APPARENCE

Assez fin et élancé, surtout pour un Turien, Arkus a un physique agile et souple. Si celui-ci lui est très pratique lors de missions d'infiltrations, il l'est nettement moins lors de corps à corps, notamment avec un Krogan. Il doit ainsi souvent agir par ruse pour ne pas se laisser dominer par une force supérieure à la sienne.

Comme chaque Turien digne de ce nom, il arbore avec fierté le traditionnel tatouage facial des habitants de Digeris. Les tons jaunes et roses de ses tatouages sont assez remarquables à cause de leur clarté si bien qu'Arkus n'a pas un visage commun ou facile à oublier. De par son appartenance et de sa position dans l'élite des soldats Turiens, il dispose de plusieurs tenues qu'il revêt suivant la mission. Il possède une armure légère de couleur noire et une plus lourde de cette même teinte.

Le Capitaine possède aussi des yeux bleus foncés, souvent froids et analytiques au vue de son travail. Si lorsqu'il est en mission ou en présence de ses hommes Arkus adopte une allure rigide de circonstance, il sait se montrer beaucoup plus débonnaire et joyeux lorsqu'il est en civile ou en présence d'amis proche.


CARACTÈRE

La loyauté et l'honnêteté, si ces deux préceptes sont respectés à la lettre dans la société Turienne, c'est d'autant plus vrai pour Arkus. D'une franchise redoutable, il n'hésite pas à se mettre certaines personnalités à dos. Le Capitaine ne tronque jamais la vérité, il l'annonce clairement et sans faire étalage de sentiments, si cela gêne ou manque de respect à une personne, il n'en a que faire.

Rapide à la décision dans l'action et fin stratège, il est respecté par ses soldats. Naturellement juste, Arkus préfère peser le pour et le contre pendant un certain temps pour être certain de prendre une décision équitable et convenable. Il respecte la Hiérarchie au-delà de tout et l'armée Turienne signifie presque tout pour lui, il s’est investi corps et âme et il ne le regrette pas. Il est assez proche de ses subalternes et il en compte un certain nombre parmi ses amis.

De nature assez progressiste, Arkus préfère défendre les intérêts Turien plutôt que de les imposer, toujours respectueux des autres races il ressent néanmoins une certaine amertume au vue de l'arrivée des Humains au Conseil et reste assez méfiant avec eux. Il n'accepte pas vraiment le fait que les Turiens ai dû combattre pendant des années pour le Conseil pour conserver leur place alors que les Humains ont mérité leur place un peu trop facilement selon lui.

Arkus sépare de manière très précise le contexte professionnel et sa vie civile. Sévère, rigoureux et inflexible au travail, il n'en reste pas moins cordial, avenant et amical dans la vie de tous les jours. Il considère que beaucoup de choses dépendent de lui et qu'en se montrant dur et implacable, ses missions auront d'avantage de chances d'être couronnées de succès.



Né en 2165, peu après la guerre du premier contact, Arkus a été élevé par ses deux parents sur la colonie Turienne de Digeris. Dès son plus jeune âge, Farus, le père d'Arkus lui a inculqué les valeurs inhérentes aux Turiens. Le sens des responsabilités, la loyauté et la discipline sont autant de préceptes qui lui ont été transmis très tôt dans son éducation. Farus, militaire en fin de carrière a toujours voulu faire d'Arkus un membre honorable et respecté de la Hiérarchie.

Enfant turbulent et ne tenant pas en place, son père a du redoubler d'effort pour le faire tenir en place durant les premiers apprentissages. Naturellement curieux, Arkus absorbait toutes notions qui lui étaient présentées de façon ludique. Le canaliser n’était pas simple mais Farus avait pour lui la patience et il manipulait sans le moindre scrupule le gamin turbulent pour lui coller un bouquin de stratégie militaire.

Après sa première dizaine d'années, Arkus commença véritablement à s'intéresser à la société qui l'accueillait. Les yeux grands ouverts sur le monde qui l'entourait, il observait tout ce qui l’intéressait de près ou de loin. Son père se servait de cette soif de connaissance pour le diriger doucement vers l'armée abreuvant son jeune fils de faits historiques et de batailles épiques.

