Anton se trouvait dans sa cabine lorsque Durzo entra dans sa chambre.

Durzo était en tenu cérémoniel, vêtu comme pour les jours d'enterrement de membres de l'armée butarienne. Une véritable marque d'honneur pour un non membre, le plus haut venant de l'Hégémonie.

"Anton" commença Durzo, Anton avait toujours refusé que son cousin l'appelle par son rang, "Nous sommes en orbite de Kahjé, le corps d'Asmael est conservé à l'abri des ravages du temps. Il reste aussi le mercenaire, il est dans la soute."

Son message transmis, Durzo attendit sa réponse en fixant Anton dans une pose parfaite de soldat en garde.

Anton resta un instant sans réaction, il était tout entier tourné vers l'avenir. Ce qu'il devait faire sur le très long terme. Toujours vers l'après, le présent jugé bien avant. La réponse, il l'avait déjà ressassé un nombre de fois incalculable pendant le voyage. Sa capacité à se projeter rapidement avait toujours permis à Anton de réagir avec rapidité à toutes les situations, et à créer des plans à partir de rien, dans le feu de l'action sans avoir à hésiter.
De plus couplé à une capacité à se couper de ses sentiments dans les moments important, Anton était une vraie machine à tuer, capable de se concentrer sur une toute petite action au milieu du chaos le plus total.

Mais en ce moment précis, loin de tous les soucis majeurs, libre de ses fonctions, Anton pleurait intérieurement la mort d'un être chère. Son meilleur ami depuis tant d'années, ils avaient traversé tellement de choses, vécus des horreurs, traversés des missions périlleuses, avaient compté l'un sur l'autre pour des actions mortelles. Ils avaient vécu le pire, mais aussi le meilleur, au mariage d'Anton avec Narada, Asmael avait organisé l'enterrement de vie de garçon, une pratique étrange copiait des humains.

Il avait vécu tant d'années aux côté de celui qui était devenu son frère, non par le sang mais la confiance.

Il pensait au futur sans celui qui avait été un pilier, un indispensable compagnon d’aventure. Bien sûr Anton pouvait encore s'en sortir mais un assassin aussi inflexible et fidèle qu'Asmael ne pouvait qu'être une perte.

En pensant à perte, Anton se remémora le mercenaire. Il allait devoir s'occuper de se problème tout de suite. Il n'était pas question de venir sur la planète des drells et des hanaris avec un prisonnier.

Anton sortit de sa torpeur apparente et répondit à son cousin

"Allons nous occuper de ce mercenaire" Puis il quitta sa cabine, se dirigeant sans pause vers la soute, traversant les couloirs du khar, vaisseau très peu décoré, les couloirs était avant tout fonctionnels.

Sur le chemin, quelques soldats butariens saluèrent Anton avec le respect dû à son rang, le plus haut dans l'Hégémonie.

Puis en arrivant devant l'ascenseur, il appuya sur le bouton et attendit que Durzo le rejoigne. Une fois son cousin arrivé, les deux butariens prirent l'ascenseur. Une fois arrivé dans la soute, Anton se dirigea vers la salle qui servait de cellule.

En arrivant devant la porte, il s'arrêta un moment et se dirigea vers le cercueil provisoire de son ami. Anton attrapa le fusil harpon kishock de son ami mort, posé sur le cercueil. L'arme en main, Anton entra alors dans la pièce.

En entrant dans la pièce, Anton trouva le mercenaire dans un piteux état. Il avait les deux yeux tuméfiés, le nez broyé, il lui manquait la plupart de ses dents. Il semblait dans un état de semi conscience. Anton devina de suite qu'il avait déjà dit à ses "interrogateur" tout ce qu'il savait. Anton n'en tirerait rien.

"Mercenaire, dans la vie il y a deux types de personnes, ceux qui gagnent et ceux qui perdent. Tu t'es trompé d'équipe, tu as misé sur le mauvais cheval, dommage pour toi."

Puis Anton leva le fusil et tira un un trait dans le genou du mercenaire humain. Celui-ci lâcha un cri de douleur et se réveilla d'un coup. Il se mit à pleurer, ses souffrances prenant le pas sur sa raison, il se mit à gémir priant qu'on le laisse en vie.

