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 Préserver ce qui peut l'être, reconquérir ce qui a été perdu

Cassia T'Vorah
Cassia T'Vorah
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MessageSujet: Préserver ce qui peut l'être, reconquérir ce qui a été perdu   Préserver ce qui peut l'être, reconquérir ce qui a été perdu Icon_minitimeMer 16 Jan 2019, 11:54
Registre Galactique des espèces
Cassia T'Vorah

Informations primaires

Sexe :
Espèce : Asari
Âge : 675 ans
Faction : Républiques Asari
Poste / Grade : Amirale
Parenté : Père turien, deux filles de pères différents, l'aînée décédée
Situation maritale : Célibataire
Planète d'origine : Thessia


Histoire

Née sur Thessia en des temps plus cléments, Cassia a grandi dans le luxe véritable des plus hautes sphères asari, sans avoir à se soucier d’autre chose que d’être la fierté de ses parents. Son père, un général turien en exil officieux suite à l’échec de plusieurs campagnes, avait trouvé refuge sur la planète mère de l’amour de sa vie : Kinixa T’Vorah, qu’il avait rencontrée alors qu’elle était diplomate pour le compte des républiques à la Citadelle. Celle-ci rentra sur le monde-mère asari quelques années à peine plus tard, appelée à d’autres postes au sein de l’organisme politique interne, ses responsabilités grandissant en même temps. Cassia était sa troisième fille, mais elle grandit comme une enfant unique, ses aînées, de plus d’un siècle plus âgées, ayant depuis longtemps quitté le nid familial pour partir à l’aventure. Ces dernières ne donnaient que peu de nouvelles, et il se passait parfois des années avant que l’une d’elle n’appelle leur mère.

On dit souvent qu’une jeune asari hérite en partie des traits de caractères inhérents à l’espèce de leur père, puisque de corps ils ne donnaient rien de plus que de la stabilité à la biologie asari. Que ce soit réel, ou simplement l’influence paternelle sur l’éducation de sa fille, Cassia en était le parfait exemple. Elevée avec la rigueur toute turienne de son géniteur, la jeune asari comprit bien vite les bienfaits d’une vie menée dans la discipline. De sa mère, elle hérita de l’envie de comprendre le monde où elle évoluait, et d’un intérêt particulier pour les autres cultures.

Là où beaucoup de ses consoeurs décidaient de partir à l’aventure par elles-mêmes une fois en âge, Cassia prit la décision de suivre la formation des Chasseresses, faisant ainsi la fierté de son père, et provoquant l’inquiétude de sa mère, qui avait espéré qu’au moins l’une de ses filles décide de suivre ses traces à elle plutôt que de s’engager dans un chemin plus risqué. Le formation pour devenir une des redoutables guerrières des républiques était lourde et exigeante, sans compter qu’elle durait bien plus longtemps que n’importe quel autre programme. Pourtant, Cassia y brilla rapidement, élève modèle qui parvenait autant à réprimer ses pulsions indépendantes inhérentes chez les Damoiselles qu’à mettre en pratique les techniques de combat qu’on lui inculquait, y ajoutant « la touche turienne », comme elle aimait l’appeler. Comme les autres, il fallut vingt ans avant qu’elle soit reçue, mais contrairement à ce que tous auraient pu croire, la jeune femme ne s’arrêta pas là. Refusant d’intégrer directement les rangs, Cassia postula ensuite pour l’école des officiers de la flotte asari, consciente que son jeune âge pourrait lui poser préjudice. Après tout, la plupart de celles qui entraient à l’académie avaient déjà passé plusieurs décennies à arpenter la galaxie, et revenaient plus riches de centaines d’expériences, des expériences qu’elle-même n’avait pas eues. Les règles étaient claires : chacunes de celles qui passaient l’examen d’entrée n’avaient pas le droit à l’échec, rater le test signifiait ne plus avoir le droit de le repasser, et quand bien même on le réussissait, l’admission n’était pas certaine, puisque seules les meilleures étaient sélectionnées.

Cassia réussit le test, mais pas suffisamment bien, et on lui signifia qu’elle avait à présent le choix : quitter la vie militaire, ou prendre son service dans une escouade de chasseresses. Déçue et meurtrie par son échec, elle accepta la seconde proposition, et fut affectée à une équipe, puis à un vaisseau, le Nemestia. De classe croiseur, celui-ci était affecté à la Sixième Flotte, généralement peu utilisée tant qu’il n’y avait pas de conflits ouverts, de par la nature des vaisseaux qui la composaient.

Les lourds vaisseaux servaient donc généralement plus d’escortes pour les diplomates qui voulaient montrer que la puissance militaire asari, bien que souvent discrète, n’en était pas moins bien existante et qu’il valait mieux ne pas la sous-estimer. Les premières assignations de Cassia en tant que Chasseresse -et ses premières années de service- furent donc presqu’intégralement consacrée à l’escorte et à la protection des nombreuses politiciennes et personnes d’influence qui oeuvraient pour les Républiques, et ce jusqu’à ce qu’elle soit affectée dans une équipe d’intervention plus spécialisée, et plus mobile. La jeune asari eut alors à accomplir diverses missions, allant de l’infiltration de cellule pirate à l’assassinat ou l’interrogatoire de cibles prioritaires, ou au simple maintien de l’ordre.

