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 Un paradoxe de Schrödinger comme un autre

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Namida'Silke Vas Haratar

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Namida'Silke Vas Haratar
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MessageSujet: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeJeu 14 Sep 2017, 13:58
Intervention MJ : NonDate : Juin 2202RP Tout public
Maylyn T'Lovi ♦ Namida'Silke Nar Karasuh
Un paradoxe de Schrödinger comme un autre



Toute cette histoire commença de manière anodine.

Namida depuis l’épisode étrange de ce qu’on appelle la conscience sombre s’était sagement tenue à carreau. Chaque semaine, elle était allée voir son psychiatre et s’était intégralement consacrée à son projet de recherche.

Ce projet avait solidement commencé il y a maintenant deux ans, en avril 2200 où elle avait pu prélever sur Trébin au prix de grandes frayeurs, un petit morceau d’artefact. A dire vrai, juste un morceau de gravier qui n’aurait intéressé personne, sauf la scientifique qu’était Namida. Elle l’avait disséqué au niveau moléculaire, chaque nanoparticule, de l’infime au tout. Deux ans.

Elle inspecta la pile de dossiers qui gravitait sur son écran. De données en données, d’expérimentations en expérimentations, elle avait progressé. Elle s’était transformée en ce qu’elle faisait de mieux, une scientifique et rien d’autre. Sa vie se bornait à vivre dans les 8 mètres carrés de laboratoire. Une fois par semaine, parfois moins, elle prenait le temps de se laver et après tout, elle avait conçu un système auto-lavant efficace à l’intérieur de sa combinaison qui lui garantissait une excellente hygiène.

Bon, jusqu’à il y a un an, son psychiatre lui avait enjoint une torture affreuse, prendre du temps libre et son chef de laboratoire avait même dû faire désactiver sa carte d’accès au début pour qu’il s’y tienne. Le pire c’est que c’était un programme de réhabilitation des corps. Comprendre, des séances en caissons, sans combinaison ! SANS COMBINAISON. Une torture. Quel besoin absurde avait-elle de renforcer son système immunitaire puisque de toute manière elle n'enlèverait jamais sa combinaison ?!

Ce fait dû être le seul fait exceptionnel qui une fois par semaine la privait de ses recherches et encore, dans ce caisson moisi, sa matière grise ne cessait de calculer et réfléchir. Ses collègues avaient arrêté de penser qu’elle allait exploser, après tout, du moment qu’elle allait voir ce fichu psychiatre, tout le monde était content et faisait comme si de rien était.

En attendant, elle pouvait se consacrer pleinement à la confection de ses nodules minéraux et de ses progrès sur l’ézotification de certains métaux pour en décupler les propriétés fondamentales. En vrai, c’était plutôt simple, du moment qu’on comprend la physique quantique. Quel est l’intérêt de tout cela ? Oh, le progrès de la science déjà ! Et l’explication de phénomènes observés, quantifiés, mais incompris. Eh oui, pourquoi tel ou tel métal est plus conducteur, pourquoi celui-ci sera optimal pour un saut SLM ? Et surtout, comment créer un alliage plus optimal ? Toutes ces réponses se trouvent dans les molécules, leurs agitations et agencements. Deux points essentiels de ce nouvel alliage avaient pu être atteints, par la structure, sans altérer sa résistance, de l’alléger. Pourquoi ? La masse ! Imbécile. C’est le fondement des propulseurs à élément zéro.

Bref, c’est quand elle tentait d’expliquer cela à un incompétent technicien de caisson qu’un incident se produisit. Les portes refusèrent de s’ouvrir et elle fut coincée dans cet affreux caisson bien trop longtemps. On ne racontera pas la crise d’hystérie qu’elle y fit, par décence. Il apparut que ce dysfonctionnement était tout à fait volontaire et qu’un petit malin avait court-circuité le système pour tenter de s’introduire en son absence dans son laboratoire. L’espionnage industriel, c’est quelque chose qui la dépassait. Toujours est-il qu’elle prit conscience de l’intérêt que certains pouvaient avoir envers son projet et fort heureusement le système de sécurité du G.I.P était à la pointe. Quelle idée saugrenue d’essayer de les pirater au sein d’Haratar, une zone aussi surveillée ? Bon, il y en a certains qui ont tenté d’y faire exploser tous les geths, alors ce n’était vraiment qu’un piratage anodin et mis en échec rapidement. Au final, le seul désagrément, fut pour le psychiatre de Namida qui vut quelques heures de travail patient anéanti par cette dramatique et angoissante séquestration.

Le niveau de surveillance fut donc légèrement augmenté autour d’elle et elle put continuer tranquillement sa vie et ses recherches.

Lorsqu’il y a une semaine, elle avait annoncé à son chef qu’elle devait effectuer quelques mesures et prises d’échantillonnages sur Ammut pour la finalisation du projet, il lui accorda sa permission et se chargea de son organisation.

Aussi, patientant au pied de la navette qui devait la conduire au vaisseau affrété pour cette destination, elle fut surprise d’y rencontrer son chef, en compagnie d’une asari.

« Ah, Namida ! Prête pour votre petit voyage ? Nous avons établi un contrat avec une société externe pour plus de discrétion, Blue Light Security, en la qualité de madame Maylyn T'Lovi. Après les incidents qu’il y a eu, nous préférons te savoir en sécurité et le CFSI a été informé et a validé cette mesure. »


« Ah. Tant qu’elle ne me gêne pas… »


Devant le silence, le quarien continua.

« Je suis certain que l’experte qu’est madame T’Lovi te donnera pleine satisfaction. N’oublie pas les comptes rendus quotidiens, s’il-te-plait… »

« Oui, oui… »

La quarienne passa devant le duo sans autre forme de courtoisie. De petite taille, elle ne portait aucune arme. A dire vrai, on eut pu craindre que le poids d’un pistolet la fasse vaciller. Mis à part sa taille, elle portait une combinaison comme tous les siens qui rendait compliquée la lecture d’une quelconque émotion ou signe particulier. Une espèce de malle flottante gravitait dans son sillage et la suivit docilement. C’est d’ailleurs la seule chose à laquelle fit attention la quarienne, sa malle. L’idée d’avoir une grade du corps la contrariait aussi, mais puisque c’était une asari, peut-être avait-elle un brin d’intelligence ?


*

Le Quarien se tourna vers l’asari.

« Ce n’a pas été spécifié dans notre demande de contrat, mais je crains que vous ne deviez autant la protéger d’elle-même que des autres. La chercheuse Silke est certainement dotée de très grandes capacités cognitives, mais comme la plupart des gens trop doués, elle ne gère pas très bien sa personne et encore moins sa relation aux autres. Ne prenez pas personnellement ce qu’elle pourrait vous dire. Enfin, elle a été particulièrement stable ces derniers temps... mais, soyez gentille si possible, elle gère très mal la contrariété et les situations inattendues. Enfin, vous ferez de votre mieux, ce sera parfait, tant que vous nous la ramenez en vie et à peu près saine d'esprit... »
Un léger soupire. « Nous n’avons pas eu d’élément nouveau dans notre enquête interne, nous ne savons pas quelle entreprise ou groupe a mandaté cet espion industriel dans notre station. Si votre rôle est la protection de la chercheuse Silke, il est évident que tout élément de preuve apporté fera l’apport d’un bonus de prime. Je confirme à l’instant l'ordre du paiement, votre compte a été crédité de la somme convenue. Bonne route. Votre destination n’est pas très éloignée d’ici, dans le système Ma-at. »

Il lui offrit conventionnellement une poignée de main et quitta le hangar, laissant l’asari seule avec la navette et sa nouvelle cliente.
Maylyn T'Lovi
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeVen 22 Sep 2017, 12:30
Une mission bien particulière que celle d'aujourd'hui. Non pas à cause des potentiels dangers contre lesquels de toutes façons, elle n'avait rien à craindre mais, plutôt à cause de sa cliente. Namida'Silke Nar Karasuh était une quarienne du G.I.P. Assez haut placée, mais "complètement tarée" d'après la description qu'en faisait Katia, une autre membre du service infoirmatique. C'était une humaine blonde platine, qui semblait parfaitement débile au premier abord, mais qui en fait, se révélait être uen formidable hackeuse. Elle avait réussi à pirater toutes les sécurité de Miljund, suite à un défi dans un bar.. les deux ont fini la nuit ensembles, à discuter ça et d'autres de choses informatiques auxquelles Maylyn ne préférait même pas imaginer. Enfin, ils devaient aller dans la bordure extérieure, système terminus. La planète Ammut pour être vraiment précis. Maylyn n'était pas vraiment prête pour s'éloigner autant de ses systèmes de prédilections. Mais les caisses de l'entreprise n'étant pas suffisamment au beau fixe pour se permettre de faire la fine bouche, elle acceptait d'être celle qui était engagée.

La rencontre avec sa cliente fut pour le moins... spéciale. La quarienne, espérait que Maylyn ne la gêne pas dans ses travaux. Son petit côté peste voulait qu'elle lui réponde . Sa conscience professionnelle, incarnée ici par la voix de Katia lui rappelait que non. L'asari se contenta donc de simplement serrer un peu plus ses mains devant elle, n'offrant cependant pas le sourire crispé habituel des gens polis. Se contentant plutôt d'une neutralité faciale qui ferait passer la statue commémorative krogan au présidium pour un être vivant. Son véritable employeur, voyant la tension se créer intervint pour accaparer quelques secondes l'attention de l'asari et ainsi, détendre l'atmosphère... ou carrément la tendre encore plus. L'asari n'affichait aucune émotions, mais intérieurement, elle allait étrangler la personne qui s'occupait des contrats. Il n'était pas étrange. Non. Le plus étrange restera celui d'un homme voulant sa protection, juste pour lui demander un rendez-vous galant. Mais ce contrat restait assez spécial. Non seulement, elle devait protéger une scientifiques à l'impolitesse proportionnelle à son génie, mais en plus, à une timbrée mentalement instable qui se met naturellement en danger . Et si cela ne suffisait pas, elle devait en plus mener sa petite enquête sur l'espionnage industrielle dont est victime le G.I.P.. Et donc par la même occasion la protéger d'un éventuel kidnapping.

Inclinant la tête devant le quarien, faisant fit de ce paiement qui allait de toutes façons dans les caisses de son entreprise. L'asari dessinait un sourire poli sur ses lèvres.

"Je vous garantie la sécurité de cette personne. Quand à cet espionnage industriel, je vais faire de mon mieux. "

L'asari monta ensuite à son tour dans la navette, une fois installée là dedans, confortablement assise sur un siège, en face de la quarienne afin de surveiller ses faits et gestes, elle dégainait le phalanx situé à sa hanche, au côté droit. Le vérifiant, , qu'il était toujours prêt à tirer. Normalement, tout le personnel militaire de l'entreprise vérifiait ses armes pour elle, mais, elle voulait toujours vérifier une autre fois de suite. Maylyn regardait ensuite la quarienne. Des scientifiques comme ça, elle en connaissait. Qu'importe leurs domaines, si on savait se montrer intéressé, et assez connaisseur du domaine, suffisamment pour éveiller leurs orgueil afin de les faire parler, la glace pourrait être briser.. La psychologie des gens ne différait pas tant que ça d'une race à l'autre. Même si les Asaris scientifiques peuvent voir les projets sur le long terme de manière plus... détendue. La bleue se raclait la gorge, sur son communicateur personnel, on pouvait entendre un soupire.

"Oui Mademoiselle T'Lovi..Je vais me renseigner sur ses domaines. Aussi, sur l'espionnage industriel, qui voudrait avoir leurs informations."

L'asari souriait, décidément, c'était très pratique ces petits employés... si elle avait eu ça durant la guerre...

"Et dîtes-moi mademoiselle Silke, quels sont vos domaines préférés? Vous devez bien avoir un petit sujet que vous adorez en particulier non?"
Namida'Silke Vas Haratar

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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeSam 23 Sep 2017, 12:10
La vue de l’arme horrifia Namida. Ce n’est que l’idée très floue que cette asari était sa protectrice et non son ennemie qui parvient à ne pas faire échouer ses exercices de respirations. Elle aurait bien voulu lui demandé de ranger son engin, mais la peur figeait ses lèvres et nouait littéralement sa gorge. C'était une réaction tout à fait naturel d'un processus de traumatisme mis à jour par son psychiatre. Dû à ses expériences négatives avec ce genre d'outil, pointé sur elle. Le pire, c'est qu'elle s'en était même servi... une fois, il y a deux ans. Elle pouvait encore sentir la froideur de la crosse et le bruit affreux du départ du projectile. Elle cligna des yeux, tentant de chasser l'image qui revenait la hanter.

Elle nota tout de même la tentative de communication et fit un second effort sur elle-même pour laisser un murmure s’échapper.


« Non. Je n’en ai pas. »


Elle se tut, puis ajouta, consciente du caractère abrupte de sa réponse.

« Ce serait très réducteur comme approche. »


Pas certaine que ce soit plus poli, elle continua. Sa voix tremblotait de temps à autre et ses mains n’avaient de cesse de s’entremêlé, se serrer.

« Je suis… physicienne et je travaille également sur la chimie. Donc je suis chimicophysicienne. Ca ne se dit pas, cela dit. Je travaille sur la matière actuellement. Au niveau moléculaire, nanoparticules. Réactions quantiques en relation avec l’ezo. C’est très compliqué, pour des gens non-connaisseurs. »

Il n’y avait pas de mépris dans son constat, c’est ainsi et c’est tout. Elle avait souvent perdu du temps à expliquer des choses à des individus incapable de comprendre.

« Je suis très compétente, mais incapable de vulgariser mes propos. Alors je crois qu’il vaut mieux que j’évite de me lancer dans des explications plus poussée, ou vous et moi, allons-nous ennuyer. »

Une esquive, c’est toujours mieux, se critiquer soi-même pour éviter de sous-entendre que c’est une déficience de l’autre. Ce sont des choses qu’il faut faire pour sociabiliser, elle applique ses règles, y réfléchit. Il y a quelques années, elle aurait été incapable de lui adresser la parole, ou de lui adresser plus que quelques syllabes.

« J’aime beaucoup les courbes balistiques, c’est poétique. Je déteste les armes. On m’a tiré dessus, avant. Ça ne vous dérange pas de le laisser rangé en ma présence ? J’entends, hors d’une situation de nécessité. Enfin… je ne pense pas que ce soit très utile tout cela… »


Elle soupira très longuement.

« Je suis aussi informaticienne. Infochimicophysicienne. Personne ne touchera à mes données. »

« Je suis cela dit, très … heureuse, de vous rencontrer. J’ai toujours eu beaucoup d’intérêt pour les capacités biotiques. J’ai souvent participé à des conférences ou colloque chez vous. C’est fascinant. Vous êtes une biotique compétente ? A quel stade de maturation êtes-vous ? »


Oui, finalement, il fallait savoir voir le positif en toute situation. C’est un exercice auquel son psychiatre lui avait fait beaucoup d’éloge. Ça ne coutait rien de le mettre en application et elle était toujours en admiration, scientifique bien sûr, envers les asaris et leurs biologies. Si elle se montrait assez convaincante, peut-être que sa garde du coup accepterais de passer au scanner, une AL ! Et le mieux serait un AMQ, mais il n’y en avait certainement pas sur la petite station. Ou peut-être que si, après tout, si on lui avait conseillé cet endroit c’est qu’il y avait de quoi faire. Oui, quelle sotte, bien sûr qu’il y en a un, il lui semblait qu’il en avait été mention dans un rapport. Il fallait qu’elle soit plus attentive aux détails pratiques. Ce qui l’intéressait c’était surtout les capacités d’expérimentation en situation de production. Sa formule prototype était rodée en laboratoire, elle ne tenait plus en place !

Son humeur était excellente. C’était certainement pour cela qu’elle était aussi prolixe avec cette étrangère. Elle se pencha à la fenêtre pour observer l’extérieur, le pilote énonça une série de mesure de sécurité et consigne à observer avant le décollage.
Maylyn T'Lovi
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeJeu 28 Sep 2017, 19:39
Et bien...le moins qu'on pouvait dire sur la quarienne, c'est qu'elle était spéciale. Depuis que Maylyn avait commencé son travail, elle avait escorté et protéger des gens de tout horizons. Des classiques hommes d'affaires, en passant par les femmes fatales se ayant un peu trop d'admirateurs. Ou même des paranoïaques, qui refusaient même qu'elle s'approche d'eux, bien enfermés dans leurs panic room en permanence. Elles étaient bien équipées, il fallait l'avouer. Plein de gens exotiques, mais, une scientifique à mi-chemin entre la folie et le génie, bien qu'un mélange classique dans les holo-films, on ne s'attendait pas trop à cela. Elle semblait avoir une peur bleue des armes à feu suite à quelques traumatismes passés.

