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| Sujet: Le retour de l'Hégémonie Lun 21 Nov 2016, 11:50 | | | ► Intervention MJ : Oui █ Date : 21 Novembre 2201 █ RP Tout public◄ Le Conseil ♦ Tharak Nar'Jamon Le retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
La salle était plus remplie que d'habitude. Il faut dire que l'occasion n'était pas banale : le Conseil et l'Hégémonie se boudaient mutuellement depuis plusieurs dizaines d'années déjà. Le représentant de cette dernière, Tharak Nar'Jamon, était venu sur la Citadelle plusieurs mois auparavant, demandant une entrevue aux Conseillers et reprenant les discussions avec les autres espèces de la galaxie. Si le Conseil avait mit du temps à accepter, l'activité du D'yanoi butarien imposait désormais de se positionner.
Et il y avait fort à dire.
Les quatre individus s'étaient demandés comment le recevoir, sous quelles conditions, en quel lieu. Finalement, un accueil officiel leur semblait la meilleure option, quitte à organiser par la suite des entrevues plus discrètes. Les sujets qui allaient abordés allaient du léger au plus lourd, et les dernières tensions entre les deux gouvernements étaient encore fraîches dans les esprits.
« Le D'yanoi Tharak Nar'Jamon, représentant de l'Hégémonie. »
L'annoncé avança, dans toute sa splendeur. Les Conseillers l'accueillirent à leur manière habituelle, la tête haute et franche.
« Permettez moi de vous souhaiter la bienvenue en ces lieux, D'yanoi Nar'Jamon. Cela fait bien longtemps que nous n'avions pas accueilli votre gouvernement en ces lieux. »
Les salutations d'usages échangées, les Conseillers reprirent la parole.
« Nous avons compris que votre visite ici est une preuve honnête de la volonté de l'Hégémonie à reprendre les discussions avec le Conseil et les différentes espèces alliées. C'est un plaisir de vous voir poursuivre vos efforts d'ouvertures. En conséquence de quoi nous nous montrons prêts à discuter les sanctions et traités actuellement liés à l'Hégémonie. Cette question réglée, nous pourrons aborder la possibilités de nouveaux traités entre nos gouvernements. » « D'yanoi Nar'Jamon, l'Hégémonie est actuellement sous surveillance militaire suite à l'élimination du Thul'Baal des ralois, chef de la faction aviane représentée par une ambassade sur la Citadelle. Cette surveillance fait également suite à la présence de troupes de l'Hégémonie au côté du rebelle Gorx, responsable de la tentative de coup d'état contre Urdnot Wrex. Dans les deux cas, l'Hégémonie a fait usage de forces militaires dans des intérêts opposés à ceux du Conseil et des espèces alliées. Pour envisager le futur sur des bases saines, il convient de discuter dès aujourd'hui de nos intérêts respectifs, et de comment ceux-ci peuvent à nouveau coïncider. Quelle serait la position et les propositions de l'Hégémonie sur ces questions ? »
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____________INFOS MJ____________ Et c'est parti !
Comme tu le vois, je met directement les pieds dans le plat. La subtilité, ça sert à rien ! Je pense surtout que c'est le truc le plus important qu'il y a entre le Conseil et l'Hégémonie, à l'heure actuelle. En dehors de ça, y a d'autres trucs (comme ce que tu négocie avec Info par exemple, normalement, c’est censé passer par le Conseil ), mais c’est plus simple à régler, je pense. ^^
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| | Personnage RP Faction : Rang :
Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Lun 21 Nov 2016, 21:08 | | | Certains philosophes, d'état ou de comptoir, proclament régulièrement que l'histoire est en vérité cyclique. Que tous et toutes ne font que marcher dans les pas identiques de tant d'autres par le passé, que chaque civilisation, chaque nation et chaque espèce n'a en vérité que reproduit ce que tant d'autres réaliseront à leur suite.
Et nombre de citoyens commençaient sérieusement à croire à une telle idée, créant un certain fatalisme au sein de la population. Tout cela en grande partie à cause des Moissonneurs, qui avaient déconstruit le mythe fondateur des prothéens pour expliquer patiemment à tout le monde que l’histoire n’était en réalité qu’une répétition parfaitement millimétrée incluant grandeur, âge d’or et extinction.
Et même si les Moissonneurs avaient été finalement vaincu, prouvant l’idiotie de cette idée d’une histoire immuable, les gens s’étaient forgé la pensée que tout se déroulait belle et bien ainsi, et certaines sectes proclamaient même qu’en évitant la moisson les gens avaient anéantis l’histoire et que l’Univers allait punir sévèrement les imprudents.
Mais tout cela n’avait toujours qu’attiré le mépris de Tharak Nar’Jamon esprit cartésien, pragmatique et farouchement patriote. Toutefois en cet instant précis il s’amusait à jouer avec cette idée d’histoire cyclique, chose en grande partie dû à la rencontre qui se profilait dans les minutes suivantes. La deuxième rencontre officielle entre l’Hégémonie et le Conseil pour des négociations d’entrée des butariens dans l’économie galactique et pour bâtir des relations pacifiques.
La seconde bien des siècles après la précédente, et après des décennies de relations conflictuelles. Et Tharak avait été choisi parmi ses innombrables concitoyens pour représenter officiellement l’Hégémonie et à travers elle l’espèce butarienne. Le D’yanoi allait être le porte-parole d’une nation, d’une civilisation et d’une espèce, rien de plus, rien de moins.
