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 Stanislas Drake (Terminée)

Stanislas Drake
Stanislas Drake
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MessageSujet: Stanislas Drake (Terminée)   Stanislas Drake (Terminée) Icon_minitimeVen 07 Juil 2017, 23:23
Registre Galactique des espèces
Stanislas DRAKE

Informations primaires

Sexe : Masculin
Race : Humain
Âge : 38 ans
Faction : Indépendant (pro-cerberus)
Poste / Grade : Archéologue et professeur à la Nouvelle Université d’Oxford
Parenté : Fils unique de William Drake et Helena Von Schwerm
Situation maritale : Veuf
Planète d'origine : La Terre, L’Ecosse pour être précis


Histoire

Stanislas est né en 2164 dans une famille de la vieille aristocratie écossaise. Son père, William Drake, était l’un des derniers grands éleveurs de chevaux du Vieux monde, des bêtes qui à l’époque déjà, ne servaient guère plus qu’à la pratique du polo, un sport dans lequel il excellait, bien évidemment. Sa mère, Helena Von Schwerm, était l’héritière d’une vieille famille prussienne ayant conservé l’habitus guerrier germanique des temps anciens, où l’on claquait encore des talons comme au XXème siècle, et qui encensait Clausewitz en se morfondant sur la perte du dernier Kaiser. Fils unique et par conséquent héritier des traditions familiales, Stanislas reçut une éducation des plus classiques et des plus strictes, entre apprentissage rigoureux du latin et inculcation de la bienséance. Logiquement, et malgré cette enfance des plus rigoristes, il ne manqua jamais de rien, l’argent dans sa famille ne venant pas à manquer. Etrangement, il ne se rebella jamais contre l’aspect dur et classique de sa jeunesse, qui le plaçait pourtant bien souvent dans un décalage anachronique permanent avec le reste de sa classe d’âge. Le fait d’être enfermé dans ce carcan lui donna néanmoins une envie irrépressible de parcourir la galaxie et d’y vivre toutes sortes d’aventures. Ainsi, entre classicisme et envie d’aventure, entre passé et découverte, c’est de manière extrêmement logique qu’il s’achemina vers un cursus d’Histoire à l’université d’Oxford.

Ce qu’il découvrit là-bas ne fit qu’attiser son impérieux désir de parcourir les étoiles : la galaxie regorgeait de tant de secrets, de tant de peuples anciens et de civilisations disparues, tant de mystères à éclaircir. Soucieux d’accomplir ses rêves, il travailla d’arrache-pied, consultant infatigablement ses cours, s’en délectant jusqu’à en sucer la moelle, passant tout son temps à la bibliothèque de l’Université, source intarissable de savoir, où il pouvait toujours trouver dans les rayonnages et dans les banques de données numériques, de quoi contenter sa faim pantagruélique de savoir et de connaissance.

Ce fut finalement en s’inscrivant à un cours optionnel portant sur la guerre civile à Rome qu’il rencontra celle qu’il ne connaissait pas encore, mais qui pour lui aller devenir la personne la plus importante de sa vie. Le cours en question était peu fréquenté, les autres étudiants ayant préféré choisir un cours portant sur le xéno-histoire de Tuchanka, mais Stanislas avait déjà lu près de 4 livres sur le sujet, et il se sentait de revenir, le temps de quelques heures, à ses premières amours que constituaient l’histoire antique et romaine. Arrivé comme toujours avant l’heure, il ne trouva dans la pièce qu’une seule personne, mais ce fut la bonne… Portant de longs cheveux bruns, d’énormes lunettes et de savants discours sur l’importance des influences helléniques dans la construction de l’impérialisme romain et le doux nom d’Héloïse, il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu’il n’y aurait pas, dans toute la galaxie, une autre qu’elle. D’une manière qui lui parut à lui fort peu cavalière, mais qui devait en fait l’être autant que faire se peut, il prit son courage à deux mains pour aller lui parler. Bizarrement, il ne se souvint pas de la teneur de l’échange, tant son esprit avait été bercé par le son sa voix, si bien que cette dernière en était devenue inintelligible, comme une douce mélodie qui nous enchante mais nous fait oublier ses paroles. Malgré cela, l’histoire était lancée, et ils ne tardèrent pas à passer ensemble plus de temps que ne l’aurait voulu l’ancienne bienséance britannique…

