent le temps restant a discuté de tout.

Dix minutes plus tard le Capitaine Felchor une fois en vue de la flotte Turienne , chercha à joindre l'Invictus pour prendre ses ordres.

"Ici TSF Revival, capitaine Felchor.
Nous rentrons de mission et demandons nos nouveaux ordres terminé."

Telhius regarda par une fenêtre, il trouva le spectacle magnifique, la nostalgie le frappa, il n'avait pas revue la citadelle depuis qu'il avait combattu dans son espace lors de la Grande guerre.
Cette flotte... quel spectacle! quel grandeur! Il était en admiration devant la masse de vaisseau, pour lui, hormis une danseuse asari, la deuxième chose la plus belle était les vaisseaux et tout autre appareil volant. Il ne détachait pas son regard de l'invictus, l'un des plus beau bâtiment de notre époque sans aucun doute.

- Très bien Monsieur, je prend note. Encore quelques précisions : quelle est la situation pour vos troupes sur le terrain, quelles difficultés ont-ils rencontrés ? Savez-vous d'où l'ennemi tire ses armes et son ravitaillement ?

-Nos forces n'ont jusque là pas été confronté à une opposition digne de ce noms, nos blindés et notre supériorité aèrienne totale en sont évidemment pour quelque choses. Cependant depuis leur entré dans la zone quatorze mes hommes rencontrent une résistance acharnée. Des mécas, des position d'armes lourdes et des troupes mieux organisés ont été signalés, heureusement nos propres renforts ont pu contrebalancer ces nouveaux éléments mais notre progression a été considérablement ralenti. A vrai dire ce qui m'inquiete le plus ce sont les mesures désespérées qu'ils mettent en place pour nous arreter, ma colonne de contournement a été confronté à des kamikazes. De tels manœuvres démontre bien qu'ils sont dans une position intenable, ce que je compte bien accentué avec vos hommes. En ce qui concerne leur ravitaillement, ils n'en n'ont pas vraiment, tout ce qui peut porter une arme est en face de nous et ils n'ont pas vraiment l'aire de pouvoir ni de vouloir tenir cette zone indéfiniment. Leur arsenal quant à lui se compose principalement d'arme issu des pillages des armureries civils, mais là encore certains groupes sont équipés de matériel militaire.

Cameron fit une pose et reprit son souffle.

-Cette situation à assez duré commandant et je compte bien y mettre un terme rapidement. Déployez vos hommes le plus rapidement possible je vous pris ...

L'ambassadeur humain venait visiblement de sauver Marrius en faisant comprendre au Primarque qu'il n'avait rien fait de mal, mais le Primarque n'avait pas l'air satisfait du comportement du militaire. Titus le comprenait, lorsqu'il y avait une visite diplomatique, les militaires se devaient d'être irréprochable et ce n'était clairement pas le cas à ce moment là. Lorsqu'ils quittèrent la pièce pour aller dans un endroit plus convenable à une discussion qui se devait d'être discrète, Titus attrapa Marrius par le coup et le secoua légèrement.

« Fallait vraiment que tu te fasses remarquer par le Primarque ? »

Les trois Turiens quittèrent à leurs tours la soute, puis continuèrent de déambuler dans les couloirs, jusqu'à ce qu'ils arrivent dans une autre soute. Des dizaines de Turiens étaient rassemblés à cet endroit, et visiblement ça n'avait l'air de surprendre aucun des trois nouveaux arrivants, ils savaient ce qui était en train de se dérouler. Avant chaque mission, il était courant de voir des Turiens se battre au cours de combats organisés, chaque unité avait son représentant. Cela permettait aux soldats de faire évacuer la pression dans leurs esprits. Marrius se mit aussitôt à marcher de plus en plus vite, et à traverser la foule à une vitesse folle, visiblement il avait lui aussi envie de se battre, et nul doute qu'il arriverait à trouver un autre combattant. Il y avait pas mal d'unités sur le vaisseau, et tous ne connaissait pas personnellement Marrius, même si ils avaient déjà du entendre parler du onzième bataillon, donc un inconscient accepterait sûrement de se battre avec lui. Titus tenta de le suivre lorsqu'il fut stoppé par un Turien du onzième bataillon, lui apprenant une petite nouvelle qui lui fit plaisir. Apparemment le cinquième bataillon allait faire, eux aussi, parti de la mission, Titus connaissait quelqu'un dans ce bataillon, un Turien avec qui il a combattu sur Palaven face aux Moissonneurs. Il allait peut être avoir la chance de le croiser sur la Citadelle, mais il préféra tout de même lui envoyer un message. Il prit donc un peu ses distances avec la foule pour écrire son message.

