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 Madyson « Mad » Marshal

Mad Marshal
Mad Marshal
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Madyson « Mad » Marshal Empty
MessageSujet: Madyson « Mad » Marshal   Madyson « Mad » Marshal Icon_minitimeMar 13 Fév 2018, 14:02

Registre Galactique des espèces
Madyson « Mad » Marshal

Informations primaires

Sexe : féminin.
Espèce : humaine.
Âge : 28 ans.
Faction : Alliance.
Poste / Grade : Soldat appointé, Agent spécialisé en sabotage/piratage.
Parenté : Commandant Felix Marshal (tuteur), géniteurs inconnus.
Situation maritale : célibataire.
Planète d'origine : aucune (née sur Oméga).


Histoire

Un brin de nostalgie dans l'air... Miss Marshal se trouvait dans la boîte à sardine qui lui servait de cabine. Plus précisément dans la petite salle de douche dont elle était pourvue, suffisamment grande pour ne convenir qu'à un seul passager. C'était un privilège, certes, de ne pas avoir à partager les communs. Vêtue d'une ridicule petite nuisette, ainsi penchée, s'appuyant sur le rebord de son évier, ses longues mèches cendrées dégobillaient de tout leur long devant son visage, jusqu'à ce qu'elle renifle doucement avant de recracher un filet de sang...

« Affirme-toi, qu'il disait... Tu verras, ils sont sympas... Murmurait-elle entre les dents, se retenant de jurer en épongeant d'un revers de main ce fluide vermeille qui perlait encore à ses lèvres. »

Puis, lentement, elle redressa la tête, sans véritable conviction, grimaçante en observant quelques instant ses traits qui se reflétaient dans le miroir ; la noirceur d'un coquard lui obscurcissant le creux d'un œil. Sale journée, suffisamment pourrie pour qu'elle finisse par esquisser, sur sa joue, la fine ridule d'un sourire en coin ; malicieuse.
Tout était partit d'une banale discussion, comme elle avait déjà pu en entendre lors de ses fins de soirées dans le réfectoire destiné au bien être de l'équipage. Il était question du végétalisme de certaines espèces dites conscientes, qu'elle pensait, sans en être trop certaine non plus... Non qu'il s'agissait du comment savoir imiter les carottes, mais du bien être de la faune de Tuchanka. Mad souleva une question, prétextant qu'on ne pouvait se soucier du bien être animal lorsqu'on possédait chez soi un ensemble intérieur cuir... Évidemment, sans entrer dans les détails, les plus fragiles finissent en boule, en position latérale de sécurité, mais là... ça a dégénéré. Ça dégénère souvent. Comme sur Oméga.

✗ Les mauvaises graines ont la vie dure.
[Oméga ► 2175 à 2193]


Retour en enfance... Dans un Cercle infernal, dantesque ; Oméga, cette plaque tournante des réseaux de contrebande, du trafic de drogue, d'armes et d'ézo. Loin, très loin de la juridiction d'un gouvernement quelconque, les groupes mercenaires y faisaient figure d'autorité sur la station. C'était la loi du plus fort, les faibles n'avaient qu'à ramper ; c'était une jungle, d'une atmosphère étouffante, les uns comprimés sur les autres, un cauchemar fait de boyaux métalliques et de lueurs primaires, un labyrinthe obscur où presque tous les désirs du pauvre était punis d'incarcération.
Ou de mort. Il n'y avait pas un jour sans qu'une tête gicle ; celle d'un rival ou d'un traitre, un phénomène courant dans les ruelles insalubres de la cité. De quoi tétaniser d'effroi n'importe quel enfant qui s'y perdrait, Mad ne se souvenant pas de leurs visages, ni de leurs noms, mais sait qu'elle tressaillit au bruit de la détonation, gardant à jamais dans la bouche le goût ferreux qu'avait le sang de ses parents, les yeux figés sur la mare que formaient leurs cadavres. C'était des gens bien, il parait, qui bien malgré eux lui apprenaient sa toute première leçon : que rien n'était gratuit en ce bas monde, que tout s'expiait. Le bien comme le mal se payait tôt ou tard... Le bien, c'était beaucoup plus cher forcément.
Il n'y avait que Mad pour penser des choses comme ça, après tout que faisait-elle dans la rue, le plus souvent ? ... Les mains dans les poches, elle rêvait. La rue, c'était un des lieux les plus méditatifs sur Oméga, un sanctuaire échoué parmi la masse grouillante que formaient les visiteurs et les clients qui venaient, puis repartaient vers elle ne savait quelle utopie.