Stanislas Drake (Terminée) Alfabe10

Bientôt, en 2187, après 5 ans d’études, l’heure fut au doctorat, et par conséquent, à la thèse. Unissant leurs efforts afin de rendre un travail commun conséquent, Stanislas et celle qui n’était encore malgré tout que sa collègue décidèrent de mener une expédition vers la planète Pragia, possédant une intéressante théorie sur la présence à Belak Tal Gorlak d'une ancienne salle des serveurs, où les ultimes messages et données des habitants évacués seraient encore stockés. Si la valeur historique d'une telle trouvaille était importante, sa valeur pécunière avoisinait quant à elle le zéro, et il y avait par conséquent de grandes chances que l'endroit, même pillé, renferme encore cet incroyable trésor archéologique. L'expédition s'avéra finalement une aubaine, car la Grande Guerre débuta moins d’un mois seulement après leur arrivée. Bloqués dans les ruines de par le chaos qui s’étendait sur la galaxie, ils eurent néanmoins le temps de faire ce pour quoi ils étaient venu et trouvèrent sans difficulté la salle des serveurs dont ils supposaient l'existence d'après l'étude d'un ancien plan de colonisation. Alors qu’il était prévu qu’ils ne passent que six mois sur place, ils durent attendre près de deux ans pour qu’un fonctionnaire de l’université ne retrouve dans les ruines des bureaux de l'université d’Oxford leur déclaration d’expédition, et n’envoie un vaisseau les chercher, la présence sur la planète d'individus peu recommandables les ayant dissuadé d'émettre un signal de détresse. Néanmoins, Stanislas ne pouvait pas vraiment se plaindre de cette villégiature forcée au milieu d’une mégapole morte couverte de végétation, car ces deux ans avait rapproché celle qu’il aimait de lui, si bien qu’ils se marièrent avant même leur cérémonie de remise des diplômes, quelques mois plus tard.

L’époque était à la reconstruction. Après la guerre meurtrière qui avait dévasté la galaxie, la main d’œuvre manquait absolument partout. Triste prospérité que celle suivant le choc exogène cependant, car les parents de notre archéologue étaient morts, fauchés comme tant d’autres par les rayons des moissonneurs… Mais au moins, on recrutait partout, et lui et celle qu’il pouvait désormais appeler sa femme n’eurent aucun mal à trouver un poste de de professeur à la Nouvelle Université d’Oxford, dont la moitié des locaux étaient encore en reconstruction.

Pendant une dizaine d’années, la vie fut intense mais douce. Aux expéditions archéologiques se succédaient les colloques universitaires, les cours, les soirées en amoureux… Il ne s’agit pas seulement de nostalgie lorsque Stanislas repense à cette époque comme celle d’un temps béni. Il était épanoui dans son travail, dans son couple et reconnu par ses pairs. La combinaison parfaite pour un mode de vie qui lui semblait idéal, et qu’il aurait pu suivre jusqu’à la fin de ses jours, où une paisible retraite l’attendrait, dans une calme maison d’une lointaine colonie ensoleillée…

Malheureusement, le désir ne suffit pas pour vivre une vie aventureuse mais paisible. Le Berceau de Siegfried était depuis longtemps l'objet de rumeurs sur la présence en son sein d'une antique race y ayant trouvé refuge. Des racontars qui ne pouvaient qu'attirer l'attention de Stanislas et de son épouse, toujours prêts à repousser les les frontières de l'inconnu pour la science et la connaissance. En 2198, le couple décida donc de monter une expédition dans la zone, afin de se pencher plus avant sur ces bruits. Néanmoins, monter une expédition vers ce coin de la galaxie induisait certaines dépenses incompressibles, notamment en terme de sécurité. Des fonds nécessaires que l'université se refusait à débloquer, si bien que les deux archéologues se tournèrent finalement vers ExoGeni, société toujours prompt à marchander la découverte, pour financer leur expédition en échange de la primeur sur toute découverte technologique posant matière à brevet, laissant au couple les vieilles pierres et les découvertes non valorisables en monnaie sonnante et trébuchante.