Citation :: « Salut Sikar,

On m'a dit que le cinquième bataillon revenait de mission, et qu'ils prendraient part au combat sur la Citadelle. Le onzième est pratiquement dans le même cas, on a du récupérer les marchandises d'un vaisseau volus à une bande de mercenaire puant dans les systèmes Terminus, avant que le Primarque nous demande de venir ici. On est loin de Palaven, mais si tu perds encore ton unité sur le terrain, hésite pas à venir nous voir.

Bonne chance là bas.
Lieutenant Titus Vissal.»

Titus avait voulu lui envoyer un message, car le Turien en question, avait perdu son unité sur Palaven pendant l'attaque des Moissonneurs, et il avait fini par rejoindre les turiens du onzième bataillon, et forcément une guerre crée des liens très solides. Il n'avait plus eu de nouvelles de ce Turien depuis longtemps, et cela lui faisait du bien de connaître d'autres gars dans d'autres unités qui allaient se battre sur le même terrain que lui. Il avait l'impression que ses arrières allait être assuré par des amis. Le lieutenant ne savait tout de même pas quelle allait être sa mission, faisant parti d'une nouvelle unité, celle des Gardes Noirs, il s'attendait à ce qu'il soit envoyé dans la partie la plus chaude du champ de bataille, et cela le rendait nettement plus impatient d'y aller.

Titus voulu alors s'avancer pour voir le combat, et vit que Marrius était déjà en train de se battre, depuis plusieurs minutes déjà. Lorsque Titus fut assez près pour aller encourager son ami, il vit Marrius mettre une violente droite en pleine face de son adversaire qui tomba au sol, il venait de le battre. Les cris commencèrent à envahir la soute, jusqu'à ce qu'un Turien avança sur le ring improvisé, c'était un membre de la Garde Noire, ces mecs étaient redoutés par tout les Turiens ici présent, et le silence en était une preuve évidente, même si celui là n'était qu'un sergent. Il prit alors la parole.

« Il y a quelqu'un de taille à m'affronter ? »

Il n'y eut pas de réponse, même Marrius, qui était pourtant prêt à se battre contre n'importe qui, se tut, visiblement trop fatigué par son combat. Titus se fraya alors un chemin jusqu'au ring, et jusqu'à son nouveau collègue, car, après tout, il faisait lui aussi parti de la Garde Noire et n'avait pas encore eut le temps de se mesurer à l'un d'entre eux.

« Je peux savoir à qui j'ai à faire ? »

« Lieutenant Titus Vissal, de la Garde Noire... »

« Quoi ?... »

