| Sujet: Warn Ven 16 Aoû 2013, 03:14 | | |
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Registre Galactique des espèces
Warn |
Sexe : Mâle Race : Vortcha Âge : 3 mois Planète d'origine : Sur'Kesh | Faction : Maison Daladrid (Indépendant/Conciliant) Poste/grade : Agent/Bleu Situation : Célibataire Parenté : Aucune
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| Histoire
Le professeur Kirkt était un dinosaure, c’est du moins comme ça que les généraux humains aimaient surnommer leur légendaire collègue Galarien qui avait, selon les dires de certains, réussit à détruire un moissonneur à l’aide du moteur d’une frégate écrasée lors de la Grande Guerre. Cette anecdote figurait parmi tant d’autre dans la liste des mythes qui entourait le Professeur et dont les Galariens aimaient tant raconter au reste de la Galaxie. Mais ce phénomène n’avait que peu d’attention pour le sujet en question. Le professeur était maintenant à une période de sa vie, où l’on avait rangé son arme pour s’attarder à d’autres formes d’occupation tel que les tâches administratives ou la recherche scientifique délaissant ainsi la guerre et son lot de violence. Il avait laissé derrière lui le GSI et ses multiples exploits contés dans toute l’Union Galarienne mais aussi tous ses anciens amis dont la plupart étaient morts. La guerre n’avait fait qu’accentuer la froideur naturelle qui alimentait le Vétéran Galarien, il ne voyait guère l’intérêt de s’attarder sur un pareil évènement. Sa nature et son caractère peu enclin à l’empathie l’avait poussé à accepter très vite ce sombre épisode de l’histoire galactique, sans pour autant en oublier les souffrances subies.
Le Professeur était retourné au sein de sa demeure sur la planète Sur’Kesh, il y avait fondé peu de temps après la guerre, un centre de recherche qui lui permettait d’expérimenter divers projets dont les résultats étaient destinés à être vendus auprès des grandes maisons Galariennes. Son statut lui conférait une liberté totale en plus de profiter de la couverture qu’offrait Sur’Kesh. Cette petite affaire lui permit de jouir d’une enclave personnelle où il s’établit lui et ses expériences, la dite-enclave se tenait en amont d’une montagne lui permettant d’être à l’abri d’espions potentiels. C’était depuis la salle de réunion –où il se tenait en ce moment-même- qu’il dirigeait d’une main de maître son entreprise.
La salle de réunion reflétait assez bien le caractère froid et stricte du Galarien, elle était symétriquement parfaite et ne comportait qu’une unique table grisâtre en son centre. Derrière celle-ci se tenait une large baie vitrée offrant un panorama assez impressionnant sur l’environnement tropical de Sur’Kesh. Les rayons du soleil crépusculaire offraient une atmosphère chaleureuse et reposante contrastant ainsi avec l’ambiance inexpressive de la pièce, ils caressaient le visage terne du professeur Krikt. Ce dernier prenait rarement de son temps pour apprécier ces instants qui étaient typiques de cette région de la planète. Il projeta son regard sur le pied de la montagne et remonta jusqu’à l’horizon vers le soleil couchant, manifestement, il avait oublié comment la vue pouvait être resplendissante depuis la baie vitrée. Sa nature Galarienne l’obligeait à assimiler rapidement les souvenirs et les émotions à tel point qu’il ne prenait plus la peine de s’attarder un instant sur ce genre de moment.
Un son retentit dans le silence de la salle de réunion, le professeur se retourna et vit sa console de bureau émettre le signal d’un appel sécurisé. Il se dirigea vers le bureau et transmis l’ordre à la console d’activer le dialogue par hologramme à l’aide de son Omni-Tech. Quelques secondes suffirent à faire apparaître une silhouette au centre de la table, le professeur fit en sorte de réduire la luminosité de la baie vitré afin de mieux entrevoir la personne à qui il avait affaire. La forme était mince et chétive, elle était aussi encapuchonnée et semblait vouloir se dissimuler au cas où un employé du Professeur entrerait par inadvertance. Le Professeur reconnut aisément la dite-silhouette.