La corporation avait bien fait les choses, affrêtant un vaisseau rapide ainsi qu'une équipe de sécurité. Le fait d'être un vaisseau scientifique ne renfermant que peu de réelles richesses ne changea en définitive rien à l'affaire, contrairement à l'équipe de sécurité. Un pirate butarien du nom de Sol Kalak attaqua le vaisseau, coupant cours à l'expédition et les abordant. Si l'abordage aboutit finalement à une forte résistance des mercenaires d'ExoGeni et à l'abandon de l'assaut pirate, l'équipe de l'expédition eut à déplorer de très nombreuses pertes, dont l'épouse de Stanislas elle-même, qui poussa son ultime soupir dans les bras de son mari. Suite à l'échec de son attaque, Sol Kalak prit la fuite avec les survivants de son équipage et son vaisseau, laissant derrière lui un homme qui venait de perdre sa femme et s’était juré au moment même de son dernier souffle de le retrouver et de faire durer son agonie le plus longtemps possible. Décimée, l'expédition rentra piteusement dans l'espace concilien, l'affaire étant le plus possiblement étouffée par la société armatrice.

Effondré, détruit par la perte de celle qui était sa dernière famille, Stanislas s’enfonça dans la paranoïa, la mélancolie et la haine de l’Alien, en particulier des butariens. Les rares moments où il ne semble pas abattu sont ceux où son travail arrive encore à le passionner. Fidèle à ses méthodes, il a entamé depuis la reprise de son travail des recherches sur l’organisation Cerberus, restant précautionneux de par le sujet savonneux que cela représente. Perdu et dans le même temps, désireux d’agir, il ne faudrait que la bonne rencontre pour achever sa transformation en un être déconnecté de toute compassion et prêt à se damner pour faire ce qui doit être fait…


Apparence

Le physique de notre archéologue est complexe, ambigu, comme tiraillé entre les influences et les humeurs. De prime abord altier, rigoriste, toujours habillé strictement à la manière d’une aristocratie classique en désuétude, un examen plus poussé révèle une attitude et un port du buste en décalage avec l’habit. Chez cet homme, l’ethos et l’habitus semblent avoir subi la dérive du temps, comme abimés par des événements ayant fait volé en éclats la force de caractère du trentenaire.

Ainsi, alors que transparaissent mécaniquement chez Stanislas les dispositions rigoureuses et soignées d’une éducation bourgeoise, les fêlures du tableau suintent le désespoir et le malheur, renvoyant à qui se trouve suffisamment attentif l’image d’un homme brisé par la vie. Les événements de son passé l’ont marqué jusque dans son corps, le faisant paraître plus vieux que son âge véritable.

Mélancolique, sombre, taciturne, le visage du professeur approfondit la posture chancelante du corps, lui qui affiche des cheveux d’un noir de jais, des yeux d’un brun opaque, une absence totale de sourire et le plus souvent une barbe négligée de quelques jours. Pourtant, il est des moments où ce visage s’éclaire, ils sont rares, mais lorsqu’il se laisse absorber par sa soif de connaissances et son irrépressible envie de la transmettre, une sorte d’énergie réminiscente se manifeste, comme un souvenir illusoire peignant un bref tableau de l’homme qu’il fut autrefois. Un ton enjoué, passionné, une énergie débordante, une intrépide envie de parcourir la galaxie brisent alors la carapace de l’abattement moral, intellectuel, sentimental et physique. Cette renaissance est cependant toujours éphémère, car tels de sordides prédateurs tapis en embuscade, les ombres du passé étendent à nouveau sur lui la robe du deuil, et écrasent sous leur poids toute joie dans la démarche de celui qui n’a que trop vécu pour son âge.


Caractère

Stanislas Drake est un homme affable, poli, qui applique à la lettre les règles de la bienséance lorsqu’il se trouve en présence de personnes estimables. Après tout, on ne décroche pas des financements pour poursuivre ses recherches en insultant ses mécènes… Sûr de lui et assuré, il est inconsciemment obsédé par le contrôle, et ne se sent jamais plus mal que lorsque quelque chose qu’il n’a pu prévoir advient. Rationnel et pragmatique, il considère le déterminisme comme absolu : un individu n’est le résultat que de 3 choses : sa génétique, sa socialisation et le hasard, si bien qu’il considère qu’une sorte de destinée, de grand plan, existe, même si tout cela n’a pas de rapport avec un quelconque dieu, hypothèse non nécessaire à l’explication de l’univers.