Le Turien avait été surpris par la nouvelle, il devait être au courant de la venue d'une nouvelle recrue, mais il ne s'attendait sûrement pas à se battre avec sur le ring. Titus ne répondit rien et s'écarta un peu de son adversaire pour se mettre en position, pour faire comprendre à son adversaire qu'il était prêt. Titus l'avait laissé commencer à frapper, et avait réussi à esquiver les premiers coups, mais en reçut un qui le fit légèrement vaciller. Il décida alors d'attaquer à son tour, enchaînant coups de poings et coups de pieds à une vitesse folle. Le schéma se répéta inlassablement pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que l'arbitre décida de mettre un terme au combat. Les deux combattants saignèrent légèrement au visage, seulement ils étaient sur le point de partir en mission et ils ne pouvaient se permettre d'être blessés. Marrius agrippa alors Titus pour le traîner hors du ring quelques instants, afin de lui faire reprendre ses esprits, et aussi pour tenter de le calmer un peu. Titus arriva tout de même à se dégager, et se fraya un chemin jusqu'à son adversaire, et lui tendit la main, son nouveau collègue lui serra la main aussitôt. Les Turiens n'étaient pas du genre à être rancunier après ce genre de combat, ils devaient repartir en mission ensemble après tout. Son adversaire lui adressa quand même un petit mot à l'oreille avant de partir.

« Bienvenue dans la Garde Noire, lieutenant ! »

Titus eut un petit sourire et alla s'asseoir pour reprendre un peu son souffle après ce combat, certes court mais très éprouvant.

- Parfait Amiral, merci pour ces précisions. Je vais avertir le Primarque tout de suite. Nous vous recontacterons pour vous donner les coordonnées de notre déploiement.

Dès que la transmission fut coupée, le Commandant pianota rapidement sur son Omnitech et envoya un message au Primarque. Lorsque ce dernier se présenta au pont de commandement, Pallis lui fit un rapport complet sur les paroles de McVenner.

- Pallis, convoquez tout les chefs d'escouades et d'escadrilles au plus vite.

Une fois tout les Turiens rassemblés autour de la grande carte stratégique, le Primarque commença son exposé.

- Nous déploieront les 3ème, 5ème et 11ème bataillons près des troupes de l'Alliance par navette. La compagnie de tireurs d'élite du 40ème bataillon sera débarquée par capsule sur les postes en hauteur autour de la zone contrôlée par les Humains. Le 4ème sera dropé au nord du secteur 14 et le 17ème au sud pour couper les voies de retraites à l'ennemi. Je veux aussi des navettes furtives pour conduire la Garde Noire au Présidium. Je ne sais pas ce qui s'y passe, et je n'aime pas ça. Préparez des chasseurs pour couvrir la descente des troupes, et envoyez les bombardiers éliminer les positions d'armes lourdes. Pour les 23ème, 34ème, 36ème et 40ème bataillons, qu'ils se tiennent prêts non loin des capsules pour être envoyés en renfort à tout moment. Les blindés ne seront déployé qu'en dernière nécessité. Ce sera tout, messieurs. Rompez.

Tous les officiers se levèrent, saluèrent le Primarque respectueusement, puis se dirigèrent vers la sortie. Avant que le premier ne sorte, Artérius se retourna et lança :

- Ah ... Dernière chose, messieurs. Bonne chance ... et pas de quartier.

Cette dernière phrase fut prononcée avec un grand sourire carnassier et le poing serré levé à hauteur de tête. Tous les officiers reprirent ces dernières paroles en un grand cri de guerre :

- Pas de quartier !

Telhius était à côté de Sikar, un turien qui avait aussi du vécu et qui avait rejoins le 5ème en même temps que Kimbree et lui même.
D'un coup il s'esclaffa alors qu'il regardais ses messages via son omnitech.

"-Eh bhé, que t'arrive t'il sikar?" interrogea Telhius.

"J'ai reçu un message de Titus Vissal, c'est un lieutenant dans le 11ème. Sur Palaven j'avais rejoins son unité après vous avoir perdu, tu sais quand on avait traversé la place sur Cipritine ? On ne s'est jamais parlé je crois, mais j'étais le soldat que vous aviez trouvé dans le bâtiment de communication. Si je me rappel bien tu était bien jeune d'ailleurs. Tu as des nouvelles depuis de Kethran et Varkar? J'espere qu'ils sont encore en vie depuis .."

