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 Bray Son'astapor

Bray Son'astapor
Bray Son'astapor
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MessageSujet: Bray Son'astapor   Bray Son'astapor Icon_minitimeMer 17 Jan 2018, 11:27
Registre Galactique des espèces
BRAY

Informations primaires

Sexe : Mâle
Espèce : Butarien
Âge : 53 ans
Faction : Indépendante
Poste / Grade : Général d'une force paramilitaire (équivaudrait au poste de lieutenant)
Parenté : /
Situation maritale : En couple
Planète d'origine : Omega


Histoire

Graamash Varx était assit sur une caisse depuis un bon quart d'heure. Le vent caressait doucement l'armure lourde qu'il portait constamment lorsqu'il ne dormait pas sous garde nombreuse. Les lunes éclairaient un peu la route poussiéreuse qu'il observait, mais pas suffisamment pour voir clairement ce qui se tramait au delà de quelques dizaines de mètres. C'était la raison pour laquelle le krogan trapu ne lâchait pas son fusil à pompe des mains, et ce fusil, chargé, était tout à fait prêt à faucher le moindre corps étranger ayant la mauvaise idée de passer à portée de tir. Le petit complexe derrière lui était également gardé par une demie dizaine de gardes, tous prêts à en découdre avec qui oserait tenter quoi que ce soit sur le minuscule avant poste. En voyant des lumières au loin s'approcher, il descendit de son siège improvisé et fit signe aux gardes derrière lui.


-Je suis en position.

Dit Valerius dans son oreillette alors qu'il chargeait un fusil de précision Viper placé sur un bipode et orienté vers ce même complexe, quelques dizaines de mètres plus loin. Caché par la nuit et par les rochers désertiques qui surplombaient ses cibles, il observait ces dernières au travers d'un viseur à vision nocturne rattaché à sa lunette de visée.

-Combien sont ils ? souffla une voix grave dans son oreille.
-Huit, répondit le turien après avoir compté rapidement les formes humanoïdes dans son viseur, le krogan compte double.
-Pas pour nous.
-Tu ne devrais vraiment pas le sous-estimer, Bray.

Le butarien ne répondit rien, car l'un des soldats d'Antares lui fit une petite tape sur le genou pour lui signaler qu'ils arrivaient, bien avant qu'il n'ait le temps de rétorquer la moindre réponse. Le rover où il était installé, entièrement composé de soldats du groupe paramilitaire, était escorté par un autre véhicule, d'où le symbole du Blood Pack reluisait à la lumière lunaire.
Les rovers s'arrêtèrent juste devant le complexe, désormais très éclairé par les phares des véhicules, et plus des petites lumières accrochées sur les murs de la bâtisse. Le krogan du Blood Pack rangea son fusil et ouvrit les bras d'un air accueillant.


-Bray ! s'exclama-t-il en s'avançant vers le butarien qui descendait du rover.
-Varx ! répliqua le concerné en imitant son interlocuteur.

Les deux se firent une simple accolade, faisant s'entrechoquer leurs armures respectives. Les soldats d'Antares étaient cinq en plus de Bray, et étaient entourés d'une dizaine de soldats du Blood Pack, principalement vorchas. L'ambiance était cependant détendue et reposée. En voyant leurs chefs s'enlacer ainsi, les soldats savaient que rien de bien violent n'arriverait aujourd'hui.

Le krogan emmena Bray à l'intérieur du complexe. C'était un petit bâtiment préfabriqué sans étage, peu éclairé et plutôt insalubre. On avait l'impression que l'endroit n'avait pas été occupé depuis des mois, et le lieu semblait n'être utilisé que pour une seule raison. Cette raison, elle était au milieu de la pièce, ligotée sur une chaise, et en très mauvais état. Tayassa T'vani était une asari reconnue pour être une assassine professionnelle. Certains osaient parfois dire qu'elle était parmi les préférées d'Aria elle même. Quand bien même cette supputation soit complètement fausse, cela n'enlevait en rien la force biotique et la précision meurtrière de cette combattante d'élite.
Tout cela était bien dans le passé cependant, car cette femme, quintessence de la puissance asari, était désormais le visage en sang, les os probablement cassés et prisonnière du Blood Pack. S'ils avaient par le passé travaillé ensemble, les récents événements d'Omega les avaient fait devenir ennemis mortels.


-C'est une fleur que je te fais là, Bray, dit le krogan, Shoran veut généralement qu'on s'en débarrasse dès qu'on les trouve.