2185 EC. Comme à peu prêt toutes choses sur l'astéroïde, Madyson devint la marchandise de ses ravisseurs. Elle devait avoir dix ans lorsqu'elle fut troquée à un commerçant notoire qui, lui-même, vendait divers contrefaçons, armes et modules. Elle quittait le carcan des locaux, qu'ils soient vortchas ou butariens, pour entrer au service d'un humain ; tout comme elle... Ça pouvait rendre fou, le désespoir. Elle qui avait espéré qu'il venait l'extirper de leur communauté, prise en pitié ou cherchant à en apaiser les maux, mais il n'en fut rien. Il s'appelait Sam Sawyer, la cinquantaine d'année, le cigare mâchonné au fond des molaires, sorte d'esclavagiste -dans son genre- qui avait besoin de main d’œuvre. C'est en sa compagnie qu'elle s'était fait la main, mais comme elle n'avait rien d'une petite fille docile, ce n'est qu'au prix de quelques coups de savates bien senties qu'elle lui donna l'impression de faire une bonne affaire. D'abord brisée au quotidien, réduite en bouillie, le corps marqué et couvert d'hématomes, Mad comprit bien vite que la Beauté existait forcément quelque part, ailleurs, maintenant qu'elle sait que ça meurt... Mais la fillette n'était pas un souffre douleur pour autant ; Sam n'était pas gratuitement sadique, elle hérita même de lui son savoir faire, sa débrouillardise et son acharnement. Combatif, qu'importe si ça impliquait la maltraitance d'une gamine, sa vie ne tenant qu'à un fil, surmené, toujours tenu par le temps, trop occupé à satisfaire les commandes que ses clients désiraient toujours pour la veille. La tête dans le guidon, il ne se rendait plus compte de rien ; c'était un survivant.

« Tu boss, et je te fous la paix... Hé, tu pourrais même aller t’encanailler dans l'Au-delà. Si t'es sage. »

L'Au-delà, la boîte d'Aria T'Loak ? Une récompense improbable, à l'image d'un homme à côté de la plaque, mais c'était déjà ça de prit ; de lui donner l'occasion de voir autre chose, y voyant là une opportunité de sortir, ce qui la mettrait sitôt en quête d'un défouloir. Elle n'allait pas s'en plaindre. Très tôt, Mad fut confrontée à un monde fait par des adultes, pour des adultes, au point qu'elle tâchait de se vieillir, se maquillant maladroitement ces soirs où il lui était permis de parcourir Oméga. Au début, son jeune âge ne leurrait personne, se faisant jeter des établissements qui n'avait à lui proposer que des divertissements exclusifs et matures. Ce n'est qu'au milieu de l'adolescence, vers les années succédant 2190, que la frontière qui la séparait des hommes se fit plus floue. Elle eut ses rencontres désagréables, c'est vrai, mais pas seulement. Gagnant en maturité, au fil du temps qui passait, Madyson compris ce que le mot débauche pouvait signifier. Alcool, drogue, sexe ; la totale. Quant à parler de relations, de passion, d'amour ? ...L'amour ? C'est peut-être ça qu'elle cherchait, au fond, le plus grand chagrin possible pour devenir elle-même avant de mourir.

Retour sur l'Année 2186, qui fut particulière. Mad n'avait que onze ans, c'était une époque floue à ses songes, dont les enjeux lui échappaient totalement. Peut-être avait-elle espéré, à un moment ou à un autre, qu'elle pourrait profiter du tumulte pour s'échapper, que ces monstres de métal descendraient sur ce bout de caillou, qu'ils purgeraient son ravisseur en ce jour de Jugement Dernier, et qu'elle finirait par naïvement s'envoler avec eux ? ...Aujourd'hui, elle en dirait sans doute que de toute façon on demeurerait indubitablement et à jamais puceau de l'horreur comme on l'était de la volupté... La guerre avait éclaté, partout rumeurs, informations et propagandes circulaient pour finalement admettre une vérité : l'invasion était inéluctable, et apporterait avec elle la Moisson. Mais elle se souvenait plus particulièrement du jour où le Général Oleg Petrovsky prit le contrôle de la station, et ou la gente des plus crasseux qui peuplait Oméga s'était mis en branle sous l'injonction d'Aria T'Loak. Sur écran géant, faisant hurler les hauts parleurs, l'asari s'adressa à tous :

« Peuple d'Oméga, je suis de retour. Cerberus croit vous avoir mater, il croit vous avoir a leur bottes... Ils se trompent sur toute la ligne ! Vous êtes les hors-la-loi de la galaxie. Nul ne peut vous mater , nul ne peut vous contrôler... Soyez prêts ; l'occasion de vous rebeller contre vos oppresseurs approche. Ensemble... reprenons Oméga ! »

Coquasse. Elle parlait d'eux comme s'il s'agissait d'un peuple, alors qu'ils n'étaient que des habitants de secondes zones à leurs yeux. Mais elle n'avait certainement pas le temps de gamberger, car les canons de DCA crachaient déjà en direction de la flotte mercenaire, tandis que dans les rues clans et résidents se soulevaient contre les troupes de Cerberus ; T'Loak, par ses simples mots, avaient déclenché la marée... Quant aux faits d'armes de Mad durant la guerre, ils se limitèrent à se percher sur les hauteurs de Gozu, pour voir ses rues couvertes de morts où lui sembla dans l'ombre entendre un faible bruit. C'était ces soldats de Cerberus, dont les troupes étaient en déroute, et qui se trainaient sanglants, râlants, brisés, livides et morts plus qu'à moitié. Elle les observa longuement en train de crever ; voila ce qu'elle a fait.


