Yuno est née en 2181 à bord du vaisseau civil Eidolo, sa mère Faele est Mineur pour la flotte, Lito, son père est quant à lui Navigateur.


L’enfance de la petite fille est aussi normale que possible sur un vaisseau surpeuplé où l’espace manque, encore plus quand l’on passe ses premières années en salle aseptisée. Yuno est une gamine relativement calme, par nécessité comme par prédisposition, elle est certes très curieuse mais trop timide pour insister lourdement, cela l’aura sommes toutes aidée à supporter l’horizon restreint de son enfance, là où ses camarades piaffaient d’impatience.
Yuno s’échappe dans la rêverie et les consoles mises à disposition des enfants, absorbant comme une éponge ce qu’elle peut.
C’est une gamine précoce, souriante, qui accourt dès qu’un des adultes vient donner quelques menues leçons, elle écoute les histoires de sa mère avec avidité, ces aventures de mineurs, les astéroïdes et les descriptions de surface des diverses planètes exploitées par le convoi lui permettent de construire un univers plus ou moins imaginaire, un horizon immense au-delà des cloisons métalliques stérilisées qui freinent son regard.
Il faudra bien ça à l’enfant, la première combinaison est lointaine, une éternité pour un enfant, Yuno se réfugie toujours plus dans les ordinateurs.


A 5 ans elle ne décroche plus au point d’inquiéter ses parents, mais au moins elle n’exprima pas le mal de l’enfermement que beaucoup de ses camarades éprouvaient au fil des années, passant son temps à apprendre à lire et écrire et découvrant le monde par écran interposé.

Sa meilleure amie sera finalement une IV dédiée à l’éducation des enfants, jusqu’au jour où à force Yuno finit par trouver moyen de bricoler le programme de l’intelligence virtuelle, du moins ses paramètres de surface.
Fatalement, un début de panique s’est créé à bord quand l’éducatrice a constaté que l’I.V. des enfants avait à présent la forme d’une Asari en scaphandre. Yuno dira juste qu’elle l’avait trouvée jolie et que c’était sur le réseau, elle ne comprenait pas qu’elle avait trouvé une faille dans le système.
Il faudra un bon mois de larmes enfantines et de négociations parentales pour que, sur les demandes répétées de Faele et Lito, le conseil de bord décide d’autoriser l’enfant à toucher à nouveau une console avec accès au réseau à condition d’être sous surveillance et qu’aucun autre incident ne se reproduise.

C’est un ingénieur du bord, Ven’Taelin, qui acceptera de rendre service à Lito en prenant finalement en charge la jeune fille, la libérant ainsi de son exil numérique.
Impressionné par la blague enfantine révélant des capacités précoces, il se charge alors de son éducation, après de longues discussions pour cerner ses connaissances Ven se mit à lui enseigner des bases de mathématiques puis d’algorithmique, et de programmation adapté à l’enfant.
Il va de soi que pour une si jeune fille tout cela serait normalement absurde mais cela plait manifestement à Yuno : la jeune élève boit littéralement ses paroles et s’applique comme si sa vie en dépendait : après sa petite blague la jeune fille était dorénavant pointée du doigt par la majorité des autres enfants. Impopulaire dans un lieu clos sommes toutes peu étendu, il lui faut une échappatoire pour respirer, les sciences informatiques furent celle-ci.


Au fil des mois, Yuno apprends vite et ce succès lui redonne confiance en elle.
Cherchant à regagner un peu de popularité pour se faire accepter, elle commence à « rouler des épaules » devant ses camarades, échangeant quelques petits programmes amusants pour les enfants (qu’elle glane discrètement sur les réseaux, cette fois-ci en redoublant de prudence) contre un droit naturel d’être parmi eux, ou au moins tolérée quand elle n’a pas le droit de toucher la console informatique faute d’attention de son mentor.
Les enfants restent des enfants, ils font des bêtises dans les recoins de la zone aseptisée dédiée aux enfants tourne mal. D’habitude rien de grave, mais cette fois-ci ils ont réussi à dévisser une trappe d’aération. Une « grosse opération de recherche de coin secret » où l’on envoi l’élément le plus apte à réussir, en l’occurrence la plus fluette, à la grande frayeur de Yuno, mélangé à une fierté insidieuse.