La pression était évidente, aussi c’est ainsi que l’esprit du butarien se perdit quelques peu autour de ces théories fumeuses, permettant au diplomate de s’alléger ne serait-ce que quelques secondes du lourd fardeau qu’un tel évènement représentait. Toutefois le tour de passe-passe spirituel touchait sa fin alors qu’un turien du SSC se présentait devant Tharak pour lui signaler que le Conseil l’attendait.
Ainsi, la démarche lourde mais fière, se présenta le D’yanoi devant ceux qu’il avait longtemps honni, et qui représentaient encore à ce jour la plus influente institution de la galaxie connue. Outil de contrôle et de propagande, protecteur des faibles, sous condition, et représentant des puissants, le Conseil l’attendait.
La créature Quadri Céphale était se présenta soudain aux yeux du même nombre de leur invité, et rapidement Tharak put juger par lui-même ses adversaires du jour. Tevos, une antiquité dans le monde versatile de la politique, Victus ancien Primarque de Palaven et militaire jusqu’au bout des mandibules, Padroki une parfaite inconnue ayant pris la place de feu sa prédécesseur et enfin le dernier mais non des moindre, l’ancien amiral Hackett de l’Alliance, un pur produit de l’armée humaine et ancien ennemi de l’Hégémonie. Pourtant, Tharak avait toujours éprouvé un respect certain pour lui, de par ses compétences indéniables ou son respect de l’adversaire.
Les choses seraient intéressantes à n’en point douter.
« En effet conseillère, Cela fait bien trop longtemps que l’Hégémonie n’a pas foulé la salle du Conseil. Au nom de l’Hégémonie nous nous devons donc de remercier le Conseil pour l’honneur qu’il nous fait en organisant une telle rencontre. »
Répondit sobrement Tharak aux salutations d’usage, conservant par la suite un silence solennel pour laisser les conseillers développer les premières paroles d’importance. Un respect traditionnellement observé lors d’un sommet diplomatique. Et rapidement le butarien comprit que ce Conseil-ci ne tournerait guère autour du pot au contraire de ses prédécesseurs. Ce qui n’était pas pour déplaire au D’yanoi.
« Conseillers, la mort du Thuul’Baal de l’honorable peuple ralois est une tragédie que nous ne cessons de pleurer. Il n’a jamais été dans le but de l’Hégémonie de déstabiliser ou mettre en péril l’union raloise sur Turvess mais il ne nous a été laissé aucunes autres options que l’intervention lorsque nous apprîmes qu’un terrible génocide était en marche.
La Nouvelle Hégémonie n’utilise pas les mots d’importance capitale que sont le renouveau galactique à la légère. Il paraissait inenvisageable de laisser nos nouvelles relations galactiques être entachées du point du crime le plus terrible qui soit. De plus l’Hégémonie n’a envahi aucun pays ou nation, nous nous sommes contentés de tenir un territoire neutre afin d’assurer à nos frères et alliés du Zéphyr que leurs frontières seraient respectées.
La mort du Thuul’Baal n’est ici qu’un malheureux et évitable évènement qui n’a été causé que par la pire des haines, la haine fraternelle. »
Commença par développer le représentant de l’Hégémonie, en utilisant allègrement son corps et ses mains pour renforcer l’impact de ses mots.
« Nous savons que nos actions n’ont pas toujours été menée pacifiquement, ou en respect des lois concilliennes, mais dans le cas Turvess, nous clamons haut et fort que nos intentions étaient honorables, que nous ne sommes intervenus que sous mandat Zéphyrons et à leur demande expresse.
De plus, aucuns crimes de guerre ne peuvent être mis à notre charge, pas plus qu’une rupture des conventions galactiques. D’ailleurs conseillers, nous sommes heureux que vous abordiez le cas tragique de la guerre civile, et j’insiste sur le mot, sur Tuchanka. Car c’est justement en observation des actions du Conseil sur le monde natal du peuple Krogan que nos actions ont été dictées à l’intervention fraternelle sur Turvess.
Car comme le Conseil, l’Hégémonie ne pouvait laisser s’installer sur Turvess un régime génocidaire et criminel bafouant les conventions les plus vitales. Pour en revenir sur le cas complexe de Tuchanka, laissez-nous membres du Conseil vous avouez que nous avons été dupés, une compagnie de mercenaire que nous avions en grande estime a bafoué nos accords pour quelques crédits et a accepté, évidemment sans nous concerter de mener leurs troupes sur Tuchanka afin de soutenir un krogan hautement instable et indigne de confiance.
Par ailleurs, le dirigeant de cette compagnie mercenaire, un certain Dravile Seprak a déjà payé cette décision insensée et séditieuse. La Nouvelle Hégémonie met toujours un point d’honneur à faire respecter la justice là ou nos moyens nous permettent de le faire, ou les conventions galactiques. »
Terminant simplement Tharak avant de scruter les Conseillers, et plus particulièrement celui qui avait posé les questions les plus intéressantes. L’ancien Primarque Victus sans surprise.
« Par ailleurs, l’Alliance peut se rassurer, l’Hégémonie n’a nullement l’intention de se lancer dans une politique d’intervention militaire excessive, ou dans l’assaut des colonies anciennement butarienne de la Bordure Skylienne. Aussi nos propositions sont simples, la levée de toutes les sanctions concernant les actions passées et révolues de l’ancienne Hégémonie, la création d’une ambassade de l’Hégémonie sur la Citadelle et la fin de l’embargo militaire à notre encontre.
A l’heure actuelle ce sont les soldats stationnés loin de Khar’shan qui payent le prix de cette politique, et ce sont eux qui sont privés du droit fondamental de rentrer voir leurs familles lorsque leurs permissions le leur permet. La réouverture des négociations concernant la Bordure Skylienne, évidemment pas dans un but de réclamer les mondes déjà colonisés par l’Alliance Interstellaire, ces derniers seront officiellement reconnus.