Ainsi, plaçant le contrôle de lui-même en haute place et sachant faire preuve de retenue, il ne s’abandonne à l’impétuosité qu’en une seule occasion : le travail. Passionné depuis sa plus tendre enfance par les temps anciens et leurs secrets, il devient excité et obnubilé par son œuvre lorsque l’occasion se présente, développant alors une obstination et une absence de prudence qui l’a conduit à être qualifié d’intrépide par certains de ses collègues, de fou inconscient par les autres. Brillant et érudit sur les sujets historiques qui le passionnent, il est capable d’écrire des heures durant sans ressentir la faim ou même la soif, concentré qu’il est sur son ouvrage, délaissant tout le reste, grisé par l’idée de transmettre les secrets découverts lors de ses expéditions et d’être reconnu par ses pairs pour cela. Il entretient une affection toute particulière pour certains pans de l’Histoire humaine, notamment l’antiquité romaine. Fin latiniste, il se plait à toiser de ce langage les événements de la vie et ses détracteurs, qui bien souvent ne peuvent comprendre…

La perte de sa femme l’a profondément atteint, bouleversant les équilibres qui faisaient de lui un universitaire émérite et un homme agréable. Rendu aigri, asocial et mélancolique par la douleur du deuil, il n’est plus que l’ombre de celui qu’il était auparavant. Développant une certaine paranoïa et une envie de vengeance extrême, il s’est juré d’anéantir le danger pour l’humanité représenté par les butariens. Il voit désormais la galaxie comme un lieu dangereux, où les humains sont en permanence menacés par les espèces extraterrestres, et fustige intérieurement la corruption de l’Alliance par les cultures des autres espèces. Il a repris le travail il n’y a que peu de temps, et axe désormais ses recherches historiques sur une organisation nommée Cerberus, nageant ainsi en eaux troubles dans le plus grand secret, marchant sur des œufs car il s’agit là d’un sujet d’étude épineux et que la Nouvelle Université d’Oxford ne cautionnerait pas.

Aujourd’hui empli d’une haine froide et d’une envie de vengeance implacable, il est prêt à tout et a fait sienne la maxime de l’Homme Trouble : « L’humanité d’abord, quel qu’en soit le coût… »


Compétences / Profil

Voir ce topic pour l'aide.
Profil :

Profil : Savant 1/2/7

Équipement :

Armes : Aucune (c’est un archéologue)
Armurerie : vide

Compétences :

Militaire : Aucune
Biotique : Non.
Technologie :
-Drone avec caméra et scanner (utile pour les fouilles) (3pts)
-Omnilame (utile pour ouvrir ou disséquer des artefacts) (2pts)
-extincteur intégré (on est jamais trop prudent) (2pts)




Compléments

Signe(s) distinctif(s) : Regard empreint d’une mélancolie certaine.
Relations avec les autres : souvent compliquées, encore plus depuis qu’il est veuf.
Des liens prédéfinis ? : Aucun, développement à venir avec l’Artisan IRP
L'objectif de votre personnage à long terme ? : Exterminer les butariens, Retrouver Sol Kalak et le tuer en le faisant souffrir le plus possible, protéger l’humanité quel qu’en soit le coût, poursuivre la connaissance archéologique et historique


Hors Personnage

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : David Tennant
Comment avez-vous connu le forum ? : Google
Est-ce un double compte ? : Non
Des remarques ? Rien qui me vienne à l’esprit pour le moment



RP d'introduction



-Ainsi, Caton l’Ancien fut la preuve vivante qu’un homo novus pouvait, par sa simple vertu et par sa fidélité intransigeante aux valeurs romaines, par son opiniâtreté, accéder au sommet du pouvoir. Farouche et volontiers sarcastique, il a profondément marqué le destin de Rome pendant les 70 ans de son action politique, et reste depuis une incarnation de l’incorruptibilité. Tite-Live ne s’y est évidemment pas trompé lorsqu’il a écrit de lui : « Dans sa sobriété, dans son endurance à l’effort et au danger, il montra pour ainsi dire un tempérament d’acier, lui que même la vieillesse qui désagrège tout ne parvint pas à briser. » Et nous pouvons penser que Caton lui-même ne l’aurait pas désavoué, lui qui se plaisait à répéter qu’il faut être vieux tôt pour être vieux longtemps !