On lui avait tiré dessus.. Elle aurait voulu se vanter du nombre de balles qui lui avait traverser l'épaule, le ventre, la cuisse. Mais, Maylyn avait été formée pour ça. S'attendait à ça. Une scientifique qui ne sort jamais de son laboratoire elle, s'attend à voir une arme à feu derrière une vitre et non pas braquée sur soit prête à vous blesser, et encore pire si elle y parvient. L'asari s'était exécutée, un petit sourire poli sur les lèvres, rangeant son phalanx sans demander son reste. L'asari s'adossait contre son siège, les bras croisés, ses jambes en firent de même. Elle faisait une moue pensive au sujets de prédilections de son interlocutrice. C'est vrai qu'elle n'y comprenait rien mais, elle pourrait toujours apprendre un peu plus sur l'ézo. Elle l'utilise après tout. Même si c'est dans une autre forme. Patientant qu'elle finisse de déballer son sac, l'asari s'appuyait sur sa jambe, se rapprochant un peu de la Quarienne se faisant, un sourire aux lèvres, mais sincère celui-ci. Emballée à l'idée de déballer un peu de son savoir faire.

"Je conçois votre crainte... Navrée. Je ne le ferais qu'en cas d'extrême urgence. "

Elle marqua une courte pause.

"Les balles... Elles sont belles lorsqu'elles sont tirées. Surtout les cartouches traçantes, avec leurs petites lumières qui éclairent la nuit... Même si elles finissent par s'éteindre et éteindre une vie. Ainsi est le quotidien des armes à feu. "

Une nouvelle fois, elle imposa un petit silence, avant de reprendre parole, venant a regarder la quarienne, un air joueur sur le visage, mais, sans aucune malice derrière, Parler de ses capacités biotiques, voilà quelque chose de plus intéressant. Elle voulait faire une démonstration mais, de toutes façons, cettte démonstration allait se montrer d'elle-même si l'occasion se présentait.

"En tant qu'ancienne chasseresse, ma biotique est... peu commune, même pour une asari. Même si plutôt basique. Je peux projeter sufisamment fort un être vivant pour l'encastrer pour de bon dans une surface. Ou amener par ma force mentale un Krogan à moi.. Ma biotique est puissante, maîtrisée, mais je ne suis pas non plus capable de prodiges incroyables avec. J'ai déjà entendu la rumeur d'une matriarche Asari tellement puissante qu'elle avait amené un Croiseur turien à terre..mais ce n'est que fabulation."


Elle se raclait la gorge, elle n'ayant guère l'habitude de parler plus que cela, piquer son orgueuil lui déliait la langue... un peu comme son intention primaire, une arme retournée contre elle, chose à laquelle Katia ne manquait pas de lui faire remarquer.

"L'arroseur arrosé comme on dit."

Levant les yeux au plafond, elle continua de répondre à la quarienne alors que celle-ci regardait à travers la fenêtre, contemplant sûrement la beauté de l'environnement.

"Quant à ma maturation, si vous vouliez dire mon âge, je ne suis encore qu'une très jeune matrice. Je devrais me poser, avoir des enfants... Mais au diable les conventions ! "

Elle appuyait ses mots avec un geste balayant les dîtes conventions, reprenant de plus belle.

"Et vous ? Je suppose que vos capacités informatiques vont bien au-delà du simple piratage ? J'ai toujours voulu me débrouiller sans mon armée d'informaticiens..qui vous salue au passage."

"Hey ! "

La satisfaction de Maylyn au retour de pique ne put l'empêcher de sourire. La discussion commençait plutôt bien. Sa cliente n'était pas aussi terrible que l'annonçait son employeur, elle était même plutôt agréable. Et ses petites mimiques lorsqu'elle discutait, à entortiller ses doigts lui donnait un air tellement timide que s'en devenait mignon. Ramenant ses genoux contre elle, l'asari regardait à son tour la navette, qui venait de quitter la planète pour dériver dans le vide spatiale. C'était beau...

"D'ailleurs... j'y pense, mais si vos recherches vous amenait, par pur hasard à pouvoir décupler mes pouvoirs biotiques... J'aimerais être la première informée. Si je peux mettre un peu plus du miens pour protéger les gens, ça me donnerait encore plus de motivations."

Perdue dans ses pensées à contempler les étoiles, l'asari fût interrompue par les mots d'une certaine informaticienne, parlant dans son micro interne.

"Miss T'Lovi, je pense avoir trouver une liste de mille entreprises voulant faire de l'espionnage industriel. Et il est inutile de réduire la liste, toutes sont plus ou moins intéressées par les travaux de notre cliente..."


Soupirant à cette annonce, l'Asari regarda la Quarienne, l'espionnage industriel, a plus forte raison avec une tentative de meurtre, si elle avait bien compris n'était peut-être qu'une façade... Ou alors, elle se trouvait vraiment au mauvais endroit, au mauvais moment... Peut-être fallait-il tenter un interrogatoire ? Mais, elle devait être subtile.. Elle venait à peine d'ouvrir un peu la quarienne, lui reparler du passé serait peut-être tendu...

"Mh... Namida ? Je peux vous appeler comme ça ? "

Elle laissa le temps à la demoiselle quarienne d'accepter ou non avant de continuer.

"Je dois aussi enquêter sur cette affaire d'espionnage industriel, j'ai des raisons de croire que ce n'est qu'une façade... Est-ce que.. est-ce que vous accepteriez de me dire qui en priorité en veut à vos travaux, et qui pourrait prendre le risque de ...enfin vous tirer dessus ? Ne vous sentez pas obligée d'y répondre, si vous ne voulez pas je comprendrais et je trouverais d'autres façons de résoudre cette enquête."
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeMer 04 Oct 2017, 18:19
La quarienne hocha de la tête en guise de remerciement quand l’arme fut rangée. Un croiseur turien ? Elle commençait à calculer dans sa tête… la taille, chargement, masse d’un croiseur, ajouté à cela sa vitesse, l’accélération… la masse de la planète… ah, trop de données manquantes.

« Si vous me donnez le modèle de croiseur, la planète, je pourrais vous fournir un calcul théorique qui exprime la faisabilité d’une telle chose… ce n’est après tout qu’une équation de constantes, de variables qui nous permettrons avec un écart type raisonnable de statuer en dehors de toute fable. »

« Matrice, votre potentiel est donc encore limité. »

Puis, elle changea d’attitude, pour parler de manière moins assurée et visiblement plus directement adressée à l’asari. Auparavant, on aurait presque pu penser qu'elle réfléchissait tout haut, n'observant pas directement son interlocutrice. Heureusement que la vitre de son casque était trop opaque pour qu'elle puisse y distinguer son visage !


« Moi ? Oh… eh bien, je ne suis pas .... en… ah… je pirate ? en fait… non, mais c’est qu’en vrai, je n’ai pas les mêmes repères moraux, je dois faire attention à ne pas lire ce que je ne suis pas sensé pouvoir lire… en vrai, c’est juste qu’ils ne prévoient pas que des gens soient doués et trouvent des failles pour accéder… euh… je ne sais pas où s’arrête mon potentiel. En vrai, avec un peu de temps, je pense pouvoir faire … tout. Avec un matériel préexistant, bien sûr. Je n’ai pas le temps pour la recherche, je ne créée rien réellement à travers ma programmation. Mais je pourrais. C’est assez facile l’informatique, ça a été créé par des gens. Pas par la nature. C’est facile à cerner et très logique. Ah. Je ne voulais pas dire que vous êtes bête de ne pas y arriver ! euh… je sais qu’on a pas tous le même potentiel et moi je serais incapable de faire plein de chose que vous faites très bien ! Voilà. »

Elle se tut. Ah, voilà, elle disait toujours des choses gênantes.

« Ca dépend, vous a-t-on équipée d’un implant ? En l’état actuel des amplificateurs, sans implant, il sera compliqué de booster vos capacités. Un jour j’inventerai peut-être un amplificateur révolutionnaire. » Elle rit. « Ce ne sera pas pour aujourd’hui cela dit. Il y a encore beaucoup de choses à faire dans ce domaine. Hm. Mais je vous tiendrais informée. Statistiquement, il y a plus de chance que vous me surviviez que l’inverse, donc … »


Elle continua à soliloquer et réfléchir à la probabilité qu’une asari puisse déplacer un vaisseau spatial. C’est qu’elle n’aimait pas trop les problèmes physiques non résolus. Puis se remémora qu’il restait une question, la plus inintéressante de toute celle posée.

« Euh. Oui, vous pouvez m’appeler comme cela. »

En fait, elle aurait préféré ne pas y repenser. Parce que son cerveau, génie du déni, dut bien admettre qu’il y avait là un problème épineux à traiter.

« On va me tirer dessus ? Nonnonononononononononononoon. Ça n’arrivera pas, n’est-ce pas ? »
Elle secoua sa tête, chassant l’idée avec force. « J’ai extrait les lignes du code piraté… c’est un type de code tout à fait humain. J’analyse actuellement le virus qu’on a tenté d’infiltré à mon terminal pour en apprendre plus. Mapy. Etat d’avancement ? »

La malle à côté de la scientifique s’alluma d’un voyant vert à l’appel de son nom.

« Programme d’analyse en cours de traitement. Avancement 80% »



La petite voix artificielle de son IV la rassura.

« Pourquoi me tirait-on dessus puisque je suis la source de ces recherches. Sans rapport terminal aboutit, ils n’obtiendront rien. »

Elle ouvrit une interface sur son omnitech et étudia l’avancement évoqué. Aussi bon soit-il, un pirate laisse forcément des indices derrière lui, que ce soit par sa manière de travailler, le genre de matériel qu’il a à sa disposition … et parfois on serait même surpris de voir les erreurs grossières faites. Surtout qu’il avait visiblement été repéré assez vite.

Et si on s’en prenait vraiment à elle ?

Namida fit donc ce que toute personne sensée ferait à cette idée : elle se mit à pleurer.

A chaude larme.

Sa combinaison augmenta le régulateur d’humidité.



Maylyn T'Lovi
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeJeu 05 Oct 2017, 20:09
Aïe... Bravo pour le tact Maylyn. Tu parles de risques de mort à une femme complètement dérangée. En temps normal, elle ne serait pas pleine de remords, mais cette quarienne avait quelque chose de tellement vulnérable, qu'elle affaiblissait un peu l'antipathie de Maylyn. C'était comme avoir une enfant pleurant sous les yeux de l'asari, et les enfants, c'est bien là sa plus grande faiblesse. Même si elle était loin d'en être une. Maylyn s'installait à côté de la quarienne. La regardant d'un air se voulant rassurant, elle prit la parole.

"Ne t..vous en faites pas Namida. Personne ne pourra vous tirer dessus. Ce n'est pas pour rien que vos employeurs m'ont embaucher moi plutôt qu'un autre de mes employés. Je vous protégerais, et je plains le premier qui essaiera de vous attaquer. Même les furies moissoneurs auront l'air de petit chatons comparé à ma colère que je déverserai sur eux !"

Elle embellissait un peu le récit. Maylyn ne se faisait pas d'illusions, à moins d'un terrain favorable, s'il y avait plus de quatre ennemis, elle allait devoir utiliser son corps comme rempart. Enfin...Elle repensait à toutes les réponses de la quarienne. C'était un petit bout de femme fort attachant au final, si on passait outre son caractère de cochon inhérent à tout les génies un peu tordus. A sa précédente tirade, Katia ne put s'empêcher de commenter.

"Oh...c'est mignon !"

Une grimace vint se montrer sur le visage de l'asari à ces mots, mais elle n'en eu cure, réfléchissant à ce qu'elle disait sur les implants etc... Elle n'y avait jamais vraiment penser.. Elle était juste, douée pour la biotique. Depuis toute petite. Mais elle n'était puissante, elle maîtrisait juste son sujet.. Devenir plus forte.. Une idée qui lui taraudait l'esprit. Si elle était déjà puissante maintenant, peut-être qu'avec un ampli biotique suffisamment puissant, elle deviendrait...une déesse. L'idée orgueilleuse d'égaler les plus puissantes matriarches à part, ce pouvoir appuyrait un plus sa réputation et surtout celle de son entreprise.. Mais, ce serait abuser des connaissances de la petite. Chose que tout le monde fait déjà... Alors non, elle ne le ferait pas. Namida le fera d'elle-même. Soupirant très discrètement, elle posa une main hésitant sur l'épaule de la quarienne, alors qu'elle pleurait à chaude larmes, moment poignant un peu gâché par le régulateur d'humidité de la combinaison.

"Ca va aller...Je..Ah je ne suis pas douée pour consoler les gens... Je te..vous prie de m'excuser. "

Le pilote venait d'annoncer qu'ils arrivaient à destination dans une heure.. Une heure..ça allait être long. Surtout si elle était incapable de remonter le moral de la quarienne et si celle-ci était incapable de se resaisir.. Deux cas sociaux qui tenter de faire quelque chose dont ils sont plus ou moins incapables. La bleue regardait le sol, un court instant, se remémorant une histoire qui pourrait consoler la demoiselle. Fouillant dans sa mémoire, elle se rappelant d'un évènement. Sur une planète humano-asari.

"J'ai connu un homme qui a voulu me tirer dessus, alors que je n'étais pas en service. Il pensait que je n'étais qu'une petite asari diplomâte. Ou quelque chose comme ça, j'avais été conviée à une petite fête d'anniversaire pour un soldat humain de l'alliance. Ca s'est passé un peu après l'attaque de la citadelle, par Saren. J'avais été trainée par là de force pas mes camarades chasseresses, je ne suis pas très sociable."


Elle marquait une courte pause.

"C'était assez particulier, l'un de ses camarades était assez connu pour être un coureur de jupons. Enfin..je te passe les détails. Bref, alors que la fête se terminait, il avait voulu me..enfin tu vois. Alors quand je l'ai repoussé avec ma biotique, il a paniqué et dégainé son son pistolet. A l'époque on avait encore plus ou moins le droit aux armes sur la citadelle. Enfin bref. "

Elle souriait à cette histoire. C'était assez cocasse.. bien qu'ordinaire. Elle le racontait avec tellement de calme et de douceur qu'on aurait dit une histoire pour enfants.

"Et si tu veux savoir comment il a fini, disons que la note d'hôpital était pour moi... "

L'asari regardait la quarienne, essayant derrière l'opacité de voir son visage. Ca a toujours été une curiosité . Et puis, elle venait de se rendre compte que tout le long de son long discours, elle avait tutoyé sa cliente. Un clair manque à l'éthique, mais, personne dans son entreprise ne semblait y faire attention. A dire vrai, même elle évitait de le faire en général... Du moins, sauf avec certains clients. Elle soupirait légèrement. Soudain, quelques bonnes nouvelles retentirent. Une certaine humaine en communication avec l'asari faisait son rapport;

"Miss T'lovi, j'ai trouvé un potentiel suspect. Bien sûr, c'est à prendre avec des pincettes, ils sont encore neuf après celui là, mais, ça vaut le coup de commencer par celui-ci. "

La matrice, lança un petit "mh hm" pour inciter Katia à continuer son récit.

"Dorga corporation, pas très importante, mais connue pour son servage à outrance, étant une entreprise de la planète Illium... Les recherches de notre clientes pourraient les intéresser. Après tout, s'ils avaient l'exclusivité dessus, la qualité de leurs produits, à savoir des vaisseaux grimperait en flèche. Mais, c'est le cas pour les neuf autres aussi. Toutes trempent plus ou moins dans le servage, et la vente de vaisseau plus ou moins de bonne qualité. Je met le dossiers pour tout le monde. Mais il nous faudra un jour ou deux pour élucider tout ça... "

L'asari eu un petit rictus, posant son index au niveau de son orifice auditif pour faire comprendre à la quarienne qu'elle ne parlait pas toute seule... Oui, c'était déjà arrivé.

"Vous êtes les meilleurs, mais même les meilleurs ont besoin de temps."

Regardant à nouveau sa cliente, l'Asari eu un léger sourire avant de regarder le hublot. L'immensité de l'espace encore, parsemées d'étoiles et de nébuleuses magnifiques. Elle soupira légèrement. Se demandant comment la quarienne réagirait à son histoire au final.
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeSam 07 Oct 2017, 22:48
Le flot de paroles ne fut pas écouté avec une attention correcte. Il eut au moins l’effet d’occuper ses pensées et de la distraire de sa tourmente abyssale. Comparé des moissoneurs à des chatons ne la fit pas rire, tout s’étalait en équation et elle nota l’illogisme de celle-ci. Non, de ce qu’elle savait des « chats » espèce domestiquée par l’homme de sa planète natale qui ne servait à rien, pour ainsi dire, si ce n’est chasser de petits rongeurs à l’époque où ils devaient protéger leurs récoltes manuellement. C’est fou ce que sa cervelle pouvait stocker comme données inintéressantes. Classée non-pertinente, mais qui lui permit de dire que l’analogie comprenait une erreur flagrante.