Bray, à l'origine, était un simple garde du corps d'Aria. Il avait commencé en bas de l'échelle lorsqu'il n'était rien, et était parvenu à grimper les échelons à la simple force de son efficacité. A terme, il était devenu le garde du corps favori de la maîtresse d'Omega, avant de devenir son second après avoir repris Omega des mains de Cerberus grâce à l'aide du Commandant Shepard. A ce moment là, Bray pensait que les choses allaient aller vers le mieux. Shepard avait su se montrer concilient, et Aria aussi. Mais très rapidement, les choses avaient empirées. Trop empirées même. Bray n'avait aucune envie de subir les retombées, ou même d'être tenu responsable. Il n'avait pas vraiment fuit, mais il avait... démissionné. Il n'avait aucun problème avec le meurtre, vraiment. Mais pour lui, tout meurtre devait être justifié. Ainsi, les morts innocentes et civiles ne faisait que lui donner un goût amer dans la bouche. Il avait préféré partir. Le problème, c'est que quelques temps après, Shoran et Ardak étaient entrés en scène. Ils avaient été si efficaces, si rapides, si dévastateurs que tout le monde s'était tourné vers Bray. Malheureusement, à ce moment là, il était introuvable. Bray Son'astapor était introuvable le jour où son ancien boss manqua de perdre la vie, trahie par ceux en qui elle avait « confiance ». Sur le moment, beaucoup avaient supposé qu'il était l'un des facteurs principaux de cette trahison, et qu'il avait donné des informations très importantes à Shoran, voir même à Anton.
En réalité, rien de tout cela n'était vrai. Bray voulait simplement prendre du temps pour lui, loin de tous et surtout loin d'Omega. Il avait rencontré une femme, une butarienne. Elle était belle, intelligente, parfaite, et lui, lui était heureux. Si on lui demande, cette année sabbatique fut la meilleure de sa vie. Il était d'ailleurs toujours en contact avec elle, et s'échappait parfois pendant un ou deux jours pour passer du temps avec sa bien aimée. Mais jamais n'avait-il révélé son nom ou sa location à personne, même à ses amis les plus proches. Il savait qu'en replongeant dans l'action de ce genre d'activités ses proches seraient en danger. Cette femme n'était pas une combattante, elle n'avait aucun entraînement au combat, elle était parmi les rares butariens heureux survivants des Moissonneurs.
S'il y avait une chose que Bray n'appréciait pas, c'est qu'on lui rappelle que nombreux le considéraient comme un traître. C'était l'une des rares choses qui le mettait hors de lui. Lorsque son nom fut énoncé, l'asari releva la tête. Le regard qu'elle lui dirigeait signifiait tout ce qu'il avait besoin de savoir. Elle aussi, le considérait comme un traitre.


-Je vois qu'elle est encore en vie, répondit le butarien.
-Comme tu nous l'avais demandé. Le Blood Pack tient parole, Bray. Fais en bien ce que tu veux, elle nous a déjà dit tout ce qu'on avait besoin de savoir. Tu passeras le bonjour à Shoran.
-Je n'y manquerai pas.

Et sur ces mots, Bray sortit un énorme couteau de combat de son fourreau et enfonça violemment la lame dans la jambe de son interlocuteur, visant parfaitement le minuscule espace qu'il y avait entres les plates de son armures. Ce n'est pas parce qu'on n'est pas un traître qu'on ne peut pas planter par derrière. Le krogan poussa un cri de surprise et de douleur et tomba sur le genou alors que le butarien faisait tourner le fer dans la chair du krogan. Tout en continuant dans son mouvement, il dégaina un carnifex et tira quatre balles dans la gorge de Varx, qui tomba mollement sur le sol.
Il retira le couteau du corps de son ennemi et se dirigea tranquillement vers la chaise où l'asari était assise. Elle devait probablement se demander ce que Bray allait faire d'elle lorsqu'il essuya simplement le sang de son visage avant de la détacher. Elle bondit, de manière étonnamment haute compte tenu de ses blessures, dans le but de mettre un maximum de distance entre elle et lui. Le butarien sourit, contrastant l'expression mélangeant la surprise, la peur, et la haine qu'elle lui adressait. L'asari ne savait quoi dire.


-Calme toi, T'vani, dit Bray d'une voix reposée. Tu as encore quelques jours heureux devant toi.
-Comment veux-tu que je me calme, Bray ? Ma situation n'a fait qu'empirer depuis qu'Aria est tombée. Je viens de passer des mois en cavale et des jours à être interrogée par ces salauds. Et finalement, te voilà.

Ses mots étaient calmes, mais son visage était bien différent. Il se déformait dans la colère alors qu'une sorte de fumée violette commençait à entourer ses poings.

-Le responsable de tout ça. Et je vais faire ce qu'Aria aurait du faire il y a bien long--
-Nom de nom de nom de merde, je n'ai rien à voir avec tout ça !

Bray l'avait coupé sans scrupule et sans retenue, son visage au moins autant ancré dans la colère que celui de son interlocutrice. Il se retenait, mais il était furieux. Ses morts sortaient ettoufés dans sa gorge, ne rendant que très peu subtil son discours.

-Je n'ai jamais donné la moindre information à Shoran. Jamais ! Je suis parti de mon propre chef, chose que vous auriez du faire il y a bien longtemps. Aria ne vous a jamais respecté et n'a jamais eu le moindre amour pour vous. Regarde-toi. Ça fait des jours que tu es là, et c'est moi qui vient te chercher, moi ! Aria se moque bien de vos morts et de vos souffrances. Elle n'a jamais écouté vos doléances, jamais !

Sa tirade frénétique semblait doucement calmer l'asari. Elle semblait finalement comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait, et que, quand bien même sa haine envers lui n'était que très peu atténuée par ce sauvetage, elle ne pourrait pas s'en sortir sans lui.

-Je suis venu ici pour te sauver ta petite peau bleue, j'ai tué un putain de krogan juste pour te sortir de là, alors même si tu n'as aucune envie de me faire confiance, tu vas au moins te la fermer, et me suivre avant que des renforts arrivent !

L'asari sembla vouloir dire quelque chose, mais Bray était bien trop remonté pour lui permettre le moindre commentaire.