Anton le regarda quelques instants puis arracha d'un coup sec, le dard et dans le même élan planta le dard d'un coup sec dans l’œil droit du mercenaire. Ce dernier mourut sans avoir le temps de souffrir plus, mais le corps fut pris de spasme, Anton maintint fermement le cadavre du mercenaire pour ne pas qu'il tombe de sa chaise.

Puis une fois les spasmes terminé, Anton détacha le corps de la chaise et porta le corps jusqu'au sas de sortie. Anton regarda un moment le corps, en silence puis activa l'ouverture de la salle.

"Rejoint tes ancêtre, humain"

Puis pendant que le corps était éjecté, Anton s'approcha du pilote

"Gagnez Kahjé, je serais dans ma cabine en attendant." Puis Anton regagna sa cabine.

Anton était à son bureau lorsque une voix se fit entendre dans les haut parleurs du vaisseau.

"Général, nous avons la sécurité planétaire de Kahjé en ligne. Ils veulent la preuve de la présence d'un spectre à bord"

Anton souffla, tellement prévisible. Il se leva et se dirigea vers la cabine de pilotage.

En arrivant, il trouva Durzo, Urn, Durn et Jav en tenue cérémonielle. Ils attendaient prêt de la cabine de sortie.
En arrivant à leur hauteur, Anton s'arrêta et les salua puis se dirigea tout droit vers le pilote et la communication.

Le pilote repéra de suite Anton et coupa la communication.

"Général, les hanaris demandent une preuve de votre rang."

Anton fit signe au pilote de relancer la communication et la voix du chargé de la sécurité de Kahjé parla aussi tôt

La réponse du vaisseau ne tarda pas.

"Enchanté commodore, je suis Anton Ardak, spectre du conseil, général des forces armées butariennes et membre du conseil suprême de l'Hégémonie. Je demande l'autorisation d'attérir pour raison personnel, je ne viens sans utiliser aucuns de ces rangs. Mais si jamais la primatie souhaite me rencontrer, je me tiendrais à leur entière disposition."

Anton fit une courte pause pour laisser son interlocuteur enregistrer toutes les informations, bien que se soir inutile, l'interlocuteur étant un drell.

"Si vous souhaitais confirmer mon poste, cherchez les renseignements dans le dossier AR-99, en ce qui concerne mon post de spectre, ou joignait le général diplomate Argonar à l'ambassade butarienne de Piétas. Je me tiens en attente de la réponse"

Puis Anton recula hors de portée du micro et attendit la réponse

Anton sourit quand à la rapidité de la réponse, il semblerait qu'il n'y ait pas eu de vérification ou alors ils sont très rapides. De toute manière les hanaris et leur alliés drell ont toujours été connu pour leur conscience professionnel, leur ardeur au travail.

"Restez en orbite basse" lança Anton au pilote tout en se dirigeant vers son chasseur personnel, en chemin il recroisa ses partenaires

"Prenez la navette, je prends mon chasseur. Préparez Asmael pour son enterrement. Je vous rejoindrais dès que possible, je dois d'abord rencontrer les dignitaires de la primatie." Puis sans attendre il gagna la soute.

En arrivant devant son chasseur, il s'arrêta quelques instants pour apprécier sa physionomie, un chasseur vraiment haut de gamme.

Anton grimpa dedans et vit petit à petit la chambre se décompresser, puis le chasseur fut éjecté dans l'espace. Anton alluma les moteurs du Solrain et se laissa aller à la vitesse. Anton gagna le quai en un temps reccord sans prendre le temps d'observer les paysages trop occupé par son plaisir de la conduite.

Une fois arrivé prêt du quai, Anton ralenti et se posa avec grâce démontrant une habitude de pilotage des chasseurs.
Une fois en arrêt, Anton leva la vitre du chasseur et s'extirpa du poste de pilotage. Il remarqua alors un petit comité d’accueil, visiblement dirigé par un drell. Celui-ci avait une prestance, un calme et surtout un respect évidant de la part des autres personnes du comité qui démontrait son appartenance à un poste de haute importance. Mais lequel ? Anton n'en avait aucune idée, les relations hanaro-butariennes s'étant borné à quelques marchandages, sans réelles rencontres diplomatique ni conflit d'ailleurs.