"Oui ,Kethran vit maintenant sur Palaven, il a quitté l'armée après la grande guerre et maintenant il s'occupe des reconstructions dans les secteurs les plus éloignés de la planète, il a fondé une petite famille je crois bien. Varkar, Il a mené de nombreuse mission après la guerre, il m'avais contacté pour me signaler qu'il aller peut être devenir un spectre, mais depuis ce jour je n'ai plus entendu parler de lui."

"je vois, les choses ont bien bougés. Peut être que l'on tombera sur Titus une fois sur la citadelle, je l'aime bien, c'est un bon type. Un bon sens de l'humour à mon goût et une visée ajustée, tout ce que l'on veut." conclue t-il le sourire aux lèvres.

Le Capitaine Felchor vînt de recevoir ses ordres de la part de l'Invictus.
Il fît sonner le rassemblement dans le Hangar.

"Aller Sikar, ont est parti! Tirdas glande pas trop en mon absence ahah, aller rétablit toi !".

Dans le hangar tout le bataillon était présent, le combat aller être rude, l'air grave des officiers en disaient long.
Le capitaine Felchor pris la parole.
"Soldats, Turiens, frère. Aujourd'hui ! le combat que vous allez menez est symbolique! Nous allons reprendre la citadelle! Le combat sera acharné et sans pitié, veillez sur vos frères et combattez comme un seul homme.
Bonne chance et que le bataillon soit avec vous."

Des cris de guerres retentirent dans toute la salle. Telhius vit Kimbree s'approcher de leurs petit groupe, Il n'y avait plus qu'eux, sans Tirdas et Dorkon ils se sentaient seuls.
Kimbree réunis la vingtaine de soldats qu'il aurait sous ses ordres dont Telhius et Sikar durant la mission pour leur expliquer l'objectif.

"Les mecs, nous revoilà parti au combat, nous voulions de l'action ! Bien on va être servie !.
ecouter bien ce qui va suivre.
Nous allons être déployé avec le 3ème et 11ème bataillon en navette près des troupes de l'alliance. Jusqu'a la c'est la partie facile, mais je sais que vous vous en doutiez. Car nous aurons droit à une couverture des Tireurs d'élites du 40ème. Ensuite nous allons progresser en éliminant l'opposition, je ne sais pas ou nous finirons, mais cela serait bien quand même qu'on nous retrouve en haut du présidium AHAH!"
la fin de sa phrase en fit sourire plus d'un, il savait qu'il disait cela, car il aimait son escouade et il voulait qu'elle soit honoré, démarqué.

Comme pour marquer la fin d'une pause la première alerte retentit, tout le monde se précipita aux casiers. Telhius enfila son casque à nouveau, vérifia son M-8 puis son Phalanx avant de se diriger vers la navette indiqué par Kimbree.
Une des question occupant l'esprit de beaucoup d'entre eux était " Est ce mon tour ? ".

Le hangar s'ouvrit, une fois à l'exterieur du croiseur, Telhius jeta un coup d'oeil par le cockpit, c'était beau.. Des dizaines et dizaines de navettes s'échappant de la flotte, voila l'empire Turien en action, il se sentait acteur de l'histoire. Contrairement à la guerre des moissonneurs, il se sentait puissant, il savait que l'ennemi était comme lui, vulnérable et non inaccessible.

L'heure était venu.

Titus était toujours assis lorsqu'il entendit les hauts parleurs s'enclencher, une voix répéta plusieurs fois un message ordonnant à tout les soldats de retourner auprès de leur unité, afin de se tenir prêt à embarquer. Titus se releva et vit ses deux camarades venir vers lui avec un énorme sourire sur leurs lèvres. Ils allaient enfin combattre, et ce n'était pas trop tôt, tous été soulagés de quitter ce vaisseau pour partir en mission. Titus savait qu'il y aurait des pertes dans leurs camps, mais c'était une habitude pour une unité d'infanterie. La pièce ou ils étaient se vida en à peine quelques minutes, et Titus fut le dernier à sortir, il prit même le temps de taper sur l'épaule de Marrius et de Tarrik.