- Dalatrace Daladrid, c’est un honneur de vous recevoir, votre appel était impatiemment attendu. La courtoisie était de rigueur, la Dalatrace représentait un énorme profit d’intérêt pour le Professeur. - Epargnez votre abus de civilité Professeur, la Maison Daladrid vient s’informer de l’avancement du projet, où en est le sujet ? - Bien-sûr Dalatrace, nous avons terminé. L’aspect structurel et les capacités cognitives du sujet sont excellentes, il s’agit d’un individu on ne peut plus parfait sur le schéma bionique. Cependant, quelques rectifications sont à faire… Le Professeur eut un moment d’hésitation, il s’avançait à présent sur un raisonnement purement hypothétique. - Quels genres de rectifications ? La voix de la Dalatrace était emplie de curiosité. - Eh bien… Je n’ai pas encore trouvé le moyen d’incorporer un système de contrôle, même grâce aux quelques rares données que vous m’avait fait parvenir du cadavre de moissonneur.
La Dalatrace ne répondit pas tout de suite et semblait analyser les faits, son air n’inspirait pas le Professeur. C’est pourquoi il répliqua aussitôt afin de la rassurer.
- Je vous promets que d’ici quelques mois, le sujet sera pleinement en état de vous servir, j’ai seulement besoin d’un peu plus de temps. - La maison Daladrid n’attend pas Professeur, les ambitions de nos ennemis nous poussent à accélérer le pas, ce projet est la solution à tous nos problème et c’est votre travail de me fournir des résultats. Le ton de la Dalatrace devint subitement emplit d’autorité et de sévérité, le professeur Kirkt n’en prit pas compte et se contenta d’ignorer pendant quelques secondes les propos de son interlocutrice. - Dalatrace, dit-il, si vous êtes venue demander mes services, vous devez me laisser libre de diriger mes propres travaux. - Soyons clair sur une chose, avec le prix que vous nous demandez de payer je suis en droit d’exiger une évolution plus rapide, dans le cas contraire je vous conseille de le réduire ou notre entreprise pourrait tomber à l’eau. Elle n’avait pas tort pensa Kirkt, mais sa présence devenait de plus en plus gênante et il lui fallait trouver un moyen de se débarrasser de son impatience. - Admettons que vous me laissiez encore trois mois, je suis prêt à terminer le projet et à vous réduire le prix de dix pour cent. Le sujet vous sera par-ailleurs livré directement à votre palais. La représentante de la maison Daladrid sembla acquiescer brièvement. - J’imagine que votre retard peut toujours se rattraper sur cette compensation, nous n’exigerons pas plus d’abus de votre part !
La Dalatrace pouvait toujours remettre en question son travail, la somme qu’il demandait à chaque contrat étaient systématiquement surévaluée afin qu’il puisse se faire passer en un artisan plein de conciliation. C’était un procédé assez simple qu’il mettait en œuvre envers ses clients, faisant en sorte à chaque fois de rendre difficile toute possibilité de fuite d’information. Le Projet actuel était le plus conséquent de par son côté innovateur, c’était plus qu’une création universelle, c’était une arme redoutable à manier avec précaution. Il était le seul avec la Dalatrace à en connaître la véritable nature, ses employés ignoraient comme toujours leur véritable but. Plus fourbe que cela encore, il en avait prévu l’avenir à son avantage.
- Ne doutez pas de mes compétences Dalatrace, votre maison gagnera en puissance et nos relations seront plus que profitables. - C’est bien ce que nous verrons…
Sur ces dernières paroles, la silhouette disparue et le silence revint après un ultime son de console. L’ex-General Kirkt glissa ses doigts amphibiens sur son menton en repensant à cette toute dernière conversation, il lui était impératif de calmer les ardeurs de la maison Daladrid, dans le cas contraire il devrait subir des retombés fort négatives. Pour cela, il allait certainement faire en sorte de mettre la pression sur ses subordonnés, il n’aimait guère le faire, mais le contexte obligeait une telle situation. Oubliant très rapidement cet évènement, le Professeur éteignit la console avant de sortir de la salle et de pénétrer dans un ascenseur qui se mit à rejoindre les niveaux inférieurs du complexe.
La porte de l’ascenseur s’ouvrit et le Galarien fit glisser une carte magnétique qui déverrouilla une autre salle, il était le seul à posséder cette autorisation. Il s’approcha alors d’un air pensif devant une immense cuve où flottait un corps inerte, le Professeur observa longuement de ses yeux globuleux la cuve tout en l’effleurant et répéta à voix basse.