-Non ! Tu la ferme, et tu me suis ! Je mettrai pas mes hommes en danger juste pour--

Il sentit une très forte douleur sur son coté droit, et ses barrières kinétiques explosèrent alors que la masse énorme du krogan l'emmenait contre le mur dans un rugissement de haine des plus bestial.

-Son'astapoooor !

Sans son armure lourde, Bray aurait été brisé en mille morceaux au contact du mur. Il était persuadé qu'au moins une de ses côtes était cassée, mais il sentait suffisamment la douleur d'une poigne de krogan écrasant son torse pour savoir qu'il était encore en vie. Il chercha dans la panique son canon lourd. Introuvable, il l'avait dans la main avant le choc, mais il avait du voler quelque part dans la pièce. Son fusil ! Écrasé contre le mur, il était impossible de le toucher. Il sentait son souffle le quitter alors que l'amure commençait à s'enfoncer dans son torse. Il supposa qu'il lui restait à peu près une demie-dizaine de secondes avant que le krogan ne lui explose l'intérieur de son corps sans sommation. Il lui fallait un plan, vite, il lui fallait...
Soudain, la pression se relacha et il tomba au sol. Il cracha ses poumons, et leva la tête. Le krogan était dans les airs, alors que Tayassa avait son poing levé, le peu d'energie lui restant soufflé dans ses pouvoirs biotiques. Elle hurla en écrasant la bête au sol, en la relevant, et en l'écrasant à nouveau dans le métal du bâtiment. Elle répéta l'opération un nombre incalculable de fois, hurlant de rage contre le geôlier qui l'avait torturé. Elle termina son défouloir en l'envoyant valser contre le mur qui manqua de s'effondrer au contact du cadavre, désormais méconaissable.
Bray reprit son souffle et se releva avec difficulté.


-Tu—hh, tu aurais pu me prévenir, souffla-t-il
-J'ai essayé, répliqua l'asari en récupérant le carnifex au sol.
-Pointe-le vers les bonnes personnes, ordona Bray en pointant le pistolet.
-J'y compte bien.

Le butarien sorti son fusil Mattock et vérifia qu'il fonctionnait encore avant de se diriger vers la sortie. Il se tenait les côtes en marchant en espérant qu'un medi-gel suffirait à réparer les dégats qu'il venait de subir, bien qu'il en doutait.
En sortant, les soldats d'Antares attendaient tranquillement sur les caisses et les véhicules entourés des cadavres du Blood Pack, le soleil rouge du groupe paramilitaire dominait désormais le camp.

Antares était encore il y a quelques mois un minuscule groupe paramilitaire sans grand intérêt. Composé d'à peine un dizaine de membres, personne n'osait ou ne voulait les rejoindre, les seules missions que le groupe avait prit avaient été désastreuses. Valerius Sirius et l'autre chef d'Antares, Manuel Niveles n'étaient jamais d'accord sur la manière de faire, le premier attachant une importance à la propreté et le dernier se moquant bien des retombées politiques et des causalités. A la limite d'être dissoute, Antares accepta un dernier contrat : assassiner Bray Son'astapor. Antares implosa. Valerius, voyant la vie désormais paisible de sa cible, refusa de le tuer, et en eu assez des meurtres inutiles. Il tua Niveles à la place, et averti Bray du contrat pesant sur sa tête. Comprenant qu'il ne serait jamais plus tranquille tant qu'Aria était persuadée qu'il était en partie responsable de sa chute, Bray décida de reprendre du terrain. Il proposa à Antares de les aider à se reprendre. Plus d'assassinats particuliers, plus de dommages collatéraux. Mais avant toute chose, il fallait faire gonfler les troupes, et le butarien gagna alors une idée des plus saugrenues. Sa présence ici était le résultat de cette idée. Depuis des semaines maintenant, il arpentait la galaxie à la recherche des anciens agents d'Aria, la plupart abandonnés par cette dernière. Tayassa n'était pas la première, et avec un peu de chance, pas la dernière.
Antares n'étaient ni plus nombreux ni plus puissants, ni mieux équipés que les autres groupes de mercenaires, mais ils étaient motivés, plein de ressources et sur une politique d'entraide plus présente que les autres. En bref, Antares n'avait aucune restriction d'espèce, mais ne prenait pas n'importe qui sous son aile. Ils étaient tous testés, en efficacité et en confiance, avant d'être acceptés dans le groupe. En résultat, une unité particulière entourait la toute petite armée paramilitaire.


-Deux véhicules convergent sur votre position, de l'est et de l'ouest, alarma Valerius dans l'oreillette de Bray. Je vais ralentir celle qui vient de l'ouest.
-Tout le monde en position, ordonna le butarien alors que ses hommes se préparaient déjà à accueillir les mercenaires qui fonçaient vers eux.
-Pourquoi moi ? demanda Tayassa pendant que les soldats d'Antares chargeaient leurs armes.

Bray se retourna.

-Pourquoi toi ? se demanda le butarien à haute voix. Pourquoi pas ? Comme moi tu as fais partie d'une cause plus grande que toi. Tu t'es battue pour une asari qui se prenait pour un dieu, on a tous donné nos vies pour Aria. Et regarde où on en est. Regarde autour de toi.

Un cri rythma la courte pause de son discours alors que les coups de feu entamèrent leur ballet.