Anton serait donc le premier émissaire butarien à aller à la rencontre de la Primatie. Anton tenta alors le tout pour le tout

"Commodore Thiori je présume, c'est un honneur de vous rencontrez en personne. Je suis le spectre Anton Ardak"

Puis Anton tendit sa main en signe de salut et attendit la réponse se son interlocuteur

Anton écouta attentivement le commodore, trouvant en sa personne un être très diplomate. Chacune de ses paroles était polie et purement diplomatique. Thiori était parfaitement à l'aise avec sa fonction, chaque porc de sa peau laissé transparaître un calme olympien.

Pendant que la délégation se dirigeait vers une espèce d’hôtel, d'un genre très différent de ceux de Khar'shan, plus basé sur l'esthétique que sur la fonctionnalité. Une habitude touchant plus les races concilliennes, les races misent au ban ayant moins de moyens s'étaient alors tourné vers le fonctionnel. Un choix qu'Anton ne pouvait qu'apprécier, une vie de luxe ramollissait son guerrier.

Cependant depuis la réouverture des ambassades et une rentrée financière impressionnante, la société butarienne avait commencé à se ramollir aussi. Cependant le conseil avait veillé à bloquer cette tendance. Tout pouvait disparaître à nouveau.

Puis Thiori s'arrêta et lui proposa une rencontre plus sérieuse avec la primatie. Le moment qu'Anton savait obligatoire, mais le drell l'avait surpris, les hanaris et leurs alliés seraient donc pas méprisant avec les butariens.

Anton avait toujours pensé que les hanaris avaient méprisé les butariens, les ignorant. Il serait donc temps de savoir ce qu'il en ait vraiment.

'Ce serait avec un réel plaisir que d'avoir une réelle discussion avec votre gouvernement, commodore. Les relations butaro-hanaris n'ont jamais existé, il est temps de réparer ce tort. Et si cela en est possible de faire cette rencontre de manière officiel dès que possible."

Anton fixa alors le drell. N'ayant connu qu'Asmael, il avait imaginé le peuple drell sur la seule connaissance qu'il en avait, et ce drell, Thiori, confirmait pour l'instant ce qu'il en pensait. Un peuple fort, ne s'étant pas laissé aller à l'oisiveté, un ennemi redoutable mais un allié sûr. Anton éprouvait pour cette race un profond respect. Il fallait en faire des alliés désormais, cela ne pouvait qu'être bénéfique.

Sachant qu'au moins Argonar le suivrait dans son entreprise, il décida de se tourner pour l'instant vers cette tâche, l'enterrement de son ami se fera après. Peut être même que cela lui attirera les bonnes intentions de la Primatie.

Il ne restait plus qu'à attendre la réponse du commodore.

Lorsque le Commodore invita à prendre un transport, Anton sut dans l'instant que cela allait prendre plus de temps que prévu.

Anton espéra que ce temps ne serait pas passé en vaine menace, comme il avait déjà pu le constater par le passé. Les butariens étant généralement très vite catalogué comme danger Lorsque le Commodore invita à prendre un transport, Anton sut dans l'instant que cela allait prendre plus de temps que prévu.

Anton espéra que ce temps ne serait pas passé en vaine menace, comme il avait déjà pu le constater par le passé. Les butariens étant généralement très vite catalogué comme danger potentiel.

Anton allait devoir redevenir un diplomate. Il entra dans l'ascenseur en suivant le commodore. La cabine se mit alors en route et se dirigea droit vers l'océan.

En descendant, Anton ne put réprimer un petit doute quand à la confiance à avoir envers les hanaris et drells.

Mais peu à peu il se laissa aller à la beauté du lieu et à l'inconnu, bien qu'il est combattu dans les lieux les plus incongrus, les plus hostile, jamais il n'avait eu à rejoindre les fonds marins.

Puis il les vit. Les maîtres de la planète, sa vision de se peuple changea à jamais. Les hanaris, lents et étrange, semblaient s'être métamorphosé devenant des êtres de grâces.

Émerveillé par le spectacle, Anton en oublia le voyage, ses hôtes, durant quelques instants puis le commodore le rappela à la réalité

"Monsieur, bienvenu à Kahje."