- C’est bien ce que nous verrons oui…
La salle d’opération était silencieuse, aucun son ne fusait, aucune trace de vie ou d’activité notable ne pouvait être décelée. La cuve était pourtant toujours là, avec en son sein un miracle de la fusion entre la nature et la science des êtres évolués. Au début ce n'était qu'un simple embryon issu de l’accouplement forcé de deux êtres génétiquement modifiés, mais qui avait au fil des mois prit forme en subissant fréquemment des modifications génétiques. La créature était inconsciente et totalement inerte, c’est à peine si l’on pouvait penser qu’elle était vivante. Pourtant, une lueur de vie persistait dans ses entrailles et au plus profond d’elle vivait une entité prête à s’ouvrir au monde. Le son reconnaissable de la lourde porte blindée se fit entendre et le professeur Kirkt apparu, il était vif et précis dans ses gestes. Le galarien se dirigea vers une des console puis y pianota une série de commandes, il restait calme, serein et d’une froideur naturelle. Il s’arrêta alors dans son mouvement et contempla un instant la cuve avec son contenu, le corps était toujours immobile dans le liquide de la cuve. Kirkt attendait en ayant l’air pensif, il ouvrit grand les yeux lorsque une sonorité s’échappa de la console. L’œuvre était à présent achevée.
Il n’y eu d’abord aucun signe de vie de la créature, mais au bout d’une minute les membres de celle-ci commencèrent à bouger légèrement et bientôt elle prit conscience de son existence pour la première fois. Le Galarien s’approcha alors afin de contempler l’aboutissement de son travail, il fit un léger sourire de satisfaction en continuant de regarder la créature qui faisait de même. Cette dernière considéra alors son habitat et son espace, comprenant rapidement que son territoire se limitait à cette minuscule boite métallique. Petite, artificielle et inexpressive… Elle vit alors l’amphibien qui lui faisait face bouger ses lèvres, il semblait parler mais elle n’entendit aucun mot.
- Tu es l’apogée de tout un travail dont tu ne peux même pas imaginer la labeur depuis ta petite cuve… marmonna le professeur Kirkt.
Il dévisagea son œuvre pendant quelques secondes et reprit à voix basse.
- Warn, voilà un nom simple à retenir pour un représentant de ton espèce, tu seras à la fois un symbole et une arme. Un espoir et un instrument.
Warn ne semblait aucunement comprendre vraiment ce que tentait de dire le Galarien, derrière la vitre. Il sentit alors des picotements à travers tout son corps qui remontait tel un réseau électrique jusqu’à son cerveau, il fallut peu de temps pour Warn afin de comprendre que sa structure corporelle n’était pas seulement constitué d’os et de chair, mais que des implants hantaient la majeure partie de son organisme, il en ressentait maintenant les effets. Il eut l’impression que son cerveau était une véritable interface où transitaient des centaines d’informations en un temps record, il était vif et parfaitement coordonné. La créature plaça sa main droite en bas de sa nuque la remonta en suivant la courbe de ses vertèbres et sentit un petit cercle métallique incrusté à même la peau. Lorsqu’un doigt s’y frottait, une horrible douleur s’emparait du corps de Warn. Le professeur Kirkt se mit à rire discrètement devant la scène, ce rire se mêlait à un sentiment de cruauté mais aussi de mépris.
Le Galarien observa encore pendant quelques minutes sa création, inspectant la moindre imperfection ou signe d’anomalie. Aucune forme d’erreurs ne ressortit de ses observations et dans un élan de satisfaction personnelle, il prit l’engagement de libérer la créature de la cuve. Il ne fallait que quelques secondes pour permettre à la console d’engager la procédure de libéralisation du projet. Il existait un risque non-confirmé, mais bien calculé que le projet pouvait encore échouer et que l’être pouvait manifester un comportement dangereux. L’ex-Général n’avait pas prit la peine de vérifier les réponses émotionnelles de Warn, il garda ainsi son pistolet à impulsion près de lui… Simple mesure de précaution.
D’un simple pressement de bouton, la cuve se vida de son liquide et Warn se libéra de l’emprise de sa prison encore déboussolé par son réveil. La créature avança de quelques pas et se retrouva accroupit devant Kirkt qui la dévisageait d’un air tranquille.
- Relève toi, dit le Galarien en prenant un air autoritaire.
Warn sentit une douleur éphémère qui ébranla tout son corps.
- Relève toi ! Répétât Kirkt.