-Contact !
-Où est elle ? continua Bray, criant pour tenter de couvrir le son des tirs des des combats. Où est Aria T'loak ? Nulle part ! C'est moi qui suis venu te sauver ! Nous !

Des sons d'explosion se firent entendre. Antares était divisé en deux groupes. Pour les missions les moins importantes ou les moins discrètes, le groupe militaire se retrouvait dans son intégralité -c'est à dire à peu près une centaine de personnes. Mais pour les objectifs plus difficiles à obtenir, Antares se résumait à une dizaine de personnes choisis par Bray et Valerius eux même. Ils étaient rapide, efficaces, motivés, mais en clair sous-nombre. Bray devait toujours trouver des façons de plus en plus habiles de ne pas les laisser se faire écraser sous le nombre généralement supérieur de leurs ennemis. Par exemple, en cet instant précis, la situation était encore plus ou moins sous contrôle, mais les blessures encaissées par les défenseurs les poussaient peu à peu à questionner la qualité de la situation dans laquelle ils se trouvaient.
Valerius vidait ses chargeurs sans lésiner, le son du silencieux se répétait dans un tchac tchac régulier et rapide qui ne pouvait plus durer très longtemps. Alors qu'il encastrait le dernier chargeur dans son fusil, il sentait son ventre se serrer dans le questionnement du plan de Bray.
« Où est donc cette foutue navette ? » pensa-t-il en crachant ses dernières balles.

Un filet de sueur coulait sur le front de Bray, puisqu'en regardant son omni-tool, il voyait clairement que la navette était en retard. Habituellement, le retard ne le dérangeait pas, il l'était lui même très souvent, mais pour des choses peu importantes, comme un dîner mondain, un restaurant avec ses amis, un rendez-vous galant... Mais là, si la navette taguée du portrait reluisant du soleil d'Antares n'arrivait pas bientôt, le plan imbécile de sauvetage du butarien n'allait pas faire long feu. Il compta les cadavres. Un, deux, trois, quatre... c'était déjà la moitié des membres présents. Il se posa rapidement la question de s'il devait abattre immédiatement le maudit pilote à son arrivé, mais mit l'idée bien à l'arrière de son crâne pour se reconcentrer sur aider les blessés. De manière plutôt incroyable, Tayassa ne se ménageait pas sur le meurtre répété de leurs assaillants. De toute évidence, elle avait compris que Bray était tout sauf son ennemi. Soit ça, soit elle savait tout bonnement qu'il était son seul ticket hors de ce merdier.

Mais le vrai ticket de sortie, c'était le faisceau de lumière qui apparut finalement juste au dessus de la colline où était caché Valerius. La navette fonça à toute vitesse sur la position des mercenaires du Blood Pack et mitrailla les véhicules derrière lesquels ils étaient cachés. La navette baissa son altitude jusqu'à être au niveau des mercenaires de Bray. Il hurla en ordonnant à tout le monde de grimper dedans, et aida les blessés à se hisser dans le véhicule.


-Très bien, Bray, reprit Tayassa alors que la navette redécollait. Je vais juger par moi même. Bien que je doute que tu sois meilleur qu'Aria, tomber à tes cotés reste bien plus préférable à la mort.

Le butarien sourit à ces mots en s'écrasant sur le siège du véhicule.


Apparence

Bray est un grand butarien. Plus que grand, il est même imposant. Du haut de son mètre quatre-vingt-dix, il est toujours étonnant de constater à quel point il est capable de faire peur par sa présence, ou de se faire oublier selon le contexte. Il est fort, et un coup de sa part pourrait très bien vous mettre à terre sans vous laisser la possibilité ou l'envie de vous relever. Mais il est lent, et mauvais au combat à la loyal, et ce dans toutes les situations. Outre sa carrure, son physique est d'un simple déconcertant. Il se fond très bien dans une foule de butariens, à condition que le haut de son crâne ne dépasse pas la masse.


Caractère

Il est souvent considéré comme quelqu'un de malin, toujours à échafauder des plans et des idées farfelues pour faire ceci ou cela. Mais s'il était souvent capable d'imaginer des plans d'attaque intéressants, sa mauvaise habitude de ne pas prêter attention aux détails le fait très souvent tomber dans des situations désastreuses. Il n'est pas charismatique mais possède une certaine rhétorique. Si ça n'est que rarement suffisant pour imposer le respect à qui que ce soit, celui lui confère un intérêt certain que nombreux sont prêts à lui prêter. Il n'aime pas la violence inutile mais n'a aucune problème avec le fait de semer la mort parmi des personnes qu'il juge « coupable » ou « responsable ». En soi n'importe qui qui n'est pas un civil lambda. Certains seraient aptes à le juger trop détendu et pas assez sérieux en mission, mais c'est en réalité le seul moyen qu'il a de garder son calme. Emotif, il serait facilement capable de fondre en larmes pour la mort d'un membre de son équipe ou d'hurler de joie dès qu'une partie de son plan rafistolé fonctionne. Certains l'ont vus dans ces états là et sont ceux qui considèrent qu'il est tout à fait acceptable, voir préférable pour lui d'être un peu trop détendu.
Ayant grandi et vécu la plus grande partie de sa vie dans les systèmes terminus, il n'attache que très peu d'importances aux espèces et au lieu de provenance des gens. Lui même n'a pas d'amour particulier pour sa patrie, et se considère « citoyen de la galaxie ».