La jeune fille n’est pas la plus courageuse, loin de là, pas très physique non plus, mais a-t-elle le choix ? Sa place dans le groupe en dépend, alors elle s’accroche, poussée par ses camarades elle glisse dans le tuyau, et commence à ramper.
Malheureusement un tel tuyau n’est pas conçu pour supporter le poids d’un tel animal, aussi petite soit-elle, et ce qui doit arriver ne se fait pas attendre : fracas épouvantable, alarme, cris et pleurs enfantins.
Le personnel trouvera Yuno étalée, la tête en sang, c’est grave: Fracture crânienne, un bout de métal certes aseptisé est enfoncé dans la tempe de l’enfant, les urgences se mettent en œuvre sous le regard terrifié des parents.


De longues heures d’inquiétude absolue aboutissent à un chirurgien désolé et épuisé, il a fait ce qu’il a pu et l’enfant est en vie, son état stabilisé .. Néanmoins .. Une partie du cerveau est touché, elle risque fort d’être tétraplégique, à supposer que ses fonctions cognitives ne sont pas elle-même trop touchées.

C’est le début d’une quête infernale pour Faele et Lito, celle d’un neurochirurgien capable de sauver l’avenir de leur fille.
Consultant en vain chaque spécialiste possible de la flotte, Faele finit par obtenir après nombreuses suppliques l’autorisation de parcourir l’espace en une sorte de second pèlerinage afin de dénicher quelque part quelqu’un pouvant soigner sa fille.

Elle reviendra deux mois après, avec quelqu’un de spécial.
Il fallut toute la capacité de persuasion de la quarienne ainsi que quelques interventions providentielles pour que la flotte autorise alors l’approche de ses invités : deux geths.
Après la guerre, la méfiance était encore à son comble, ce n’est qu’avec le poids des actions de la légende Shepard et les interventions de Tali’Zorah que les deux peuples commençaient enfin à interagir de manière civile.

Les geths, nommés respectivement Hygie et Panacée parcouraient le monde se relevant de la guerre afin de parfaire et ramener leur savoir auprès de leur peuple synthétique.
Le "cas" de Yuno est dès lors fortement intéressant pour eux, leur offrant une chance de prouver leurs théories, ainsi qu'améliorer les relations de leur peuple avec les "créateurs".
Leur proposition, après avoir pris connaissance des dossiers médicaux fournis par Faele, est audacieuse: créer un implant cervical, palliant par la technologie geth la destruction localisée du cerveau avec ce qui est une sorte de prothèse neurosynthétique et des nanobot, lui permettant de retrouver raisonnement, et motricité.
Expérience que tout cela, mais si les quariens acceptaient, ils étaient prêts à tenter l’opération.

Faute d'alternative, les parents autorisant cette opération de la dernière chance, les prototypes déjà imaginés par les geths sont dès lors présentés aux médecins et scientifiques guariens, avec leur aide le système est revu et parfaitement adapté à la physiologie quarienne et finalement l'opération est tentée.




Cela fait quatres mois que Yuno est plongée dans un coma artificiel la conservant en vie quand l’ouverture des yeux de l’enfant est salué avec émotion, c'est le premier signe de succès.
Il lui faudra encore des semaines avant de prononcer ses premiers mots et gestes, de long mois encore avant qu’elle puisse se lever et maitriser son corps : elle avait 7 ans lors de l’accident, Yuno en a 9 quand elle est finalement considérée comme valide et sauve.
Encore est-elle dépendante d’injections régulières de micromachines favorisant le maintien des liaisons bio-électroniques dans son cerveau.
L’opération est aujourd’hui considérée comme un succès et des recherches se poursuivent dans ce sens, Hygie et Panacée travaillent toujours plus sur ce sujet d'avenir.
Néanmoins, sans doutes du au silence obstiné de l’intéressée sur le sujet, tout le monde aura loupé le plus grand miracle crée par l’opération :
Une naissance a accompagné la renaissance de la jeune fille, Yuno ne s’est pas éveillée seule dans sa tête.