Combien de fois n'a-t-il pas entendu la célèbre histoire de sa propre planète? Avant l'arrivée des Moissonneurs la petite colonie ne fut ni plus ni moins que le théâtre de l’une des plus sanglante bataille Turienne. Lors de la grande Rébellion Krogane, la petite colonie avait été bombardée pendant des semaines par un chef de clan inflexible. Les modestes défenses avaient été tout bonnement balayées par la puissance de feu Krogane. Lorsque les renforts Turiens étaient arrivés une bataille avait eu lieu dans le ciel de Digeris, et la Hiérarchie en était sortie victorieuse. Des héros, des véritables héros. De ceux dont on raconte la légende bien des années plus tard. Et c'est ce que Farus faisait, il comblait l'esprit d'Arkus de récits héroïques.

Avec cette éducation très martiale, Arkus ne pouvait que développer un sens aigu de la justice, de la protection et de la préservation des valeurs Turiennes. Assez sociable, le jeune c'était rapidement fait des amis. Il rêvait déjà de s'envoler avec eux dans l'un de ses immenses vaisseaux pour aller assurer la paix galactique. Tous les jeunes ne pensaient déjà qu'à s'engager dans la Marine et Arkus ne faisait pas exception à la règle, il avait déjà prévu qu'il intégrerait une école d'officier, mais il devait d'abord faire son service militaire obligatoire dans une simple compagnie. Il avait d'ailleurs profité de son temps libre pour commencer à s'instruire sur les stratégies et tactiques militaires, pour le plus grand bonheur de son père qui même s'il ne l'énonçait pas à haute voix, était particulièrement heureux de voir son fils aussi autonome.

Pour ses quinze ans un immense vaisseau vint chercher les jeunes de son âge devaient faire leur service. Arkus quitta Digeris avec peine, la colonie allait lui manquer. Les adieux ne furent pas déchirant mais il avait eu une vie heureuse ici, une telle page ne se tournait pas comme cela. Pendant cinq ans il fut formé aux arts de la guerre et il réalisa même quelques missions, rien de dangereux cependant les missions à risque étaient heureusement réservés à des équipes plus expérimentées. Après cela, il postula à l'école des officiers et fut accepté en raison de ses débuts prometteurs.


L'école des officiers était à Palaven, la planète originelle comme certain l'appelait. Le cœur même de l'empire Turien. Arkus rentrait enfin dans le vrai monde, il quittait le cocon doré dans lequel il avait grandi pour entrer dans la vie véritable. Son arrivée à l'école se passa bien et son caractère sympathique ou au contraire tranchant comme une lame selon les situations lui avaient permis de faire sa place. C'était le risque dans ce genre d'école, si la réussite individuelle n'était pas encouragée il y avait toujours des têtes de mules pour se croire supérieur. Les "fils de" notamment.

Pendant trois ans, Arkus s'était fait à la vie étudiante. Travaillant sans relâche, sa vie se résumait à apprendre tout ce qu'il y avait à apprendre sur l'art de la guerre, il s’entraînait également au tir avec tous types d'armements. Son travail acharné et sa curiosité lui avait permis d'accéder au cercle des meilleurs élèves de sa promotion. Il avait gardé contact avec ses parents même si les messages s'étaient faits de plus en plus espacés. Durant ces trois années il avait eu une vie rigide et sévère mais elle lui avait permis de sortir avec le rang d'Enseigne à vingt-trois ans. Il fut recruté par la Hiérarchie après être sorti major de sa promotion et il intégra rapidement L'Imperturbable un croiseur spécialisé dans la défense des territoires extérieurs.

La vie martiale lui ouvrait enfin ses portes et il avait adoré la tension permanente que faisait ressentir un tel métier. L'Imperturbable avait fait route jusqu'aux systèmes terminus ou son rôle était de protéger des vaisseaux de commerce Volus des attaques pirates de plus en plus présentes dans la région. En tant qu'officier il avait un petit contingent de soldats sous ses ordres. La plupart plus expérimentés que lui, pourtant tous respectaient son autorité, c'était dans ce genre de cas que l'on voyait que la loyauté des Turiens ne faiblissait jamais. Enfin s'était ce qu'Arkus aimait se laisser croire.