« Faites gaffe à vous les gars, je serais pas là pour vous sortir de la merde. »

Il leur adressa un sourire, et se mit aussitôt à courir pour rejoindre son unité. Il était toujours aussi impatient de faire ses preuves, et avec le combat qu'il venait de faire, il était visiblement toujours sous l'effet de l'adrénaline. Il savait que l'Alliance était déjà là bas, en train de faire face à leurs ennemis, et pour les Turiens ça n'allait être qu'une partie de plaisir selon lui, ils avaient été appelés pour finir le travail. Il ne se doutait pas que les criminels sur la Citadelle allait lui poser de grosses difficultés, il pensait juste qu'une démonstration de force, au bon moment, pourrait régler le problème une bonne fois pour toute. Bien sûr, il avait sûrement tort, mais il ne le savait pas, il partait confiant pour cette mission et peut être même beaucoup trop.

Lorsqu'il eut rejoins la Garde Noire toute entière, il ne put s'empêcher de regarder les turiens qui en faisaient partis, ils étaient tous très compétents et ça se voyait dans leurs façons d'être, ils étaient les meilleurs de l'armée Turienne et ils le savaient. Il écouta les ordres avec attention, le plan était visiblement bien préparé, mais le lieutenant continuait de penser que même sans plan ils pouvaient écraser ces maudits mercenaires de bas étage. Dans cet état d'esprit, il ne fut pas étonnant de s'apercevoir de la grande déception lorsqu'on lui révéla qu'il dirigerait une petite unité destiné à enquêter sur une navette qui se serait posé au Présidium. Il fut terriblement déçu, et cela se voyait, il avait l'impression qu'il allait rater tout les combats, et qu'il ne pourrait même pas utiliser son arme durant cette mission. Les ordres étaient les ordres, même si il voulait partir pour la zone de combat la plus dangereuse, il ne pouvait pas désobéir, et il le savait. Du coup, il se disait qu'il ferait de son mieux pour trouver ce qui se passait là bas le plus rapidement possible, afin de pouvoir partir au combat au plus vite. Le Présidium n'était pas d'une importance capital dans cette opération, et même si il trouvait tout de même ça assez louche, il ne voyait pas l'importance d'éclairer la situation au sujet de la navette. Mais c'était sûrement pour ça qu'il n'était qu'un simple lieutenant, il ne voyait que le combat, pas l'aspect tactique.

Une fois que les ordres furent donnés, ils partirent tous aux navettes, et Titus rencontra les turiens qu'il allait diriger pendant la mission. Quand ils furent tous assis sur leurs sièges, Titus se mit en plein milieu pour leur faire un petit discours afin de les motiver, c'est à ce moment là qu'il reconnut le turien avec lequel il s'était battu auparavant, il lui fit un petit signe de tête. Le visage de Titus était fermé, même si les ordres lui déplaisaient, il n'en fit rien paraître devant ceux qu'il allait devoir diriger.

« Comme vous le savez sûrement, c'est ma première mission au sein des Gardes Noirs. On dit que vous êtes les meilleurs, je ferais tout pour être à votre niveau soyez en sûr. Je me doute que vous avez connu des missions plus périlleuses et plus intéressantes que celle qu'on vient de nous donner, et croyez moi, c'est pareil pour moi. Mais les ordres sont les ordres, on découvre ce qui se passe au Présidium, et après on pourra rejoindre nos frères au combat. Restez sur vos gardes, et jouez pas aux héros, ça c'est mon rôle... »

Sa dernière petite phrase avait eu pour effet de détendre légèrement l'atmosphère, Titus décida alors de s'asseoir, et de vérifier son matériel. Il était prêt à combattre, même si il doutait vraiment du fait qu'il allait devoir se battre au Présidium, mais ceux qui s'occupaient de la tactique voulaient se montrer prudent, et Titus le comprenait tout à fait, seulement il aurait préféré que ce soit quelqu'un d'autre qui se coltine la corvée.

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