"L'enfance n'est que le commencement du chemin vers le bonheur." C'était cette devise dont l'orphelinat préservait l'illusion par tous les moyens. Aucun de ses enfants ne savait ce qui l'attendrait dans la vie réelle d'un Turien et même si la société Turienne tentait de formater les enfants afin qu'ils remplacent l'amour des parents manquants par l'amour de la Hierarchie, les orphelins finissaient presque toujours dans la criminalité ou au plus bas de l'échelle sociale. L'ambiance malsaine et pesante ne favorisait pas la réussite. C'était le constat qu'avait fait très jeune, le petit Magnus, lui qui aspirait plus que tout autre à la réussite et à l'élévation personnelle, chose peu commune chez un Turien. Fils présumé de soldats déserteurs, on le trouva, encore nourrisson à l'entrée de l'Orphelinat Général de Cipritine. Malgré des recherches, la police militaire Turienne ne trouva jamais ceux qui l'abandonnèrent à l'entrée. Grandissant, l'enfant se trouva être extrêmement turbulent même si particulièrement brillant pour son âge. Doté d'un sens prématuré de commandement, il prit la tête très facilement du groupe d'enfants de son dortoir, organisant de nombreuses tentatives de fugues. Cette qualité qui agaçait les surveillants autant qu'elle suscitait l'émerveillement fut cependant durement réprimandé causant de nombreux souvenirs déplaisants qu'il n'oublia jamais. C'est à 13 ans qu'il réussit enfin son opération, trompant la surveillance grâce à une diversion improvisée de ses camarades, il s'évade de l'Orphelinat, abandonnant sans scrupules ceux qui l'avaient héberger et éduqués.

Finalement, c'est seulement quelques années après son évasion, qu'il s'engage dans l'Armée Turienne. Profitant d'une carrure imposante, plaisant aux officiers-recruteurs. Après une formation express d'une année où il se tiendra étonnamment calme, découvrant un nouveau monde et des Turiens sortant de milieux plus favorisés, il débutera sa carrière dans de l'Armée Turienne. Tout d'abord, timide et effacé, il s'épanouira rapidement afin de redevenir le jeune chef de bande qu'il était à l'Orphelinat au sein de son unité de combat. C'est lors de la guerre du Premier Contact qu'il découvrit ce qu'était la réalité des combats. Jusqu'ici garçon rieur et turbulent, cet épisode le marqua profondément, cassant définitivement son esprit immature pour en faire celui qu'il est aujourd'hui.

La découverte de la race humaine fut mouvementée. A cette époque, l'Alliance autorisait les flottes de reconnaissance à activer les relais cosmodésiques en sommeil. Or cette pratique était jugée dangereuse et irresponsable par les races soumises à l'autorité du Conseil. C'est pourquoi la patrouille turienne qui découvrit la première fois une flotte humaine, sur le point d'activer un relais , attaqua sans sommation. Un seul appareil humain survécut et se réfugia sur la colonie de Shanxi. Les jours suivant s'en suivi un déluge de feu, c'est ainsi que les humains évaluèrent la puissance dévastatrice de la flotte Turienne. Quand les défenses de la planète furent réduites à néant, les légions Turienne débarquèrent. Les ordres étaient clairs, pas de quartiers, la population devait être soumise, si elle résistait c'était la mort. Très facilement, les lignes de combattants Turien dévastèrent les quelques troupes humaines sur place. Jugeant cette race faible et lâche, les Turiens occupèrent sans scrupule la planète. Mais rapidement à la surprise des généraux, des poches de résistances humaines éclatèrent dans les lieux isolés.

C'est ainsi que l'unité de combat de Magnus fut choisi pour intervenir dans une petite ferme agricole à des centaines de lieux de la principale ville de la Colonie. A la longue, ils étaient devenus comme des frères et c'est la première fois de sa vie qu'il se sentait dans une véritable famille, c'est donc avec une certaine crainte de perdre les siens qu'il embarqua en direction de la ferme.

Ils investirent enfin, la ferme. C'était une sorte de gros hangar aux technologies datées, mais malgré une recherche intensive, ils ne trouvèrent aucune trace d'armements ou d'humains vivants. L'atmosphère était cependant pesante, la paranoïa s'emparant des soldats. Après une rapide patrouille, l'officier ordonna à Magnus de prévenir le commandement que la zone était vide et qu'il n'y avait aucun danger. Quittant le groupe pour atteindre une colline où les transmissions seraient meilleures, c'est ce moment-là que choisirent les rebelles pour prendre d'assaut, le petit groupe de soldats Turien. Avec une meilleure connaissance des lieux, ils avaient réussi à rester caché permettant d'obtenir un effet de surprise total. De nombreux coups de feux retentirent, Magnus attrapa son fusil et dévala la colline à tout allure. Surpris et désorienté, il arriva en plein milieu d'un massacre. Les humains en position sur des hauteurs ou à couvert derrière diverses caisses ou tonneaux avaient ouvert le feu sur le groupe de Turien à découvert. En quelques minutes, des dizaines de cadavres gisaient déjà sur le sol. Plus de la moitié de l'unité décimé, ils tentèrent une retraite vers des lieux plus profitables stratégiquement. Arrivant à l'opposé, Magnus se retrouva isolé et vulnérable et plusieurs impacts défoncèrent le haut de son armure. En état de choc, il se cacha derrière un vieil engin agricole, tentant vainement de reprendre son souffle. Trois gaillards se détachèrent du groupe d'humain pour venir le cueillir. Reprenant son esprit malgré son coeur martelant sa cage thoracique, il se saisit de son fusil, une nouvelle fois. La colère bouillonnante en lui explosa au moment où les humains entrèrent dans son champ de vision. Plusieurs rafales énergétiques sortirent de son fusil, blessant mortellement les deux premiers rebelles. En réponse, une rafale du troisième éclata sur le torse de Magnus. La violence du choc, le projeta contre la carrosserie de l'engin qui s'enfonça. L'humain pensant la victoire acquise, s'approcha sans prudence du cadavre présumé du Turien. C'est alors que ce dernier sauta sur l'humain, l'agrippant par le coup, il lui assena de violents coups au visage. Puis se relevant, il souleva l'humain par la gorge et enfonça ses serres si profondément que le sang gicla sur l'armure du Turien. Lâchant le cadavre sans vie, il se dirigea vers son module de communication, perdu un peu plus loin. Blessé, il s'écroula à genoux et contacta d'urgence le commandement pour demander de l'aide, refusant d'abandonner ses camarades, il ignora le conseil de l'officier des communications, lui conseillant de trouver un abris. Un silence de plomb était tombé sur la ferme, annonçant la fin des hostilités. C'est alors qu'il découvrit la scène, les cadavres des soldats Turiens, gisaient sans vie, entassé l'un sur l'autre par les humains qui pillaient l'équipements. Un hurlement de colère, lui échappa, attirant immédiatement l'attention des rebelles. Sans réfléchir, il vida le contenu de son chargeur aléatoirement sur les humains en blessant plusieurs mais sans précision. Une explosion le projeta au sol, il perdit ensuite connaissance.  A son réveil, les humains gisaient tous au sol, au-dessus d'eux, un drône de combat Turien surveillait les lieux.