Nous souhaiterions la création d’un comité inter armée afin que le Conseil et l’Hégémonie puisse cohabiter pacifiquement, mais aussi et surtout pouvoir discuter de la nécessité de certaines interventions sans qu’un quelconque déplacement même à but pacifique ne déclenche la levée de boucliers militaires, économiques et financiers.
L’Hégémonie possède des intérêts qui lui sont propres et qui n’engagent nullement la sécurité galactique ou simplement concillienne aussi nous souhaiterions pouvoir les défendre, un droit que chaque nation devrait avoir. C’est d’ailleurs dans ce but que le comité inter armée existerait, non pas pour mendier le droit d’intervenir mais pour pouvoir expliquer à nos alliés pourquoi nous le faisons. »
Il y aura aussi un but d’entraide, et via ce comité l’Hégémonie pourra offrir ses compétences pour soutenir le Conseil si ce dernier juge notre présence nécessaire. Nous pensons qu’ainsi par la simple discussion, les incompréhensions futures pourront être évitées de la plus simple des manières et sans avoir besoin de recourir à une série de batteries punitives. »
Normalement il n’y avait guère à ajouter, aussi le D’yanoi se tut enfin et attendit patiemment, mais non sans craintes les réponses des conseillers. Il y avait là manière à observer qui serait le plus agressif, ou le plus conciliant. En espérant que le Conseil avait perdu de son mépris en même temps que de son côté pompeux.
Dernière édition par Tharak Nar'Jamon le Mer 23 Nov 2016, 10:48, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Mar 22 Nov 2016, 13:31 | | | Le retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
Le D'yanoi parlait, se montrant rassurant. La mort du Thul'Baal ? Un malheureux événement dû à la guerre civile, dans laquelle l'Hégémonie se serait contentée d'un rôle de défense motivé par la protection des ''frères'' zéphyrons. Intervention qui aurait été inspirée par le modèle du Conseil, sur Tuchanka. L'intervention sur Tuchanka, justement ? Une compagnie de mercenaire rebelle, dont le chef a d'ores et déjà été puni. Mais tout cela était convenu, bien entendu. La politique était ce qu'elle était, et elle se déroulait loin des champs de bataille. Le butarien rassurait également l'Alliance, avançant une reconnaissance des mondes colonisés par les humains, et déniant toute volonté d'interventionnisme militaire. En échange de quoi, il envisageait une levée de toutes les sanctions, la création d'une ambassade et celle d'un comité inter armée. Beaucoup de propositions de dialogue donc, mais également une indépendance certaine de l'Hégémonie. Les Conseillers échangeaient discrètement, comme à leurs habitudes, interprétant de diverses manière les volontés de ce gouvernement.
« C'est une bonne chose que le responsable du soutien à Gorx soit puni. Il serait pertinent que nos enquêteurs puissent en discuter avec les vôtres et accéder à vos dossiers : le krogan a reçu des soutiens de plusieurs sources dont certaines, comme l'asari Dashanxa T'Pradma, se révèlent tomber dans le terrorisme. Le Conseil cherche actuellement à cartographier et éliminer ces menaces. » « En revanche, Turvess reste un problème épineux. Nous travaillons actuellement à calmer les tensions, mais le Zéphyr reste obstinément fermé à toutes tentatives de communications. Néanmoins, avec le soutien de l'Hégémonie, il serait bien plus envisageable de ramener une paix durable entre les deux factions raloises. » « Plus épineux encore est cette proposition d'un comité inter armée. Le fait est que la planète mère de l'Hégémonie est enclavée dans le territoire de l'Alliance. Nous ne souhaitons pas qu'une intervention butarienne, même justifiée par la défense de ses intérêts, entraîne une riposte de la part de pirates et criminels sur un territoire où l'humanité vit. Si le blocus militaire est levé, l'Hégémonie devra accepter de respecter la loi concilienne et se garder d'intervenir hors de son territoire officiel. » « En dehors de cet écueil, la création d'une ambassade sur la Citadelle serait pour nous une raison de se réjouir. Les tractations économiques pourront également se développer à nouveau, notamment grâce à l'abandon de l'esclavagisme par la Nouvelle Hégémonie. Vous comprendrez toutefois que la plupart de ces tractations resteront en partie limitées, la Nouvelle Hégémonie n'ayant à l'heure actuelle pas encore manifesté l'envie de signer les traités régissant notre système économique. Mais je suis sûre que les négociations que vous menez et avez mené récemment entraîneront des relations toujours plus cordiales. »
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____________INFOS MJ____________ Deux petites info !
D'une, l'Hégémonie connaît Tevos : elle était Conseillère avant même l'arrivée de l'humanité dans l'espace concilien. Ça date, quoi x) Après, tu la qualifie peut-être de méconnue pour une autre raison. De deux, la Conseillère galarienne est Padroki, pas Esheel ! Esheel est morte lors de l'attentat de Machiavel sur Palaven.
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| | Personnage RP Faction : Rang :
Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Mer 23 Nov 2016, 10:47 | | | Le Conseil pouvait être à la fois extrêmement conciliant et méprisant au possible dans la même phrase, un fait que Tharak avait toujours admiré chez ce quatuor. Et le pire en conservant toujours une certaine indépendance, les conseillers parvenaient toujours à donner l’impression de n’être qu’un. Le mode de fonctionnement du Conseil devait être extrêmement intéressant.
Pourtant à l’heure actuelle, il parvenait plus à agacer le D’yanoi qu’à lui faire développer un peu plus l’admiration secrète qu’il pouvait parfois éprouver. Toutefois pas le temps de s’attarder sur ses sentiments contradictoires, le représentant de l’Hégémonie se devait de réagir promptement et avec attention aux demandes de ses interlocuteurs.