Compétences / Profil


Profil :

Profil : Survivant - professionnel : 10 points en militaire ; 8 points en technologique (4 utilisés)

Équipement :

Armes : M-6 Carnifex / M-96 Mattock
Armurerie : M-6 Carnifex de rechange / M-96 Mattock de rechange

Compétences :

Militaire : maîtrise avancée du combat à distance / combattant moyen / Tir percussif (2pts) ; Munition perforantes (3pts) ; Grenades d'attaque (3pts) ; Grenades incapacitantes (2pts)
Biotique : Non
Technologie : Hacker débutant / Omnipoing (2pts) ; Technoblindage (2pts)




Compléments

Signe(s) distinctif(s) : carrure imposante
Relations avec les autres : Détachée de loin, très affective de près
Des liens prédéfinis ? : Bonne question, à voir
L'objectif de votre personnage à long terme ? : Pouvoir s'installer dans un monde un peu moins en bordel avec sa chère et tendre


Hors Personnage

Comment avez-vous connu le forum ? cc c deruuk
Est-ce un double compte ? plus un retour aux sources
Des remarques ? tékaté poto



RP d'introduction

Bray était en train de ramper, avec grande difficulté, dans les conduits d'aération poussiéreux du bâtiment cible. Il maudit rapidement celui qui eut l'idée de concocter un tel plan, avant de se rappeler que ce n'était personne d'autre que lui. Leur contrat cette fois-ci ressemblait plus à une casse qu'autre chose. Profiter d'une soirée organisée afin d'extraire d'un coffre une clef contenant des informations soi-disant compromettantes. Depuis l'arrivée de Bray à Antares, le groupe paramilitaire sétait étendu, autant que ses effectifs que sur le genre de missions qu'il effectuait. Le butarien avait bien observé l'endroit, l'agenda de la soirée, la façon de faire, tout était prévu, tout était préparé, revérifié deux fois, tout était parfait. Il n'y avait vraiment aucune raison que la mission ne se déroule pas sans encombre. Bien qu'il espérait intérieurement que tout se pase bien, il ne pouvait s'empêcher de penser que le plan n'était qu'un peu trop parfait pour fonctionner. Quand bien même, Antares était prêt à improviser sans trop de problème. Un grésillement se fit entendre dans son oreille alors qu'il approchait d'une grille de sortie.

-T-ut -a –en ----ay ?
-Redis moi ça un coup ? chuchota Bray en tapotant l'oreillette cachée dans son oreille.
-Bray ! SHHHK. Tout va bien ? SHHHK.
-Tout est okay BB, pas la peine de crier. J'ai été un peu retardé à l'entrée par la queue, mais je suis sur place maintenant.

Le volus de l'autre coté de la ligne scotché à une série d'écrans qu'il scrutait sans arrêt se nommait Botnar Bofnan. Il était les yeux d'Antares. Hacker accompli, il préférait qu'on l'appelle par son nom d'extranet : BB.

-On peut se dépêcher ? souffla une voix dans l'oreillette. L'odeur commence à passer au travers des filtres.

Dans les égouts sous les pieds de Bray, Valerius Sirius, accompagné d'une dizaine d'hommes armés, attendait dans les eaux sales du complexe. Excellent tireur, le turien était la crème de la crème du groupe, et co-créateur d'Antares. Bien plus direct que BB, il n'appréciait que très peu les imprévus et n'était que très peu heureux de devoir passer par les cloaques.

-SHHHK. Trois. Ils jouent au cartes. SHHHK.
-Ça ne devrait pas être trop compliqué pour vous alors, sourit Bray.
-Les navettes arrivent dans dix minutes Bray, ce n'est pas le moment de se la couler douce, répondit sèchement Valerius en ignorant le commentaire du butarien.

Si Bray avait plus ou moins été élu à la tête d'Antares, Valerius ne le considérait pas comme son supérieur, mais plutôt comme un égal. N'aspirant que très peu à être le despote du groupe, les seules frictions apparaissant au quotidien étaient dues au deux personnalités radicalement différentes des deux être. Bray était relaxé et confiant en ses capacités ; Valerius était impatient et confiant en les capacités de ses partenaires. Le premier voyait toujours le verre à moitié plein quand il était à moitié vide, le deuxième le voyait vide quand il était à moitié plein. Mais, au final, Bray était toujours capable de mettre à terme des plans excellents sur le papier, qui ne dégénéraient toujours qu'à cause d'un singulier détail qu'il avait survolé par son inattention. Mais pas cette fois, il en était sûr !
Il ouvrit la grille et déboucha sur des toilettes publiques.


-Je viens d'arriver dans les toilettes, dit rapidement le butarien en enlevant la combinaison qu'il portait par dessus son costume trois pièces. Je me dirige vers la--

Il fut immédiatement interrompu par le son d'une latrine tirant automatiquement la chasse et le son d'une porte se refermant derrière lui. Il se retourna, et tomba nez à nez avec un galarien semblant très surpris par ce qu'il était en train de voir. Avant qu'il ne puisse poser la moindre question, Bray lui appliqua la paume de sa main contre son font et lui éclata le crâne contre la porte des latrines derrière le pauvre homme. Le coup était violent, mais pas mortel, normalement.

-Bray ?
-Ayayay... Tout va bien. Je me dirige vers la grande salle.