La douleur s’estompât progressivement et Warn se releva, il faisant à présent face au Galarien arborant ainsi son impressionnante musculature. Il était droit comme un piquet et fixait du regard son nouveau maître, il ne ressentait rien d’autre que qu’un léger grésillement. L’ex-général semblait exercer sur lui un contrôle parfait de ses émotions, Warn était cependant entièrement libre de ses faits et gestes et de sa raison. Le général Kirkt s’avança d’un pas en direction de la créature détenant toujours son arme dans une de ses main, paré à toute éventualité.
- Comment te sens-tu ? - Je me sens prêt.
Le ton qu’employait Warn pour prononcer ses premiers mots étaient emplis d’une surprenante froideur. La créature se tenait toujours aussi droite devant le général Kirkt, celui-ci n’était en rien troublé du ton de son projet. Le Galarien laissa Warn goutter pour la première fois au silence et à son effet reposant. Il se gratta machinalement avant de reprendre la discussion.
- Dis moi, Warn, comment pourrais-tu te définir à présent ?
Warn hésita, cette question le renvoyait à sa propre nature et ce qu’il était, c’est-à-dire une chimère. Il inspira profondément et bomba son torse mettant ainsi en valeur l’étendue de sa musculature, quelques secondes plus tard il répondit.
- Je suis votre réussite personnelle, je suis ce que le Créateur veut que je sois. Je suis à la fois un symbole et une arme. Un espoir et un instrument. Un Vortcha, un être créé par une sélection minutieuse des innombrables gênes qui peuplent mon espèce. Une créature fusionnant cet assemblage génétique à un corps mécaniquement supérieur. Je suis la perfec… - Je n’en attendais pas plus, tu as correctement résumé. Qui sers-tu ? - Officiellement mon objectif premier est de défendre par tous les moyens qui me sont donnés, y compris par mon propre sacrifice, les intérêts de l’honorable maison Daladrid. - C’est tout ? - Non, en réalité mon but est tout autre, vous servir vous le Créateur, dans le secret le plus total. - Que veut le créateur ? - Le créateur veut asservir.
La maison Daladrid détenait son nouveau jouet, pour son plus grand bien. L'ex-général n'avait naturellement pas choisis l'espèce Vortcha par simple "hasard", la courte période qui séparait le stade embryonnaire et l'âge adulte n'était que d'une ou deux années. Cela lui avait permit en amplifiant ce phénomène à créer rapidement un être supérieur. Outre cela, l'immunité de l'espèce aux diverses maladies était un autre paramètre favorisant le choix du professeur.
L’impénétrable demeure de la maison Daladrid était située au plus profond de Sur’Kesh, au beau milieu d’un paradisiaque panorama. La bâtisse était similaire à celle du professeur Kirkt, si ce n’est qu’elle était nettement mieux équipé et luxueuse. En pénétrant dans la dite bâtisse, Warn fut étrangement surprit de la différence d’atmosphère entre ce lieu finement décoré et à la remarquable froideur dont dégageait le laboratoire du Créateur. Cela ne le dérangeait pas du tout, la beauté était un mot dénué de sens à ses yeux. Il faut dire que le Créateur n’avait pas trop accordé d’attention aux sentiments et aux émotions de son œuvre, peut-être voulait-il échapper à toute forme d’imprévus dû à une dangereuse prise de conscience du Vorctha. Quoiqu’il en soit, cela n’avait aucune importance pour l’instant. Warn suivait d’un pas assuré le Créateur qui finit pas l’amener au centre d’une vaste salle où se tenaient au fond trois sièges avec au centre la Dalatrace Daladrid. Krikt ordonna au Vorctcha de s’agenouiller en guise de salutation, Warn obéit et resta dans cette position un certain temps.
- Lêve toi !
La voix de la Dalatrace était parfaitement autoritaire, comme elle l’était face au général Krikt, Warn se releva calmement fixant du regard le Maître officiel.
- Le voici Dalatrace, un être parfait à votre service.
La Dalatrace ignora pendant quelques secondes l’ex-général, examinant scrupuleusement le corps athlétique du Vortcha remarquant les divers implants synthétiques à peine visibles sous sa peau.
- Tu sais qui je suis créature ?
Warn n’avait jamais vu la Dalatrace, mais instinctivement il reconnut la cible et l’identifia comme étant la Maîtresse officielle. L’information avait certainement dû être transplantée par l’ex-général dans l’un des implants du Vorctcha.