Si Cassia n’était pas la meilleure en terme de techniques de combat et de biotique, elle se démarquait toujours par sa capacité à comprendre la psyché de ses cibles, allant jusqu’à prévoir les actions de l’une, ou à savoir que faire pour pousser une autre à faire quelque chose qui l’exposerait. A la différence de ses sœurs du même âge, elle avait appris à observer depuis son plus jeune âge, et plutôt que de se plaindre de l’ennui relatif de ces années d’escorte, elle avait tâché d’apprendre le plus possible des manières de ceux que rencontraient les gens qu’elle escortait, ainsi que les méthodes des diplomates pour pousser leurs interlocuteurs à parler, et à dévoiler des informations qu’ils n’aimeraient pas donner autrement.

Malgré ces succès, l’asari ne parvenait pas à s’extraire l’échec de son entrée comme officier du crâne. Evidemment, elle en avait connu d’autres, et désormais elle avait même perdu des camarades, mais celui-là résonnait comme un murmure, jamais réellement là et pourtant toujours présent. Le sujet revenait souvent dans les communications entre elle et sa mère, accompagné de celui du deuil commun qu’elles portaient toute deux. Les turiens n’avaient pas la longévité de leur espèce, et celui qui avait été un père autant qu’un époux avait fini par être rattrapé par le temps. Kinixa T’Vorah avait toujours été reconnue pour son intégrité, mais sa carrière, en l’espace d’un an, connu deux points sombre, où elle utilisa son influence et le pouvoir dont elle était investie pour des intérêts personnels : pour le premier, elle utilisa la conclusion d’un accord commercial avec la Hiérarchie turienne pour y glisser une conclusion supplémentaire : son mari devait être rappelé à titre posthume, et ses funérailles célébrées à Palaven : pas d’honneurs spécifiques, ou de recommandations, simplement un soldat qui pouvait enfin rentrer chez lui, même après sa mort. Quant au second, Cassia ne sut jamais comment elle l’obtint, mais quelques mois après leur dernier appel, on lui apprit qu’elle avait reçu, avec recommandation, une place à l’académie des officiers de Thessia.

Les années de sa nouvelle formation furent loin d’être faciles, les rumeurs couraient vite, et il fut bientôt de notoriété publique que sa présence au sein de l’académie était une exception, due à une faveur accordée dans les hautes-sphères. Entre la relative animosité de ses camarades étudiantes et la sévérité supplémentaire de ses professeurs qui ne voulaient pas donner l’impression d’accorder le moindre traitement de faveur, il fallut à Cassia redoubler d’effort et de contrôle d’elle-même pour se montrer digne de la chance qui lui était donnée, jusqu’à finir reçue à l’examen final. Elle fut alors affectée à l’une des frégates de la Troisième Flotte, en tant qu’officier chargé des forces de sécurité.

Au sein du’n équipage plus réduit, et avec une place d’officier, il fut plus simple pour Cassia de faire reconnaître ses compétences. Les normes et protocoles en matière de récolte d’informations sous toute ses formes qu’elle mit en place pour ses équipes face à une menace pirate désormais bien plus présente -depuis qu’une asari les avait unis sous son contrôle- comptaient parmi les plus efficaces, et certaines d’entre elles sont toujours enseignées tant chez les Chasseresses qu’en formation de nouveaux officiers. Loin d’y voir un accomplissement en soi, l’asari considérait la chose comme la preuve qu’elle avait mérité son titre, et prit en assurance, cherchant à se dépasser lors de chaque mission dans laquelle elle était envoyée, quitte à prendre des risques qu’elle n’aurait jamais autorisé pour celles qui étaient sous ses ordres.

Elle occupa son poste durant vingt ans, ses succès bien plus nombreux -et généralement plus spectaculaires- que ses échecs, que la jeune officier n’abordait de toutes façon presque jamais avec quelqu’un d’autre. Ces situations où elle avait échoué et perdu des collègues, elle en conservait les rapports dans ses quartiers, et passait des heures, des jours, des mois ou des années à les parcourir encore et encore, jusqu’à savoir exactement quelle était la cause de son échec, et comment elle aurait pu l’éviter. Seulement alors, elle s’autorisait à mettre ces souvenirs de coté, pour se concentrer sur les autres. A force de travail et de remise en question, elle finit par attirer l’attention de la police militaire, non pas comme suspecte mais comme recrue potentielle. Si elle acceptait de mettre ses talents au service des affaires internes, on lui offrirait le grade de capitaine, ainsi que le commandement d’un vaisseau au sein de la Deuxième Flotte, qui avait la charge, en plus des missions habituelles, de s’occuper de ceux qui cherchaient à déstabiliser les républiques depuis l’intérieur. Evidemment, chaque flotte avait son propre service disciplinaire, qui se chargeait de gérer les affaires de corruption ou les crimes communs, mais quand il s’agissait de plus hauts gradés, ou trahisons à plus grande échelle, on confiait généralement la chose à l’amirale de la Deuxième Flotte.