___________________________

Un bip sonore vient l'interrompre dans ses songes ; le bruit caractéristique que fait la réception d'un nouveau message transmit sur son moniteur. Mad quitte alors son évier, et de quelques pas seulement vient à se faufiler dans la chambre minuscule, pour y poser délicatement ses fesses sur le matelas. Elle croise une jambe sur une autre, se penche ensuite sur sa table de nuit afin de pouvoir allumer l'écran qui s'y trouvait, éclairant alors les angles de son visage d'une lueur bleutée, puis enfin d'y faire glisser son doigt sur la surface tactile de l'hologramme. Ouvrant donc sa messagerie, il s'agissait d'un commentaire du Commandant Marshal, Felix de son prénom. Pour le commun de l'équipage, c'était un estimable vétéran estampillé N7. Mais pour Mad... Pour Mad il était comme un père. Un père qui semblait mécontent... Et merde songea-t-elle, il voulait la voir à la première heure le lendemain matin pour une réunion disciplinaire.

✗ Un coup de dés n'abolira jamais le hasard.
[Oméga ► 2186 à 2193]


Le commerce de Sam Sawyer devint plus florissant avec le temps et, ô miracle, partageait même -dans une moindre mesure- ses bénéfices avec Mad. La fillette qu'elle était devint une jeune femme de caractère qui, à force de prendre des coups comme pour mieux s'en relever, apprit à se réaliser dans la violence et le chaos environnent.
Après tout, ne dit-on pas qu'à force de regarder dans l'abîme, l'abîme regarde aussi en vous ? Elle gémissait encore lorsqu'il fit claquer un énième coup de poing dans son visage, mais ce regard qu'elle lui renvoyait alors était tout comme celui qu'avaient les grands fauves avant qu'ils ne s'élancent sur leur proie... Un regard suffit, un seul, et Sam comprit que tôt ou tard il n'aurait plus la moindre emprise sur elle, qu'un jour elle profiterait de son sommeil pour lui scier sa putain de gorge à l'égoïne, qu'il devait par conséquent accepter ses conditions non seulement s'il désirait la conserver auprès de lui, mais également s'il souhaitait rester en vie. C'est que Mad travaillait vite et bien, de façon méthodique, et puis, quelque part, avoir passé toutes ces années à ses côtés fit naître en lui un soupçon d'attachement ; de la même façon qu'il éprouverait un mal fou à se débarrasser d'une addiction. Et oui, Mad avait prit forme et lui sembla belle à regarder, qu'elle affiche ou non un œil poché aux nuances de violet...

Elle n'était pas sans acquis, qui plus est, à tout moment il risquait de ne plus jamais la revoir. A ses côtés elle avait apprit à falsifier les numéros de série qui marquaient ses marchandises, ses armes ou ses navettes, à un rythme quasi-industriel, l'a découvrant autodidacte quand elle se mit à forger ses propres méthodes dactylographiques ou ses modules de programmation. Sans parler des virées qu'il lui imposait, notamment en la poussant à cambrioler les voyageurs ou saboter ses rivaux, abusant de son potentiel et de sa souplesse, pour la glisser dans les conduites de la station, ou même des vaisseaux. Mad ne revenait jamais les mains vides, en général recouverte de la tête au pieds de cambouis, de fluides cybernétiques, et autres crasses provenant des réseaux sanitaires qu'elle parcourait... Ceci dit, les systèmes de sécurité, verrous et autres contre-mesure lui résistèrent longtemps avant qu'elle n'apprennent à les franchir, puis s'en servir à améliorer le magasin de Sam en lui faisant profiter de ses découvertes en la matière, une fois rendu plus riche de ses mésaventures dans ces propriétés privées qu'elle infiltrait... puis s'en servir à améliorer le magasin de Sam en lui faisant profiter de ses découvertes en la matière... Oui. Dans ce dur métier d'être exploitée, il ne fallait pas être difficile, il fallait faire comme si la vie continuait. C'était ça le plus dur ; ce mensonge.