« Conseillère Padroki, il est évident qu’une certaine entente judiciaire ne peut être que bénéfique entre nos deux communautés. L’Hégémonie s’engage à transmettre toutes les informations qu’elle pourrait posséder sur l’individu que vous prénommez Dashanxa T’Pradma et sur ses activités séditieuses.
Pour ce qui est de nos dossiers, il est évident que certains documents relèvent du secret d’état, aussi cela nous étonnerait que le conseil des généraux autorise qu’ils soient révélés à des enquêteurs d’un autre état. Les affres de la politique et du secret d’état. Toutefois tout document qui se verra autorisé sera évidemment partagé avec vos enquêteurs.»
La question des dossiers réglée, maintenant au tour du cas Turvess.
« Conseiller Victus, le dossier Turvess n’est point aussi épineux que vous l’imaginez. En vérité Zéphyr est simplement une nation soucieuse de sa survie, n’oubliez pas que le Conseil soutient le gouvernement Avian, sûrement à raison, ceux-là même qui ont lancé une campagne de génocide à leur encontre.
Et dans le but d’atténuer les tensions et mettre un terme à la suspicion, l’Hégémonie s’engage à servir d’intermédiaire dans ce dossier, à la fois pour défendre efficacement nos alliés et parvenir à une paix durable et sincère sur un monde encore troublé par les douleurs d’une guerre civile. Une mission diplomatique sera levée sous peu. »
Se positionner en alliés, une chose essentielle.
« Conseiller Hackett, nous comprenons vos inquiétudes mais nous nous devons, autant par honnêteté intellectuelle que par franchise vous dire qu’elles sont nulles et non avenues. A moins bien sûr que vous n’ayez quelque chose à déclarer à ce propos évidemment, mais jamais l’Hégémonie n’oubliera ce qu’il s’est passé lorsque une flotte de pirates a attaqué l’espace même de notre monde natal.
Khar’Shan a connu la peur conseiller, et jamais cette flotte n’a été inquiétée ou bloquée par l’attaque d’un quelconque monde de l’Alliance, ni par ses flottes. Il est évident que si l’Hégémonie s’attirerait les foudres des parias des Terminus que ce serait les territoires mêmes de l’Hégémonie qui en paierait le prix.
Aussi, il est inutile de se servir de la sécurité interne de l’Alliance pour justifier un embargo aussi ridicule que contre-productif de nos forces. Et de toute manière conseiller, qui croirait une seule seconde qu’une attaque contre l’Alliance Interstellaire servirait à punir l’Hégémonie ? Soyons sérieux cinq secondes. Pour la Galaxie, nos deux nations sont les pires ennemis.
De plus nous aimerions revenir sur une proposition que vous avez faite, celle de se garder d’intervenir hors de son territoire. Et pourquoi devrions-nous accepter ne serait-ce qu’une seconde la pire entorse aux lois de défense qu’il nous a été donné d’entendre ? Le Conseil accepterait-il une seconde de mettre un terme aux agissements des Spectres en dehors de l’espace concillien ? L’Alliance cesserait-elle de mettre en place un armement à longue portée telle que les Missiles Gardia à la frontière avec les Terminus ? Ou le GSI cessera de mener des enquêtes en dehors de leur juridiction ?
Sachez conseiller que nous sommes ici pour chercher la fin des conflits, fonder des alliances économiques et militaires, et surtout trouver une place dans la communauté galactique. Nous ne sommes pas ici pour nous faire couper le simple droit de se défendre, de mener la justice là ou est absente mais aussi et surtout de nous assurer que personne ne pourra plus attaquer Khar’Shan directement. Donc Conseiller Hackett, non, nous refusons de nous garder d’intervenir hors de notre territoire, officiel ou non. Et si le prix à payer est de voir nos flottes scindés en deux alors soit.
Et ne vous fourvoyez pas, se garder le droit de combattre nos adversaires directement sur leur territoire ne signifie pas que demain les flottes de l’Hégémonie attaqueront un monde concillien, ni que nos penchants bellicistes reprennent, simplement qu’il nous est impossible de brader nos droits contre le simple fait de porter nos vaisseaux dans l’espace de nos propres mondes.
Et si vous ne souhaitez entendre parler d’un comité alors d’accord. Toutefois l’ambassade de l’Hégémonie est encore plus d’actualité puisqu’il sera le seul moyen que nous disposerons pour prévenir le Conseil de nos actions, ou pour tenter de nous expliquer en cas d’actions telles que sur Turvess. »
Une très longue série de tirades, aussi Tharak sentit qu’il commençait à avoir la gorge complètement asséchée. Mais il devait encore attendre quelques minutes avant de pouvoir reposer sa langue, une dernière intervention l’attendait.
« Conseillère Tevos, l’Hégémonie vit sur sa propre horloge, et adoptez immédiatement vos traités économiques serait une décision plus néfaste que productive, mais sachez que notre économie sait s’adapter et qu’elle apprendra à comprendre et utiliser les codes qui régissent la vôtre.
Toutefois, nous n’adopterons vos traités que pour l’Hégémonie elle-même et non ses citoyens et ses territoires. Nous prévoyons de fonder des zones franches sur certains de nos territoires qui seront destinés à recevoir les marchands et émissaires des différentes espèces concilliennes et ou seules vos règles seront d’usage.
Toutefois notre économie est unique et le restera sur le reste de nos territoires. Toutefois je suis sûr que les enclaves commerciales seront largement suffisantes pour créer avec le temps un marché financier plus que profitable à tout citoyen concillien, tout comme pour nos produits.