Stanislas resta interdit l’espace de quelques secondes, puis rabattit la couverture du dossier posé sur l’énorme bureau qui surplombait l’estrade sous l’ombre des bancs de l’amphithéâtre. Dans le silence studieux de la grande pièce en forme de demi-cercle, le son du carton frappant le papier résonna sourdement, installant une aura de gravité sur l’ensemble de l’assemblée… Satisfait de son petit effet, l’archéologue releva la tête avec un petit sourire en coin, et annonça sur un ton enjoué :

-Voilà qui clôt ce cours portant sur l’exercice de l’art politique sous la Rome Antique de la chute des Tarquins à l’avènement de l’Empire. Pour l’examen de fin de semestre, vous aurez à produire une dissertation portant sur une locution latine venue de l’un des orateurs vus en cours. Si vous avez des questions, c’est maintenant ou jamais !

La salle resta silencieuse, tandis que les derniers cliquetis des claviers s’étouffaient dans leurs phrases de conclusions. Le professeur parcourut des yeux les rangs d’étudiants qui lui faisaient face, cherchant sans réel espoir un visage que ses paroles n’auraient pas renvoyer à l’âge muet du balbutiement. Soudain, un murmure sembla lui venir de la gauche, et tournant le cou dans geste brusque, il aperçut dans l’obscurité relative du lieu une main levée, comme fièrement dressée au milieu d’une mer de cerveaux blasés par plusieurs années d’université.
Sans même élever la voix, il invita la main à poser sa question. Ce faisant, son regard descendit le long du bras, et fut étonné d’y trouver la mine motivée d’une jeune étudiante aux cheveux roux. Baissant les yeux au sol comme à son habitude lorsqu’il réfléchissait, il prêta une oreille attentive à la question de la jeune fille :


« Est-il vrai que Caton terminait toujours ses discours au Sénat par le souhait de voir Carthage détruite ? »

Stanislas eut un petit soupir amusé : enfin quelqu’un qui avait suivi le cours, si seulement c’était plus courant… Reprenant le ton passionné qu’il avait toujours lorsqu’il évoquait la République antique, il répondit sans attendre :

- « Carthago delenda est », une phrase bien célèbre en effet ! Mais ce n’est pas le plus déroutant… Caton l’ancien est un jour arrivé au Sénat avec à la main des figues si fraiches qu’elles avaient l’air de provenir d’un verger à quelques kilomètres seulement de Rome. Les montrant à tous, il déclara qu’elles venaient de Carthage, démontrant ainsi à quel point le rival de la République était proche, et donc dangereux…

« Un peu comme les butariens… »

La remarque, prononcée avec une pointe de dégoût, une rivière de haine et un torrent de mépris, coupa le titulaire de la chaire net dans son élan. Un être si jeune et aux airs angéliques prononçant une assertion aussi tranchante, voilà qui n’était pas courant, et encore plus surprenant. Mais Stanislas Drake n’avait pas tant le souffle coupé de surprise que le cœur percé de douleur. Cette étudiante avait beau être jeune, elle avait frappé juste, et pas seulement d’une justesse logique, elle l’avait frappé du couperet de la nostalgie, de la dague empoisonnée du souvenir heureux et à présent révolu. Il sentait monter en lui aussi bien la rage que la mélancolie, lui qui oubliait lors des instants passionnants de son office, l’infâme douleur qui lui rongeait le cœur. Lui qui recouvrait d’un drap les ruines de sa mémoire, venait d’en recevoir en plein visage la lumière aveuglante, si bien qu’il lui fallut un effort surhumain pour se contenir, et répondre d’une voix neutre :

-Pas exactement, nous devons nous garder, en tant que scientifiques, de comparaisons aussi hasardeuses. Sur ce, le cours est terminé, je vous reverrai à l’examen, bonnes révisions à tous !