Commandant Felix Marshal:

2193 EC. Un voyageur franchit un jour les portes du magasin. On ferme ! Avait beuglé Sam. Mais l'étranger n'y entendit rien. C'était Felix Marshal ; un homme franc et direct, très loin de s'épargner pour s'acquérir la vaine douceur et les bonnes manières. Il avait pour réputation d'être un fin limier aux nerfs d'acier, l’œil acéré, perspicace, peu bavard mais sachant faire preuve de subtilité malgré son imposante stature et sa gueule patibulaire. Le fait qu'il soit borgne le rendait plus intimidant encore, semblant défier par sa seule prestance les assauts conjoints de la guerre et du temps. Un mâle, old school comme qui dirait, la barbe et les cheveux grisonnants, le visage et le corps marqués de cicatrices rappelant à qui s'y attarderait que son passé n'avait rien d'un rêve. Autant dire qu'il avait tapé dans l’œil de Mad dès lors qu'il franchit la porte du commerce.

On aurait dit là un chasseur de prime prêt à faire cracher la poudre, mais au lieu de cela il s'avança vers le comptoir pour y déverser lourdement un ensemble d'armes, des fusils d'assaut pour la plupart, dont les motifs étaient on ne pouvait plus parlant. Il s'agissait d'un armement signé Hahne-Kedar, fournisseur indétrônable de l'Alliance ; Sam et Mad ne pouvaient s'y tromper. Sauf que c'était jour de guigne, et qu'il se trouvait que l'identifiant de ces armes là avaient été trafiqué de sorte qu'elles ne puissent plus être scannées. Aussi, concis dans ses propos, Felix expliqua qu'après expertise, les indices laissés par les fraudeurs correspondaient en de nombreux points avec ceux trouvés sur une arme de contrefaçon de leur conception et qu'il tenait, par un heureux concours de circonstances ou fruit d'une enquête, en sa possession. La piste qu'il suivait alors l'avait conduit jusqu'à eux... Mad fit un pas en arrière, se reculant dans la pénombre d'une pièce adjacente, tandis que Sam se figea :

« Qu'est-ce que tu veux ? De l'argent ? Avait-il lâché.
- Des réponses, fit Felix. »

C'était une époque où il n'était pas encore attitré N7, aussi le système Sahrabarik ne devait être qu'une escale, un point de ravitaillement afin qu'il puisse reprendre la route. Felix et son équipage ne devaient pas même se poser sur la station Oméga, mais depuis que ces armes là, celles arrachées aux cadavres de leurs agresseurs et à présent déposées sur le comptoir, avaient eut la peau de deux de ses conscrits, un bref détour s'était imposé de lui-même afin de savoir qui étaient le ou les commanditaires... Sam fut donc soumit à la question et, Felix perdant patience lui écrasa le visage sur le comptoir s'en prenant aussitôt à ses doigts sous le regard indicible de Mad qui, silencieuse, savourait chaque claquement que firent ses cartilages.

« MAD ! Le flingue, putain ! Argl.. PRENDS L'FLINGUE !!
- Non... Murmura-t-elle sans sourciller avant de se reculer plus encore et disparaître, ses yeux fixes posés sur Sam, son regard s'évaporant comme s'il avait été englouti dans les ombres.
- Non...? ...NON !? Comment ça, NON ?! ...MAD !! »

Sam ne ressemblait plus qu'à un paillasson après son refus d’obtempérer ; Felix le passa à tabac, tenant à ces réponses qui tardaient à lui parvenir. Pendant toute la durée de leur < entretient > il sembla écarter Mad de ses préoccupations, jugeant peut-être qu'elle avait bien agit, tâchant d'arracher des noms de la bouche du commerçant. Les râles plaintifs de Sam firent longuement écho dans le cloaque qui leur servait de résidence chaque fois que les phalanges du Commandant retombaient lourdement en ses chairs...
Lentement, Mad se laissa glisser contre le mur comme si soudain on l'avait dérobée de ses forces ; l'instant ne dura que quelques minutes, mais elles lui paraissaient être des heures, patientant là, à l’abri derrière cette parois qui lui servait de couverture. Elle savait... Elle savait qu'il lui ferait payer au centuple ; qu'il lui ferait toucher le fond une fois que Felix en aurait terminé avec lui.

Pouvait-elle seulement fuir ? Si ce n'était Oméga et ses districts, elle ne connaissait rien de l'extérieur, ni même de la navigation. Si seulement elle avait pu mettre de côté quelques crédits ; pour s'offrir une place à l'intérieur d'une navette, ou ne serait-ce les services d'un garde du corps. Se glisser clandestinement à bord d'un vaisseau, peut-être...? C'était dans ses cordes, pour sûr, mais ça n'avait rien d'évident ; c'était se livrer aux caprices du hasard, peut-être même au néant. Elle rêvait de partir, oui, mais ça lui était interdit, alors doucement elle couvrit sa tête sous ses bras, se courbant sur elle-même lorsqu'il n'y eut plus aucun bruit.