Cassia accepta le poste, et aux commandes de l’Athimène, frégate fraîchement sortie des chantiers spatiaux, passa de la chasse aux pirates à la traque de traitresses à leur patrie. L’asari avait, au départ, sous estimé l’impact psychologique que cela aurait pu avoir pour elle, mais au fur et à mesure que les années passaient, elle développa un cynisme certain et un œil bien plus pragmatique quant à sa vision de républiques asari unies derrière un but commun, trop consciente du nombre, minime mais pourtant énorme, de celles qui travaillaient à sa chute, consciemment ou non. Quand elle le pouvait, elle trouvait un peu de répit à la Citadelle, loin de ses attributions. Le brassage d’espèces et de culture présent là-bas plus qu’ailleurs lui rappelait ses idéaux, et la raison pour laquelle les républiques méritaient que l’on se batte pour elle. Car si les asari n’étaient pas unies, comment pouvaient-elles espérer être le trait d’union et l’espèce qui parvenait à en faire collaborer tant d’autres, malgré leurs différences ?

Sur la Citadelle, Cassia rencontra Telarius Scorii, un militaire turien qu’elle croisa plusieurs fois, leurs permissions semblant coïncider par pur hasard, jusqu’à ce qu’il soit certain que ce n’en était plus un. Evidemment, il ne fut pas son premier amant, mais l’un des deux seuls qui lui donna un enfant. Si elle se mit en congé drant sa grossesse, les événements qui la suivirent directement la poussèrent à confier sa fille à sa mère, toujours en poste sur Thessia, pour reprendre le commandement de son vaisseau. En effet, on venait d’apprendre que les Quariens avaient été évincés de leur propre planète par leurs créations IA, et l’on pressentait que cette tragédie ferait également remonter le taux de criminalité dans tous les secteurs. Evidemment, les prévisions étaient correctes : qui disait réfugiés disait désespoir, et même si la plupart des quariens s’étaient regroupés en flotte nomade, il en restait qui étaient perdus, proies faciles pour les pirates, ou ceux qui les rejoignaient en espérant gagner quelques crédits.

Nouvellement mère, Cassia fut plus touchée qu’elle ne l’aurait cru par la détresse de certains de ceux qu’elle avait secouru, et les enregistrements de l’époque montrent qu’elle fit preuve de plus de clémence envers les pirates appréhendés à cette époque, s’ils étaient quariens du moins. A cette époque, et malgré ce léger laxisme, on lui confia plus de responsabilités, notamment le commandement du croiseur Alethir, et la responsabilité d’une petite flottille de frégates, dont elle devait assigner les missions et centraliser les informations.

Les événements qui marquèrent le siècle suivants semblèrent bien plus positifs pour l’asari, qui suivit avec attention les premiers contact entre les drells et les hanari, elle-même passionnée par les différences de psyché entre les espèces. L’incident de la rencontre avec les Yahgs, elle, nuança quelque peu son enthousiasme, comme un rappel que toutes les espèces, à l’image des krogans, n’étaient pas forcément adaptée à la vie telle que les asaris l’avaient conçue quand le Conseil avait été créé. Au-delà de la piraterie, il pouvait y avoir des menaces bien plus organisées dans la galaxie, et son devoir était de veiller à ce que le mode de vie concilien, et les républiques, ne soient jamais menacés par celles-ci.

Pour cette raison, quand les humains firent leur apparition dans la politique galactique, elle les considéra avec méfiance, l’étude de leur passé lui révélant une Histoire emplie de guerres violentes et de massacres, autant que de merveilles culturelles et artistiques. Ils semblaient avoir-en partie du moins- réussi à dépasser leurs envies guerrières, mais la pression rapide qu’ils mirent pour prendre un rôle plus important au Conseil, là où d’autres avaient attendu bien plus longtemps pour bien moins restait un problème pour Cassia. Tout autant que les dires de Shepard, qui semblaient presque trop fous pour être réels.


Apparence

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Caractère

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Compétences / Profil

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Profil :

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Compétences :

Militaire : niveau du combat à distance / niveau du combat au corps à corps / compétences militaires.
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Technologie : Compétences tech / niveau de piratage (non obligatoire).




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Hors Personnage

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RP d'introduction

Si vous comptez faire un personnage puissant (militairement ou politiquement), vous devez faire un RP solo (au moins 700 mots) sur le sujet que vous voulez, en lien avec votre personnage. Ce RP n'aura aucune influence et n'existera pas dans la trame de votre création. Ce texte servira uniquement à la personne chargée de valider votre fiche.
Cette partie est facultative et ne concerne que les personnes ayant une grande ambition à terme (Spectre, Dirigeant d'une Espèce, Faction d'élite, etc, etc...)



 

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