Et nous vous remercions conseillers pour avoir envisagé avec une telle rapidité la création d’une ambassade. L’Hégémonie se tient prêt à lancer les travaux du bâtiment que vous accepteriez de nous abandonner, afin de relancer au plus vite les discussions avec l’ensemble des organisations et nations qui souhaiteraient reprendre contact avec nous. »
Maintenant il ne restait plus qu’à attendre les réactions des différents conseillers. Toutefois le plus à craindre allait être Hackett, ou peut être que Victus allait lui aussi se mêler à l’histoire, les militaires avaient tendance à se soutenir, mais aussi et surtout à être les plus intransigeants. Restait à savoir si le respect que Tharak éprouvait pour Hackett était mérité ou non.
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| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Sam 26 Nov 2016, 00:48 | | | Le retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
Les Conseillers écoutaient, attentivement, les paroles se déverser de la bouche du butarien. Chacun disposait de ses objectifs, de ses compétences, de ses connaissances, de ses croyances, mais tous étaient complémentaires. Le Conseil était une institution complexe à intégrer, ses Conseillers devaient travailler leur association, mais le résultat se montrait redoutable, un être à quatre cerveau capables d'agir sans relâche. Ainsi, l'Hégémonie se montrait volontaire, autant au niveau des enquêtes que sur Turvess. Toujours en maintenant son rôle de collaborateur : sur un pied d'égalité avec le Conseil. Moins souple se montrait le butarien sur la question des armées. Cette fois-ci, il refusait tout simplement la loi concilienne, celle garantissant la paix de son espace : la non-intervention au sein des espaces Terminus. Ses dernières phrases se voulaient rassurantes, sans pour autant changer le fond du problème. Enfin, l'économie. L'Hégémonie voulait négocier, créer des zones franches, sans pour autant rejoindre l'espace économique concilien en son ensemble. Un choix prudent de sa part. Mais le temps était venu de répondre.
« L'Hégémonie est extrêmement bien renseignée, et plus encore sûre d'elle, pour aborder sans fard les sujets d'opérations classées secret défense. J'espère que vous n'accusez pas nos espèces d'agir en dehors des lois du Conseil sur la base de simples rumeurs, ambassadeur Nar'Jamon ? »
Hackett laissa le silence s'étirer un instant, sans réellement attendre de réponse. Dans l'ensemble de la salle du Conseil, les bruissement feutrés des ambassadeurs et politiques s'étaient tus.
« Pour en revenir à la question commerciale, une commission se devra d'être créée pour s'assurer que les différences légales entre la Nouvelle Hégémonie et l'espace concilien n'octroient pas de concurrence déloyale à l'un ou l'autre camp. Il nous faudra également discuter des détails de la législation de ces zones franches. Mais ceci requiert l'étude de nombreux documents, et nous proposons donc de les échanger et de poursuivre cette réunion dans deux jours. Cela permettra également à tous d'envisager le lieu idéal pour la future ambassade de l'Hégémonie. Ambassadeur Nar'Jamon. », acheva l'asari d'un bref mouvement de la tête, une inclinaison sur le côté approprié.
Et ainsi s'acheva, aux yeux de la galaxie, cette première séance de rencontre entre l'Hégémonie et le Conseil. Tandis que discrètement, un secrétaire d'état parmi d'autres approchaient l'ambassadeur pour lui transmettre des documents, et une invitation à une audience informelle avec le Conseil.
***** La salle était plus petit, la table ronde, l'ambiance plus intimiste. Quelques boissons et amuses-gueules, dextro comme lévo, étaient harmonieusement placés au sein de coupe. Seul point commun, la qualité de la nourriture, exceptionnelle. La Conseillère Tevos faisait tourner son vin dans le fond de son verre à pied. Elle ne le buvait quasiment pas, connaissant son effet puissant et insidieux, se contentant des arômes. À sa droite se trouvait le Conseiller Victus, assis dans un siège qui avait pris la droiture exigée par l'ancien Primarque, tandis que la Conseillère Padroki avait préféré une sorte de pouf assez haut, où elle attendait assise en tailleur. Seul le Conseiller Hackett restait debout, regardant le Présidium s'étaler sous ses yeux. C'est dans cette position que les trouva le D'anoi Nar'Jamon, discrètement introduit après que les scans se soient assuré qu'il ne transportait rien d'interdit en ce lieu.
« Ambassadeur, ravie de vous revoir. N'hésitez pas à prendre le siège que vous préférez et à vous restaurer. Celle salle permet notamment de se passer d'un certain nombres de conventions. »
L'asari attendit que le butarien soit installé à ses aises pour poursuivre.