___________________________

Mad songe et soupire, encore, toujours, finissant par éteindre son moniteur pour ensuite s'allonger sur son matelas, jouant des fesses pour s'y blottir confortablement. Son regard se perd à présent sur les affiches qu'elle avait épinglé jadis, étant plus jeune, lors de ces premières fois où elle fut invitée à loger à bord de cette frégate.
C'était une façon comme une autre de faire diversion, rien qu'en parcourant ce qu'elle y avait placardé. Partout sur les parois et le plafond de la petite cabine, absolument tout semblait y être présent ; à la fois ce qu'elle aimait, et paradoxalement ce qu'elle détestait. Rien ne semblait avoir été enlevé : de la publicité la plus classique, de la propagande concilienne, des articles de journaux, des photographies par-ci par-là. De celles représentant le Commandant, ou les équipiers disparus, jusqu'aux incontournables sex symbol asaris qui soufflaient un baiser au vent, ou mettaient en avant leur silhouettes ni trop vulgaires, ni trop sages, glorifiant l'érotisme et l'inspiration du glamour.

Et puis, enfin, il y avait cette capture montrant une Mad qui pour une fois ne tirait pas une gueule jusque par terre, un grand sourire aux lèvres, assise sur le rebord d'une terrasse. Lunettes de patrouilleur sur le bout du nez, sur ce portrait un peu flou elle tenait dans sa main une bouteille de bière qu'elle tendait vers l'objectif, prise sur le vif, comme si elle trinquait avec son photographe. Ce cliché lui disait : Regarde-les passer, ces tandems et ces couples éphémères, dans les bras l'un de l'autre, enlacés pour un moment. Sans savoir que là, tout autour, il y avait une voix inflexible qui criait à tout ce qui nait : « Aime et Meurs ici-bas ». Parce que la mort, Mad... La mort est implacable et le ciel insensible. Alors aime, car t'y échapperas pas.
Elle inclina la tête sur le côté, détaillant longuement ce sourire qu'elle affichait sur la photo...

✗ Les joies vives.
[ Système Asgard ► 2193 à 2203]


La meilleure des choses à faire, quand on était dans ce monde... c'était d'en sortir. Mad était à présent intégrée à cette entité tentaculaire qu'était l'Alliance Interstellaire, situé à des années lumières de cette vie qui lui fut donnée dans la nébuleuse d'Oméga. Elle devait avoir entre dix-huit et dix-neuf ans quand elle fut tout d'abord recommandée par le Commandant Marshal qui, passant un an en sa compagnie suite à sa dernière rencontre avec Sam Sawyer, fut placée sous son aile, légalement sous sa tutelle. Se portant garant d'elle, il était toutefois plus qu'un simple responsable. Le temps faisant son œuvre et, consolidant leur relation, Felix devint à la fois un frère d'arme, son mentor, et... qu'était-il vraiment pour elle déjà ?
Elle l'aimait comme un père, et se souvint d'une époque où elle ne cessait d'en détailler les traits, comme ces enfants perdus en quête d'une filiation, et qui cherchaient chez l'adulte la moindre petite piste qui trahirait un air de famille. C'était ce qu'elle voulait voir, comme s'il s'agissait d'une permutation cognitive, un aménagement dans son paradigme maintenant prêt a accepter cette nouvelle réalité. On a les mêmes yeux, non...? Se demandait-elle un jour, alors que... Pas du tout. Quoiqu'il en soit on ne saura jamais avec précision ce qu'il est advenu de Sam Sawyer... Ce qui se passe à Oméga, reste à Oméga... A présent complices, c'était un secret mutuellement gardé par Madyson et Felix, mais une chose était certaine : il résidait de nos jours dans l’hôpital de mise en quarantaine de Karen Larsen. On ne saurait dire qui des deux Marshal est à l'origine de sa subite tétraplégie, si tant est qu'ils soient prouvé un jour que ce ne soit pas l'un de ces nombreux accidentés ayant croisés le feu des Soleils Bleus...