« Moi. Je ne suis pas biotique. Et tant mieux. Sinon, je serais certainement encore plus folle qu’aujourd’hui, si pour autant mon développement s’était fait de manière viable. Irradier les fœtus, ce n’est jamais très bon. Sauf si cette manipulation génétique est faite de manière contrôlée, comme ça a été le cas pour votre peuple, par le passé. Si c’est bien vrai, ce que l’on raconte.»

« J’aurais dû naître asari, pour avoir tout le temps de développer mes recherches. »


Elle n’osa pas dire à l’asari qu’elle ne comprenait pas tellement ce que l’humain avait pu lui vouloir. Par l’appellation « coureur de jupons », il lui sembla qu’il devait y avoir une connotation sexuelle, mais elle n’y comprenait vraiment rien à ce sujet. Même en étant asari, un millénaire ne lui aurait certainement pas suffit pour appréhender ce mystère. Beurk. Ah. Elle prit son casque entre ses mains et effectua des mouvements saccadés d’avant en arrière. Un processus typiquement connoté de l’autisme qui faisait partie des quelques mécanismes qui lui permettait de se recentrer. Il faut dire que sa cervelle essayait de comprendre ce que l’humain avait pu vouloir faire. Berk berk berk.

Deuxième fait qui la mit mal à l’aise, fut l’insistance de l’asari à chercher son visage derrière sa visière. Ah, elle le voyait très bien, ces jolis iris qui scrutaient avec zèle. Elle actionna les protections solaires maximales et la visière se couvrit d’un voile opaque, ne laissant que deux fentes encore plus claire. Normalement, ce genre de vision s’appliquait dans des conditions lumineuses beaucoup plus intenses. Le taux d’uv ici n’était clairement pas assez nocif pour justifier ce changement. Par contre, l’asari avait désormais une visière miroir qui lui faisait face. La quarienne éprouva un bref instant un moment de satisfaction. Ce sentiment de jubilation s’évanouit et la gêne et la peur reprirent leur place.

« Vous voulez savoir de quoi j’ai l’air ? Parce que je suis laide. Je ressemble à tous les standards quariens. Ma peau est laiteuse et grisâtre, mes yeux sont translucides. Il n’y a rien à voir. C’est laid. Vous ne devriez pas essayer de savoir. C’est gênant. C’est vraiment affreux. C’est méchant. »

Elle regretta ses mots. Ah. Non, ce n’était pas convenable de dire cela. C’était insultant pour celle qui avait gentiment posé sa main sur son épaule et fait preuve de gentillesse. Clic. La visière se retira et la quarienne posa sa main à trois doigts sur celle de l’asari. Le geste était posé et calme. La main était fine et à l'image frêle de la quarienne.

« Désolée, je n’aurais pas dû vous dire cela. Peut-être que si vous faites bien votre travail… à la fin, je vous laisserai voir mon visage. »


Les deux billes brillantes clignèrent derrière la vitre de son casque. Elle espérait que l’asari mesure le cadeau que c’était et qu’elle accepterait son pardon.




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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeLun 09 Oct 2017, 20:11
Méchant ... Oui, sans doutes qu'il y avait une barrière sociale entre elle et sa cliente. Il fallait reconnaître que May avait un soudain intérêt pour la demoiselle. Etait-ce son instinct maternel face à la faiblesse de la quarienne ? Ou bien alors un tout autre intérêt qu'elle ne devrait pas avoir en temps normal ? Soupirant légèrement, elle écoutait Namida de façon distraite. Le voyage en navette commençait à devenir long, et cela devenait presque gênant maintenant, de rester assise comme ça. Maylyn était loin d'avoir la bougeotte, mais juste dans la navette, il faut l'avouer, c'est lourd. Elle se leva donc, s'étirant de tout son long, lâchant quelques petits bruits d'os qui craquent, et de gémissements d'apaisement, tant elle était rouillée à l'idée de rester assise ainsi. Un contact sur sa main la fit réagir, un peu surprise, ayant perdu l'habitude du contact, elle regardait une nouvelle fois la quarienne, dont on ne voyait absolument plus rien avec cette protection solaire, mis à part les deux yeux lumineux, commun à leurs espèce. Ce petit toucher fit sourire Maylyn. Mais elle avait toujours la bougeotte.


Ainsi donc, elle aurait le droit de voir à quoi ressemblait la quarienne un peu plus tard. Si elle menait à bien son contrat. Cette pensée fit sourire la bleue qui posa ses mains sur ses hanches.

"Voir votre visage à la fin de la mission ? Dois-je comprendre que vous me proposer un rendez-vous ? "


Le sourire se changeait en sourire séducteur, mais plus ou moins désintéressé. En effet, l'idée elle-même ne lui serait pas venu... Difficile d'aimer une quarienne ou même un quarien pour autre chose que leurs personnalités. Et peut-être, leurs superbes postérieurs dans leurs combinaisons moulantes mais.. ça.. l'asari se râclait la gorge bruyamment, si elle pouvait rougir, elle l'aurait déjà fait. Un des avantages de son espèce.

"Mais je n'aime pas cette idée de te...rabaisser ainsi. "

Elle se mit accroupie, devant la quarienne, un sourire angélique sur le visage, soutenant sa tête avec ses mains.

"Tu penses être comme les autres quariens, mais si tu attires ma curiosité c'est que tu as un petit plus. "


Maylyn se redressait lorsque le pilote annonçait qu'ils venaient d'arriver à destination. Elle savait que sa mission était de protéger la quarienne, mais... de qui, de quoi.. difficile à dire. Ammut est une planète peu intéressante. Tout du moins, pour Maylyn et la plupart des personnes non-scientifiques... Et de surcroît, colonisée par les Geths. Un peuple que Maylyn respecte, mais ne porte pas dans son coeur... Elle en a combattu, elle en a tué et a vu des geths tuer bien des gens... Et les empaler sur des piques afin d'en faire des zombis. Un comportement... Abjecte. Mais elle devait oublier cela. Quariens et geths fonctionnaient main dans la main depuis la fin de la guerre. Et elle devra faire attention à tout être ne faisant pas partie de ces deux espèces plutôt qu'elle. Bien entendu, la navette n'avait pas atteri sur une planète gazeuse. Mais sur une des lunes. L'asari n'avait aucune idée de ce que cette géante gazeuse avait d'intéressant.

"Sans paraître trop indiscrète... Que-est-ce que vous êtes venue faire ici? Cette planète ne me semble pas très intéressante... Il existe plein d'autre planète comme celle-ci.. Qu'a t-elle de particulier ? "

A poser ces questions...Elle se rendait compte qu'elle-même avait l'air d'une espionne industrielle, cette pensée l'exaspérait. Au final, c'était surtout sa curiosité qui avait prit le dessus.

Alors qu'elle balayait du regard la zone, elle constatait l'absence de geths. Fort étrange, c'était leur colonie après tout. Elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre inférieure, sentant que quelque chose de mauvais allait arriver...

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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeSam 14 Oct 2017, 13:36
« Un rendez-vous ? Non, de quel ordre ? Ôter sa visière n’a pas ce genre de signification pour nous. On le fait plus souvent, maintenant qu’on doit se réadapter à Rannoch… on a des séances de stimulations du système immunitaire. Le mien a déjà été renforcé un peu. Je déteste ces séances, mais c’est une chose qui est obligatoire dans mon bureau. Alors, je peux ôter la visière quelques minutes sans devoir m’injecter un serum si le lieu n'est pas à risque. »

La petite quarienne n’a pas l’air de comprendre le sous-entendu et répondit avec sérieux. A dire vrai, sa combinaison ne laissait pas entrapercevoir de courbes excessivement généreuses. Sa poitrine s'alliait avec sa taille menue et son fessier au galbe discret n'avait jamais eu vocation d'attirer les regards. A dire plus vrai encore, les seuls prétendants qui avaient tenté de l’aborder de cette manière ont vite été découragé par son manque total de réceptivité. Elle sentait bien, qu’il y avait quelque chose qui lui échappait, car la rhétorique lui semblait confuse. Elle fut un peu gênée de la voir s’accroupir devant elle. Pourquoi souriait-elle ainsi, avait-elle dit quelque chose de mal ? Au compliment, elle dodelina de la tête.

« Merci » parvint-elle à souffler par politesse.

La politesse, les usages, des pare-feu pratiques derrière lesquelles elle se cachait très volontiers. La suite de la discussion l’enchanta bien plus. Parler du travail, c’était quelque chose qui était très confortable pour elle.

« Ce que je vais faire ? De la production à l’échelle 1/1. Le G.I.P y a quelques infrastructures et ça va me permettre de tester industriellement mon procéder d’alliage. Pour finaliser un projet de recherche, c’est une étape importante et obligatoire. En gros, c’est pour rassurer les industriels, pour assurer que oui, toutes ces théories fonctionnent et sont applicables. »

« Ici, personne ne nous ennuieras. »

« En vérité, ce brevet n’a rien d’intéressant. C’est simplement un pas sur l’échelle d’un projet bien plus grand ! Mais nécessaire. Et mes patrons veulent de la rentabilité. On m’a expliqué que l’argent c’est important. Ce concept m’était un peu étranger, mais du moment que ça me permet d’avoir plus de moyen à ma disposition et d’augmenter la considération de mes paires… Non. C’est faux. Tout projet est intéressant. C’est juste un pas. Un de plus. »


Elle observa la zone et alluma son omnietech.

« Alors, nous devons aller dans le hangar 3A qui se trouve dans cette direction-là. »


Elle leva un bras et fit un geste vague, pleine d’entrain et heureuse de mettre fin à ce tête à tête gênant, elle se leva et descendit prestement de la navette. Elle prit soins ce faisant d’éviter tout contact physique avec l’asari. La malle portative s’activa avec un bip et ses propulseurs actionnèrent le procédé lévitation. Avec un son feutré, l’objet se positionna dans le sillage de sa propriétaire. La petite quarienne avait laissé ouvert l’écran de son omnitech et pianotait dessus avec frénésie. Tout à fait inattentive à son environnement, chose qui lui était propre, elle avançait en direction du hangar. Il ne lui serait pas venu à l’idée de vérifier si l’équipe et son babysitteur était prêtes.

« On va travailler sur des hauts fourneaux, il va faire très chaud… si jamais. »

C’est vrai, qu’elle-même avait une combinaison et que ce genre d’adaptabilité de tenue ne la concernait guère. Elle prit pourtant soins d’y réfléchir et d’aviser ceux qui l’accompagnaient. Ce geste empathique n’était permis que parce que son humeur était proche de l’extase. Mettre un point final à cette recherche lui procurait un sentiment planant. Elle en aurait presque rit.

Aujourd’hui était un jour faste et heureux ! Tout ne pouvait aller que pour le mieux !

Elle tendit le bras et pris une photographie du hangar. Pour son futur article, ses futures. Personne ne lit les revues de sciences, mis à part ses pairs, mais elle se projetait déjà à travers ces lignes glorieuses. Et qui sait, le GIP voudrait peut-être avoir un dossier publicitaire. Elle avait donc promis de documenter et d’envoyer un rapport régulièrement à son chef.



Objet : Rapport 1 - arrivée
A : Zenro’Enreka Vas Haratar
De : Namida'Silke Nar Karasuh


Bonjour,

Nous sommes bien arrivés sur site, le voyage s’est déroulé sans encombre.
Je vais commencer sans attendre la phase 1.

Cordialement.
Namida’Silke





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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeDim 15 Oct 2017, 14:06
Ainsi donc, c'était un projet d'industrialisation d'un alliage de son cru. Concrétiser ses recherches aussi peu intéressantes étaient-elles. Mais il y avait quelque chose d'intriguant. Pour elle, cela semblait être la recherche de tout une vie, pour le GIP, cela devait être un investissement conséquent, important. Un nouvel alliage oui, mais, si c'était pour les vaisseaux, maintenant que les moissonneurs ne sont plus, que les guerres spatiales sont plus ou moins stoppée net par les flottes du conseil, bien plus présentes, cet alliage devait avoir un but tout autre que militaire. De toutes façons, la plupart des découvertes scientifiques n'ont jamais eu pour but d'être militaire au contraire, beaucoup d'entre eux souhaitaient avant tout servir la science et leurs peuples respectifs. Il est intéressant de noté que mademoiselle Silke ici présente faisait bel et bien partie de ces gens. Un point positif en plus dans l'appréciation de cette personne pour Maylyn. Du côté de Blue light security, rien avançait. On attendait patiemment qu'il y ait du nouveau sur ces fameuses entreprises rivales, et de son côté l'asari cherchait toute menace potentielle. Le calmait complet régnant dans cet endroit était plus inquiètant qu'autre chose. Elle n'était bien entendu pas seule dans cette mission, le pilote était là, l'équipe dédiée à la quarienne aussi, ainsi qu'une équipe de gardes allait attendait Maylyn au poste de sécurité. Enfin, elle l'espérait. Maylyn peut se débrouiller seule pour survivre, mais avec une personne à protéger en plus? Cela devient déjà nettement plus compliqué.

"Et bien, j'espère pour vous que vos travaux vont se conclure à une réussite. Même si je suis sûre que vous n'en doutez pas vous-même !"


A l'annonce des hauts-fournaux, Maylyn se félicitait de s'être habillée peu chaudement, en dehors de son long trench coat. Qu'elle accrochait sans la moindre hésitation au premier support venu, se retrouant en débardeur, malheuresment, dévoilant aussi son armement, mais, toutes ses armes étaient rangées. Elle ne pourrait rien faire de plus. La chaleur était effectivement accablante et la demoiselle s'essuyait le front, mains sur les hanches. Une fois arrivés, l'asari s'adossait contre un mur, un pied contre ce dernier, laissant la quarienne travailler à sa guise, un quarien débarquarquait à peine quelques minutes après que Maylyn commençait à relâcher sa vigileance. Il était armé, mais ne semblait pas hostile. Il ne voulait pas s'approcher de Namida Silke pour une raison lui échappant totalement mais, il saluait cependant Maylyn.

"Mademoiselle T'Lovi Je présume ? Vous êtes celle que le GIP a engager pour surveiller et protéger Namida'Silke Nar Karasuh ?"

L'asari, bras croisés, semblait ne pas être prête à en découdre. Mais la vérité, c'est qu'elle avait déjà imaginé au moins dix manières de le mettre hors d'état de nuire avant qu'il ne tente quoi que ce soit. Elle répondit d'un signe de tête, un peu recluse avec tout ce qui s'était passé dans la navette...

"Que puis-je pour vous ? "

Le quarien se mit au garde-à-vous, il ne devait pas être haut gradé pour faire cela, ou alors, très très à cheval sur le code militaire.

"Ranno'Meer vas Ranoch. Madame, le chef aimerait vous parler. Si vous voulez bien me suivre..."

Elle n'aimait déjà pas cette idée. Mais son informaticienne Katia non plus. Elle avait déjà stoppé son travail de rechercher très rapidement la liste du personnel, offert gracieusement pas le GIP, elle n'eut pas à hacker quoi que ce soit. Elle soupira, rassurée.

"Maylyn, c'est bon..il fait bien partie des employés."


L'asari inclinait la tête. Se tournant un instant vers Namida, sa cliente, elle se râclait la gorge. Absorbée par ses travaux qu'elle était.

"Je dois aller au poste de sécurité, je reviens dès que possible."

Maylyn posa par la suite son index à son "oreille, montrant au garde qu'elle communicait avec quelqu'un d'extérieur au site. Cela pouvait sembler paranoïaque mais, au final, c'était surtout quelques précautions. Une professionnelle en somme.

"Surveille les caméras, je veux que tu aies un visuel permanent sur mademoiselle Silke."

Peu après cela, elle suivit l'agent de sécurité jusqu'au poste. C'était plutôt bien fourni pour un poste de sécurité, le GIP possèdait certes des fonds quasi-illimités, mais, de là à voir une sécurité aussi poussée pour un petit hangar, c'était surprenant. Pendant ce temps, Katia, surveillait la quarienne. Ou du moins, faisait attention à elle.
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeMar 17 Oct 2017, 19:58
Elle dut se renseigner auprès de l’intendant qui lui désigna les caisses de matériels et minéraux extraits sur sa commande. Elle en inspecta le contenu. Satisfaite, elle inspecta ensuite le fourneau qui lui avait été alloué. L’infrastructure lui sembla en bon état. Elle adorait cette atmosphère métallique poisseuse que dégageait le lieu. Elle jeta un œil en direction de son garde du corps, adossée à un mur, elle observait le lieu. Un instant, elle se laissa distraire par ce spectacle contemplatif, jusqu’à ce que l’asari regarde dans sa direction. Elle détourna les yeux et se dédia depuis lors à l’écran de la machine qui allait occuper son temps, pendant quelques jours. Elle connecta son omnitech et inspecta les codes rudimentaires et industriels. Visiblement, aucune trace de modification ou d’altération.