Tournure de phrase très hanaris que celle-ci pensa automatiquement Anton peu habitué aux politesses extrême.

"Et c'est un plaisir que de m'y trouver commodore, quelles sont les réjouissances qui nous attendent si je puis me permettre ?"

Anton espéra s'en sortir avec les phrases de politesse, il était comme un poisson hors de l'eau parmi tous ses simagrées et rond de jambes.

Une "simple" rencontre. Bien pensa Anton, il sentait qu'il allait devoir passer un"test". De ce test en découlera surement les relations futurs avec les hanaris et bien plus proche, son propre voyage.

"Votre aide serait on ne peut mieux appréciable en effet. Bien que l'un de mes proches collaborateurs soit un hanaris, il est une exception parmi les siens, je me fierais donc à vous lors de cette rencontre."

Puis Anton vit la tour, une espèce de pic planté en pleine mer. Un bâtiment de très belle finition, une preuve de plus que les hanaris ne méritent pas leur réputations de stupides méduses incapable.

Leur planète en étant la preuve.

"Nous arrivons à notre destination, et je tiens à vous rasséréner, la partie du bâtiment dans laquelle nos nous rendons est étanche et vide d'eau."

Anton ne put s'empêcher de sourire à cette phrase, bien que n'ayant peu de connaissances sur les hanaris, sa la connaissance des drells n'étaient, elle, pas lacunaire. Anton avait étudié les arts martiaux drells, leur culture et leur histoire avec son défunt ami, Asmael.

"je ne me fais pas de soucis pour cela, les drells ne sont pas plus amphibie que nous." Anton fit une petite coupure en espérant que son interlocuteur comprenne qu'il n'était pas ignorant puis se relança, cette fois ci de manière plus directe

"Combien de temps cette petite rencontre prendra-t-elle, mes hommes m'attendent pour ce qui nous a amené ici. Et en tant que spectre je me dois de reprendre ma mission dès que possible. Bien sûr, je resterai le temps qu'il faut, je ne veux pas décevoir la primatie, ou même paraître insultant."

Anton, tout en suivant ses guides, admira l'architecture hanari, véritable œuvre d'art dans sa finesse, et dans sa grandeur. Leur salle du conseil était démesurée pour le nombre de personnes présentes, mais collait si parfaitement avec le reste de la tour qu'elle faisait partie du décor.

Une fois arrivé à porté de la primatie, Anton observa les dirigeants hanaris, une demi douzaine en tout. Anton en était le premier diplomate butarien à les rencontrer, Il ne devait pas faire de faux pas.

"Le Conseil vous présente ses salutations distingués, ils souhaitent savoir si il y a un motif particulier à votre visite sur Kahje." s’exclama solennellement un conseiller hanari dès leur arrivé, mais avant qu'Anton puisse répondre le commodore lui lança

"Pour répondre, je vous demanderais de bien vouloir poser vos mains sur ces deux sphères, c'est un dispositif qui facilitera la traduction de vos réponses."

Anton acquiesça et s'avança vers le tableau de l'omnitech et y déposa ses deux mains. Immédiatement une lumière s'en dégagea et Anton sut qu'il pouvait parler. Sans détacher ses mains du traducteur, Anton décida d'être franc et se lança dans son explication

"Tout d'abord je dois vous remercier pour cette accueil, sachez que l'Hégémonie sera s'en souvenir." Le message était on ne plus clair. Anton parle au nom de l'Hégémonie, il est leur égal et saura s'en souvenir.

"Comme vous l'avez deviné, il y a bien un motif à ma venue. Je suis ici pour enterrer un ami, plus que ça, un frère. Au cour de mes nombreuses missions, un drell, nommé Asmael, ancien agent de la Primatie, m'a toujours soutenu, a été mon plus proche allié. Et il est mort désormais, lâchement assassiné par un assassin de Cerberus. Je suis ici pour lui rendre hommage, à sa culture, qu'il m'a tant vanté, à sa patrie, qu'il aimait par dessus tout, à son peuple. Je suis ici dans l'espoir de trouver un prêtre d'Amonkira et Kalahira qui saura le rendre à sa terre, à lui-même. J'aimerais le faire dès que possible, je le lui dois. J'attends votre bon vouloir nobles conseillers."