« Bien que les questions économiques soit l'avenir de nos discussions, il convient tout d'abord de régler la question militaire. Voyez-vous, la demande du Conseiller Hackett n'avait pas pour but de limiter la Nouvelle Hégémonie de l'un de ses droits. Il s'agit simplement, ici, de la sécurité de la stabilité galactique. Nous ne permettons pas aux forces militaires d'intervenir en dehors de leur territoire. Vous avez cité Tuchanka, et Turvess. Mais, ambassadeur, aucune armée concilienne n'y a intervenu. Sur Tuchanka, les forces conciliennes ont évacués plusieurs ambassadeurs, dont moi-même, qui étions alors sur place, mais n'ont pas pris part aux combats. De la même manière, sur Turvess, nous n'avons intervenu que suite à la mort du Thul'Baal. Et si opération il doit y avoir, comme vous l'affirmiez devant un tel public, nous nous assurons de sa discrétion. C'est en cela que votre politique diverge, peut-être trop, de la notre. Admettons que les butariens présents sur Tuchanka soient un groupe mercenaire rebelle – ce dont je ne doute pas, je ne me base pas sur de simples rumeurs – cela ne change rien au fait que votre armée et votre flotte ait été sur Turvess. Et ceci n'est, à nos yeux, pas acceptable. Ainsi, nous pouvons envisager la levée des sanctions, mais uniquement si l'Hégémonie s'engage à garder ses troupes sur ses territoires. Et si elle estime que sa sécurité est immédiatement menacée, il faudra qu'elle agisse avec discrétion, sous peine de voir les sanctions se renouveler. Nous comprenons qu'il s'agit ici d'une limitation gênante. Mais nous savons que vous voyez également les avantages à voir les sanctions se lever : le rétablissements de vrais échanges économiques, la réhabilitation de l'image de votre peuple et de votre gouvernement, et même à terme la reprise de l’extension de votre territoire. Au vue des avantages, retenir vos armées d'intervenir dans les Systèmes Terminus vous semble-t-il réellement être une atteinte à vos droits ? »
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____________INFOS MJ____________ Voilà ! J'ai mis du temps à comprendre de quelle attaque tu parlais : elle n'est plus inscrite dans le BG x) Du coup, on en tient compte ou non, comme tu le préfère:)
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| | Personnage RP Faction : Rang :
Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Sam 26 Nov 2016, 11:10 | | | Le Conseil se moquait si allègrement du D’yanoi que ce dernier compris rapidement qu’aucune relation de confiance ne pouvait naitre en cet instant précis. Evidemment l’avenir n’était pas écrit noir sur blanc et l’Hégémonie par ses actions pouvait toujours tenter de se rapprocher de ce quatuor si dépourvu de respect pour autrui qui lui faisait face.
Peut-être même allaient-ils devoir attendre un renouvellement du Conseil, et un renouvellement des méthodes de l’Alliance. Car c’était bien encore une fois d’elle que le problème venait, et sitôt la chose assimilée, tout respect ou admiration que pouvait éprouver Tharak à son encontre s’envola immédiatement pour n’être remplacé que par un profond mépris. Cet humain n’était en vérité qu’une incarnation pathétique de l’impérialisme de son espèce.
Le pire restait surtout que le butarien avait l’impression d’être revenu trente ans en arrière, lorsque le Conseil avait déclaré la Bordure Skylienne zone de colonisation libre, sabordant définitivement l’ancienne Hégémonie et avantageant sans pitié l’Humanité. Une colère froide emplit aussitôt le D’yanoi et lui colla à l’esprit pour tout le reste des discussions, aussi il ignora complètement la réponse ridicule du Conseiller Hackett, se contentant d’écouter avec un minimum d’attention Tevos.
Toutefois le pire fut la rencontre privée qui en découla, et qui réveilla sérieusement l'ancienne colère du butarien, et antique mépris pour cette institution si imbue d’elle-même et incapable d’imaginer une seule seconde que quiconque souhaite vivre par lui-même et pas comme un légume branché à ses appareils. Et le Conseil déclamait avec une naïveté touchante qu’ils pouvaient très bien transformer l’Hégémonie en légume par eux-mêmes et dans le même temps financer ainsi les soins médicalisés. Les déclarations de Tevos qui suivirent dans la plus petite salle terminèrent définitivement de rappeler à Tharak pourquoi il avait tant hait le Conseil durant toutes ces années et pourquoi il avait fourni avec plaisir Balak lorsqu’il avait organisé son petit attentat malheureusement déjoué sur Terra Nova. Toutefois impossible de partir en claquant la porte, ou de déporter les conseillers dans un camp de rééducation aussi le butarien devait tenir son rôle, et se contenta donc de prendre un siège le plus proche possible de la sortie, afin de s’assurer un départ urgent, et de répondre froidement.
« La question militaire nous semble pourtant étonnement simple. L’Hégémonie a le devoir de se protéger, et mettre en œuvre tout ce qu’il peut afin de défendre ses alliés. Car contrairement à ce que vous semblez suggérer, ce n’est pas en rapatriant ses agents lorsqu’un monde menace de sombrer dans la violence que nous mettons en œuvre nos alliances.
L’Hégémonie a promis de défendre certains mondes qui ne font pas partie de nos territoires et il est absolument inenvisageable de fuir si une menace se présente. Nos flottes interviendrons, que ce soit sur Turvess, dans les Terminus ou dans la Travée et nous le ferons sans masquer nos pavillons ou déclamer que ce ne sont que des rumeurs.
Si vous trouvez inacceptable que l’Hégémonie intervienne en respect de ses accords, et en vertu de la défense de ses intérêts alors je pense que le fossé entre ce que vous concevez et ce qui se passe est plus grand que nous l’imaginions. Et certaines actions de la Grande Guerre se révèlent avec plus de clarté. »
Se contenta de déclarer préalablement Tharak avant de reprendre la parole au terme d’un court arrêt.
D’ailleurs durant tout le reste de la discussion, le D’yanoi ne toucha jamais aux boissons et nourritures que le Conseil lui faisait l’affront d’étaler comme s’ils étaient entre gens de bonne foi. Chose inconcevable, Tharak se surprit même à penser que l’amiral Larius était plus digne de confiance.
« En vérité conseillère Tevos, il ne s’agit nullement de mercenaires rebelles, mais simplement de mercenaires qui ont pensé qu’un tel contrat serait une bénédiction pour l’Hégémonie, et peut être que s’ils avaient vaincu alors cela l’aurait été.
Toutefois ils ont échoué et dans le même temps mi l’Hégémonie dans l’embarras, et il ne sera jamais dans l’habitude de l’Hégémonie de tolérer des actes d’indépendance qui mettent en péril nos propres intérêts. Voyez simplement ce groupe mercenaire comme des enfants qui ont tenté de rendre leurs parents fiers.
