Personnage RP
Faction : Aucune
Rang : Entité divine
Maitre du Jeu Compte staff
 |  Sujet: Quintus Callistus  Ven 01 Juin 2012, 21:46 | | | Avril 2197 - Aephus-
«Capitaine, capitaine ! Vous avez vu l'interview du primarque Vorasen ? Il parle de réconciliation entre Palaven et les colonies !» l'officier Crufor arriva en courant dans le carré des officiers. J'avais effectivement entendu cette information, elle avait été publiée peut après le départ de Vorasen d'Aephius. Une réconciliation avais été faite après la guerre évidement. Elle avait avec un certain brio d'ailleurs sur les plans Politiques, économiques et militaires. Mais dans les mentalités une distinction était encore présente. Cette nouvelle m'avais surprise. «Oui Lieutenant, impressionnante surprise. Je n'imaginais pas le nouveau primarque si favorable aux colonies, surtout après la destruction de Palaven !» dis-je surpris de l'arrivée si inattendue de mon second. « La formation aux techniques de combat au corps-à-corps aurai due se terminer dans au moins deux bonnes heures !» « Je sais capitaine, mais cette info m'as sacrément boulversé ! Vous imaginez ça ! Nous ! Colons de Aephus après avoir combattu la hiérarchie et nos frères ! Avons sans même combattus les moissonneurs, sommes réhabilités du jour au lendemain regagné tout notre honneur ! Sérieusement capitaine» lentement son intonation passa de l'ironie à un ton monotone et sérieux «C'est des conneries de la hiérarchie, il viennent de Palaven et nous méprisent. Vous n'y croyez pas ?» D'une certaine manière il avait foutrement raison. Vorasen était le premier d'une longue lignée de primarques à briser les tabous de l'Unification. Cela pouvais être perçu comme l'outil d'une magouille politique insidieuse. Crufor avais le don de se poser des questions pertinentes mais, sa fougue et son impétuosité ( dus à sa jeunesse et à sa vitalité ) l'empêchais d'exposer clairement une réponse appropriée. Je ne pouvais m'empêcher de remarquer qu'il ferait un bon-sang de sacré général quand il aurai acquis en maturité au fil des années. Pour moi la hiérarchie n'avais aucunes raisons de mettre à dos les habitants des colonies et les gens de Palaven. Nous étions bien trop indispensables l'un à l'autre. La métropole avait besoin de ressources, nous, nous avions besoins d'un pouvoir, d'une protection et surtout de notre peuple et nos frères. De plus pour la hiérarchie l'appuie de l'ensemble des turiens lui permettait de conserver sa place sur l'immense échiquier politique que représentait la galaxie en ruine. Plus concrètement j'avais remarqué que les équipements fournis par Palaven étaient d'excellentes factures, signe d'un réel interet dans notre société où l'armée n'est ni plus ni moins notre civilisation. Non, decidément, c'est avec joie que j'avais cru en l'information. «Lieutenant, pour cette fois je pense que L'unification est bel et bien totale ! Mais revenons au travail. Les recrues ? Elles vont peut-être s'entrainer toutes seules ? Pour être aussi efficace que le carrée d'un Krogan avec le genophage qu'au combat ? Retourner à l'entrainement des hommes et revenez me voir quand il sera terminé ! Rompez Lt Crurfor.» Ce dernier se redressa immédiatement et me salua, comme le code l'imposait, puis repartit avec entrain vers la porte du carrée. Quand il fut sorti je regagnai mon bureau et m'adossa contre ma chaise. J'avais le loisir de me reposer à volonté dans ma garnison surtout en cette heure creuse de la journée. Depuis que le 8éme bataillon avait été réaffecté sur une base excentrée des villes nous n'avions plus à nous occuper des affaires civiles, policières et de reconstruction. Ce changement m'avais laissé perplexe surtout quand toutes les forces actives s'étaient attelées au rebâtissage des planètes. De plus notre matériel de qualité me laissai à penser que nous allions quitter notre planète natale pour des zones de conflits où des unités plus efficaces en combat qu'en architecture seraient plus utiles. Je devais d'ailleurs me rendre à ce mémorial pour symboliquement montrer que mon bataillon était en accord avec ces principes et surtout inscrire les noms des tués du 8éme sur la stèle en hommage aux morts. Nous y allions également pour avoir des informations à transmettre de manière prioritaire à notre régiment. Crurfor devais m'accompagner pour des raisons de traditions, mais sa venue était pour moi source de fierté, il représentait ce que Aephus faisait de mieux, de vrais Turiens. Les deux heures que j'avais devant moi me permirent de relire les rapports de la journée et de signer le peu de quantité de paperasse que nous recevions. |
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