En un seul instant, un chahut monstrueux envahit l’amphithéâtre, sorte de joyeux pugilat entre étudiants désireux d’aller trainer dans les bars d’Oxford pour fêter la fin des cours. Il fut heureux que les jeunes fussent aussi pressés, car le professeur était si prêt de rompre lorsque le dernier étudiant sortit qu’il n’eut pas pu se contenir. D’un coup et d’un seul, ses jambes ne le portèrent plus, et il s’effondra au sol, vomissant à la salle austère et à présent vide tous les pleurs de son corps. La douleur était si forte, la rage était si grande, qu’elles lui semblaient d’énormes sangsues lui arrachant hors de son corps la plus infime des gouttes d’espoir qui l’animaient encore. Elle était morte, et lui n’avait rien pu faire pour la sauver, elle était morte, et l’assassin lui ne l’était pas, elle était morte, et pourtant le monde n’avait rien fait pour la venger. Fermant les yeux pour en chasser ses larmes, il revécut pendant moins d’une seconde la scène qui avait tué en lui toute perspective d’insouciance. Aveuglé par la puissance des tirs d'armes électro-magnétiques, il n’avait pu que contempler sur lui les lambeaux de son amour, et la face joyeuse et démoniaque du pirate butarien.

Dieu sait qu’avant ce jour, il avait aimé, et qu’après, il avait haï. Mais le temps n’était plus à se morfondre, l’heure n’était plus à l’apitoiement, elle était à l’action. La galaxie était un lieu dangereux, les butariens un fléau, et lui était encore en vie, prêt à faire ce qui s’imposait. Contemplant la couverture de son dossier où s’affichait, flamboyant, le visage dur du vieux Caton, il sut que plus que jamais, Carthage devait être détruite !





Dernière édition par Stanislas Drake le Lun 10 Juil 2017, 21:31, édité 5 fois
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Stanislas Drake (Terminée)   Stanislas Drake (Terminée) Icon_minitimeLun 10 Juil 2017, 18:56
Bonjour Stanislas.

L'avatar étant à la bonne taille et le règlement signé avec le bon mot de passe, passons à la fiche.


Déjà, les fouilles n'ont pas vraiment été interrompues sur Exogeni, mais les efforts recentrés sur la colonie de Feros. Mais dans tout les cas ça me semble compliqué que tu aille faire des recherches sans l'accord d'Exogeni, vu que la zone leur appartient.
Deuxièmement, Feros n'est pas abandonné pendant la guerre. On reçoit même un mail dans le jeu indiquant que la colonie lutte particulièrement bien grâce au lien du Thorien. Donc difficile pour toi de t'y réfugier.
La deuxième chose qui pose problème, c'est l'attentat sur Terre. C'est à la limite de l'incohérence : qu'un groupe de Butarien passe la sécurité de la Citadelle, de la Terre, et pose une bombe, c'est très gros. Dans tout les cas, ça ferait partie du BG, et ce n'est pas le cas. Donc je peux pas laisser passer un attentat comme ça.

Rien à redire pour la partie caractère et apparence.

Pour l'équipement, ajoute quand même tout les points du profil savant : on a des modèles types, et un jour les quelques points de militaires te feront peut-être envie.


Rien d'autre à redire. Je te laisse faire les corrections et me prévenir quand c'est fait, bon courage.
Stanislas Drake
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MessageSujet: Re: Stanislas Drake (Terminée)   Stanislas Drake (Terminée) Icon_minitimeLun 10 Juil 2017, 21:36
Bonjour ! Smile

J'ai modifié les passages qui posaient problème, l'expédition n'est plus sur Féros, mais sur Pragia, et j'ai changé le passage de l'attentat en une expédition qui tourne mal dans les systèmes terminus.

J'ai aussi rajouté tous les points du profil savant.

Dis-moi si c'est bon ou s'il faut que je rechange d'autres choses. Sadguy
Adrien Annaz

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MessageSujet: Re: Stanislas Drake (Terminée)   Stanislas Drake (Terminée) Icon_minitimeLun 10 Juil 2017, 21:46
Ça me semble tout bon.

Je te donne le lien pour trouver des partenaires RP : ->ici<-. N'oublie pas de bien respecter la fiche modèle.

Si tu veux chercher des liens avec les autres joueurs, je te conseil de lire les Journaux de Bord. et t'encourage à faire le tien.

Et bienvenue sur le forum.
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MessageSujet: Re: Stanislas Drake (Terminée)   Stanislas Drake (Terminée) Icon_minitime
 

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