La première escarmouche n'avait pas tardé à survenir. Un équipage pirate avait été localisé et le vaisseau de défense Turien avait fait route jusqu'à lui mais ils s'étaient fait repérer peu avant d'ouvrir le feu. L'équipage pirate avait alors fuit la zone pour se réfugier sur la planète la plus proche. Le croiseur les avaient également suivi et Arkus en tant qu'officier avait accompagné les troupes au sol pour éliminer la menace. Il avait abattu un certain nombre de Vortcha se jour-là. C'était la première fois qu'il avait dû supprimer un être doué de conscience et cela ne l'avait au final pas si touché que cela. Il lui suffisait de penser à tout le mal qu'avait fait ces crapules pour que tout sursaut de conscience soit éliminé.

La vie continua et il réalisa un certain nombre d'opérations de ce type, prises d'otages, bombe armées dans des lieux à risque ou encore attaque de mercenaire. Arkus était devenu plus mature et moins naïf, s'il respectait toujours autant la Hiérarchie il ne la sacralisait plus comme avant. Tout le monde change. Et Arkus n'avait pas fait exception à la règle. Plus réfléchi, moins tête en l'air. Pendant sept ans il gravit les échelons de la marine si bien qu'a trente et un an il intégra au terme d'une sélection particulièrement intensive la Garde Noire, corps de légende réservé à l'élite de l'élite. Il profita de cette promotion pour changer d'air, il avait fait le tour de ces missions extérieures et il demanda sa mutation pour la Première Flotte Turienne sous le commandement du Haut-Amiral Magnus Naktar.

Cette même année fut celle de l'invasion des Moissonneurs. La puissance fulgurante et écrasante de ses nouveaux ennemis était telle que l'armée Turienne avait due presque immédiatement se replier sur des zones à défendre à tout prix. C'est ainsi qu'Arkus fut envoyé comme un certain nombre de soldat de la Garde Noire sur la plus grande lune de Palaven : Menae. Arkus repoussa pendant des heures les hordes d'endoctrinés qui cherchaient à balayer le centre névralgique de la Lune et les défenseurs devaient sans cesse reculer. Sur place, il dû assurer la protection du Général Victus, tâche particulièrement difficile au vue de son tempérament à vouloir soutenir les hommes sous son commandements. L'arrivée de Shepard fut plus que salutaire, elle donna un répit aux forces Turiennes pour se replier en bon ordre.

Mais la guerre était loin d'être terminé et Arkus fut envoyé avec les membres de la Garde Noire et un contingent de l'armée Krogane en première ligne de la contre-attaque pour Palaven. L'arrivée des Krogans donna un second souffle aux défenseurs qui purent repousser les Moissonneurs en payant le tribut le plus lourd. Arkus savait qu'ils n'auraient jamais reconquis la planète sans l'aide providentielle des Krogans. Quelques années après la guerre, Arkus fut promu Commandant de la Garde Noire par l'Amiral Magnus Nektar en personne et affecté à la 1ère de Pallaven. Unité de renom des forces spéciales turiennes, la 1ère de Pallaven regroupait les soldats les plus talentueux où encore des éléments externes qui avaient été repéré. La compétence et le professionnalisme dont il avait fait preuve n'avait pas été oubliés et il avait été récompensé en conséquence. Il disposait désormais de son propre vaisseau.

Les années suivantes furent plutôt calme pour lui. La guerre avait laissée des traces et l’heure était à la reconstruction. Pourtant la fin du siècle amena avec elle des remous au sein de la communauté galactique. Les Krogans peut-être lassé par une décennie de paix se déchirèrent à nouveau sous la houlette de Jurdon Gorx. L'attentat échoua mais Urdnot Wrex, le chef des clans, ne pu se réfugier que dans le temple de Calandor. Inquiet d'une nouvelle hécatombe et d'un bouleversement des pouvoirs, le conseil envoya Garrus Vakarian et une petite équipe pour sortir Wrex de son pétrin. Arkus et ses hommes furent également mandaté confidentiellement pour appuyer au sol l’effort de l'équipe de Vakarian. Durant plusieurs heures ils harcelèrent les Krogans de Gorx pour ouvrir un passage plus ou moins sécurisé. La distraction fonctionna et les frappes brèves et rapides de la Garde Noire avaient permis de faciliter le travail de l'équipe de sauvetage. Le Commandant avait ensuite été exfiltré une fois le succès de l'opération connu. La confidentialité était le cœur des forces spéciales et leur implication ne fut jamais connue, comme c'était le cas le plus souvent.

