Nehlius naquît en 2168 sur la Citadelle alors encore le centre névralgique des relations galactiques, modèle de paix et de diversité.
Elevé principalement par son père Sictus en raison du travail de sa mère rappelé au devoir peu après son accouchement. L'homme était bon avec lui bien que peu présent dans l'ensemble lui aussi en raison des nombreuses heurees passées au laboratoire. Dès ses premiers souvenirs, le jeune Turien passait la majorité de son temps seul, s'occupant comme il pouvait, occupant ses heures perdues en rêvant aux nombreux mondes que pouvaient receler la galaxie.

Quand il fut temps pour lui de commencer son apprentissage, son père opta pour une école privée dans laquelle Nehlius put faire la rencontre de ses camarades ainsi que de nombreux représentants de toutes espèces touts plus fascinants les uns que les autres. Très rapidement il s'intéressa aux jeunes Asaris, Salariens et autres espèces habituelles de la Citadelle, posant des questions et faisant montre d'une curiosité sans bornes quant à leurs particularités.
C'est donc tout naturellement qu'il se rapprocha de son père, se passionnant pour ses travaux bien qu'obscurs sur les autres espèces. Sa mère ne rendait que peu de fois visite à sa famille allant et venant d'un bout à l'autre de la galaxie et repartait en général à peine deux jours plus tard, ne laissant que peu l'occasion à son fils de s'attacher à elle ; et bien que Mère soit son nom, l'absence de sentiment attaché à celui-ci était flagrant.
Bien que Nehlius fasse des efforts pour se rendre sympathique auprès de ses camarades, son intérêt maladif le rendait exaspérant et les rencontres finissaient souvent en une bousculade agacée de la part des autres enfants. Se repliant sur lui-même ilfinit par ne plus approcher les autres, passant pour un illuminé dans l'esprit de ses jeunes collègues, se contentant de rêver, lire et étudier.
Le seul ami qu'il se fit durant les quelques années de son enfance fut une jeune humaine nommée Silvia qui partageait alors sa passion pour les autres races. Sictus l'avait bien mis en garde plusieurs fois contre la race Humaine, primitive et aggressive. Mais le jeune turien ne vit aucun mal à laisser s'approcher la petite fille et répondit à son salut d'un léger sourire, écartant légèrement les mandibules au grand plaisir de sa nouvelle amie.
Les années passèrent, entrecoupées des visites de sa mère, des longs après-midis sans gêne passés avec Silvia à exposer leurs différences culturelles comme physiques, se laissant attraper une mandibule pendant qu'il passait ses griffes dans la longue fourrure qu'elle arborait sur la tête. Rentrant enfin pour se plonger avec plaisir dans les explications de son père sur l'anatomie des races étrangères.

L'adolescence vînt alors et avec elle le temps de son service militaire. Ayant trouvé un train de vie heureux malgré l'ombre grandissante des conflits et la montée en popularité du Commandant Shepard, héros de l'Alliance, Nehlius fut aussitôt propulsé à Palaven uniquement accompagné des encouragements de son père et d'un message envoyé par sa mère. Aussitôt pris en main par les formateurs parmis une foule de congénères du même âge, le jeune Turien dût apprendre de force le maniement des armes pour lesquelles il n'avait que peu de talent et passa de nombreux tests de compétences biotiques et techs.
Longues furent ces années passées sur sa planète natale. Peu de nouvelles lui parvenaient de ses parents et aucune de la part de Silvia sans-doute bien au chaud à la Citadelle en compagnie de sa famille et amis. Le Turien trouva quelque réconfort chez ses camarades tous ou presque dans le même cas que lui. Une certaine fraternité naquît entre eux qui évolua au fil des des trois années de formation en une franche camaraderie. Les journées se passaient indifféremment, mixant un exercice physique régulier et éprouvant avec de longues études sur les tactiques de combat technologiques pour lesquelles il avait une préférnce et un talent démontrés.
On lui demanda au cours de sa dernière année, alors que la guerre contre les Moissonneurs débutait, si une branche en particulier l'attirait. Aussitôt Nehlius se déclara en faveur d'une carrière médicale combinant alors sa situation actuelle à la xénophilie héritée de son père. Muté sur une frégate Turienne en mission de patrouille dans les colonies conciliennes en bordure des systèmes Terminus. Il fut alors formé aux devoirs et aux pratiques d'un médecin militaire, regardant faire la plupart du temps, mettant la main à la pâte lorque son aide était requise, approfondissant ses connaissances avancées de l'anatomie Turienne avec toute l'expérience et le savoir que pouvaient lui transmettre son mentor.