L’arrivée de l’employé passa totalement inaperçu. Tout autant que l’annonce de sa gardienne et elle ne nota pas plus qu’elle quittait les lieux. Elle fut interrompue par un geth qui se présenta à elle. Il lui indiqua qu’il travaillait ici en qualité d’ingénieur et qu’il était à son service pour toute manipulation ou manutention. Elle inspecta le nouveau venu, circonspect. La quarienne se tourna vers le mur, puis la salle et constata l’absence de Maylyn. Elle pinça ses lèvres et se tourna vers le geth.

« Puis-je scanner votre identifiant ? Mon patron m’a assigné des consignes précises et comme je ne sais pas où est passé la responsable de ma sécurité… »

« Bien sûr, créatrice, c’est normal. Procédez. »

C’est vrai, qu’un geth, ça ne se froisse pas. Elle braqua son omnitech sur lui et pianota. Il lui fut confirmé qu’il s’agissait bien de l’individu Fusion, travaillant officiellement dans cette infrastructure. D’apparence tout était normal, mais un détail attira son attention. Si elle n’avait pas été une hackeuse professionnelle, elle serait certainement passée à côté d’un détail aussi sot que ce minuscule code. Cela ne lui indiquait rien d’autre que la possible présence d’un brouilleur de scanner. Si ce genre de programmes peuvent masquer les informations, dans leurs versions les plus développées, ils peuvent également présenter des faux. Elle ne s’attarda pas, rompant le scanner. Si elle le piratait directement, qu’il soit impliqué ou non, cela lui montrerait qu’elle se méfie ou qu’elle n’est pas bienséante avec lui.

« Très bien.. hu… et donc… ? »

« Peut-être pourrais-je commencer par vous présenter l’infrastructure et vous expliquer les manipulations des machines ? »


« Ah, bonne idée, oui, faisons ainsi… »

« Par la suite, vous pourrez m’expliquer votre procédé ou vos besoins, que je puisse vous épauler au mieux. »


« hmhm. »

Elle emboita le pas au geth et continua de se mordiller nerveusement les lèvres. Il y avait trop peu de monde, ici… Dans tous les cas, il ne lui fera rien directement, n’est-ce pas ? Pas pour l’instant. Très bien Namida, bravo, c’est bien continue ta belle comédie. Elle effectua quelques calculs mentaux pour abaisser son niveau de stress et l’adrénaline qui commençait certainement à saturer ses pores. Elle écouta d’une oreille le geth qui commençait des explications, en entendant ses propos, elle nota qu’il savait de quoi il parlait. Bon, avec ces créatures synthétiques, les connaissances ne sont pas forcément un critère comparable aux organiques. C’était totalement incohérent qu’un geth y soit mêlé, n’est-ce pas, puisque le pirate qui a tenté de lui voler ses données sur Haratar était un humain… non ? Son enquête ne l'avait pas menée du tout dans cette direction... un sous traitant ?

« Je vais déployer mon drone pour filmer un peu. On m’a demandé de documenter correctement ces phases, ça ne vous dérange pas ? »

« Pas de soucis, venez par-là, je vais vous montrer comment fonctionne l’interface principale du fourneau. »

Elle pianota sur l’omnitech, à nouveau, et le drone familier se matérialisa. Ce chef d’œuvre technologique était plus ou moins la seule « arme » qu’elle ait à disposition. Elle lança la séquence film et ordonna son stockage en temps réel sur le réseau, dans un de ses dossier, histoire de tout documenter, n’est-ce pas ? Elle hésita à demander à l’appareil un piratage du geth, ce serait risqué et le piratage automatique n’est pas aussi performant évidemment que si c’était elle aux commandes. Pirater par son intermédiaire était trop compliqué, elle ne pourrait pas marcher et donner le change. Ah, pourquoi la vie n’était-elle pas une équation plus simple à résoudre. Et elle faisait quoi cette Maylyn, mauvais timing pour aller aux toilettes là !

Sous couvert d’un plan plus large, elle ordonna au drone de prendre de la hauteur. Elle se doutait bien que l’autre, l’employée de l’asari devait surveiller l’endroit. Si elle avait dû le faire, elle aurait certainement piraté le système de vidéosurveillance. Elle eut du mal à cacher son soupire en constatant qu'elle avait raison. Et heureusement pour elle, en raison de leur présence officielle, l'observatrice n'avait pas opté pour une prudence extrême.
Il est parfois confortable d’être un petit génie.

>>> plug fenêtre de discussion : bonjour Katia.
>>>> Drone VKB 4.0 propriétaire Silke.
>>>>> Afficher la boîte …
>>>>>> Désolée de pirater votre connexion, j’ai détecté un brouilleur de scan en identifiant mon interlocuteur. Je n’ai pas pu approfondir sans attirer son attention. Ça n’a peut-être rien à voir avec notre affaire, les brouilleurs de scan sont des programmes assez courants mais … je serais rassurée si madame T'Lovi pouvait me rejoindre. Je vous joints le résultat de mon scanner sur l’individu Fusion. Cordiales salutations.
>>>>>> Envoi du fichier joint …


Sur les images, le geth et la quarienne se trouvait devant l'écran et les principales commandes du lieu, l'un expliquant à grand renfort de geste visiblement. La petite quarienne se tenait presque immobile, si ce n'est les mains derrières son dos qui se tordaient mutuellement, jouant au jeu de la salade de doigt.

Maylyn T'Lovi
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeMer 25 Oct 2017, 11:17
A la demande de surveillance de la caméra, le garde semblait déjà plus ou moins inquiet, c'était très discret. Enfin, aussi discret que le fait de déglutir pouvait l'être. Mais elle l'avait perçut. Pourquoi ses dernières missions de protections partaient toujours en cacahuète ? D'autant plus que cette fois, c'était tout simplement sa propre entreprise qui l'avait envoyée ici... N'avaient-ils donc pas vérifier ? Quelle bande d'amateurs ! Enfin... Pour le moment Maylyn devait jouer le jeu. La salle de sécurité était donc bien fournie..peut-être trop... Elle faisait mine d'observer le garde et son chef, installé là avec une tasse de café qui sentait tout sauf le café. Il était visiblement alcolisé et lui, ivre. Aïe... Elle voyait déjà la scène en long en large. Il regrette, il se bourre la tronche pour oublier son acte et va quand même le faire... Paranoïaque ? Encore ? Non. Enfin.. Maylyn l'espérait fortement en tout cas. Le chef de la sécurité montrait d'un doigt un peu hasardeux la chaise en face de lui. S'asseoir n'offrait que peu d'échapatoires.. Mais pourquoi était-elle aussi paranoïaque ? D'ordinaire, elle prendrait ce genre d'embuscade avec beaucoup de nonchalance, mais pas cette fois. Elle poussa un long soupire et s'installa sur la chaise, ventre contre le dossier, observant le chef, attentive à la moindre communication de Katia.

"Et...euh..Bonjour madame T'Lovi. Je suis le chef de la sécurité . Et je voulais vous parler de professionnels à professionnels..."

Ah...c'était une histoire d'égo mal placé alors... Rageux de ne pas être sur le devant de la scène, lui, un quarien, quoi de plus naturel qu'il protège une quarienne ? Non, au lieu de ça le GIP avait engagé la Blue light security, a plus fort, une asari. Quoi de plus rageant ? Il cherchait sûrement une promotion... Quelque chose comme ça. Le seul problème avec cette histoire d'égo, c'est que de rage, on fait parfois les choses les plus stupides de l'univers. Et les deux gardes présents dans le poste particulièrement nerveux semblaient appuyer ses dires. Ils semblaient attendre un ordre. Et ce n'était pas tant le résultat de cet ordre qui les inquiètaient , mais l'ordre lui-même. Irait-il jusqu'à leurs demander de l'exécuter ? De la tabassser ? Trop de questions... Un petit sourire sur les lèvres, l'asari prit parole.

"Et bien, je vous écoute mon cher monsieur. "

Le chef observa l'asari avec un air supérieur. Pour lui, c'était juste une menace... Mais de l'autre côté...Katia, recevait un message. Elle fût surprise, très surprise de voir sa connexion piratée comme ça. Après tout, elle n'était pas censée subir ce genre de chsoes. Peut-être un oubli momentané de sa part, cela arrivait. Elle regardait la pièce jointe, un geth, pour elle, rien d'anormal mais, vu que la demande venait directement de leur cliente..

"Miss T'lovi, Mademoiselle Silke semble inquiète de la présence d'un geth... Je ne vois aucun soucis à cela mais, allez-y au plus vite, le simple fait de vous séparer d'elle est déjà dangereux.."


L'asari leva les yeux au ciel, se levant de son siège par la suite, ne laissant guère le choix au membre de la sécurité de discuter ou non.

"J'ai autre chose à faire que de règler des histoires d'égo mal placées... Si vous avez un problème avec mon embauche, parlez au patron."

Puis elle claqua la porte, sans qu'ils n'aient le temps de dire ou faire quoi que ce soit, tous à la fois étonnés et blasés d'une telle réaction. De son côté, May marchait relativement vite pour ne pas trop attirer l'attention. Un geth... elle n'en avait pas combattu depuis longtemps... Sa lame ne lui sera guère utile, seul ses phalanx et sa biotique l'aideront. Mais s'il est seul, ce n'est pas plus mal. Après quelques minutes de marche... elle arrivait au niveau de miss Silke et du geth..qui en imposait quand même. Il n'avait clairement pas une taille standard. Enfin, cette taille était d'après ses souvenirs...

"Et bien, je pars cinq minutes et vous partez déjà un peu partout ? "

Elle disait cela sur le ton de la plaisanterie bien sûr. Mais, elle se permit un de ses plus beaux sourires. Un peu de jeu d'acteurs sans doutes. Bien que ce soit un geth et qu'il ne comprenne pas forcément tout cela...

"Permettez-moi monsieur..geth, que je vérifie vos codes ? Je suppose que mademoiselle silke l'a déjà fait mais, on 'est jamais trop prudents. "

Le geth semblait d'accord avec cela, si bien qu'il répondit positivement à la demande. Sa coopération sans faille laissait à penser qu'il n'y serait en rien s'il y avait un retournement de situation mais, mieux vaut être prudent... Si cette chère Namida avait déjà subit une attaque à son encontre, d'autres viendraient... L'appât du gain est du genre tenace dans la voie lactée...

"Cela ne prendra pas longtemps.."

Alors que l'asari braquait son omnitech vers le synthétique, Katia de son côté analysait tout le code du geth. Effectivement, à l'instar de Namida, elle avait trouvé un léger code, bien étrange. De brouillage. Peut-être trouverait-elle quelque chose sur l'origine du code, mais, pas pour le moment. En tout cas, il lui était étranger.

"Restez sur vos gardes miss T'Lovi, mais, j'ai trouvé un code qui n'a rien à faire là chez lui. Cela va prendre un peu de temps pour le déchiffrer."


L'asari semblait perplexe... Tout ce qu'elle espérait, c'était de ne pas avoir accepter un autre de ces contrats où elle se retrouvait à faire la guerre seule contre une. Elle observa par la suite Namida, légèrement inquiète, elle posa maladroitement sa main sur l'épaule de la demoiselle. Elle espérait qu'elle parviendrait à déchiffrer facilement les mots cachés dans ses paroles.

"Tout va bien ? J'imagine que tout ce travail doit être stressant non ?"
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeLun 06 Nov 2017, 19:09
« Oui, je suis stressée. Mes pulsations sont trop hautes pour l’effort inexistant que je fais et j’ai mille pensées en tête. J’aimerai bien finir rapidement ce protocole de finalisation. »

Etrangement, la main sur son épaule lui sembla plus sécurisante que gênante.

« Merci de vous en inquiéter. »

Elle se reconcentra ensuite sur son travail sur la console. Immédiatement, elle ouvrit une console de commande et pianota. Le geth à côté d’elle s’agita légèrement. Elle ne le nota pas. Puis, voyant qu’elle continuait, il l’interrompit.

« Créatrice, je ne crois pas que vous soyez accréditée pour modifier la programmation de cette console. C’est un instrument délicat. »

« Je sais ce que je fais. » Répondit-elle sèchement.

Elle valida sèchement son code et plusieurs lumières s’éteignirent dans le hangar. L’atmosphère s’en trouva transformée.

« Je l’ai isolée du réseau. »

Elle pianota sur l’interface de son omnitech et le drone regagna une position à sa proximité.

« Il s’assura qu’aucune donnée de stockage temporaire n’y transite et tout sera stocké sur Mapy. »


Elle tapota sur le couvercle de l’étrange malle qui avait vu son voyant s’éclairé de vert à l’annonce de son appellation. Elle aimait ses machines, aucun souci de sentiments ou d’efficacité. Elle aimait les machines plus que ses sensibles généralement. Sauf ce geth, cette unité lui semblait étrange dans ses réactions. Elle pianota ensuite sur la console à nouveau et dans un bruit sourd, les immenses machines se mirent en route. Voilà, elle avait lancé le programme de traitement. Elle aima ce bruit incroyablement sourd et les vibrations qui agitèrent son corps. Dans le fond, l’immense gueule béante du fourneau s’ouvrit, rougeoyante. Le temps s’étira. Un jeu de chien de faïence s’engagea, tandis que certaines tentaient de percer des codes, qu’une autre piaffait d’impatience devant la chaine de fabrication et les métaux en fusion. Finalement, la petite quarienne se précipita en fin de chaîne. Ce n’était pas prudent de courir dans une usine, mais c’était tout de même un grand jour.

Elle se permit même de piailler de joie, poussant couinement émerveillé et petits sauts en observant les petites plaques de métaux brillants. Elles mesuraient vingt centimètres sur vingt et représentaient plus de deux ans de travail. Elle les examina avec soins, une par une, répétant son manège cinq fois. Elle les plaça dans leurs sachets de conditionnements respectifs. Le processus avait été plutôt rapide et en réalité il ne lui avait fallu que quelques heures pour y parvenir. L’ennui, c’est qu’il avait fallu cette machinerie minière qu’on ne trouvait qu’en certains endroits, en plus des matières premières. Elle se reconnecta quelque peu à la réalité et se trourna vers l’asari.

« Une bonne partie du travail est fait, il faudra analyser chaque lot et en produire bien plus. Si tout va bien, on devrait terminer en fin de journée. »

Elle déposa les plaques dans un sac à dos qu’elle plaça sur ses épaules. Un bruit sourd eut alors lieu plus loin. Le genre de bruit qui vous fait penser que quelque chose à exploser. Ah. Oui. La montant d’une des portes, après une seconde bascula et tomba au sol. Elle plissa les yeux et ne trouva personne. Certainement une diversion, car elle fut projetée au sol, littéralement. Son cerveau habituellement si habile à cerner les situations, marqua un blanc.

Ça recommence.

Elle n’arriva pas à dire si c’était Maylyn qui l’avait poussée ou si le geth l’avait fait, mais l’unité faisait face à l’asari.

« Remettez-nous la Créatrice, nous ne désirons pas opérer dans la violence. Perdre un contrat ne vous fera qu’une mauvaise possibilité, au lieu d’abréger votre vie pourtant promise si longue. »

Oh zut, oh zut.

« Keelah.. »

Elle n’avait pas remarqué qu’il y avait deux autres geths présents. L’un deux pour souligner la déclaration du premier, jeta au sol le corps de l’un des gardes que Maylyn avait aperçu plus tôt. Elle observa l’asari, à trois contre une, était-ce vraiment équitable ? Allait-elle la laisser tomber ? Elle ne le pensait pas, mais un doute affreux la prit. L’avantage qu’elle eut, c’est que les adversaires se concentraient sur sa garde du corps.

Rassemblant son énergie, elle ne laissa à personne le temps de réagir.

Avec détermination, elle visa le geth qui lui sembla le moins puissant. La surcharge programmée était parfaitement violente et crépita dans un bruit électrique. Ouf, elle n'avait pas manqué sa cible. Si l’asari voulait agir, cela lui laisserait un avantage, lui semblait-il. En fait, elle n’en savait rien. Les équations ça la connaissait, pas les stratégies de combat. Elle fit ensuite ce qui lui semblait le plus réaliste : fuir. Elle commença à courir, d’abord à quatre pattes puis en se levant, dans la débandade la plus complète. Peut-être que l’un des geth la suivrait et que l’asari aurait une situation un peu facilitée… ou pas. Elle ne prit pas le temps de vérifier. Elle n’avait pas fait quelques mètres qu’elle aperçut un quarien arme en main. Il tira et manqua de la désintégrer. Il tira encore et elle changea de direction en couinant. Pourtant, il semblait appartenir à la sécurité et viser un geth… ? comment se faisait-il qu’il soit aussi nul en tir ? Même elle aurait pu faire mieux…

Avec l’instinct d’une poule à qui on aurait tranché la tête, la quarienne continua de courir un peu au hasard dans le hangar.