Cette transition l'a conduite à côtoyer un univers qu'elle comprenait à peine, mais auquel elle avait toujours appartenu : le berceau de l'Humanité. Mais autant ne pas se faire d'illusion quant à ses découvertes, car c'était comme de lui présenter fièrement un caca posé sur un plateau et lui demander de s'en enthousiasmer ; ça n'avait pas le moindre sens. Et puis toujours ils ne lui parlaient que de leurs peines, de leurs guerre, à eux chacun... Chacun pour soi, la Terre pour tous ! C'est que la fille d'Oméga n'était pas genre à s'émerveiller outre mesure, car elle se confrontait désormais à un monde aseptisé, ou tout, absolument toutes choses qui soient semblaient avoir été mises sous scellé. Ne savaient-ils construire que des cubes et des rectangles ? Et quel était donc ces inquiétantes notions de Récidivisme et de Multi-récidivisme ? Tout était si étrange dans le monde des Hommes ; fourmillant, d'une pluralité omniprésente, certes, mais si froid, si calculé, comme si en fin de compte et de tous temps il avait été optimisé pour s'assurer le profit, réduisant tout ce qui vit à l'état primaire de Ressources, de Dommages, et d’Intérêts. Dans ses structures, ses diverses idéologies, et ses lois qui le régissaient, elle regrettait presque Aria T'Loak et sa station natale... A Oméga, au moins, on ne s'y prenait pas tant la tête, et on parlait beaucoup moins de paperasse : un violeur avec une balle logée dans le crâne ne violait jamais plus personne.

Une critique qui plairait aux butariens, sans doute, peut-être même qu'elle se destinait à écrire un pamphlet, ou de travailler pour le Westerlund News aux côtés de Khalisa Al-Jilani en son temps... Mais le journalisme et Mad, ça faisait trois. Rien ne trouvait grâce à ses yeux, donc, et pourtant Mad rejoignit bel et bien l'armée de terre en espérant suivre les pas de Felix. Elle y trouva même son compte toutes ses années passées à faire ses classes sur Terra Nova, parce qu'à l'armée aussi elle pouvait y trouver de futurs soldats partageant un passé semblable au sien et se trouver de fait des points communs. Elle n'avait rien d'unique, et outre les corvées nécessaires à sa formation elle découvrait alors l'esprit de solidarité dans l'épreuve et la franche camaraderie. Quelque chose dont elle aurait voulu profiter à outrance avant de crever, de ses amis si rares, de ses frères et ses sœurs qu'elle aurait voulu à nouveau serrer dans ses bras, et puis écluser des bières bon marché, et puis rire, et puis râler, et puis qu'importe, cette phrase « aime et meurs ici-bas » y prenait tout son sens.

Petite anecdote sur ses premiers pas culturels à travers l'Histoire de l'Humanité, bouquinant alors sur quelques bases de données au sein des bibliothèques en ligne. On découvrait que Mad était fascinée par les Moissonneurs, se rafraichissant la mémoire et s'intéressant de prêt à l'année 2186, mais qu'il ne fallait surtout pas la laisser philosopher sur le sujet... La voila maintenant qui disait que si l'esprit manichéen était quelque chose de primaire, que si le bien et le mal n'existaient pas, que si la définition même de la mort pouvait être scientifiquement et spirituellement discutée, qu'en définitive tout pouvait être mit en doute ou sur un même pied d'égalité, alors sur quelle base pouvait-on se fier pour juger de la bonne ou de la mauvaise finalité qu'il y avait dans l'Extinction ? Elle ajoutait : si la nature se suffisait à elle-même, alors ne subsisterait que l'essentiel dans l'univers. Les artifices, tels que la souffrance et l'horreur, seraient définitivement éradiqués... C'est pas ce qu'on voulait ? Ironisait-elle froidement. Par contre, là où elle se réalisait vraiment et pouvait se donner à cent pour cent était lors des entrainements physiques, rudes, éprouvants, mais pour elle un réel défouloir, finissant par développer une silhouette affermie, plus endurante et efficace en situation de combat. Après trois ans de dur labeur, elle sorti de l'école des recrues pour rejoindre les rangs de l'Alliance en l'année 2196 EC, faisant la fierté de Felix Marshal.

En l'absence de Felix, et si on la condamnait à l'inertie, Madyson avait tendance à s'éteindre, et revenir au néant. Elle n'avait pas d'ambitions propres, elle était dépassée par nombres des valeurs qui faisaient les soldats, et n'aspirait à aucun idéal en particulier. C'était une coquille vide qui se cherchait encore, connaissant une certaine soif de repaires et de reconnaissance. Cependant, recevoir des ordres -quels qu'ils soient- n'ont jamais été un problème pour elle, Mad se réalisait à son rythme au sein de l'armée, ayant un goût prononcé pour l'aventure et les situations à risques. Non qu'elle était suicidaire, mais qu'elle devint accroc à l'adrénaline que lui procurait nombres de ses interventions sur le terrain. Si bien qu'on pouvait l'accuser d'être tout ce que l'on voulait, quitte à la cataloguer un jour de sanguinaire, ayant un goût trop prononcé pour la destruction, elle demeurait un agent compétent et précieux pour ses coéquipiers. Elle n'entrera jamais dans aucune école de sous-officier, ceci dit, jugée inapte à commander. Au lieu de cela, Madyson confirma par ses actes que l'on pouvait s'appuyer sur elle et ses connaissances, recevant la distinction Appointé au cours de sa carrière militaire, et bénéficia d'ailleurs des programmes de perfectionnements à disposition pour aiguiser ses méthodes et son savoir en matière de piratage, ou de sabotage.