Au début elle n’aura rien remarqué, déjà prendre conscience de son état, où elle était, ce qui lui était arrivé .. Dans le chaos des pensées paniquées elle n’aurai jamais su distinguer les siennes de l’autre, mais au fil du temps .. Au fil de la convalescence ..
Nous avons tous une « voix » à nous, elle peut changer de ton mais c’est notre voix intérieure, celle de nos pensées. Quand c’est une autre voix qui commence à s’adresser à Yuno, une voix féminine plus grave, chaleureuse mais un peu maladroite sur les sons et prononciations, curieuse, posant des questions absurdes et mal formulées : Le doute n’est plus permis.
Ou bien l’était-il ? Etait-elle folle ?
Ne pouvant guère bouger, ses premières semaines enfermée dans son corps avec cette « autre » sont effrayantes et à la fois un soulagement : elle n’est plus seule au moins à vivre ce calvaire et au final, folle ou affublée d’une hôte, l’épreuve bien qu’effrayante se révèle moins morne…
Au fil des semaines, clouée à ce lit la complicité se noue entre les deux sans que personne ne remarque rien, tous les yeux étant rivés sur les progrès de l’enfant, sa lente et pénible quête pour se réapproprier son corps, retrouve sens et motricité.


Son mutisme distrait inquiète néanmoins.
Bien sûr elle est ravie de retrouver ses parents, choyée et adorée par le couple qui a bien cru perdre leur unique enfant, mais elle parle peu à moins que l’on attire spécifiquement son attention, généralement par un contacte tactile qui la fait souvent sursauter alors que l’interlocuteur se tenait à moins d’1m d’elle depuis 10 minutes.
C’est surtout quand l’un des Geths viennent rendre visite à leur « œuvre » que la fillette s’éveille, les bombardant de questions, voulant savoir tout de son implant, son fonctionnement
C’est qu’elle est généralement en grande conversation : L’autre, qui a choisi de s’appeler Ikyu au fil des échanges, n’a aucun contrôle sur le corps mais ressent et voit comme Yuno, elle a une personnalité proche d’une enfant mais ne sait pas elle-même ce qu’elle est. Les deux se perdent en conjectures et hypothèses, il est naturel pour les deux de désirer comprendre d’où vient l’une et ce qu’est devenue l’autre.
Mais surtout Yuno passe son temps à « éduquer » son autre elle, lui raconter ce qu’elle sait, ce qu’elle a vu et vécu, lui expliquer le monde qu’elle connait, toute une éducation « expresse » à dispenser, depuis l’apprentissage d’un langage plus propre jusqu’à la compréhension encore sommaire du fait d’être un être organique, comprendre que telle sensation est de la douleur, telle autre la faim, pourquoi elles ont peur ou sont tristes, pourquoi cela tient chaud quand une main se pose sur son flanc et pourquoi on y voit mal dans la pénombre, autant d’interrogations élémentaires que Yuno fait de son mieux pour satisfaire.


Des mois plus tard, alors que Yuno a retrouvé suffisamment de motricité pour subvenir elle-même à ses besoins physiologiques et faire quelques pas maladroits sans trop s’éloigner du lit, on la gratifie à nouveau d’un accès à une console.
Ven’Taelin reprends sa formation à la demande des parents afin d’occuper Yuno. Ikyu et Yuno se plongent de concert dans le monde numérique avec avidité, plus que jamais c’est leur échappatoire pour découvrir un monde dont elles sont coupées pour encore des mois d’après les médecins.
L’apprentissage est endiablé, n’ayant plus rien d’autre à faire que de rester allongée ou assise la majorité de son temps, sans autres enfants pour la distraire (et de toutes manières elle n’est jamais seule) Yuno s’emploie à rattraper le temps perdu, Ikyu est très douée pour les maths et a une capacité de mémorisation effroyable, à elles deux elles rattrapent le niveau de formation des autres enfants et à 9 ans, la jeune fille a dépassé la plupart des autres enfants de son âge, au moins sur les questions qui la préoccupe tel la biologie, micro technologie, sciences physiques et informatique, Ven’Taelin fera appel au réseau éducatif de la flotte pour pallier aux questions qui dépassent son domaine de compétences.


Vient l’âge de la première combinaison .. Exceptionnellement plus tôt que les autres jeunes quariens, l’implant lui est vital et les parents craignent une infection... la jeune fille ne montrant guère de prédispositions pour grandir rapidement et brutalement, Lito et Faele décident de la prendre avec eux dans leur minuscule quartier afin de l’avoir à l’œil. En zone non aseptisée (selon les standards quariens certes) donc combinaison imposée.
Yuno n’était pas vraiment impatiente de rejoindre le vrai monde, sa fenêtre numérique lui offrait tellement plus, mais elle n’a pas le choix et Ikyu est plus curieuse, elle la convainc de ne pas faire de difficultés et la jeune quarienne subit peu avant ses 9 ans le rite enthousiaste de la première combinaison, un procédé certes dérangeant mais qu’elle acceptera sans trop de mal dès lors qu’elle garde le droit de passer la majorité de son temps sur l’ordinateur.
Yuno et Ikyu peuvent dès lors découvrir le vaisseau, élargir leur horizon, avec une prudence scrupuleuse néanmoins : Yuno est effrayée au moindre mouvement brusque ou bruit inattendu, le souvenir de l’accident reste cuisant malgré l’autre voix qui l’encourage à aller « plus loin ».
Au final elle n’aura jamais trop osé arpenter les coursives hors de raison et son refuge reste encore et toujours l’écran lumineux qu’elle connait si bien.