HRP:


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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeMar 07 Nov 2017, 17:15
Non..non non et non... Pourquoi chacune des missions pour laquelle elle est assignée part systématiquement en vrille ? Pourquoi c'est toujours contre des ennemis de plus en plus dangereux ? Elle attirait la poisse sans doutes... Et voilà qu'un contrat basique partait en dérive, vers un bain de sang, une asari et une quarienne contre tout une usine. Tout allait si vite dans la tête de Maylyn, un bruit d'explosion, et elle poussait la petite quarienne au loin, alors qu'un geth lui faisait face. Ce n'était pas la peur qui l'envahissait, mais l'excitation. Un combat comme avant, alors que son côté rationnel lui ordonnait de fuir, ses plus basiques instincts lui disaient de rester. Plissant les yeux, pour elle, les paroles du geth sonnaient creuse. Maylyn était en position, prêt à en découdre. Elle savait que ce qui allait jouer, c'était les réflexes organiques contre les synthétiques... Elle n'apparaissait plus aussi douce . Encore plus lorsqu'elle vu un des quariens de la sécurité, jeté comme une vulgaire poupée de chiffon sur le sol. Ce chef alcoolique était sans doutes la cause. Et soudain, l'un des geth tombat net sous l'impact d'une sorte d'onde electrique. Le sang de l'asari ne fit qu'un tour, elle se jetta sur la tête du geth juste en face d'elle, tout en dégainant son phalanx qui se mit à faire pleuvoir un déluge de balles sur sa tête, tête qu'elle tenait fermement entre ses cuisses.

Elle sentit une once de perte d'équilibre sur l'ennemi, aussi, elle s'assura de faire tomber la créature en se tirant elle même vers l'arrière, effectuant une roulade pour ne pas se faire écrasée, elle répliqua immédiatement sur le deuxième geth encore debout, en l'attirant vers elle avec son pouvoir biotique qu'elle annihila immédiatement avec une projection dans laquelle elle mit énormément de sa puissance, le geth fut encastré avec puissant dans le mur voisin. Il semblait désactivé mais, ce n'était peut-être qu'une ruse. D'abord Mademoiselle Silke ! Elle prit la direction qui semblait être celle que la quarienne avait prise, non sans rencontrer bien trop de geths dans le tas. Geths, krogans, ils avaient beau avoir une force dantesque, l'équilibre restait le même et ainsi, elle pu profiter de leurs perte momentanée d'équilibre pour les faire tomber et les abatre plus facilement une fois au sol. C'était la panique pour tout les quariens présents en revanche, c'était soit une sécurité clairement mal entraînée, soit que certains avaient des remords sur le fait de tuer une des leurs. Dans les deux cas, elle ne laissera qu'une chance à ces quariens de ne pas lui tirer dessus.

Chance qu'ils ont gacher bien évidemment. Surtout en criant " éliminez l'asari !" . Bien. Si les geths sont un grand défi pour elle, ces quariens sous entraînés étaient des amuse-gueule. May profitait d'une petite caisse de fortune pour s'y cacher et se concentrer. Elle entendait les pas vainement étouffés de ses adversaires qui tentaient de l'encercler, c'est alors qu'elle posa sa main sur la caisse qui fût projettée dans leur direction, sans pour autant les toucher forcément, mais l'effet de surprise permis à l'asari de charger, tirant trois balles sur un des quariens , assainnant un coup de pied sauter à un autre et trancher l'artère fémorale du dernier. Se relevant et terminant la vie de celui qui s'était juste prit un coup de pied, elle s'empressait d'abattre le dernier quarien debout. Appercevant alors Namida prendre une autre direction. Fonçant dans cette direction, elle vit un quarien terrorisé qui tirait dans une direction complètement hasardeuse.. Celui-ci n'ayant pas l'air hostile, elle préféra juste l'assomer...qui sait. Retournant à la recherche de la quarienne, elle tomba sur celle-ci, en train de courir un peu partout, comme un animal affolé. Il y avait un geth aussi. Et il avait clairement l'intention de la capturer, ou pire.

Sans trop savoir ce qui lui prenait, elle fonçait tête baissée vers le geth, lui tirant dessus à multiple reprises, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de cartouches thermiques dans son arme, qu'elle rangea et prit à la place sa lame Asari, bondissant comme une furie sur sa cible, qu'elle poignardait à de multiples reprises jusqu'à ce que l'unité geth tombe, morte pour de bon. Essoufflée, l'asari roula sur le côté, essayant de reprendre sa respiration...

"Et dire...que je pensais...me remettre au sport.."

Elle redressait sa tête, regardant la quarienne avec un petit sourire, levant le pouce pour lui indiquer qu'elle n'avait rien de grave hormis la fatigue. Elle soupirait et tenta de communiquer avec Katia.

"Kat..je me fiche de savoir qui est le responsable pour le moment...appelle tout de suite le GIP qu'il vienne nous chercher...A mon avis, ils ont déjà prit la tanjante avec notre navette.."

"Tout de suite miss T'lovi... Tenez bon !"

May fini par se redresse complètement, profitant de cette petite accalmie pour s'approcher de la quarienne, posant une main concilliante sur l'épaule, souriante même, bien qu'essoufflée et, si elle était humaine, elle transpirerait comme pas deux.

"Tout va bien ..? "
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeVen 17 Nov 2017, 18:17
Le sport, Namida ne s’y était jamais mise. Son autonomie de course était donc plus que limitée. Heureusement pour elle, l’attention des individualités présentes étaient plus intéressées par le fait de neutraliser l’asari que l’attraper. Cet échelonnage des priorités lui permis de rester cachée, plus ou moins, de manière sécurisée. Jusqu’à ce qu’un geth la repère et que la course reprenne. Heureusement que l’asari arriva pour la débarrasser de son poursuivant, parce qu’elle avait un point de côté et qu’il était sûr qu’il l’aurait attrapée dans la minute.

Si son organisme avait été plus âgé, elle serait certainement morte d’un disfonctionnement de son muscle cardiaque. Elle y pensa, ne pouvant qu’entendre les battements sourds et affolés qui battaient à ses oreilles. Ses oreilles sifflaient, d’ailleurs et elle avait un affreux gout de sang dans la bouche. Elle savait qu’elle n’était pas blessée, sa combinaison n’ayant relevé aucune défaillance. Elle était simplement épuisée par l’effort qu’avait nécessité sa fuite. En retour du pouce levé, allongée sur le dos et haletante, elle leva sa très fine main et répondit au geste par la réciproque. Elle laissa retomber lourdement sa main au sol. Et dire qu’il y avait des personnes assez malsaines d’esprit pour s’infliger cela volontairement au cours de session de sport !

En plus, elle était en train de suer comme pas deux. Elle se redressa sur ses coudes et observa la scène qui l’entourait. Maylyn s’approcha d’elle et posa une main sur son épaule, un sourire aux lèvres. Elle arrivait à sourire après tout cela ? Impressionnant.

« Non. A l’évidence. Tout va très mal. »


Grinça-t-elle après quelques instants de déglutitions compliquées. Elle acheva de s’assoir. Elle avait toujours sur son dos sa précieuse cargaison. Elle programma rapidement le retour de sa malle portative qui arriva dans l’instant en lévitant mollement. Puis qu’elle trouva une main sur son épaule, elle s’y accrocha pour se relever. Elle avait l’impression d’avoir gagné soixante années en quelques minutes. Ses jambes lui envoyaient des signaux assez affolés à travers son influx nerveux. Elle découvrait cette étrange sensation de coton, de sensation flottante. De sa main libre, elle palpa sa poitrine, ventre et cuisse. Tout semblait réellement en ordre.

Katia reçu une réponse positive du GIP, sauf qu’il faudra quelques heures aux renforts pour parvenir à leur satellite reculé. Evidemment, leur navette avait été purement et simplement sabotée pour éviter toute fuite de leur cible. Le hangar était plutôt calme, hormis le bruit des machines, rien ne semblait bouger. S’il restait des ouvriers ou ennemis, ils avaient fui ou s’étaient cachés. Le silence était de fait beaucoup plus angoissant.

Toujours agrippée au bras de Maylyn, elle releva son casque vers elle. La respiration de l’asari avait à présent retrouvé un rythme normal, a priori. Ce qui n’était pas forcément son cas. Elle avait toujours l’impression que ses jambes n’étaient pas capables de la portée. Bien qu’elle soit debout, elle se sentait simplement vidée de toute son énergie.

« Que fait-on ? »


Si sa cervelle était performante pour toute résolution d’équation, elle préférait solliciter un esprit entrainé aux tactiques et stratégies de combat dans ce genre de situation. Et pas que l’esprit visiblement, elle ne pensait pas qu’elle était capable de telles prouesses. Après tout, son boss avait dû embaucher quelqu’un de compétent. L’ensemble était une équation parfaitement logique finalement.

« On pourrait aller dormir ? Je suis fatiguée… » Marmonna-t-elle pour conclure.
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeMar 21 Nov 2017, 09:42
S'il était vrai que malgré un entretien physique différent de son entraînement de chasseresse, basé sur une course de dix kilomètre par jour et d'équilibre tout en faisant léviter des objets par la biotique, remplacé par juste la course de dix kilomètres et un peu de musculation avait quelque peu amoindri l'asari, elle n'en restait pas moins en meilleure forme que sa cliente qui se tenait fébrilement a sa main tendue, comme une pauvre grand-mère ayant perdu sa canne. Le spectacle était comique, mais Maylyn n'était pas du genre moqueuse. Si bien qu'elle conservait son sourire rassurant sur les lèvres, pour essayer de conserver un semblant de stabilité à la mentalité de la pauvre quarienne qui venait d'être encore visée par un complot d'espionnage industriel. Autour d'elles, rien, le silence absolu, si on en oubliant les machines. S'il restait des gens assez fous pour les attaquer, ils se sont cachés. Les commanditaires de cet acte ne s'attendaient vraiment pas à ce qu'une ex-chasseresse Asari impose autant de résistance. Elle n'avait pas du tout analyser le nombre de geths et donc d'ennemis qui pourrait potentiellement lui rester, mais après tout, ce n'était qu'un petit hangar, elle avait encore suffisamment de munitions pour tuer une dizaine de geths et ses pouvoirs biotiques se rechargent naturellement au fil du temps... Et sa bonne vieille lame de chasseresse fera le reste.

Une communication sorti brièvement Maylyn de ses pensées.

"Mademoiselle T'Lovi, le GIP a envoyé une navette vous chercher, elle n'arrivera que quelques heures, tenez bon !"


Quelques heures...c'était toujours mieux que plusieurs jours.

"Bien reçu. Merci K. "

Elle avait pour habitude d'éviter le plus possible de prononcer les noms entiers de ses employés, une question de sécurité. Miljund voulait un pseudonyme dans le genre " Super Galarinator " ou quelque chose de ridicule comme ça, mais , il avait beau insister, jamais tant que l'asari sera vivante, cette requête ne sera acceptée. Trop ridicule. Maylyn posa par la suite son regard dans celui de la quarienne. Elle voulait savoir ce qu'elles pouvaient faire. Une petite idée lui vint à l'esprit, en espérant que ça ne soit pas refusé d'emblée.

"Pourquoi ne pas aller aux cantines du hangar ? Au moins, il y aura de la glace Levo et Dextro pour nous occuper un peu ! "

Une nouvelle fois, l'asari souriait. Encore un peu plus même en l'entendant marmoner qu'elle était fatiguée. Il était vrai que pour une petite quarienne plus habituée aux laboratoires qu'aux champs de bataille, il devait être éprouvant de courir autant. May, elle, n'était guère plus fatiguée par sa course, que ses combats intenses. Aussi, elle accompagnait Namida jusqu'à un banc, donnant sur la baie vitrée du hangar, l'aidant même à s'asseoir si le besoin était. Elle s'installa à côté d'elle et , bizarrement, elle ne voulait pas du tout qu'elle lâche son bras..

"Repose-t..vous. Je vais monter la garde, et lorsque vous serez reposée, nous pourrons aller chercher cette glace ! "

Malyn leva une nouvelle fois son pouce, pour rassurer que oui, tout allait bien se passer. De son côté, Katia, analysait via les caméras les moindre mouvements, prête à alerter Maylyn du moindre danger. Quant à May, elle surveillait à la fois les alentours, et de l'autre, elle profitait de la superbe vue que lui offrait l'espace infini derrière la baie vitrée... Aborder le sujet pourrait peut-être encore plus détendre l'atmosphère ?

"Malgré tout ce qui se passe... s'asseoir, regarder les millards d'étoiles, là, dehors...ça a quelque chose de relaxant...v...tu ne trouve pas? "


Au diable la politesse à la fin ! Pour une fois que Maylyn se sentait à l'aise avec un client, elle allait oublier le protocole cinq minutes et en profiter... Ses seuls amis étaient en fait ses collègues et employés. Sans compter ses camarades chasseresses, qui sont au final des soeurs pour elle. Mais Namida elle, c'était sa première...vraie personne qu'elle appréciait en dehors du travail. Ce serait dommage qu'elle perde tout ça pour un vulguaire protocole professionnel.
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeVen 24 Nov 2017, 12:32
Manger ?

Elle faillit annoncer d’emblée que son envie de vomir était bien trop importante pour ce genre d’action, puis elle se ravisa. Elle analysa le sourire comme un signal de contentement et ne voulait certainement pas décevoir son garde du corps si précieux. Pas de manière calculatrice, mais d’un ressenti très ingénu et spontané. Elle lui fut très reconnaissante de l’amener s’assoir. Ses attentions la touchèrent autant que la génèrent. Toute forme d’énergie semblait avoir déserté les muscles de ses jambes et ce soutien fut salvateur. Quelle honte que d’être aussi faible et incapable, se sermonna-t-elle intérieurement. Pourtant, elle n’y pouvait rien et ses jambes tremblaient d’elles-mêmes. Le contrecoup était autant physique que psychique. Si les propos de l’asari étaient communs et entendus, elle s’y accrocha pour distraire ses réflexions paniquées.

« Les étoiles sont belles, oui. Ce qui me relaxe, c’est de calculer ou créer des équations. L’attraction des corps, l’astrologie, c’est quelque chose de passionnant. Vous avez raison, c’est magnifique. La gravité est une force si faible… comparativement, et pourtant si impressionnante. »


Quel dommage qu’elle n’arrive pas à se relaxer d’une once pour en profiter réellement. Elle tendit ses jambes de manière à les décoller du sol et faire pivoter ses pieds. Elle se perdit un instant dans l’observation de ses propres mouvements concentriques. Elle reposa les pieds au sol. Ses fonctions vitales s’étaient calmées et l’orage de sensation affreuse s’était éloigné. Elle se sentait nettement mieux. Elle se leva finalement. La fine main lâcha finalement le bras de l’asari qu’elle retenait en otage.

« Vous pouvez continuer de regarder les étoiles pour récupérer. Je vais continuer le protocole de production, il faut que je termine. »


Il fallait vraiment qu’elle termine. Son cerveau obnubilé par cette idée la poussa à repartir vers le centre du hangar et la console. Elle fit quelques pas, puis un petit saut de cabris accompagné d’un couinement. « iih. » Elle avait manqué de trébucher sur le cadavre d’un geth et venait de mettre les pieds dans ses fluides synthétiques. Berk, berk. Elle sautilla et s’essuya les pieds plus loin, sur le sol. Elle se tourna vers l’asari, paume ouverte dans un esprit d’apaisement.

« Tout va bien ! Tout va bien ! »


Elle ne voulait pas qu’elle s’alarme et quitte son poste de repos.

« Je garde le drone actif qui électrocutera quiconque s’approche de moi, reposez-vous vraiment ! On ira après pour la glace ! Ou vous pouvez aller la chercher et la ramener... ? »

Elle pivota rapidement, un peu gênée. Pourquoi gênée ? Hm. Elle slaloma entre les machines et les cadavres. Berk. Berk. Parvenue à la console, elle pianota et reprit son travail. La chaine de production se remit en marche dans un bruit métallique et très sourd. Les vibrations étaient une sensation rassurante. Elle se mordilla la lèvre. Ses calculs étaient parfois parasités par le souvenir d’un coup de feu ou d’un corps qui tombait. Etrangement, bien que le moment fût affreux, l’image d’un corps bleu qui bondissait, la tension de son corps, la fascinait. L’exercice parfait, mélange de force et d’agilité. C’était impressionnant, ce qu’elle arrivait à faire de son corps. Les asaris étaient décidément une race intrigante. Son chef avait-il choisit cette personne parce qu’il savait que ces créatures biotiques éveillaient ses intérêts scientifiques ou s’agissait-il juste d’un hasard ? Elle tâcha de se convaincre que l’intérêt n’était que scientifique. Devant tant d’expertise militaire, il était normal de sentir un sentiment pareil. C’est simplement qu’elle n’en avait pas l’habitude. Il faudra qu’elle parle de cela à son psychiatre. Pour démêler le nœud de pensées et sentiments qui se formait dans sa cervelle.