Détails, détails. Il sorti d'un pas déterminé. Maintenant qu'il y avait un corps dans les toilettes, il fallait faire vite. Il se dirigea immédiatement vers un garde butarien. Oui, il ferait l'affaire. Il pouvait le dire à son œil idiot et à son ennui évident de la situation calme de la soirée.

-Pardonnez-moi...
-Que puis-je pour vous monsieur ? Répondit le garde en remettant sa casquette droite.
-Je crois que je viens d'apercevoir quelqu'un en train de prendre du sable rouge dans les toilettes.
-Du sable rouge, vraiment ? Montrez-moi, je m'en occupe.

Bray mena le garde jusqu'aux toilettes repérées plus tôt. Le garde sortit son arme, et se tourna vers le butarien.

-Restez là, je vais le faire sortir.
-Merci beaucoup.

Facile. C'était beaucoup trop facile. C'était si facile qu'il manqua de laisser éclater un rire nerveux. Il regarda le garde entrer, puis jeta un coup d’œil derrière lui. Il n'avait attiré aucune attention. Bien. Il pénétra dans les toilettes, et s'avança d'un pas plein de confiance vers le dos du garde. Ce fut très rapide, mais brouillon. Il agrippa l'épaule droite du garde et appuya sur l'arrière de son genou pour le faire tomber à terre. Le garde eut à peine le temps de tomber à genoux et de tourner la tête que Bray lui infligea un coup d'une rare violence dans la figure du butarien. On pouvait bien dire ce qu'on voulait, Bray avait une droite parfaite. Sa victime s'effondra sur le sol des toilettes, inconscient. En prenant son temps, Bray échangea ses vêtements avec ceux du garde, puis le ligota aux cotés du galarien croisé plus tôt.

-C'est un peu serré...

Dans tous les cas ça devrait faire l'affaire. Des gazs soporifiques pour endormir les civils se trouvaient dans les poches de sa combinaison. Ils étaient en petite quantité, mais ça devrait être suffisant. Le plan était vraiment parfait. Peu de morts, normalement aucun parmi les civils. Les retombées politiques devraient être faibles. Maintenant, il suffisait d'entrer dans le poste de sécurité, et le tout serait joué.

Spoiler:


-La navette est à T-7 minutes Bray ! dit Valerius dans l'oreillette.
-Ça marche ! sourit Bray.

Il replaça sa casquette, puis sortit. Il se fraya un chemin jusqu'au poste de sécurité. Il avait mémorisé son emplacement sur la carte, juste en face des toilettes au travers de la grande salle. Le fait qu'il avance d'un pas décidé lui permit de rester totalement inaperçu, l'un des rares gardes présent dans la zone publique étant hors d'état de nuire dans les toilettes. Ce n'était pas la partie VIP, donc les invités présents dans cette salle étaient « peu importants ». Devant la porte, il sortit la carte se trouvant dans les vêtements qu'il avait 'emprunté', et murmura, pour lui même.


-Faites que ça soit la bonne, faites que ça soit la bonne...

ding !

Il souffla en fermant les yeux une petite seconde. Ça faisait partie des détails du plan qu'il s'était gardé de partager, Valerius ne l'aurait jamais accepté s'il savait que tout aurait pu s'arrêter à ce moment précis.
« Détails, détails » pensa Bray. Il ouvrit la porte, puis pénétra dans la cabine. Un turien était assit dos à lui, les yeux fixés sur des écrans de surveillance.

-C'est déjà la relève ? Demanda-t-il en prenant une énorme bouchée de son sandwich.

Sans perdre une seconde, Bray saisit l'extincteur près de l'entrée et éclata le crâne du garde. Il fit en sorte de le frapper suffisamment fort pour le mettre hors d'état de nuire, mais il frappa tellement fort qu'il était possible que le bougre soit mort. Tant pis. Le butarien posa doucement le corps contre le mur. Il sortit une petite clef informatique qu'il brancha aux machines.

-Elle est à toi BB.
-Donne moi quelques secondes SHHHK.

Pendant ces quelques secondes, Bray dévissait la bouche d'aération.

-L'alarme est coupée SHHHK. Tu peux jeter le gaz SHHHK.

Le butarien s'exécuta.

-Navette à T-5 minute ! Laissa échapper Valerius.
-Les canons anti-airs sont coupés SHHHK.
-Vas-y Valerius ! s'exclama Bray.

Le turien de coté, se réfugia derrière un coin de mur, demanda d'un simple regard si les autres étaient prêts, puis appuya sur le détonateur. Une petite explosion créa un trou suffisamment grand pour laisser passer un homme à la fois. Les gardes de l'autre coté du mur n'étaient pas morts mais étaient sérieusement sonnés. Valerius tira deux balles pour terminer ceux qui n'avaient pas été mis k.o. Tant pis pour eux. Comme prévu, les gardes de la sécurité n'avaient ni casques, ni barrières kinétiques. C'était trop facile.


-On met les casques !

Tous s'équipèrent de casques pour filtrer l'air et ne pas tomber proie à leur propre plan. Tout était une question de timing désormais. Il fallait se dépêcher, trouver le bureau où se trouvait le coffre, récupérer les infos, aller sur le toit et dégager de là en vitesse supérieure. Valerius courait presque pour rejoindre Bray au poste de sécurité. Une fois sur place, il frappa sur la porte.