Pour Turvess, il ne sera acceptable à nos yeux de détourner le regard alors qu’un allié sûr et présentant un intérêt stratégique et économique certain menace de se faire exterminer. Vos alliés avians ont outrepassé leur droit et ont payé le prix de leur folie. »
Lâcha froidement un Tharak qui fixait intensément un mur dans le fond, ignorant complètement de regarder la conseillère Tevos.
« Il ne s’agit pas que d’une atteinte à nos droits fondamentaux, ou même une lubie conseillère. L’Hégémonie a décidé de changer complètement, que vous en soyez conscient ou non, et cela passe par un retour clair et fort sur le plan militaire afin de rassurer nos alliés et nous assurer un respect de nos frontières.
Intervenir dans les Terminus n’est pas qu’un devoir, c’est une nécessité. Nous avons étudié longuement votre politique liée aux Systèmes Terminus, ainsi que dans la Travée, mais aussi durant la Grande Guerre et nous sommes parvenus à une conclusion logique.
L’inaction n’est pas la solution, et ne le sera jamais. D’ailleurs pas plus que les actions, ne découlant évidemment que de rumeurs absolument infondées, que vos forces mènent. Votre politique a vu l’abandon des colonies face aux assauts pirates, l’abandon de vos alliés face aux Moissonneurs et surtout l’irrespect de tous vos accords d’alliance.
Cela lié à votre trahison lors de l’annexion de la Bordure Skylienne par l’Alliance, nous avons convenu qu’il était impossible de laisser aux armées du Conseil notre défense. Rien ne nous dit que si une nouvelle espèce apparait et réclame nos colonies vous ne déciderez pas une nouvelle fois de leur donner raison, pas plus que nous serions sûr que nos colonies n’auront pas à craindre les assauts pirates.
Aussi nous refuser des interventions extérieures nécessaires et vitales à notre protection revient à abandonner de ce fait notre souveraineté et plus que tout notre sécurité. Alors oui conseillère Tevos, cela est réellement une atteinte à nos droits. Et si pour prouver notre bonne volonté et l’abandon de nos positions bellicistes à l’encontre de l’Alliance et du Conseil nous devrons endurer plus longtemps un embargo ridicule alors ainsi soit-il. »
Aussitôt cela dit, le D’yanoi se leva et scruta avec envie la porte de sortie. Toutefois, alors qu'il s'exprimait, Tharak commençait peu à peu à contrôler et effacer ces anciennes plaies en lui qui le poussait à hair et mépriser le Conseil. Il savait pourquoi ces derniers agissaient ainsi, et ne pouvait complètement les blâmer, aussi butés furent-ils.
« Votre demande conseiller Hackett et une manœuvre politicienne n’ayant que pour but d’avantager votre espèce. Et le reste du Conseil applaudit des deux mains une pareille insulte. Les choses n’ont guère changé, cela saute aux yeux, toutefois l’Hégémonie elle l’a fait, aussi nous ne couperons pas les ponts pour la simple raison que certains membres de ce Conseil ne prennent pas au sérieux notre désir de revenir amicalement dans la communauté galactique.
Nous sommes venus ici pour ouvrir de nouvelles relations, pas nous voir reléguer au rang d’espèce vassale perdant peu à peu ses droits et ses ambitions. Et tout de suite nous ambitionnons de refonder nos armées, mener une défense efficace et mesurée et nos mondes mais aussi et surtout pouvoir intervenir lorsque nos intérêts le demanderont.
Des négociations sont ainsi faites conseillers, chaque partie fait des efforts et acceptent de ne pas remporter toutes les manches. Seulement depuis le début je n’entends parler que d’efforts, de sacrifice et d’abandon de droits mais simplement d’un côté, ceci n’est pas une négociation mais une reddition. Aussi avons l’impression d’être venus avec la mauvaise décision en ce jour. Et il semblerait qu’il faille plus de temps pour que nous puissions reprendre de réelles négociations. Et surtout qu’il faille toujours plus de preuves de notre bonne volonté. »
Alors Tharak s’inclina lourdement sur la gauche en signe de profond respect, chose qu’il envisageait presque sincèrement.
« L’Hégémonie est restée terré trop longtemps conseillers, nous demandons simplement le droit de ne pas être ignorés. Et cela commencera par la reconnaissance réelle que nous sommes une puissance galactique autonome et indépendante, et ce grâce à son armée et à son droit de respecter nos accords.
Sans ce droit inaliénable, nous ne serions plus qu’un autre peuple dépourvu du droit de s’exprimer et maintenu dans l’ignorance et le silence. Reconnaissez nous, définitivement, le droit d’exister et vivre et acceptez nous comme alliés et non vassaux, alors là les négociations seront pleinement possibles.
De toute manière, nous ne voyions même pas quelle menace nous sommes à même de vous poser. Nous sommes incapables de vaincre séparément l’armée de n’importe quelle nation qui fait partie de ce Conseil, nous savons qu’une guerre contre les Terminus est impossible. Vous transformez l’Hégémonie en un épouvantail alors qu’il s’agit simplement d’une nation qui coexiste avec vous depuis plus de deux milles ans.
Nous avons mis un terme aux pratiques esclavagistes, nous allons reconnaitre les colonies humaines de la Bordure et nous nous présentons sans exigences hormis le droit de vivre comme une nation. Ces seuls faits devraient suffire à vous convaincre de notre changement profond et sincère, car jamais l’Hégémonie n’a ainsi agît. »
Puis Tharak fit quelques pas vers la sortie et se stoppa net.