Pourtant, 1 an plus tard tout change.
L’Eidolo est l’un des derniers vaisseaux à se poser sur Rannoch, Yuno/Ikyu s’en souviennent bien, la première pour la panique invraisemblable que l’horizon ensoleillé a provoqué chez elle, la seconde pour avoir dû gérer cette panique et la découverte de ce sentiment de terreur et le déluge de larmes incessant qu’elle ressentit alors.
Lito et Faele finiront par l’enfant terrorisée qui voulait se cacher au fond du vaisseau, et la porter dehors pour finalement passer de nombreuses heures à la rassurer, non Yuno n’est pas une grande courageuse.
Mais elle finit par accepter, de mauvais grée, l’existence réelle de ce ciel nuageux et ce sol non métallique, toutes ces choses autrefois aperçue sur l’écran et finalement terriblement réelles.
Il lui faudra encore des mois avant d’accepter le retrait provisoire de sa combinaison en vue de fortifier son corps aux infections et maladies, la manœuvre ne lui a jamais vraiment plu, contrairement à Ikyu qui adore la sensation de l’air réel emplir ses poumons Yuno en est venue à apprécier sa combinaison, comme une extension portable de ces chambres aseptisées si sécuritaires où elle a passé toute sa vie.




Les années passent, à la première occasion, Yuno qui en est à sa troisième combinaison (elle s’est décidée à pousser un peu finalement) a décidé de suivre des études scientifiques, elle a rejoint un centre d’études et formation situé dans une station, principalement tenue par des Geth.
L’adolescente est plus à l’aise « là-haut » que sur le sol, mais c’est surtout pour suivre son intérêt marqué pour tout ce qui est réunion du synthétique et organique, les implants notamment, ainsi que les I.V. et I.A.(pour des raisons évidentes).
Ayant un contacte plus naturel avec les geths dont elle se sent proche à présent (elle se voit comme à moitié geth elle-même par la force des choses), elle échange et apprends beaucoup, n’hésitant pas à aider les synthétiques à mieux comprendre les organiques, mais elle ne trouvera jamais le courage ni même le désir réel de se placer comme ambassadrice entre eux et les organiques de la station, tout au plus acceptera-t-elle un rôle de médiation occasionnel lors d’éventuels conflits dans le centre de formation.


Fondamentalement, Yuno reste plongée dans l’ordinateur, au vu de ses résultats élogieux, une bourse financera un omnitech dernier cris dont elle fait un usage immodéré en tout temps, elle reste plutôt isolée, certes bien vue mais bien trop introvertie et isolée par elle-même pour se faire des camarades, Ikyu lui suffit bien et elle se trouve parfaitement heureuse à étudier ainsi, naviguant de ses cours à sa chambre où elle s’isole avec délice la majorité du temps.




A 21 ans, Yuno est major de promotion .. il lui reste à partir en stage ou être embauchée comme assistante quelque part pour débuter une carrière de chercheuse.
Elle s’est spécialisée en informatique, I.V. et en développement/implantation de prothèses hautement perfectionnées sur base de technologies geths.
Ses thèses se basent sur les possibilités et avantages d’implémentations et greffes d’implants disposant d’I.V. spécifiques dédiées au maintien et contrôle des implants ou prothèses à but médical.
Le G.I.P. et ses centres de recherche sont une voie toute tracée pour son profil et elle a proposé sa candidature en priorité sur cette opportunité, le stress de l’attente d’une réponse est adoucis par la poursuite de ses discrètes recherches personnelles sur les I.A. (faute d’autorisations) : Yuno cherche à comprendre où se situe l’apport de l’I.A. sur l’organique et réciproque, les synthétiques sont-ils capables de vivre des émotions et sentiments ? Peuvent-ils se rapprocher des organiques ?
Ikyu en est la preuve pour la jeune femme, elle souhaiterai le prouver un jour. Ne serait-ce que pour améliorer les relations des peuples de la galaxie avec les geths.
Un travail difficile dans la mesure où la jeune quarienne, de nature plutôt sensible et empathique (elle croit retrouver les douleurs de sa vie chez les autres) n’imagine même pas utiliser le moindre cobaye, elle ne peut être que son seul et propre spécimen de test.