- Oui, vous êtes la Dalatrace Daladrid, l’être que je vais servir par tous les moyens qui me sont conférés et ce au péril de ma vie.
La Dalatrace semblait pour l’instant satisfaite.
- Que ressens-tu actuellement ? - Peu de choses, je n’ai pas été crée dans le but de ressentir les émotions, cette question m’est peu familière. - Quels sont les résultats ? Demanda la Dalatrace à son conseiller de droite. - Le relevé encéphalographique semble corroborer ses dires. - Vous voyez Dalatrace, vous avez en face de vous l’instrument le plus sûr de votre maison, l’un des premiers d’une longue liste issue de notre collaboration je l’espère. - Possible, Professeur, possible… Je pense que nous allons procéder à une prochaine évaluation pour tester le projet en situation réelle. Vous pouvez disposer, conseillers, ramenez le professeur et veuillez à ce qu’il bénéficie du transfert comme convenu. Est-ce que la créature veut bien me suivre dans mon bureau ?
Warn acquiesça, il ne décelait pas le mépris qu’exerçait la dalatrace à son encontre. La Galarienne l’emmena dans une salle extérieure à la précédente, elle était beaucoup plus petite mais jouissait d’une décoration davantage travaillée. La Dalatrace s’enfonça dans son fauteuil haut de gamme et laissa Warn profiter du plaisir de rester debout. Le Vortcha se contenta de rester droit et ferme comme cela le lui était naturellement dicté, il ne ressentait aucun ennui.
- Ce n’est pas parce que tu es une chimère scientifique ou toute autre fantaisie de la génétique que je vais te confier tout de suite de grandes responsabilité, sache-le. Cependant, j’ai bel et bien l’impression que tu vas nous permettre d’accomplir de grandes choses. Qu’en penses-tu ? - Mon existence est totalement dévouée à ce unique but… - Bien, sache que j’en suis intimement réjouie, je vais donc pouvoir te mettre à l’épreuve.
En finissant sa phrase, la Dalatrace se leva tout en pressant un bouton placé à même la table, la carte galactique apparue. C’était la première fois que Warn observait de ses propres yeux ce genre d’instrument qui était devenu au fil des millénaires, un produit ultra banale. Bien-sur cela ne lui était aucunement étranger, le professeur avait fait en sorte de lui inculquer un minimum de culture, mais une première fois était toujours une première fois. Quelques secondes plus-tard, la carte s’orienta sur une zone particulière, une énorme station au ton rougeoyant apparu. Oméga.
- Voici Oméga, dit la Dalatrace, c’est dans cette station que tu devras accomplir ta première quête en tant qu’agent de la maison Daladrid. Trêve de formalités, je vais dès à présent t’expliquer les objectifs et les enjeux de cette mission.
La station s’effaça pour laisser place à un vaisseau qui semblait au premier abord répertorié dans la catégorie des bâtiments de luxe. Certainement un centre de commandement pensa Warn.
- La maison Arcadie, l’un de nos plus grands rivaux dans la géo-politique Galarienne a depuis deux ans établit un réseau d’activités diverses à travers toute la station spatiale. C’est à partir de ce vaisseau que nous les soupçonnons d’entretenir des liens étroits avec la pègre locale pour accroitre leur pouvoir dans ce secteur de la Galaxie. Arcadie est une maison reconnue pour flirter avec la loi, mais elle n’a jamais été inculpée de quelque accusation que ce soit. Nous aimerions dans un premier temps découvrir les agissements concrets de la maison Arcadie sur la station Oméga, et à moyen terme les mettre hors d’état de nuire. Tout ceci dans le seul but d’assoir notre autorité sur les autres factions galariennes du secteur.
Toutes les informations formaient un flux qui interagissait avec Warn et ses implants, un simple Vortcha ne pouvait interpréter correctement autant de données en l’espace d’une minute. La Dalatrace s’arrêta pour inspirer un peu d’air et observer son nouvel agent examiner calmement les diverses indication que fournissait la console. Elle semblait pour l’instant confiante au vue du comportement de Warn.