___________________________


Apparence

Dans les grandes lignes, on peut dire que le charme de Mad est... décourageant. Quoique si on accepte l'idée que de la symétrie nait la beauté ; alors oui, cette native d'Oméga est... symétrique. Un petit nez, des traits fins et lisses lui donnant un petit quelque chose de glaçant. Généralement coiffée d'une espèce de queue de cheval mal fichue lorsqu'elle part en mission, laissant nombres de mèches rebelles virevolter au gré du souffle des climatiseurs, ses longs cheveux blonds-cendrés ceignant ses pommettes, glissant le long de sa nuque et pendulant jusqu'à ses reins. Sérieuse en de nombreuses occasions, cela dit, rares sont ces fois où elle parvient à se décontracter. Bras croisés sous sa poitrine, se tenant droite ; sa gestuelle ne laissant que trop rarement l'indice d'une éventuelle ouverture aux autres. Ses yeux en témoignent. Elle détaille, tourne autour, et scrute ses interlocuteurs, ses iris d'un gris clair et cerclés d'un fin halo noir suivant le moindre faits et gestes. Vigilante, elle semble saborder les âmes de son regard, comme si elle recherchait la moindre piste qui trahirait un vice.

Mince et de taille moyenne, aux épaules aguerries, elle est pourvue d'une fine musculature aux courbes sinueuses et saillantes. Féline et sportive ; un ventre plat et ferme. Sous la ceinture : un fessier rebondi. Des cuisses modelées par des muscles plantureux. Genoux souples et fines rotules. De longues jambes aux lignes athlétiques. Des pieds tendineux à la plante dure ; pas de doute, elle est sculptée telle une acrobate. Enfin... On déguste l'animal avec sagesse car elle correspond étroitement au profil des fantômes de Cerberus, les idéaux et la biotique en moins. Certains de ses coéquipiers s'accordent à la décrire, à divers degrés de consternation, comme étant « l'une de ces grosses putes montées sur ressorts, accroc du camouflage optique » ... C'est dire comme elle sait se faire apprécier.




Caractère

Misanthrope, sans doute. C'est juste la fille bizarre qui a cessé de rêver, bien trop fatiguée de vivre pour en pleurer. La caricature d'une asociale, d'une solitaire, d'un être en marge. Bien qu'à la fois anodine, dans la norme ; une norme comme ces tristes filles que l'on voit partout déambuler, vielles avant l'âge, au déhanché équivoque, que l'on imaginerait dans une autre de ces vies, ainsi perchées sur leurs longues jambes à peine voilées sous les pans de leur courte jupe. Juste un appât sujet à la prédation ; une proie en quête d'un sauveur, mais sans jamais trop y croire, errant sur ces trottoirs ou derrière ces vitrines et ces néons qui parsèment la voie lactée.
Mais ce n'est qu'une image... Mad est une sombre créature surgie tout droit du ventre de Dame Misère, gerbante, crachant sa bile au visage d'une Alliance Interstellaire qui refuse de la voir, elle et la précarité de ses semblables et qui, pourtant, en fait partie intégrante. Assimilée, adaptée, conditionnée ; digérée... Quant à la plaindre véritablement ? ... Pourquoi faire ? Mad ne semble pas être douée d'une quelconque sensibilité ; elle n'y entendrait rien. C'est l'un de ces soldats lucides, mais froide, pragmatique, très à cheval sur la discipline, le respect et la notion de sacrifice... Celui des pions qu'un supérieur aurait eut la bêtise de lui confier.

C'est ce qu'elle semble être ; c'est ce qu'on en dit... Ce qu'on en dira moins, par contre, c'est qu'elle est le Némésis de tout être bien pensant qui verrait en la Citadelle -par exemple- un marqueur de solidarité, d'entente, de bien être et de paix inter-raciale. Une illusion, une façade ; juste un effet d'optique, en dirait-elle. Madyson est le penchant sombre de monsieur et madame Tout-le-monde, se faisant bien malgré elle l'avatar de tous ces petits révoltés, assoiffés de justice et à la rancune tenace. Vengeresse, vicelarde avec ça, dans le genre à jeter de l'huile sur le feu par soucis de vérité. Mad est de celles que personne ne peut encadrer, qu'on ne voudrait pas même approcher car, à défaut de ne pas pouvoir la comprendre parce qu'elle n'en révèlerait guère d'avantage, on ne peut tout simplement pas la blairer... A cause de son regard peut-être ? C'est celui d'une femme qui semble avoir tout vu, tout vécu ; qui ne s'étonne ni ne s'émerveille plus de rien. Quelque peu blasée, certes, la fibre empathique usée. Cependant, ses yeux sont vifs et peuvent trahir une certaine exigence, ou provoquer tout autant que le fait sa verve lorsqu’elle se met à parler, à croire qu'elle juge, soupèse puis cherche à éprouver. Que ses interlocuteurs lui montrent seulement quelque chose qu'elle n'a pas vu depuis longtemps, maintenant... A savoir le beau, et le vrai.