Ce qui devait se produire se produisit un peu avant la première année de son affectation. Le Général Victus alors stationné sur Palaven fit relayer qu'une attaque dirigée contre l'une de leurs colonies par un groupe de créatures issues de la technologie moissonneur se déroulait non loin de leur position. Les ordres furent donnés et un débarquement en masse de la quasi-totalité de leur troupes fut ordonné, laissant le vaisseau sous la garde de quelques sentinelles ainsi que du reste du personnel non-combattant. L'attente fut longue, entrecoupée de rapports troubles concernant l'avancée de leurs forces ainsi que la forte résistance des zombis et autres créatures bien décidées à réduire la petite colonie en cendres.
Enfin un rapport plus long que les autres fit état de la destruction des dernières monstruosités ainsi que du retour imminent des leurs ainsi que de nombreux blessés dont certains en état critique. Les blessés furent amenés dans l'infirmerie, nombreux... si nombreux... certains même laissés devant la porte, les deux médecins traitant en priorité les cas les plus graves. Rapidement il fut appelé à l'aide, laissé à lui-même avec à peine quelques indications sur l'état des patients et une ou deux consignes. Le pire était l'odeur du sang... bleu et abondant, imprégnant rapidement les tissus des tables de traitement. Les réserves de medi-gel s'amenuisaient tandis que Nehlius extrayait une balle de plus de l'abdomen d'un des soldats blessés et recouvrait la plaie de medi-gel.
Nehlius ne put que s'arrêter, son coeur ratant un battement lorsqu'un des caporaux fut placé devant lui, relativement en bon état si ce n'était sa jambe en grande partie arrachée par un des derniers Zombis encore debout. Des lambeaux de chair sanguinolents restaient attachées à l'os tandis que les plaques protectrices qui n'avaient pas été arrachées s'étaient incrustés comme autant de shrapnels dans les tissus restants. Incapable de déterminer que faire dans une pareille circonstance, le caporal déjà à demi mourrant émit une brêve plainte avant de succomber de l'hémorragie à laquelle il n'avait pas échappé. Le docteur Arcturus, son mentor, ayant vu la scène, l'envoya alors se reposer, considérant que les quelques blessés restant ne représentaient plus une urgence.

Cette scène ne quitta jamais complètement son esprit durant le reste de sa formation et bien après. Le temps de son service terminé il retournit immédiatement à la Citadelle retrouvant avec joie son père ainsi que sa mère présente pour son retour, recevant compliments sur sa taille et sa forme physique tandis que son père le taquinait sur le choix de sa carrière présentant une étrange ressemblance avec la sienne. C'est également lors de cette ocasion que son père le marqua, avec une infinie précision et une cérémonie préalable, des couleurs de son clan, réalisant alors un véritable travail d'orfèvre.
C'est également avec un grand plaisir qu'il fêta ses retrouvailles avec Silvia, devenue une belle jeune femme en école de commerce intergalactique.
Alors âgé de 20 ans, il entra à l'école de médecine, fort de ses acquis, afin de parfaire ses connaissances des autres espèces. Ce furent là de tristes années, loin des combats et du fantôme du Caporal, mais d'autant plus proche de la misère et de la tristesse des rares rescapés affluant à la Citadelle en quête d'un refuge. Les étudiants étaient souvent sollicités afin de donner un coup de main aux médecins de métier traintant soldats et civils blessés ou en faible condition.
Mais cette brève période de " répit" fut de courte durée lorsque tous les étudiants furent réquisitionnés et mutés à divers endroits de la galaxie où leurs services étaient urgemment requis. Certains furent affectés sur des vaisseaux en partance pour la guerre. Nehlius, lui, fut envoyé sur Palaven où il aida durant de longs mois aux soins des rescapés Turiens et Krogans, vivant au rythme de leurs déplacements de cachette en cachette.
Alors que la situation de plus en plus désespérée assombrissait son regard, la seule lueur d'espoir se trouvait être le Commandant Shepard, déjà porté aux nues, grapillant victoire sur victoire dans la galaxie entière, sauvant les civils et réunissant toutes les races sous sa bannière dans son combat contre les Moissonneurs.