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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeSam 25 Nov 2017, 15:16
Récupérer, elle ne pouvait tout simplement pas récupérer. Même si elle le souhaitait. L’adrénaline était encore dans son sang, combattre des geths, c’était pour elle un retour en arrière durant cette guerre qu’elle n’aurait jamais dû voir. Des flashbacks de cette guerre frappèrent l’esprit de l’Asari, qui s’était perdue dans la contemplation des étoiles. Elle n’avait, pour le coup, pas senti la main de Namida relâcher son bras, les images perturbant son esprit, alors qu’elle revoyait sa sœur chasseresse, tuée par une brute moissonneur. Toutes ces personnes mortes, toute cette destruction. Même pour une guerrière comme elle, c’était marquant, c’était puissant. Toutes ces visions dans son esprit faisaient remonter quelque chose dans ses yeux, qu’elle s’était empressée d’essuyer alors que ces choses voulaient couler le long de ses joues. Un petit couinement qu’elle commençait à reconnaître après l’avoir entendu plusieurs fois aujourd’hui sorti l’Asari de ses pensées, se tournant vers une quarienne qui manquait de trébucher sur un cadavre de geth. Alors qu’elle était en train de « rassurer » Maylyn, l’asari ne put s’empêcher de sourire à cette vision pour le moins amusante d’une Quarienne totalement inapte au combat, qui trébuche sur des cadavres causés par la personne chargée de sa protection, qui elle, en revanche avait tant de sang sur les mains, qu’elle ne comptait plus les personnes tuées, qui, au lieu de cela, avait résumer la chose en nombre de missions accomplies.

Mains dans les poches, May retournait à la contemplation des étoiles un instant, avant qu’une certaine humaine à l’autre bout de la galaxie, communique avec elle.

« Miss T’Lovi, le GIP arrive bientôt, enfin, une heure, peut-être deux, je ne détecte pas grand-chose dans le hangar, probablement brouillé, je vous savais efficace, mais pas au point de forcer à la retraite tout le monde, même les geths ! »


L’asari se retournait soudainement, réalisant que cet instant de calme n’allait peut-être pas durer. Elle analysa du regard tout ce qu’elle trouvait autour d’elle qui pouvait paraître suspect. N’importe quoi. Même si elle était clairement en infériorité numérique, elle n’en restait pas moins redoutable. Aucun Quarien présent ici, complice de cette attaque ou non n’approcherait le duo, et les geths survivants doivent déjà calculer les probabilités d’échec d’une autre attaque. Maylyn ne baissera pas sa garde, et, contrairement à ce que proposait Namida, elle ne se séparera pas d’elle cette fois-ci. Une fois elle a fait cette erreur et cela a failli lui coûter la vie. Il serait stupide de recommencer.

« Merci Katia, mais, je vais te demander d’être vigilante encore. Signale-moi toute activité suspecte qui s’approcherait de nous… »

Puis, l’asari observa la quarienne faire son travail scientifique. Si elle ne comprenait absolument rien à ce qu’elle faisait, la voir comme ça lui faisait comprendre son état mental. Cette femme était probablement un génie et un pion de plus dans l’échiquier des grosses compagnies. Si le GIP venait les sauver toutes les deux, c’est uniquement parce que cette jeune femme avait une valeur pour eux. May n’aurait été qu’un dommage collatéral si elle était perdue. Et puis, l’idée que le GIP lui-même souhaitait se débarrasser de Namida lui frôla l’esprit. Bien qu’incohérente, cette idée était une piste à garder dans le coin de la tête. Souriante, l’asari observa le petit drone.

« Me séparer de toi encore une fois ? Je ne prendrais plus ce risque. Il y a des choses plus importantes que ma mission en jeu cette fois. »

Elle voulut toucher le petit drone, afin de voir si elle aussi se ferait électrocuter mais, il valait mieux ne pas forcer la chance, c’était déjà bien qu’elle n’était pas électrocutée par sa seule présence, très probablement grâce aux réglages de Namida. Un petit bruit, à peine discret mit en alerte l’asari, qui dégainait son phalanx, ramassant le plus vite possible quelques cartouches thermiques sur les corps, on est jamais trop chargé en munitions. Braquant l’arme devant la porte d’où provenait le bruit, l’asari s’avançait, se mettant entre Namida et la porte. Prête à tirer. Même si le drone pouvait électrocuter des gens, il ne pourrait pas protéger aussi bien que les autres. Déboulant les mains en l’air, trois quariens, non armés, apeurés, poursuivis par un geth qui lui, était armé et …Beaucoup trop gros par rapport aux précédents. Un destroyer geth ?! Non… Il avait juste un fusil d’assaut. Mais bon sang qu’il était gros ! L’asari fronçait les sourcils, commençant à tirer plusieurs fois sur le synthétique, mais ses tirs ne faisaient que le chatouiller semblait-il, d’une main, l’autre concentrant au maximum une projection biotique, qu’elle relâcha immédiatement sur le geth, alors qu’il commençait à viser celle qu’elle protégeait. Le geth s’envolant de l’autre côté de la porte, loin dans le couloir. L’idéal serait qu’elle parte l’achever, mais ces trois quariens, même s’ils n’étaient pas armés, n’étaient pas dignes de confiance. Aussi, May prit le soin de refermer la porte, Utilisant toute sa force pour trainer de quoi bloquer le passage au synthétique… Une armoire. Qu’elle renversa sur le côté afin de le bloquer suffisamment longtemps. Il n’était plus armé, son fusil d’assaut était tombé du côté de l’asari… Fusil, que May prit aussitôt en main, braquant les trois quariens qui semblaient terrorisés. Des employés innocents là-dedans… Les geths sont donc à part… Malgré tout, May braquait son fusil sur les trois, les tenant en joug, leurs faisant signe de s’éloigner le plus loin de Namida.

« Vous allez gentiment répondre à mes questions. Déjà, ces geths vous attaquent, pourquoi ? Ensuite… Est-ce que d’autres Quariens sont de mèche avec ces geths ? Dîtes-moi tout ! »
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeJeu 07 Déc 2017, 23:43
Des choses plus importantes que ma mission en jeu cette fois. Qu’avait-elle voulu dire par-là. Se sentant stupide de ne pas comprendre, elle garda son attention sur son travail et se contenta d’une réponse marmonnée incompréhensible. D’ailleurs, elle se désintéressa d’elle, voyant qu’elle récoltait des cartouches sur les cadavres. Berk. Elle avait des alliages à effectuer et une routine à surveiller. Sans compter qu’elle surveillait de très près le réseau depuis la console. On l’avait grondée pour avoir piraté quelques menus réseaux du GIP, mais elle suspectait que pour cette occasion, on ne lui en voudrait pas. Il s’agissait de veiller à la protection de leurs données. IIIH. Ah mais ce n’était décidément pas possible de se concentrer ici. Excédée elle se retourna pour réprimander l’asari, avant de se rendre compte qu’elle était à nouveau en train de tirer sur des adversaires. L’aura bleutée de la biotique la déconcentra brièvement. Que c’était beau, toute cette énergie matérialisée et manipulée par influx électrique. Ah. Voilà qu’elle s’attaquait aux armoires maintenant. Bloquer l’issue semblait logique.

Les quariens, passablement stressé par la menace direct du fusil d’assaut ne se firent pas prier pour déblatérer tout ce qu’ils savaient et ce n’était en réalité pas grand-chose.

BOUM.

Ah, le geth s’attaque à la porte.

« On ne sait rien ! »

« Ces geths ne font pas partie du personnel. Ils n’avaient aucun autorisation d’attérir, on ne sait pas d’où ils sortent. »


« On faisait partie de la relève, on sortait des vestiaires pour rejoindre la salle de garde quand ce geth nous a attaqués. »


« On a rien à voir avec eux. C’est la plus strict des vérités. »

Oh. Un bruit de glissement attira son attention et elle leva le nez vers le plafond. Un bac de métal en fusion venait de quitter la chaine de fabrication pour se diriger, au vu de son rail, droit sur sa garde du corps. La quarienne se précipita sur la console. Ah, le piratage ne venait pas du réseau central. Son auteur s’était visiblement connecté directement à la console de sous commande. Qui se trouve… elle tourna la tête, vers la porte. Le bac se déplaçait toujours plus vite.

« ATTENTION EN HAUT » hurla-t-elle. Le haut-parleur de sa combinaison satura sur la fin. La peur faisait grimper la tonalité de ses vocalises. Courant à nouveau, elle se rapprocha de la console qui se trouvait sur un des blocs situé contre le mur, non-loin de la porte barricadée.

BOUM.

Elle l’alluma et s’y connecta immédiatement. Les lignes de codes défilèrent devant ses yeux qui les lisaient au fur et à mesure. Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver l’entrée du pirate et de saboter son code de maîtrise. Heureusement d’ailleurs, car, le bac et son métal magmateux se trouvait quasiment au-dessus de l’asari. L’arrêt précipité et l’inertie engendrée firent d’ailleurs déborder quelques gouttes qui s’écrasèrent fumantes aux pieds des quariens terrorisés. Ces dernières prirent littéralement leur jambe à leur coup. Garde d’entrepôt minier, leur occupation n’était en aucun cas similaire à ce qu’il se déroulait-là. Personne ne venait ici, déjà et ensuite, personne n’agressait personne. Cette zone était réputée tranquille et l’était la plupart du temps. Les incidents techniques ou accidents de chantier étaient les seuls faits extraordinaires qui se produisaient.

BOUM.

La quarienne observa les joints de la porte qui tremblèrent, puis sursauta. Un éclair bleuté et une odeur de circuits cramés la firent se retourner. Son drone venait de se décharger sur un petit geth qui se trouvait-là, bien caché contre le mur entre les machines. Ah, oui, qu’elle était bête, si elle avait dû venir ici, c’était uniquement parce qu’il fallait un accès direct pour faire ce qu’il avait fait. C’était d’une logique à pleurer. La surcharge ne lui fit assurément pas du bien, mais malgré tout, il fut assez solide pour encaisser l’attaque du drone qui s'étiola. Paniquée, elle se décida à ajouter une couche en lançant elle-même une surcharge. Cette capacité était à dire vrai ce qui s’approchait de plus à un talent offensif la concernant. Le fonctionnement du geth certainement handicapé par cet acharnement vit son arme s’enrailler.

CLIC. Ballante, elle observa l’arme qui aurait dû lui tirer dessus. Cette fois-ci, s’en était un peu trop pour sa petite cervelle. Tétanisée et incapable de crier pour alerter l’asari, elle l’observa saisir son arme à deux-mains. Le coup de crosse sur son casque émis un bruit si sourd que ses oreilles se mirent à bourdonner. Elle tenta de le repousser, mais ne parvint pas à le faire bouger d’un centimètre. Lui par contre, d’un deuxième coup de crosse l’envoya au sol. Naïvement et sonnée, elle s’imagina qu’il s’arrêterait là, mais un coup de pied lui indiqua le contraire. Instinctivement, elle se replia sur elle-même, ceinturant ses bras autour de ses jambes. La crosse s’abattit une nouvelle fois sur le casque. Bien que d’une résistance à toute épreuve, la visière se fissura. La quarienne ferma les yeux et pria fort. Le côté droit de son casque céda et la douleur fut fulgurante.

Dans son esprit embrumé, il était certain que May serait là pour la sauver assez rapidement. Après tout, elle s’était un peu éloignée, mais pas assez pour la rejoindre en la voyant en mauvaise posture. Par ailleurs, le geth endommagé, n’avait pas une force démesurée et il lui avait fallu plusieurs coups et donc du temps pour briser son casque. Le prochain coup serait par contre et très certainement le dernier.

Elle n’eut pas le loisir de savoir si May arriverait à temps, car elle tomba tout simplement dans les vapes.

Une petite syncope était un fait aussi logique que bienvenu dans pareille situation.
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeSam 09 Déc 2017, 14:27
Tout est passé si vite, elle n’avait pas compris le cri perçant de la quarienne, avant de voir au-dessus de sa tête, un bac de métal en fusion, si le cri de sa cliente n’avait pas vraiment eu l’effet escompté, une petite goutte de metal en fusion, tombant et brûlant l’épaule de l’asari suffirent à lui faire comprendre que sa mort, brûlée vive imminente avait été stoppée par Namida., un petit sourire accompagné d’un soupire, rassuré vinrent la calmer, alors que les quariens précédemment interrogés s’enfuyaient comme des lâches. Sur le coup, elle n’avait pas le temps de s’occuper d’eux, mais, l’infiltration des geths était donc issue d’une autre entreprise. Le GIP ne cherchait donc pas à se débarrasser de leur scientifique. Maylyn s’apprêtait à lever son pouce, en guise de remerciement pour lui avoir sauvé la vie, jusqu’à ce qu’un bruit violent, de porte qui cède sous les coups la remette sur ses gardes elle vit alors que le geth avait une arme, elle eut le soulagement de voir qu’elle s’était enraillée, grâce aux attaques répétées du petit drône. Il lui en faut un !

Mais pas le temps de se reposer, Namida était attaquée par un geth qui était passé d’un fusil à ses mains. Maylyn vit noir, son esprit s’était comme éteint, un cri digne d’une furie résonnait dans le couloir alors qu’elle sortait de son fourreau son couteau, chargeant son adversaire qui allait lui assainer le dernier coup fatal à la quarienne, celui-ci cessa ses attaques à temps, surtout lorsqu’une Asari complètement aveuglée par la rage frappait à multiple reprises un synthétique avec une lame ne lui faisant pas le moindre dégât. Ce fût un coup de poing bien fort dans l’estomac, qui ramena l’asari à la raison, le geth tenait son bras armé du couteau, frappait son ventre de l’autre. La douleur était telle, qu’elle avait l’impression que ses organes étaient compressés un peu plus à chaque coup. Elle fût jetée par la suite au sol, avec une telle violence qu’elle semblait partie ailleurs, elle était consciente, mais, elle avait senti quelque chose se briser au moment de la chute, sur le coup, il lui était impossible de discerner ce que cela pouvait être… Elle n’espérait qu’une chose, que ce ne soit pas ses cotes. Cela pouvait vite dégénérer en poumon perforé, et ça, c’était mauvais. Toujours professionnelle, toujours dans une concentration infaillible, elle posa son regard sur Namida, alors qu’elle entendait la voix de Katia dans son communicateur lui hurler quelque chose. Le Geth lui s’apprêtait à achever l’Asari, lorsqu’un bruit semblable à un rire, et de nombreux tirs d’une arme lourde, d’assaut se firent entendre.

Ce ne fut pas un ou deux tirs qui touchèrent le geth, mais une bonne centaine. Quelques impacts ricochèrent non loin de l’asari qui, avait suffisamment repris ses esprits pour ramper vers sa cliente, se mettant au-dessus d’elle afin de la couvrir du moindre impact. Levant les yeux vers la source des tirs, il vit le chef de la garde Quarienne, complètement ivre à sa façon de marcher vers le Geth en lui tirant dessus, qui riait aux éclats.

« Je savais bien qu’on ne pouvait pas vous faire confiance foutues machines ! »

Alors que le geth tombait, ressemblant plus désormais à une passoire qu’à un geth, dans un bruit lourd, Maylyn s’écartait du corps inconscient de Namida, regardant son corps un bref instant. Bon…Ce n’était pas joli à voir mais au moins, ce n’était pas les cotes, sa cheville s’était tout bonnement brisée. Elle avait un joli pied tout mou et inutile. Reposant son regard sur sa cliente, elle pu constater une fissure sur son casque, une fissure importante. Elle fit signe à leurs sauveur de venir qui ne s’empressait guère, posant la mitrailleuse lourde non loin de l’asari. Il était ivre, mais d’un regard compris ce qui se passait.

« Eh…on a tous une fonction pour réparer ça… Sinon on mourrait bien vite. Bougez-pas. »

Il chercha une brève seconde quelque chose sur la combinaison de la quarienne, et appuyait sur un petit bouton situé non loin du casque. Très discret. Prenant ensuite le bras de la demoiselle, il dirigeait le poignet vers son casque, qui commençait à sortir une sorte de gel ou de vaporisateur qui, semblait refermer la fissure.

« La-voilà, la gamine va s’en sortir, mais il faudra quand même l’emmener à l’hôpital après ça, d’urgence. Ces fissures, c’est pas joli-joli pour les maladies.»