Puis Anton lâcha le traducteur et se mit à genoux devant les conseillers, geste fort montrant son respect de leur décision, attendant leur réponse.

Anton sourit intérieurement en entendant la réponse, les hanaris ne sont donc pas anti butariens primaire. Une bonne chose en cas de future relations.

Anton se releva et reposa ses mains sur le traducteur.

"Je vous suis infiniment reconnaissant pour votre accueille, pour me laisser enterrer dignement mon ami. Cela ne sera pas oublié, je promet de revenir en personne pour nos futures relations. Au travers moi, membre du conseil suprême, l'Hégémonie toute entière vous est reconnaissante."

Puis Anton tempéra sa voix et repris de manière plus lent et solennel

"Je préfèrerais un enterrement sans faste, de son vivant il n'a jamais aimé ça, ce n'est pas dans le mort qu'il aurait changé. Pour votre aumônier, il serait fortement bienvenue, et pour cela je vous encore reconnaissant."

Anton s'inclina légèrement avant de reprendre

"Il y a-t-il quoi que se soit que je puisse faire pour vous, tant de générosité me laisse débiteur, chose que je n'apprécie guère."

Et Anton garda la pose en attente de la réponse hanari

Anton écouta attentivement la réponse de la Primatie. Une autre rencontre, bien la Primatie veut renforcer les liens. Anton n'en attendait pas plus.

"L'Hégémonie accepte avec bonheur cette rencontre future. Mais en ce qui concerne la date et le lieu, je dois voir les autres conseillers avant de décider. Ils seront, comme moi, je pense enthousiasmé par cette rencontre qui se déroulera, j'en suis sûr dans un avenir proche. Le diplomate qui représentera l'Hégémonie ne sera peut être pas moi, mais je peux vous assurer que je réglerais ma dette. maintenant si vous le permettez je souhaiterais me reposer avant d'enterrer mon ami tôt demain, je partirais dès que cela sera fait. Votre demande sera discuté par le conseil dès que possible et la réponse envoyé dès que la réponse sera décidé"

Anton attendit alors de pouvoir prendre congé en saluant à nouveau les conseiller hanari d'un signe de la tête.

Anton regarda partir les conseillers, la discussion ne c'était pas trop mal passé. Bien sûr ce n'était que le prélude à de longues palabres. mais celles-ci ne concerneront surement pas Anton.

Il se tourna vers le commodore en attente de la suite.

"L'entre vue est terminée. Durant cet entretien, des dispositions ont été prise pour préparer la cérémonie et l'enterrement, nous pourrons commencer quand vous désirerez."

tant pis pour le repos alors, plus vite l'affaire sera mené plus vite Anton pourra reprendre ses missions;

"Si cela était possible je souhaiterais commencer dès maintenant, si quelqu'un pouvait envoyer à mes compagnons à l'hotel un guide, et un autre pour moi même ce serait très apprécié."

Il ne restait plus qu'à attendre le guide. le reste sera rapide.

Anton sut alors qu'il pourrait partir dans un temps proche, tant mieux pensa-t-il. Puis il salua le nouveau venu à son tour avant d'ajouter

"très bien je vous suis, regagnons la surface" Puis tandis que les drells se dirigeaient à nouveau vers l'ascenseur il les suivit.

"Commodore je dois dire que la Primatie m'impressionne, elle est vraiment ordonné, tout ici transparait une maîtrise de soi, un zèle à son devoir. ce qui m'étonne le plus c'est surtout ce respect quasi génétique des citoyens et dirigeants, ce qui rapproche nos peuples. Je trouverais vraiment dommage que l'absence de relations continue entre nos trois peuples, il est temps de régler cette erreur vous ne pensez pas ?"

Anton voulait observer si le commodore était de ceux qui décide ou de ceux qui agisse sans se poser de questions, sans véritable ligne de conduite autre que le patriotisme forcené. mais aussi tester les pensées du commodore et surement au travers lui des drells envers les butariens. Asmael n'avait jamais eu aucunes pensées lorsqu'il avait été sur Kahjé envers les butariens.
De plus la discussion ferait passer le temps d'ici à la surface.