- Ton premier objectif sera de me rendre compte du réseau Arcadie, tu seras seul sur place, mais nous resterons tout au long de ta quête en contact. Pour cette mission tu ne devras compter que sur ta seule personne, et éventuellement de mes nouvelles informations ou prérogatives. Suis-je assez claire ? - Je comprends Maîtresse, chercher, trouver et m’introduire dans le réseau d’Arcadie. - Bien je vois que tu apprends vite, un vaisseau t’attendra au quai d’amarrage, si tu as besoin de quelques affaires fais-vite. - La Maîtresse doit savoir que je n’emporte nul autre bien que ma force et mon âme, tout autre bagage serait aussi inutile qu’encombrant. - Bien ! Ho et encore une chose, puis-je te poser une dernière question ? - J’attends la question de la Maîtresse. - Si j’en crois le relevé de l’encéphalographie, l’activité de ton cerveau est totalement dénué de toute émotions qui pourraient agir sur ton comportement. Cela ne te fait rien de ne ressentir aucun sentiment ? - La Maîtresse doit savoir que le Créateur m’a ainsi fait car tel est mon destin, vous servir. Tout sentiment émotif ne me ferait qu’échouer dans ma mission qui est d’accomplir vos ordres. - Certes, j’espère qu’il en sera ainsi.
Sur ces quelques paroles, Warn quitta la salle de réunion en direction de quai d’amarrage, la Dalatrace éteignit la console avant de sortir elle aussi de la salle et d’être très vite rejoint par l’un de ses conseiller.
- Vous pensez qu’il fera l’affaire ? - Je ne sais pas, la meilleur façon reste encore d’essayer, il peut être plus qu’un instrument. Il ne faut cependant pas que le Conseil découvre cet accord, la guerre n’a pas fini de laisser des traces. - Nos agents feront en sorte de garder le secret.
Quelques minutes plus tard, une frégate s’envola en direction des cieux avec à son bord une création qui n’attendait qu’à découvrir le monde qui l’entourait et au détour du premier relais elle s’élança dans le tableau étoilé qu’était l’espace lointain…
Apparence
Warn est le fruit d’une savante fusion entre l’organique et le synthétique, avec cependant de nombreuses imperfections si on le compare aux effroyables créations des Moissonneurs. Il est d’abord doté d’une forte musculature, davantage qu’un simple Vortcha. Cette musculature est par-ailleurs renforcée par des implants assez visibles sur la majeure partie de son corps. Cela lui une procure une force et une endurance adaptées aux épreuves physiques. Il porte sur la peau de son muscle pectoral droit l’emblème de la maison Daladrid qu’il prend soin de dissimuler aux moments appropriés.
Malgré un physique avantageux, l’espérance de vie de Warn ne se limite qu’à un peu moins de 10 années standards et il ne peut procréer. Son usage étant uniquement tourné vers le service de « ses » maîtres. C’est une arme biologique à proprement parler, taillée pour le combat et l’improvisation. Il ne porte généralement sur lui que quelques bouts de tissues et diverse poches. Il voyage généralement sans arme ni armure, prenant le soin de se procurer l’équipement nécessaire sur place en fonction du besoin.
Caractère
Concrètement, Warn ne peut avoir de caractère ou de personnalité propre, mais c’est cette absence de sentiments qui le rend si singulier. Le Créateur a spécifiquement effacé toute forme de capacités émotives, Warn ne peut donc ressentir la haine, l’amour ou toute autre forme d’émotion. Cependant, il peut être sujet à la douleur et au réconfort physique, la torture aura le même effet que sur un être conçu naturellement.
Par ailleurs, Warn dispose d’une intelligence en partie supérieure à ses congénères vortchas, il parle de façon plus soutenue, peut faire faire preuve de ruse et adopte un comportement beaucoup moins agressif. Cette intelligence est cependant limitée technologiquement parlant, il ne peut pirater ou désactiver un système de sécurité d'un simple clin d'oeil. C’est avant tout un soldat qui est dévoué officiellement à la maison Daladrid, à laquelle il pourrait très facilement se sacrifier. Warn est donc un être froid, antipathique mais intelligemment supérieur à tous les vortchas et doté d’une loyauté sans faille envers ses maîtres.
Il n'a pour l'instant aucune expérience de la vie réelle.
Complément d'informations (facultatif)
Signe(s) distinctif(s) : Tatouage de l'emblème de la maison Daladrid, langage trop soutenu pour un vortcha, implants corporels, très imposant physiquement Relations avec les autres : Des liens prédéfinis Agent temporaire de la maison Daladrid
- Spoiler:
Célébrité de l'avatar (seulement si besoin): Comment avez-vous connu le forum ? Double compte ? Remarques ?
Dernière édition par Warn le Ven 16 Aoû 2013, 23:21, édité 2 fois |
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