Les jours suivants, on le plaça sous surveillance médicale sur la flotte.  Malheureusement les humains contre-attaquèrent avec une deuxième flotte provoquant le replis des Turiens. Le Conseil de la citadelle interviendra quelques jours plus tard, ordonnant aux Turiens d'accepter une trêve avec la nouvelle race de la galaxie, les humains. Ce qui provoqua la colère de Magnus. On le nomma sous-officier et à sa demande, il rejoignit la Marine plutôt que l'armée.

Par la suite, il eut une carrière prestigieuse, gravant les échelons à une vitesse folle, ce qui lui provoqua une certaine renommée au sein du peuple et de la Hierarchie. Il participa à une majorité des opérations, toujours avec succès afin d'atteindre finalement un rang d'officier supérieur. Cet épisode l'avait endurcit et refroidie, convaincu de la suprématie des Turiens sur les autres races, il se montrait particulièrement agressif et utilisait des méthodes peu conventionnelles. Il dédia sa vie à la Hierarchie et à la Marine Turienne. Stratège brillant et doué d'un sens du commandement exceptionnel. Il se révéla comme un habile politicien dans le domaine militaire, grâce à son charisme il se lia d'amitié avec des Primarques, eux-même lui permirent d'accélérer sa progression militaire.

C'est l'épisode de la grande guerre qui l'amena au sommet de la hiérarchie de la Marine. Menant la 1er flotte Turienne, il s'illustra contre les moissonneurs en réduisant au maximum ses pertes grâce à ses stratégies osées. Grâce à ses actions, les Primarques le nommèrent Amiral des Flottes. Afin qu'il mène la reconstruction de l'Empire Turien.

D'un physique imposant, même pour un Turien. Il atteint les deux mètres et dépasse la centaine de kilos. De nombreuses traces d'impacts de balles sur son corp attestent de son ancienne appartenance à l'Armée. Comme chaque Turien, un tatouage facial indique son lieu de naissance. Son uniforme est une armure dernière génération de l’amirauté Turienne, prouvant son rang.

Les années l'ont changé, autrefois enjoué et turbulent ainsi qu'impulsif. Il est aujourd'hui calme, calculateur et distant. Il se s'attache pas facilement et c'est pourquoi, il reste généralement froid avec son équipage. Sa notoriété le rendant très peu facilement approchable, cela le rend impressionnant pour ses soldats. Ne supportant pas l'insubordination, il peut se montrer extrêmement cruel avec ses hommes autant qu'il peut être très généreux. Facilement irritable, il favorise l'offensive dans chacun des domaines militaires ou social. Convaincu que c'est les Turiens qui sauveront la galaxie du Chaos, il est très hautain et dédaigneux avec les autres races. Il garde toujours une rancoeure contre les humains pour la perte de ses frères d'armes. Ainsi il a horreur du SSC et de la citadelle, préférant éviter le coin au maximum. Pour lui c'est la loi de la force qui détermine l'avenir de chaque chose, c'est pourquoi il ne s'adresse que rarement à ceux qu'il juge faible. Il juge que chaque monde devrait être sous-contrôle Turien et n'hésite pas à l'exprimer publiquement. Coeur de pierre, il traite les déserteurs comme des animaux et n'hésite pas à faire appel à des chasseurs de primes, car pour lui tous les moyens sont bons pour punir les lâches. Il est très peu porté sur les religions, favorisant le monde matériel que le monde spirituel. Egocentrique, il aime avoir toujours ce qui se fait de mieux, que ça soit en matériel ou en armement. Il cherche par tous les moyens à mettre fin au contrôle de l'Alliance sur les Turiens.

Signe(s) distinctif(s) : Tatouage facial et nombreuses cicatrices.
Relations avec les autres : Distant & froid.
Des liens prédéfinis Ami du Primarque Orius Malgor.

Célébrité sur l'avatar  : Aucune.
Comment avez-vous connu le forum ? Un Top-site dont j'ai perdu le nom..
Est-ce un double compte ? Non !
Des remarques ? Très jolie thème.