Soulagée, Maylyn pu se concentrer sur sa cheville désormais. Là, ça n’allait pas être drôle. Plaçant entre ses dents le manche de sa lame Asari, elle prit son pied en main, et d’un coup sec, le remis en place, un « crac » bien bruyant résonnait dans l’immense hangar, alors que le Quarien tirait la grimace, May n’avait pas pu tenir bien longtemps entre ses dents le manche de sa lame, alors que cette dernière tombait sur le sol, la bleue lâcha un cri de douleur perçant, alors qu’elle rassemblait ce qui lui restait de force pour se faire une attelle de fortune avec quelques bout du geth et de quoi l’attacher avec le tissu de son pantalon avant de s’étaler à nouveau sur le sol.

« Pitié, dis moi que les secours arrivent… »


Katia, de son côté était parti vomir, après avoir entendu et comprit ce que faisait Maylyn, une voix familière, hyperactive avait pris le relai.

« Arrivée des secours dans moins de dix minutes. Aucun signe de synthétiques, et je pense que le Blasto quarien pourra vous protéger, même s’il a un taux d’alcoolémie dangereusement haut. »


« Hein ? Ya des secours ? »

Le Quarien venait d’intervenir dans la conversation pensant que Maylyn lui parlait, mais il n’en était rien. Elle ne put s’empêcher de sourire, avant de se redresser, rampant un peu misérablement vers Namida, prenant délicatement la tête de la demoiselle sur ses cuisses, comme pour s’assurer un peu plus qu’elle se réveillerait. Elle sortit son dernier phalanx encore chargé, surveillant les alentours avec le quarien qui devrait sérieusement arrêter de boire. Reposant son regarde sur Namida, elle semblait espérer quelque chose.

« Aller…réveilles-toi ! »
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeMer 20 Déc 2017, 02:01
Ces foutues machine, c’est super raciste ça… son cerveau qui d’habitude fonctionnait à une vitesse anormalement élevée s’évertuait à analyser les données auditives qui lui parvenaient en vain. En réalité, c’était assez drôle, elle était certaine d’être inconsciente au vu de l’absence de réaction de son corps et à la sensation étrange qui l’habitait. Sa conscience flottante parvenait tout de même à capter quelques stimuli auditifs que sa cervelle analysait au ralenti. Bref, c’était une réflexion idiote, les geth n’étaient déjà pas définition pas de vulgaires machines.

Les maladies… ah… oui, ce bip c’était un protocole d’urgence de sa combinaison.
Se réveiller, ah, mais elle l’était. Un peu. Encore un peu.

Le chef de garde observa un peu la salle et un cadavre de quarien.

« Ils ont fait exprès. De me faire boire, je veux dire. Normalement, ce n’est pas quelque chose que je fais en service. On est un peu perdu ici, je ne pensais pas qu’on se ferait infiltrer de la sorte. C’est tout de même une histoire de fou… moi qui comptais finir ma carrière ici tranquillement… Je vais m’assurer qu’il n’en reste pas un aux abords. »

Il s’éloigna, de sa démarche approximative et sembla au moins effectuer une sécurisation un minimum valable. Après tout, il avait réussi à venir, a peu près, les aider.

Elle cligna les yeux. Ce qui l’étonna le plus c’était la perspective d’un menton vu par-dessous. Elle n’avait pas eu… jamais en fait, l’occasion de se trouver dans pareille position. Qui plus est avec une asari. Elle tendit une main hésitante vers ledit menton. Elle s’amusa de constater à quel point son anatomie, en l’occurrence sa main, était différente de l’être qui la tenait sur ses cuisses. Elle pouvait clairement voir à l’opacité anormale la zone qui avait été recomposée en urgence sur sa visière. Deux de ses doigts effleurèrent la peau bleue, juste à l’arête de l’os mandibulaire inférieur.

« Je crois que je ne me sens pas très bien. »
Murmura-t-elle.

D’ailleurs, parler provoqua chez elle une nausée affreuse. Ce qui la paniqua le plus, c’est qu’en portant ses mains à la base de son cou, elle ne put que constater la panne généralisée de son casque suite aux coups subits. Voilà qui était problématique, si elle vomissait, ce serait absolument dégoutant. Hors de question de crépir sa combinaison de la sorte. Contenant avec peine un hoquet dont l’acidité lui brulait déjà la gorge, elle se décida à faire en toute urgence la chose la plus logique. Elle posa ses mains sur sa visière et actionna le mécanisme d’ouverture qui heureusement était toujours actif. De sa seconde main, elle s’appuya sur l’une des cuisses salvatrices pour se pencher sur le côté et régurgiter tout ce que son estomac désirait. Elle avait très peu vomit au cours de sa petite vie et cette expérience était à proprement dit affreuse. Et gênante. Elle n’osait pas observer la réaction de la propriétaire de la cuisse qu’elle broyait de ses doigts. Crachotant, elle se débarrassa au mieux de sa salive souillée qui rejoignit la flaque précédemment expulsée. Voilà pourquoi, certainement, toutes ces séances de tortures d’acclimatation et de stimulation de son système immunitaire faisaient sens. Elle qui jeune avait foulé le sol de Rannoch. Elle faisait déjà un peu partie de cette génération qui évoluait par rapport à leurs parents exilés. Les plus jeunes le seraient encore bien plus et avec l'aide de la science, peu à peu, leurs corps affaiblis retrouveraient leurs défenses naturelles. En attendant, elle gagnait quelques secondes d'autonomies et écourtait ses jours d'hospitalisation à venir. Nul doute que la facture médicale serait salée.

« Je crois que je souffre d’un traumatisme crânien. »

Sa voix, non filtrée par son casque était plus vivante, mais la version usuelle restait très proche de sa voix naturelle.

« Ah. N’avions-nous pas convenu que j’ôterai cette visière à l’issue de cette mission ? Je suis un peu en avance... »

Elle se redressa, une fois certaine qu’il n’y avait plus rien à vider de son système digestif. Innocemment, elle aurait bien voulu être plus présentable. D’un revers de main elle essuya ses lèvres. C’était vraiment bête de penser à ce genre de chose maintenant. Elle redressa son visage pour guetter la réaction de la bleutée. La peau sous la visière s’apparentait à tout ce que décrivaient les livres au sujet de la biologie quarienne. Une peau au gris velouté était éclairée par un regard laiteux lumineux. Les lèvres légèrement colorée, au rose pastelle rappelait la couleur du sang qui courrait dans ses veines, tout comme la petite entaille qui avait fait couler à son arcade gauche un peu de liquide carmin. Ses sourcils semblaient indiquer une pilosité châtain. D’étranges stries sombres marquaient son front. Un temps qui lui sembla une éternité s'écoula. Les miroirs qu’étaient les siens se perdirent dans ceux de l’asari. Qu’il était étrange de percevoir le monde sans filtre. Effrayant, c’était toujours aussi effrayant.

Maylyn T'Lovi
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeJeu 21 Déc 2017, 15:54
Le chef de la garde commençait par se justifier, c’était quelque chose d’assez pitoyable et paradoxalement amusant pour l’asari, qui l’écoutait toujours d’une oreille distraite… Qu’il soit alcoolique, c’est son problème. Il n’a pas besoin de se justifier auprès d’une garde du corps et de sa cliente et, pour être franchement honnête, Maylyn n’en avait strictement rien à faire de cet homme. Bien sûr, elle lui était redevable, il lui avait sauvé la vie, et plus important, sauver la vie de Namida. Pourquoi elle faisait passer à ce point-là vie de la quarienne devant la sienne ? Une pensée lui frôlait l’esprit, était-ce son instinct de matrice qui se réveillait ? Où était-ce quelque chose de plus… profond ? Maylyn n’eut pas tellement le temps de plus se poser la question, qu’elle sentait quelque chose la toucher. Elle baissa le regard pour y voir une quarienne tendant ses doigts fins pour ce que l’asari prenait pour des caresses. Ce qui la fit sourire, béatement… Elle n’était que peu habituée aux marques d’affection sincères, même si, elle pouvait se tromper, cela poussa soudainement son cœur à faire un bond.

Alors que la quarienne indiquait son état actuel. Maylyn vit la petite Quarienne avec surprise utiliser le mécanisme ouvrant sa visière, les yeux de l’asari s’écarquillèrent, commençant à gagner en curiosité, de voir à quoi le visage de la demoiselle ressemblait. Elle allait prendre entre ses mains le visage de Namida, afin de mieux la voir mais, à sa grande surprise, elle n’en eut pas le temps, en sentant la demoiselle prendre appui sur ses cuisses, entraînant un petit mouvement d’une de sa jambe d’où la cheville tenait fébrilement entre deux morceaux de geth, provoquant une petite grimace de douleur et un petit « iii !» à peine perceptible. Même pour Miljund aux communications.

« Envie de vomir Namida ? »

Maylyn ne croyait pas si bien dire, alors que la pauvre Quarienne s’était penchée suffisamment pour éviter qu’elle ne vomisse sur l’asari, elle déversa beaucoup de liquides gastriques, May pu connaître les repas de la quarienne, enfin, elle voyait des plats Dextro. Pas forcément très ragoutant et même un Krogan ne pourrait pas les manger sans avoir des problèmes gastriques phénoménaux. Mais, la bleue n’était choquée, bien au contraire, elle était même amusée et se mit à rire, pas moqueuse non, c’était plus un rire qui la délivrait d’une grande inquiétude sur l’état de la petite Quarienne. Fort heureusement pour elle, hormis un traumatisme crânien potentiel, elle n’a que des bleus... Mais son rire s’estompa net, lorsqu’elle vit enfin une quarienne sans leurs masques. Elle était… Belle. Pour Maylyn, elle était superbe. L’asari sentait son cœur battre, sur chaque détail de son visage, sa peau grise sans défauts, ses lèvres, ses yeux… L’asari ne se contrôlait plus, alors qu’elle rapprochait son visage de celui de la quarienne, posant ses mains sur ses épaules, elle posa ses lèvres sur la joue de la quarienne, un petit baiser longuet. Elle aurait bien voulu embrasser ses lèvres mais, l’action précédent l’avait quelque peu rebuté. La bleue recula son visage très rapidement, sa peau était plus foncée que d’habitude, chez les humains, on appellerait ça « rougir ». Le chef de la garde passait à ce moment-là. Lorsqu’il vit la scène, ses bras étant ballants, si l’on pouvait voir son visage, sa bouche montrerait un grand « O » de surprise. La bleue fixait du regard la Quarienne

Un raclement de gorge retentit dans les oreilles de l’asari. Katia avait reprit les commande, derrière un petit rire d’un galarien s’éloignant.

« Euh..Mademoiselle T’Lovi, les secours sont arrivés. Je les ai prévenus pour le chef de la garde aussi. »

Amenant son index à son oreille, un grand sourire aux lèvres, elle ne répondit que par un « hm hm », ses yeux rivés sur la quarienne. Les portes des quais s’ouvrirent alors que trois navettes venaient d’arrimer à l’extérieur. Un groupe assez large de quariens armés, ainsi que plusieurs équipes médicales, se dirigeant vers Maylyn et Namida. Les médecins prirent très vite en charge la demoiselle en remettant immédiatement son masque, l’emportant dans l’urgence sur un civière pour lui administrer les premiers soins, pendant que deux quariens posaient plusieurs questions à l’asari, agitant une lampe devant ses yeux pour voir si tout allait bien. Elle tendait juste ses mains, signifiant qu’elle aurait besoin d’aide pour se relever. Tout allait au ralenti, son regard était rivé sur la Quarienne se faisant embarquée. L’asari prit les béquilles qu’on lui tendait, affirmant plusieurs fois qu’elle n’avait rien, à part quelques ecchymoses, et sa cheville… Elle se dirigea dans la même navette que Namida, ne voulant pas pour le moins du monde abandonner la demoiselle. Ce n’était définitivement plus professionnel. Alors qu’elle s’installait non loin de la civière de Namida, sur un des sièges, elle regardait du coin de l’œil le chef de la garde, resté sur place, se faisant sermonné, au loin, on pouvait voir les commandos Quariens se charger des poches de résistance ennemies. Si c’était une autre entreprise, ça montre que même les geths peuvent être achetés pour de l’argent désormais. Elle posa de nouveau son regard sur Namida, alors que des médecins s’occupaient de sa cheville. La félicitant pour avoir aussi bien traité la blessure. Mais, elle n’écoutait pas ces caresses.

« J’espère que Mademoiselle Nar Karasuh va s’en sortir. »


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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeSam 23 Déc 2017, 23:03
Elle aurait pu se lancer dans une analyse métaphysique de ce qu’il venait de se produire. Faire une étude approfondie et introspective, afin de produire une réaction logique et courtoise à ce genre de chose. Elle savait ce que c’était qu’un baiser, elle avait vu quelques films qui lui avaient appris cette étrange marque d’affection. Pour elle, quarienne, vivant derrière son masque et réellement loin de toute question amoureuse, cette marque d’affection exotique était parfaitement étrange. Au moins, elle avait déjà su comprendre ce que ce geste pouvait signifier. Enfin, non, elle savait ce que ce geste était, signifier c’était une autre paire de manche. Il lui semblait vaguement se souvenir qu’il y avait plusieurs sortes de contacts labiaux et qu’ils avaient chacun une signification différente. Elle n’eut pas le temps de réagir autrement que part un légère écarquillement d’yeux que les portes des quais s’ouvrirent. Le vacarme que firent les navettes n’était pas la cause première du bourdonnement à ses oreilles.

En très peu de temps, elle fut entourée de deux quariens. Ils faisaient partie de l’équipe médicale visiblement, car ils portaient des combinaisons en adéquation avec cette fonction. Elle n’eut là-aussi pas le temps de réagir qu’on lui spraya abondamment le visage. Reconnaissante, elle se fit la réflexion qu’en effet, elle avait dû s’exposer à une sacrée liste d’agent pathogène. Elle retrouva bien vite l’abri de sa visière. Elle avait l’impression d’être une vulgaire poupée de chiffon qu’on baladait d’un endroit à un autre. En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle se trouva sur une civière. Namida s’agita cependant assez pour qu’un des gardes prennes son sac contenant le résultat de ses recherches, qui pesait son petit poids en alliage métallique.

Elle ne se calma qu’une fois que le garde en question remette ledit sac à Maylyn. Elle avait toute confiance en l’asari, elle savait que cette dernière protègerait ces précieux objets jusqu’à leur rapatriement sur Haratar. Elle avait bien conscience que cette équipe là était du GIP et qu’ils étaient professionnels au possible. Tout comme le fait qu’ils appartenaient à son monde bien plus que la guerrière asari. Sauf qu’elle lui avait sauvé la vie et s’était intéressé à ce projet, elle lui faisait donc intégralement confiance. Enfin, elle avait un taux de confiance plus élevé pour elle que pour les autres personnes présentes, on ne pourrait pas parler de réelle confiance au sens strict. Elle avait analysé son taux de fiabilité et c’est tout ce qui comptait. Les moniteurs qui l’entouraient étaient rassurant, elle voyait danser les courbes sur les écrans. C’était une belle image de sa fonction cardiaque que voilà, hm. Un peu haute, n’est-ce pas ? Sans parler de la dose massive de produits et médicaments qui gagnaient son système sanguin. C’était après tout un mal nécessaire, elle pouvait bien plus mourir d’une germe que d’un coup de crosse dans son état. La fatigue l’emporta finalement sur sa curiosité et elle ferma les yeux.

Le médecin qui s’occupait de l’asari opina du chef à sa remarque.

« Son pronostic vital n’est pour l’instant pas engagé. Je ne vous cache pas cependant que les prochaines heures vont être décisives, elles nous permettront d’estimer si une contamination à eu lieu et de quels types. Nous lui avons administré l’éventail de base des médicaments dans ce genre de cas. Ils auront l’action défensive qui manque à son corps. J’ai cru comprendre que nous étions arrivé plutôt rapidement après les faits… mais parfois, même cinq minutes sont de trop. Ces hangars étaient tout sauf un environnement stable et fiable. »

Il se redressa.

« Vous pouvez marcher presque normalement, avec cette atèle. Il faudra la garder quelques jours, ce qui permettra à votre articulation de se réparer intégralement. Il ne devrait y avoir aucune séquelle. Je vous conseille de vous reposer, vous pouvez utiliser la couchette murale, ici. »
Dans l’espace exigu de la navette, la couchette n’avait visiblement que peu de confort et le brancard sur lequel trônait la blessée prenait beaucoup de place.

« Puisque j’ai cru comprendre qu’il vous tenait particulièrement à cœur de garder un œil sur votre cliente. » dit-il en s’éloignant.

Sa collègue, qui s’était occupée de Namida vint lui dire quelques mots, ils étudièrent rapidement un datapad. Une annonce de décollage imminent les fit s’assoir dans les petits sièges prévus à cet effet. Le vol ne dura guère longtemps et les navettes rejoignirent la frégate quarienne dont ils étaient venus. Maylyn apprendra qu’ils faisaient partie d’une équipe de surveillance du secteur et qu’ils se trouvaient fort heureusement non loin de la zone quand leur appel d’aide leur a été relayé. Le vaisseau militaire n’était pas doté de fioriture ou de confort superflu. Il possédait cependant une unité de soin performante dans laquelle les deux blessées furent rapidement emmenées.