Bray ouvrit la porte à l'aide de la carte, saisit le plus rapidement possible le masque à gaz que lui tendait le turien et l'enfila. Derrière Valerius, une cinquantaine de corps étaient sur le sol, inanimés. En temps normal, les petits gazs n'auraient jamais pu faire autant de dégâts. Lancés dans l'aération, et toute personne ne portant pas de masque à gazs était par terre en un rien de temps. Certains bougeaient en corps, mais aucun ne semblait être capable de poser le moindre problème.


-C'est du propre, remarqua le turien.
-Toujours, répliqua Bray en chargeant le pistolet carnifex qu'on venait de lui donner, ils sont tous en vie. Si tout se passe bien, les civils en sortiront tous indemnes. Pas de problème de ton côté ?
-Evidemment.

Il savait que Valerius avait du mal avec les causalités civiles, et il avait prévu le plan pour empêcher ça du mieux que possible. C'était mieux ainsi, car Bray ne les aimait pas non plus, et ça évitait les retombées politiques après les missions. C'était le paradoxe psychologique, ils n'avaient aucun problème à caler une balle dans le crâne du moindre garde sur leur chemin. « Ils savaient quel type de job ce serait » répétait toujours Valérius.

BB les guidait au travers du complexe, et ils arrivèrent rapidement dans un long petit couloir. Au bout, une porte en métal qui devait mener au bureau qu'ils recherchaient. Le son d'un tir pénétrant la barrière kinétique d'un membre d'Antares fit retourner toutes les têtes. Derrière eux, au bout du couloir, de nombreux gardes étaient en train de s'amasser en position de combat.


-Contact ! Cria l'un des soldats.

Antares vida ses chargeurs, avant de se rendre compte de l'inefficacité de leur action. Ils étaient à découverts, et ils avaient beau se cacher derrière les piliers ornementatifs du couloir, les mitrailleuses ennemies étaient en train de détruire leurs armures comme des châteaux de sable. Une balle écorcha l'épaule de Bray. Il n'avait aucune barrière pour le protéger, et ne tiendrait plus très longtemps dans ces conditions.

-Ouvrez cette putain de porte ! Hurla le butarien en se tenant sa blessure.

Valérius lança une grenade fumigène tandis que deux soldats défoncèrent la porte à l'aide d'un petit bélier portatif. Dans le bruit des balles, la porte ne sembla même pas faire de bruit. Ni une ni deux, les soldats se précipitèrent à l'intérieur. Bray se jeta sur le coffre fort et y flanqua l'appareil de hacking reliant à l'ordinateur de BB.

-Combien de temps pour ouvrir ce coffre BB ?
-Une ou deux minutes SHHHK. pas plus.
-On pas le temps, hurla Valerius.

Ils ouvraient le coffre, récupéraient les infos compromettantes en supprimant toute copie sur place, allaient sur le toit puis rentreraient chez eux un peu plus riches qu'avant. Tout devait aller comme sur des roulettes. Tout était parfait. Tout était simple, facile. Trop facile ? Plus maintenant. L'entrée par laquelle ils étaient passés était désormais une zone de mort la plus totale, les tirs ennemis agissaient en suppression et descendaient tout ce qui avait l'audace et l'inconscience de se mettre en vue sur le pas de la porte.


-Bordel mais qui c'est ça ? laissa échapper Valérius dans un air de désespoir.

Bray était dos au mur dans un coin du bureau, caché le plus loin possible des tirs qui martelaient la pièce. Ces tirs provenaient d'armes de guerre, et les tireurs n'étaient pas affectés par le gaz. Ce n'était clairement pas de simples gardes de la sécurité, il était prêt à parier sur un groupe paramilitaire, comme Antares, mais n'avait aucune idée de qui ça pouvait bien être. Il avait l'impression que le mur derrière lequel il était caché allait bientôt céder sous les balles.

-J'ai fini ! SHHHK.

Lorsqu'il entendit BB crier ça dans son oreillette, Bray se jeta sur le coffre et l'ouvrit. Il jeta les dossiers et les papiers hors du coffre et trouva la clef électronique qu'il cherchait. Il la rangea proprement dans l'intérieur de sa veste et se tourna vers Valerius à peu près au même moment où le turien se tournait vers lui.

-TOUT LE MONDE A TERRE, ROQUETTE !

Bray vit la munition de ML-77 passer au travers de la porte avant de s'écraser dans le mur derrière lui, le projetant en avant. Il n'avait aucune barrière kinétique et sentit toute la déflagration lui caresser la peau. Il eut comme un moment de vide, les acouphènes sifflant dans ses oreilles. Il cru voir le turien tirer quelques tirs de Mattock dans l'ouverture de la porte avant de l'aider à se relever. Il se senti se faire caler à l'abri contre le mur. Il parvenait à tenir debout, difficilement, mais ne semblait pas avoir trop souffert, bien qu'il sentait un liquide chaud couler doucement sur sa tempe. Il se demandait si quelque chose était cassé ou endommagé dans son corps. Quelque chose de vital qu'il ne sentait pas encore. Les tirs fusaient au travers de la porte, et un énorme trou s'était formé contre le mur extérieur du bureau, donnant sur la végétation de la planète. Il n'entendit pas bien ce que lui disait Sirius, mais les sons finirent par revenir doucement à ses oreilles. La dernière fois qu'il s'était autant fait tirer dessus, c'était en reprenant Omega avec Aria et Shepard. Et se faire tirer dessus à coup de roquettes ne lui manquait pas vraiment.