L’année 2200 apporta aussi la volonté de montrer le renouveau de la Galaxie par un rassemblement du Conseil sur Pallaven. Arkus était l’un des responsables de la sécurité lors du défilé militaire qui devait clore la réunion diplomatique. Posté sur les toits avec ses hommes à observer les moindres faits et gestes suspects avec la lunette de son fusil de précision, il ne put malheureusement rien faire lorsqu’une bombe explosa au pied de la tribune, emportant avec elle la conseillère Esheel. Les terroristes se révélèrent ensuite et ils tombèrent rapidement sous les tirs croisés des forces spéciales, l’un d’eux parvint cependant à s’échapper : Caelus Chronol. Cette mission de protection laissa un gout très amer dans les mandibules d’Arkus, il eut du mal à passer au-dessus de son échec d’autant plus que l’opinion générale tira à boulet rouge sur leur incapacité à défendre leur propre planète. Rempli de vengeance il avait espéré que ses ordres de missions le mènerai à poursuivre Chronol, ce ne fut pas le cas et il dut ronger son frein en silence. Son autorité ne fut pas remise en question mais la légitimité de la garde noire, elle, en prit un sacré coup. Les missions reprirent de façon plus habituelle quelques semaines plus tard.

En réponse aux actes de Machiavel, au risque d’une nouvelle rébellion Krogane et à l’exil forcé d’Aria, l’UCIP pour Unité Concilienne d’Intervention et de Protection fut officialisé en 2201. Une bien belle bande de branquignoles pensa Arkus alors que l’UCIP essuyait déjà de sérieux revers. Arkus était loin d’approuver la formation de cette unité qu’il jugea d’entrée inapte à conserver le secret sur ses interventions du fait du nombre d’espèces admises dans cette formation. De loin la chaine de commandement lui paraissait terriblement floue ce qui pourrai nuire à l’efficacité et à la rapidité d’une opération sur le terrain. La suite lui donna cependant tord puisqu’en novembre de la même année, Machiavel fut éliminé par l’UCIP suite à une opération pas bien subtile puisque la zone fut détruite. Arkus se remet peut en question puisqu’il considère que la mort de Machiavel est un échec, l’homme emportant avec lui de nombreux secrets et expériences.

Le traité de Farixen signé quelques mois plus tôt était une aberration pour Arkhus. Il comprenait la démarche diplomatique mais limiter ainsi le potentiel des Turiens était un geste inconscient. Selon lui il était inévitable qu’un jour ou l’autre une puissance supérieure fasse son apparition, à l’instar des Moissonneurs, c’était dans l’ordre des choses. La suite lui donna d’ailleurs raison puisqu’en février 2203 un cuirassé Asari porté disparu fut projeté vers Chasca, bien que stoppé, le vaisseau répandit une substance qui infecta la planète qui fut mise en quarantaine. Selon Arkus un ennemi tapi dans l’ombre risquait de surgir à tout moment et il se tenait prêt dans ce cas éventuel.



- Permission pour la Garde / 12 février 2203 / Vigo Sartarion / Tout public / En cours



Profil : Survivant professionnel

Équipement :

Armes : M-5 Phalanx, Fusil Briseur, M-98 Veuve
Armurerie : M-22 écorcheur

Compétences :

Militaire : Corps à corps : combattant entraîné, combat à distance : maîtrise d'élite
- Camouflage optique
- Munitions perforantes
- Grenades incapacitantes
- Tir percussif

Biotique : Non

Technologie : Hacker confirmé
- Surcharge
- Drone + scanner + leurre
- Omnilame



Commandant du DGN Spectrum