Le jour de la bataille finale contre leur fléau, toute la galaxie retînt son souffle. Et lorsque les Moissonneurs tombèrent la liesse générale qui s'ensuivît dura des semaines durant. C'est cependant avec détresse qu'il apprit le rôle qu'avait joué alors la Citadelle et sa quasi-complète destruction ainsi que la destruction du vaisseau abord duquel se trouvait sa mère.
Resté sur Palaven durant quelques années à pratiquer son métier maintenant reconnu, il reçut avec stupeur un message de Silvia l'invitant à la rejoindre sur la Citadelle, nouveau siège du Conseil. Il n'en fallut pas plus pour le convaincre d'organiser son départ de Palaven et son admission dans l'une des cliniques militaires renommées qui parsemaient la " Nouvelle Citadelle ".
Si soigner des maladies classiques était reposant Nehlius estima cependant que son expérience servirait plus sur un vaisseau aussi signa-t-il un accord de mutation si le besoin s'en faisait ressentir.

De taille moyenne pour un Turien, Nehlius a cependant pour particularité la teinte sombre de sa peau et de ses écailles prenant des reflets légèrement bleutés à la lumière.
Ses marques de clan de couleur argent sont très finement réalisées et travaillées ce qui a tendance à surprendre la plupart de ses congénères autant que le bleu profond de ses yeux.
Bien que loin d'être un modèle de musculature, il a pu garder de son entraînement la finesse et la ligne athlétique caractéristiques de sa race ainsi que de petites cicatrices témoignant du passage de l'entraînement et de la guerre.

Nehlius est principalement quelqu'un de calme et posé. Il s'efforce toujours de réfléchir aux meilleures issues avant d'agir ou de parler.
Plutôt timide au premier abord, il se révèlera amical et confiant si on le met à l'aise.
Très professionnel, il lui faudrait un cas de force majeur pour l'empêcher de faire son devoir ou de mal le faire.
Malgré son calme soigneusement maintenu, seules la mesquinerie ou la violence gratuite peuvent le mettre dans une colère noire.
Assez sociable, le médecin apprécie toujours de discuter de sujets plus ou moins sérieux, s'amuser quand il en a l'occasion et aime boire un verre avec ses collègues bien qu'il ne tienne que peu l'alcool.
Rêveur et romantique, on lui répète souvent qu'il s'imagine des trucs ( ce qui dans la plupart des cas est vrai ), ce qui ne l'empêche pas d'avoir le béguin assez fréquemment.
Gourmand. Ca il l'est. Toujours partant pour un bon repas, il est rare de le trouver sans une sucrerie dans la poche.
Nehlius est également quelqu'un qui a besoin d'espace, et de SON espace. De la place à lui pour réfléchir, vivre... ce qu'il défend chèrement.
On pourra également noter que notre cher medic est très expressif pour un Turien, discutant avec son corps et sa gorge presque autant qu'avec sa voix et peinant à cacher ses émotions, faisant de lui un très mauvais menteur.

Signe(s) distinctif(s) : Les seules différence notables par rapport à ses congénères consiste en un léger creux dans sa plaque pecorale droite, témoignage d'un mauvais coup lors d'une lutte en formation ainsi que d'un anneau argenté accroché à l'un des pics de sa crète, offert par sa mère.
Relations avec les autres : Professionnelles, amicales voire romantiques.
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