-BRAY !

Le butarien ouvrit grand les yeux devant Valerius lui hurlant dessus. Bon sang ce n'était pas beau de vieillir. Le turien hurlait des ordres à ses hommes.

-C'est pas juste de la sécurité, c'est des armes militaires, ça, dit Bray en mettant en avant l'évidence de la situation.

Valerius sorti un fusil Revenant de derrière son dos.

-Alors rendons leur la pareille, coupa le turien. Les navettes arrivent.
-Les navettes arr--

Une balle éclata la tête d'un soldat non loin d'eux. Il n'y avait pas à hésiter. Il suffisait juste de gagner du temps. Valerius lança une grenade flash dans le couloir, puis les deux compères se mirent à mitrailler leurs adversaires. C'était précis et méthodique. Si on se concentrait sur les statistiques, Antares était une force d'attaque qui pouvait être terrifiante. Leur point fort, c'était leur efficacité en attaque. Leur élitisme coupait leur nombre mais assurait n'avoir que des bon tireurs. Seulement, une fois cette attaque terminée, ils avaient beaucoup de mal à tenir le terrain. Ils étaient peu nombreux et peu équipé. Cette courte minute représentait bien ces statistiques. La courte contre-attaque des deux têtes du groupe paramilitaire fut d'une violence irréprochable. Bray ouvrait le feu sur tout ce qui était au milieu du couloir pendant que Valérius fauchait toutes les têtes qu'il pouvait apercevoir.

Seulement, lorsque leurs ennemis recommencèrent à tirer de nouveau, ils furent contraints de se remettre à couvert, et le firent juste à temps. Une balle racla violemment le bras droit de Bray. Il serra les dents en agrippant la blessure. Deux navettes s'affichèrent derrière eux de l'autre coté du trou dans le mur. C'était les leur.
Quelques soldats montèrent sur la première en canardant les ennemis, toujours de l'autre coté de ce maudit couloir. Leurs ennemis semblaient si nombreux que dans une situation un peu moins avantageuse pour Antares, ces derniers se seraient fait massacrer sans aucun doute. Il fallait fuir. Valerius lança tout ce qu'ils avaient comme grenades presque en même temps dans le couloir, puis se mit à courir vers la navette, Bray sur ses talons. Une explosion de lumière, de son strident et de feu éclata derrière le butarien alors qu'il sauta sur la navette.
Les barrières kinétiques n'allaient pas tenir longtemps, il fallait partir.

Alors que la navette s'apprêtait à partir à pleine vitesse, un humanoïde en armure de combat se fit voir depuis le trou dans le mur. Comme pour se moquer, Bray le salua d'un mouvement de main en souriant. Mais ce sourire disparu très très vite lorsque l'homme sortit un lance-missile.


-CONTACT !
-A TERRE !

L'homme tira une autre roquette dans leur direction. Le pilote fit une maneuvre pour l'éviter, mais la deuxième navette elle, se la prise de plein fouet, et s'écrasa contre le complexe.
Bray manqua de tomber, mais Valerius le rattrapa d'une main au tout dernier moment et canarda le soldat qui venait de tirer la roquette de l'autre à l'aide d'une arme de poing. Il avait lâché son Mattock dans le vide sans même hésiter. Il tira son compagnon à l'intérieur avec difficulté. Ils venaient de perdre quatres hommes, juste comme ça. Il semblait calme, mais le turien était fou de rage.
Bray se faufila jusqu'au poste de pilotage et hurla les coordonées à prendre.
La porte de la navette finit par se refermer, et elle partit à toute vitesse avant de subir une autre attaque à coup de roquettes. Antares perdit de l'effectif ce jour là.



L'asari attrapa la clef au vol et l'examina consciencieusement. Contentée, elle la rangea dans sa poche.


-Bon travail, butarien.

Bray, le dos contre le mur d'un quartier mal famé de la Citadelle, attendait la notification de son omni-tool assurant le transfert des fonds. Dès qu'il la reçut, il savança en souriant.

-C'est un travail d'équipe.
-Si nous avons besoin d'un autre affaire réglée, nous n'hésiterons pas.
-Passez le bonjour à l'ambassadrice T'vaïs de ma part.

L'asari s'immobilisa.

-Je ne vois pas ce que vous insinuez.
-Pas besoin de savoir précisément ce qui se trouve dans cette clef pour le comprendre.
-Nous sommes une entreprise privée et nous--
-J'ai perdu beaucoup d'hommes pour cette clef, coupa Bray faisant tout son possible pour rester calme. Que l'ambassadrice refuse d'être vue avec un groupe paramilitaire peu importe, mais je ne serai pas pris pour un imbécile.

Son interlocutrice sembla réfléchir, puis souffla un petit coup.

-Je ferai part de vos commentaires à ma supérieure.
-Vous savez comment nous contacter.

Il fut laissé seul dans cette ruelle sombre, avec un petit pactole attendant Antares. Une victoire peut être aussi amer que douce, il le savait. Et celle-là, celle-là était quelque part entre les deux.

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MessageSujet: Re: Bray Son'astapor   Bray Son'astapor Icon_minitimeMar 30 Jan 2018, 19:43
Tu connais le chemin je pense ? Trollface
 

Bray Son'astapor

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