Timeline :
-2181 : naissance de Yuno'Menna Nar Eidolo.
-Enfance classique de petite quarienne sur l'Eidolo, le spectre de la guerre flotte constamment. Yuno est déjà passionnée d’informatique.
-2188 : l'enfant subit un malencontreux accident causant un traumatisme crânien. Les opérations qui s'ensuivront sauveront la jeune fille mais il lui faudra près d'un an pour se remettre.
-2190 : Yuno reprends les études en milieu scolaire, pendant plus d'un an elle se sera auto formée sur un ordinateur.
-2201 : Jeune quarienne solitaire, Yuno s'est lancée à coeur perdu dans ses études durant des années, plutôt douée pour tout ce qui touche l'informatique, elle est également fort compétente en médecine et biologie, passionnée par le travail de recherche sur les implants et prothèses, elle effectue des stages en laboratoires et rêves de rejoindre les centres de recherche du G.I.P., un milieu symbolique de ses préoccupations, où elle espère se sentir à l'aise.
-2202 : La jeune scientifique fini par être acceptée au sein de l'organisme et entame sa "carrière".

Avec ou sans combinaison, Yuno n'est pas imposante.
Yuno n’a jamais été une sportive, elle n’en a pas le gabarit ni les muscles, bien qu’elle fasse le minimum pour s’entretenir (une petite voix en elle lui intime de prendre soins de son corps).
Peu intéressée par la nourriture (une horloge interne lui hurle d’aller sustenter son corps le moment venu)
C'est une belle crevette d'1m70 toute mince, peu de hanches, peu de poitrine, c’est une femme moins « en courbes » que ses congénères quariennes, son opération ayant quelque peu affecté sa croissance. Elle a une silhouette définitivement féminine néanmoins, même en combinaison cela se remarquera.


Yuno a une peau d’un brun-gris marquée de quelques cicatrices au niveau de la clavicule, souvenir de son accident d'enfance. D'ailleurs la marque de l'implant crânien qui s'est révélé au fil de sa croissance occupe à présent une partie de la tempe de la jeune femme, un petit ovale chromé qui part vers l'arrière du crâne pour se perdre dans ses cheveux, marquant comme une feuille d’argent un visage plutôt oval et maigre sans être désagréable, et peuplé d’une petite bouche qui ne sait pas bien sourire (ni faire la moue) sous un nez très légèrement courbé vers le bas.
Un geth (secondé par une envie pressante en elle) l’aura convaincue de faire ciseler la plaque de fins arabesques, c’est son unique « bijou » affiché (et elle se souviendra toute sa vie de la crise de ses parents la première fois qu’elle est revenue les voir avec cette « modification corporelle »).


La quarienne à de jolis yeux gris laiteux en amendes, qui luisent dès qu’il y a un peu de lumière, cela se voit même à travers son casque comme pour beaucoup de ses congénères.


Elle arbore enfin une tignasse de cheveux noirs corbeau, taillée court : les notions de charme lui sont bien éloignée et les cheveux longs sont agaçants sous un casque porté constamment,
Faute d’entretien régulier (ce n’est pas la femme la plus coquette de la galaxie) elle se retrouve souvent avec une sorte de coupe pixie ébouriffée qu’elle fait de son mieux pour policer à grands renforts de barrettes et de laque les très rares fois où elle doit se présenter officiellement sans son casque.
Son apparence offre une apparente fragilité aux regards, sa posture timide, introvertie, ne fait qu’affirmer celle-ci.




Sa combinaison est d'une teinte gris bleu doté de quelques arabesques rappelant des circuits logiques légèrement plus clairs, quelques détails sont appuyés d'un bleu nuit notamment sur sa capuche.
Le tout est néanmoins discret, Yuno n'aime guère attirer les regards, elle se déplace en trottinant et baisse la tête quand elle croise les gens.
Cela se reflète également dont son attitude réservée: peur ou simplement introvertie, difficile à dire sans la connaitre.