Mad, c'est l'enfer. Toutefois, dans la fournaise, elle peut s’avérer être d'une excellente compagnie... Surement. Une variable dont on se passerait bien ceci dit, au demeurant impassible et inaltérable, qu'importe les sermons, elle semble constamment s'être levée du pied gauche, les yeux embrasés, leurs flammes comme tâchant d'onduler froidement sous l'écume des vagues tantôt turbulentes, tantôt tourmentées, et qu'elle tâche de supporter... Ces vagues qui l'agressent et la plongent dans cet indescriptible inconfort ; dans cette... Bêtise Ambiante, aussi connue sous le nom de Sainte Humanité. A son image, elle se juge insignifiante, sans valeur ; surestimée.


Compétences / Profil

Voir ce topic pour l'aide.
Profil :

Profil : Commando (Intermédiaire) ~ 8 / 0 / 6.

Équipement :

Armes : M-12 Locust ~ M-97 Viper.
Armurerie : ✗

Compétences :

Militaire : Combattant entrainé au corps à corps ~ Maîtrise avancée à distance ~ Discrétion naturelle (0pt) ~ Camouflage optique (3pts) ~ Munitions antigrav (2pts).
Biotique : ✗
Technologie : Hacker Professionnel ~ Omnilame (2pts) ~ Surcharge (3pts).




Compléments

Signe(s) distinctif(s) : ✗
Relations avec les autres : Compliquées.
Des liens prédéfinis ? : ✗
L'objectif de votre personnage à long terme ? : Botter un maximum de culs ? Gné


Hors Personnage

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : ✗
Comment avez-vous connu le forum ? Gogole.
Est-ce un double compte ? Non.
Des remarques ? Non.



RP d'introduction

Si vous comptez faire un personnage puissant (militairement ou politiquement), vous devez faire un RP solo (au moins 700 mots) sur le sujet que vous voulez, en lien avec votre personnage. Ce RP n'aura aucune influence et n'existera pas dans la trame de votre création. Ce texte servira uniquement à la personne chargée de valider votre fiche.
Cette partie est facultative et ne concerne que les personnes ayant une grande ambition à terme (Spectre, Dirigeant d'une Espèce, Faction d'élite, etc, etc...)




Dernière édition par Mad Marshal le Jeu 22 Fév 2018, 20:28, édité 2 fois
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Madyson « Mad » Marshal   Madyson « Mad » Marshal Icon_minitimeJeu 22 Fév 2018, 15:59
Bonjour Mad.

Alors, avant de passer à la fiche, je vais te casser les pieds : ton avatar est en 200*321. A un pixel près, c'était bon.


Pour la fiche en elle même.

Je ne vois pas de grosse incohérence, mais j'aimerais deux rajouts :
-Dater un peu plus précisément ton histoire, car des approximations sur 10 ans sont trop... Approximatives.
-Un petit passage sur la manière dont tu a vécu la guerre + l'attaque de Cerberus sur Oméga et leur gestion de la station durant la guerre toujours. Au cas où, c'est dans le DLC Oméga, il doit y avoir le résumé quelque part sur le wiki du jeu.

A part ça, rien à redire sur l'apparence, le caractère ou les compétences. Il n'y a donc que les 2 corrections au dessus à faire (bon et l'avatar).

Bon courage.
Mad Marshal
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MessageSujet: Re: Madyson « Mad » Marshal   Madyson « Mad » Marshal Icon_minitimeJeu 22 Fév 2018, 20:32
Bonsoir Adri.

Et voila, j'ai tâché de faire au mieux ! Avatar modifié, j'ai ajouté des dates à certains paragraphes, et puis j'ai ajouté quelques lignes sur la guerre (que je copie/colle ci-dessous pour que tu puisses t'y retrouver).
Est-ce que tout est en ordre ? SuperVortcha

Spoiler:
Ps : le discours d'Aria est tiré du DLC.
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Madyson « Mad » Marshal   Madyson « Mad » Marshal Icon_minitimeJeu 22 Fév 2018, 21:41
Ça me semble tout bon.

Je te donne le lien pour trouver des partenaires RP : ->ici<-. N'oublie pas de bien respecter la fiche modèle.

Si tu veux chercher des liens avec les autres joueurs, je te conseil de lire les Journaux de Bord. et t'encourage à faire le tien.

Et bienvenue sur le forum.
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MessageSujet: Re: Madyson « Mad » Marshal   Madyson « Mad » Marshal Icon_minitime
 

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