« Elle passe à 39°C. Je pense que nous devrions envisager un caisson stérile, l’intégrité de la combinaison a pu être compromise. »

« Oui, une décontamination intégrale est de toute manière nécessaire. »


Maylyn fut un peu oubliée et pu observer les manœuvres médicales opérées par le personnel en toute urgence. Dans ces unités de soins quariennes, il existait des caissons stériles équipé pour une décontamination optimale. Cette fois, l’asari fut laissée derrière une vitre sa présence et surtout ses germes n’étaient pas les bienvenus. Deux sas plus tard, c’est une quarienne équipée du strict minumum, c'est-à-dire un calçon, qui fut placée dans un caisson qui trônait au milieu de cette étrange pièce blanche et austère que Maylyn pouvait observer depuis l’extérieur. Le caisson opaque ne permettait pas de voir ce qu’il se passait à l’intérieur. Les médecins dans des sur-combinaisons spéciales, actionnaient diverses fonctions en suivant visiblement un protocole. Ils en ressortir bien plus tard, laissant leur patiente dans la salle.
Le médecin qui s’était occupé de la cheville de Maylyn eut pour elle un geste de main apaisant.

Plusieurs heures plus tard, l’équipe médicale qui avait déserté les lieux revint. Les deux médecins après une analyse des constantes décidèrent de ressortir leur patiente de sa boite de choc. Elle fut ensuite placée dans une seconde salle, moins équipée, qui faisait office de salle de réveil ou d’auscultation. Elle comprenait plusieurs lits. On y plaça la scientifique, vêtue d’une combinaison blanche visiblement prévue pour faciliter les soins des médecins et d’un appareillage très basique. Aucune fioriture de mode ou de tissus dont aiment normalement s’entourer cette espèce. Il ne fallut pas trop longtemps pour que les produits ramènent à la conscience Namida.

« Bonjour, tout va bien. Vous vous trouvez sur le Serkan, une frégate militaire qui a procédé à votre extraction. Vous avez été placée en caisson de décontamination et avez du subir plusieurs médications très lourdes pour éviter toute infection ou choc allergique. Heureusement, votre état semble dorénavant stable, raison pour laquelle vous vous éveillez ici. »


« Vous restez cependant sous analyse constante des moniteurs, ne touchez pas aux capteurs. Nous allons vous laisser vous reposer et reviendront vérifier votre état dans un moment. Vous avez un bouton d’appel ici, si vous en sentez le besoin, n’hésitez pas. Si vous vous sentez fatiguée c’est normal, votre organisme a été grandement éprouvé, l’essentiel maintenant c’est de vous reposer. »


Les deux médecins, une fois leurs recommandations terminées, quittèrent la pièce, laissant Maylyn et Namida seules. Enfin, plus ou moins, il y avait dans le couloir du personnel médical qui transitais et la majorité des pièces avait été pensées en transparence, les pièces étaient composées de larges fenêtres en guise de murs. Bien que des volets aient été prévus pour le gain d’un peu d’intimité dans certains lieux.

Maylyn T'Lovi
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeDim 24 Déc 2017, 11:40
Tout est passé si vite dans la tête de l’asari. Elle revoyait déjà cette scène horrible, durant la guerre contre les moissonneurs, cette scène où une brute, sortie de nul part venait s’attaquer à son escouade, à sa camarade. Sa sœur mourant la tête écrasée sur le sol. La scène fit l’effet d’un coup violent à l’esprit de la bleue qui, senti les larmes monter. Le geth s’était comporté de la même manière que la créature des moissonneurs. Visant la tête de la quarienne en priorité. Pourquoi tout se répète ? Pourquoi faut-il que les créatures qu’on accueille à bras ouverts dans la galaxie, entache immédiatement leur réputation avec des actions pareils ? Une certaine haine, mêlée à de l’inquiétude frappait le cœur et l’esprit de Maylyn. Elle avait les yeux rivés sur sa cliente tout le long du processus de soin.

Chaque mouvement des médecins lui rappelait par petits flashback la perte de Mitra. Bien qu’on lui ait proposé de se reposer durant le voyage, elle n’en aurait pas eu l’occasion de le faire. Afin de faire tourner son entreprise, elle avait caché au mieux possible ces syndrômes post-traumatiques, qui de toute façon ont touché la galaxie toute entière, seule les nouvelles générations d’après-guerre peuvent jouir du fait de vivre dans une relative paix galactique. Mais aujourd’hui particulièrement, tout lui revenait, encore et encore. Katia, n’avait pas coupé la communication, mais avait préféré garder le silence, pour laisser toute son intimité à l’asari, au grand damne de Miljund qui lui, voulait justement resaisir sa patronne, quitte à la bousculer un peu, avec son tact désormais légendaire au sein des employés de la Blue Light security.

Tout s’accélérait lorsqu’elle revint de ses cauchemars éveillée, sur Serkan, dans l’hôpital ou la baie d’urgenc, Impossible de dire ce que c’était et honnêtement, elle s’en fichait, seul la survie de la quarienne importait. Lorsqu’elle fût amenée devant une grande vitre, montrant un caisson aux vitres teintés, on lui expliquait brièvement ce que c’était et surtout, qui il y avait là-dedans. La matrice posait sa main sur la vitre, fixant le caisson comme-ci, c’était tout une galaxie qui séparait les deux personnes. Pourquoi ressentait-elle cela ? Etait-ce par écho à ce qui était arrivé à Mitra il y a encore si peu ? Ou était-ce car cette petite quarienne avait réussi à faire son petit effet sur l’asari ? Ou bien, était-ce les deux… C’était encore flou, mélangé. Mais une chose était sure, elle ne pouvait se résoudre à accepter qu’elle ne meure, maintenant. Le regard presque sévère, elle lâcha tout bas, dans un petit murmure.

« Ne t’avise même pas de flancher maintenant… »

Une heure passait, puis deux. Elle eut un appel d’une personne, de deux même, via holo-conférence, l’entreprise ne roulait certes pas sur l’or, mais ce genre de communication, bien qu’assez chère était une des petites folies que pouvait se permettre la franchise. Les deux seules personnes de la galaxie pouvant donner le sourire à l’ancienne chasseresse juste par leurs simples présences. Kaleia et Galliea. Elles semblaient revenir d’un contrat un peu moins tendu que celui de Maylyn. Galliea, tenait encore son fusil de sniper, un Veuve noire… Elle utilise ce modèle d’armes, car son dernier époux était un Krogan, quelque peu véreux, les Krogans le sont tous, diraient certains, mais lui, il l’était bien plus que n’importe quel autre Krogan. Kaleia, elle, était simplement souriante, toujours aussi peu confiante d’elle-même au travers des années, mais elle était celle qui avait le plus réussi sa vie. Deux enfants, un époux turien des plus respectables et respectés aussi bien sur Palaven qu’au présidium. Soupirant un peu soulagée elle regardait ses deux sœurs.

« Eh bien, cette mission ne t’a pas épargnée ma sœur ! Katia m’a tout raconté, alors ? Alors ? Dis-nous tout ! Tu as le béguin ?»


Maylyn lèva les yeux au ciel, exaspérée et amusée. A la fois. Galliea était une silencieuse avant d’avoir côtoyer un Krogan et cela se voyait que son comportement avait changé avec ses sœurs du moins. Mais sa perspicacité légendaire n’en était pas moins juste.

« Peut-être…Je ne sais pas… Je n’ai pas connu ça jusque-là. »

Son autre sœur prit parole, avec son petit timbre de voix timide et un peu incertain habituel pour Maylyn. Pourtant, chaque fois qu’elle parlait, cela résonnait de sagesse aux yeux des autres.

« Que ça soit le cas ou non May, reste avec elle. Tu nous raconteras tout une fois rentrée. Tu n’as rien ? Je sais que les quariens sont très doués en médecine pour leur peuple, mais… Enfin..je .. »

Elle semblait gênée de continuer sa phrase, elle ne le voyait pas mais deux quariens médecins passaient par là, entendant la conversation, ils s’échangèrent un regard, prêt à intervenir dans la conversation pour dire que non, ils avaient les compétences. Mais ils s’abstinrent de le faire. Faisant juste signe à Maylyn, de venir dès que possible. La conversation s’étalait sur plusieurs dizaines de minutes, avant que la limite autorisée par les fonds de l’entreprise ne soit atteinte, dans un très pressé « Je dois vous laisser, on se voit autour d’un verre ! » Elle raccrocha d’urgence. La facture s’était tout de même élevée à un chiffre à quatre nombres. Elle se dirigea, boitant à l’aide d’une bequille gracieusement donnée par les médecins afin de ne pas trop forcer sur sa jambe vers les deux Quariens.

« Mademoiselle T’Lovi, Namida'Silke Nar Karasuh va bientôt se réveiller. Je suppose que vous vouliez être au courant… Attendez cependant le transfert vers l’autre chambre, avant de lui rendre visite. »

L’asari fit oui de la tête. Guettant le bon moment. Comme si… Comme si cela faisait plusieurs années déjà qu’elles étaient séparées. Elle était déjà dans la chambre, lorsque sa cliente fût transférée dans sa nouvelle chambrée. Maylyn avait tiré une chaise, le moins bruyamment possible vers le lit, refusant poliment l’aide des médecins, par politesse et surtout parce qu’elle préférait qu’ils s’occupent de Namida. Elle s’installa confortablement sur la chaise, lâchant un petit soupire d’aise à l’idée de ne plus trop forcer sur une seule jambe, regardant la combinaison de sa cliente, tout du moins, ce qu’elle pouvait en voir. Les pensées de l’asari allaient du « Intéressante combinaison médicale. » aux pensées qu’elle préférait étouffer loin, très loin dans son esprit. Puis, vint le moment où ils laissèrent seules les deux demoiselles, alors que la quarienne se révéillait, Maylyn avait le coude posé sur le lit, soutenant sa tête, exténuée désormais, après que toute l’adrénaline du combat s’était évaporée. La bleue décocha un sourire à la jeune femme, lorsque leurs regards se croisaient.

« Je … mh.. Je sais que les médecins ont dit que tu allais bien mieux mais… Est-ce que tout va bien ? »

Maylyn ne parlait pas forcément physiquement, mais, connaissant son interlocutrice, il était fort probable qu’elle ait comprit. Son cerveau allait bien trop vite, aussi vite que celui d’un galarien. Maylyn repensait à ce qu’avaient dit ses sœurs, alors qu'elle joignait ses mains entre elles, bougeant ses doigts dans tous les sens.

« Tu… »

Elle ne savait pas quoi dire. Ce n’était pas les mots qui manquaient, bien au contraire, c’était, l’ordre dans lequel elle devait les prononcer qui était difficile pour elle. Les flashbacks revenaient… La perte de Mitra, mais aussi, leurs moments ensembles. Elle ne put s’empêcher de décrocher un sourire, les larmes montaient une nouvelle fois aux yeux, alors qu’elle lâcha tout ce qu’elle avait sur le cœur à ce moment.

« J’ai..j’ai eu peur de te perdre, j’ai revu tout ce qui m’était arrivé durant la guerre contre les moissonneurs, une personne qui m’était chère… Si importante à mes yeux…disparaître. Je t’apprécie suffisamment pour avoir ressenti la même peur avec toi… »



Les larmes coulaient le long de ses joues, elle lâcha un énorme soupire, désespérément triste et pourtant…le timbre de sa voix lui, montrait de grands signes de joie. Alors que l’asari essuyait d’un revers de sa manche les quelques larmes aventurières, elle se remit sur le fond de sa chaise… Elle allait faire ce qu’elle fait toujours, cacher ses sentiments et ses ressentis.

« Enfin je…Je suis contente que tu ailles mieux. Il faut que tu ailles mieux ! Je sais que tu n’aimes pas sortir mais… »

Elle marquait une longue pause, encore une. Si les mots fusaient encore dans son esprit, son incapacité à être réellement sociale la poussait à s’emmêler les pinceaux. Mais « aller May ! Droit au but ! » se disait-elle..

« Mais j’aimerais qu’on se voit encore, en dehors des contrats je veux dire… Et surtout, quand tu iras mieux ! »

Elle soupirait, exaspérée par elle-même, se rendant compte que, peut-être, ce n’était pas le bon moment, elle venait de se réveiller… Et puis, il y a eu ce baiser sur la joue, si spontané de sa part… Il y avait définitivement quelque chose. Mais qu’était-ce finalement ? L’asari pinça l’arête du nez penchée sur son problème interne, ne lâchant pas du regard sa cliente pour autant.

« Je..mh… Désolé…»
Namida'Silke Vas Haratar

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Namida'Silke Vas Haratar
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MessageSujet: Re: Un paradoxe de Schrödinger comme un autre   Un paradoxe de Schrödinger comme un autre Icon_minitimeDim 24 Déc 2017, 22:40
Elle avait l’impression d’avoir fait d’étranges rêves, sans pouvoir s’en souvenir. Les paroles très sensées et logiques des médecins lui semblèrent rassurantes. Elles lui permettaient d’appréhender le décor qui l’entourait, enfin, de ce qu’elle en voyait allongée sur le lit. Elle cligna doucement des yeux. En tournant la tête elle put voir l’asari qui veillait visiblement toujours à ses côtés. Il était rassurant de voir qu’elle était une garde du corps aussi zélée et professionnelle. La vue de son sac, la rassura grandement également. Vivement qu’elle soit sur Haratar pour finaliser la reddition de son étude et qu’elle fasse établir son brevet. Cela aura le mérite de stopper cette course à l’espionnage absurde dont elle était devenue bien malgré elle la victime.

« Hm. Je ne sens pas grand-chose, c’est certainement dû aux médicaments qui m’ont été injectés. »

« Je ne comprends pas trop pourquoi tu pleures. Si je suis encore vivante maintenant, c’est que j’ai statistiquement beaucoup plus de chance de m’en sortir qu’il y a quelques heures. Les proportions augmentent à 70% environ alors qu’elles étaient d’à peine 20% auparavant. »


La liste des maladies ou atteintes possible était encore longue, mais elle était désormais en bonne voie pour rester au moins vivante. A présent, le facteur inconnu était plutôt le taux de séquelles elle aurait.

« Il est prévu qu’à l’issue du projet de recherche, ce doit faire environ une semaine après mon retour, qu’une soirée festive soit organisée. C’est profondément ennuyeux, mais j’ai le droit d’y venir accompagnée. Alors si tu peux venir… le buffet est gratuit, c’est toujours ça de prit, je suppose… que ça correspond à tes critères. Par ailleurs, tu fais partie de la réussite de tout cela… d’une certaine manière. Je te transmettrais les coordonnées par omnitech, là.. je n’ai pas trop la force de le faire. »

Elle se tut. Elle était certainement si calme, car les narcotiques tardaient toujours un peu à se dissiper. Elle se sentait très fatiguée, parlé avait épuisé ses maigres réserves.

« Tu es une très bonne garde du corps, tu ne devrais vraiment pas pleurer à cause de moi. Ma condition actuelle n’est due qu’à mon statut immunitaire racial. Ce n’est pas de ta faute si l’air que je respire peut me tuer en quelques secondes s’il n’est pas filtré. Tout le monde sait que tu as très bien travaillé, tu seras bien payée et je ne te blâme de rien. »

Elle fit un effort assez violent pour puiser l’énergie de parler et rester lucide. Sa voix était un peu plus pâteuse que d’habitude.

« Lorsque la guerre s’est terminée, j’avais onze ans. J’ai pu gagner Rannoch rapidement avec mes parents. Si la reconstruction a été laborieuse, les miens ont très vite eu le rêve et la volonté de réadapter nos corps. J’ai donc très rapidement été soumise à des séances de stimulation immunitaire. Si ça n’avait pas été le cas, je serais morte aujourd’hui. Mais je sais pertinemment qu’à moins d’un miracle génique, ma génération ne pourra jamais espérer se débarrasser de ces combinaisons. »

« Et personnellement, je l’aime plutôt bien… »


En tâtant sa cuisse, elle se rendit d’ailleurs compte que ce n’était pas la sienne. Elle leva sa main au plafond. Fichtre. Une pointe de déception la gagna, elle espérait qu’ils avaient pu décontaminer et récupérer la sienne. Elle y avait amené tant d’amélioration personnelle que ce serait une réelle et immense perte. L’occasion de faire peau neuve ne l’enchantait pas le moins du monde et il lui tardait d’être libérée de cette combinaison simpliste.

Elle laissa lourdement retomber sa main le long de son flanc.

« On a fait. Du très bon. Travail. » Répéta-t-elle mollement et de manière quelque peu saccadée.







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