Yuno est une jeune quarienne introvertie.
Peu habituée à converser avec d'autres, elle est mal à l'aise en public (même si elle est parfaitement capable de s'exprimer) et préfèrera trouver sa place dans un petit groupe, le moins de personnes possible.
Elle est néanmoins curieuse et même si elle n'osera pas exprimer spontanément ses questions face à des inconnus avec des personnes de confiance c'est une autre affaire, sa timidité peut s’envoler alors.
Fortement consciente, notamment après les diverses manifestations d'hostilité aux geth, de l'aspect "hérétique" de sa fixation, elle n'en parlera à personne sans une raison impérieuse, il faudra être fortement proche d'elle pour gagner sa confiance au point qu'elle se confie, il en est de même pour sa "jumelle imaginaire" Ikyu.


Sensible et empathique, elle préfèrera toujours une solution pacifique et évitera si possible de se retrouver dans une situation où d'autres personnes pourraient souffrir, néanmoins un coté plus pragmatique d'elle est capable d'agir de manière violente et froide en dernier recours : Ikyu est parfaitement capable de la convaincre "d'agir" si son intégrité ou celle de proches est en danger, ce qui peut provoquer des changements surprenants sans signes avant-coureurs dans un contexte particulier.
Yuno n’est, enfin, pas prompte à la colère, la peur lui fait perdre ses moyens si Ikyu n’intervient pas mais elle ne s’est jamais mise en colère, jusqu’à présent.


En temps normal c’est une jeune femme qui préfères faire son travail en silence (apparent), très concentrée et donc distraite de tout ce qui n’est pas directement lié à son activité en cours, elle répondra une fois son attention attirée, avant de vite retourner à sa concentration dès l’interaction sociale estimée terminée.




Ikyu est une jeune I.A. curieuse.
Non connectée (elle ne dispose pas de fonctionnalités en réseau, coincée dans l’implant crânien de Yuno), elle ne dispose pas de bases de données nourries par des milliards de gens pour se développer comme le ferait une I.A. conventionnelle, à la place elle est abreuvée constamment des sensations, émotions, stimuli biologiques, et pensées de son hôte et jumelle.
Elle est parfois frustrée de ne pouvoir rien faire d’elle-même, mais c’est une experte pour convaincre Yuno de faire ce qui lui tient à core.


Pragmatique par essence bien qu’acceptant parfaitement le coté sensible des décisions de Yuno, elle intègre à sa façon l’empathie ressentie par sa jumelle organique, il ne lui est pas apparu comme conclusion intéressante ni valable « pour le moment » l’option de trouver un moyen d’obtenir son propre corps.


Elle « aime » Yuno comme elle-même, dans sa logique elles font partie du même corps, du même ensemble « plateforme » et Yuno est littéralement un des éléments de son programme, l’idée de trouver un moyen de faire une copie de sauvegarde de leur ensemble ne lui est pas non plus encore venue, elle s’assimile à une entité périssable et a intégré la notion de « mort », et avec elle un embryon de notion d’existence.

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Profil :

Profil : Civil

Équipement :

Armes : Rien, ce n’est pas une militaire ni une aventurière
Armurerie : Niet.

Compétences :

Militaire : Sans objet
Biotique : Non
Technologie : Hacker entraîné.

Signe(s) distinctif(s) : Un implant chromé rappelant une feuille sur sa tempe.
Relations avec les autres : Introvertie et timide le plus souvent.
Des liens prédéfinis ? : C’est dans la tête que ça s'passe.
L'objectif de votre personnage à long terme ? : Progresser dans ses recherches.

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : pas que je sache (avatar sujet à changements quand j’aurai fini mon gribouillis de gamin)
Comment avez-vous connu le forum ?Par une amie
Est-ce un double compte ?Nope
Des remarques ?Jolis forum, et merci pour votre première validation préalable du concept de perso.

Si vous comptez faire un personnage puissant (militairement ou politiquement), vous devez faire un RP solo (au moins 700 mots) sur le sujet que vous voulez, en lien avec votre personnage. Ce RP n'aura aucune influence et n'existera pas dans la trame de votre création. Ce texte servira uniquement à la personne chargée de valider votre fiche.
Cette partie est facultative et ne concerne que les personnes ayant une grande ambition à terme (Spectre, Dirigeant d'une Espèce, Faction d'élite, etc, etc...)
Je suis le fils de ultraman ! muahahaha hem .. nope