« Pouvons-nous discutez sérieusement et avec un respect mutuel sincère, ou devons-nous simplement continuer cette mascarade qui consiste à rendre le dialogue impossible via de simples manœuvres politiciennes ? »
C’était là la dernière requête du D’yanoi, qui était prêt à reporter durablement les discussions si les conseillers ne commençait pas à faire preuve de respect à son encontre. Et puis il était plus que temps que le Conseil comprenne que le passé est ce qu’il est, un évènement qui n’existe plus.
Et sincèrement, la leçon concernant Turvess était si risible.
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| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Lun 28 Nov 2016, 11:14 | | | Le retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
Le D'yanoi restait sur ses positions, refusant de retenir ses armées. Soit. Les Conseillers échangèrent quelques regards, s'interrogeant sur s'il convenait de poursuivre, ou non, la discussion. Le butarien, malgré ses opinions, restait sur place et donc prêt à discuter, et c'était il est vrai une preuve de sa volonté. C'est finalement la Conseillère Tevos qui reprit la parole.
« Peut-être que les objectifs de l'Hégémonie et du Conseil sont trop divergeant pour que nous puissions nous entendre en effet. Ou peut-être est-ce simplement une question d'habitude. Ce que nous vous demandons, de retenir vos armées, est demandé à chacune des espèces de notre espace. Et contrairement aux autres, il n'est pas question ici du traité de Farixen limitant la taille des flottes.
Néanmoins, nous pouvons comprendre que les intérêts de l'Hégémonie au sein des Systèmes Terminus lui interdisent, aujourd'hui, de renoncer ne serait-ce qu'officiellement à sa capacité d'intervention en ces lieux. C'est dérangeant, mais le Conseil souhaite lui aussi faire preuve de bonne volonté, et l'immobilisme de la situation militaire ne dois pas nous décourager d'aborder les questions économiques. »
La voix de la Conseillère Padroki, légèrement cristalline, s'éleva dans la discussion.
« Nous avons eu vent des négociations que vous avez mené avec différents représentants. Il semblerait que votre colonie de Camala soit un sujet régulier. Est-ce l'endroit où vous envisageriez de créer la, si ce n'est l'une, de vos ''zones franches'' ? Nous aimerions également savoir ce que vous vouliez dire par ''adopter les traités pour l'Hégémonie elle-même et non ses citoyens et territoires''. Ceci n'est bien sûr pas prévu pour tout de suite, mais autant clarifier un maximum de choses dès ce soir, n'est ce pas ? Enfin, la Conseillère Tevos avait abordé dès le premier jour la nécessité de vérifier qu'aucune législation ne permettrait une concurrence déloyale, d'un côté comme de l'autre. Nous sommes tout à fait disposés à fournir à l'Hégémonie des experts expliquant le fonctionnement de notre économie, et nous pouvons organiser des rencontres avec les entreprises qui seraient intéressées par vos invitations. Nous souhaiterions apprendre que l'Hégémonie a une proposition similaire sur le sujet. »
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| | Personnage RP Faction : Rang :
Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Mar 29 Nov 2016, 13:54 | | | « Mon cher Tharak, il serait inutile de louer encore une fois vos qualités, comme votre ineffable volonté à défendre l'Hégémonie et son peuple. C'est pourquoi nous vous avons proposé de mener une mission diplomatique sur la Citadelle concilienne. Mais, peut-être que dans l'esprit de certains, nous avons décidé d'agir, ce moment, cette année, sans raison. Or, vous le savez, il n'en est rien.
Pendant toutes ses années, nous avons utilisé l'aide Asari pour reconstruire nos mondes, pendant que l'aide Volus fut principalement mise à contribution pour reconstituer nos moyens de production... les mines d'Ezka et leurs métaux légers, Klos et ses nombreux minerais, Adek et Ramlat avec leur mine d'or, Vana et son magnésium, l'Hélium-3 d'Uza, Erszbat et ses champs à perte de vue et bien sûr ! Camala avec sa manne d'ézo.
Plus récemment, la reprise de nos territoires légitimes dans les Terminus, nous a offert les mines et champs de Logasiri, les ressources de Thunawanuro, de Korar et de Lorek, Uwan Oche et son abondance et même ! La miraculeuse Bekke et son ézo. Sans parler de nos nouvelles concessions minières sur Turvess... L'Hégémonie croule sous les ressources, qui facilitent la reconstruction, tant et si bien, que nous avons des surplus, il est temps d'en faire usage ; chaque année, la demande galactique en matière première augmente. Car à mesure que leurs moyens financiers se renforcent, les nations et colonies investissent toujours plus dans la reconstruction, ce qui naturellement, amène une augmentation de la demande en matières premières, donc de leur prix.
Nous connaissons un surplus, ils ont une demande... nous sommes faits pour nous entendre ; notre main-d’œuvre est l'une des moins chères de la galaxie. Dès lors que nous nous ouvrirons économiquement au Conseil, les financiers de l'ensemble de la galaxie vont se jeter sur l'occasion pour investir dans notre économie, renforçant encore nos investissements. L'Hégémonie connaîtra alors une croissance comme elle n'en a jamais connu depuis des siècles, nous permettant de développer nos entreprises, d'augmenter les salaires : de nous reconstruire comme jamais auparavant. Le mieux dans tout cela, étant que l'Espace concilien y gagnera énormément, l’adjonction de tant de ressources lui permettant de renforcer assez largement sa croissance, stimulée par la baisse des coûts des matières premières...
Vous comprendrez donc, mon cher Jamon, que l'ensemble du peuple butarien, l'Hégémonie et naturellement, moi. Nous comptons sur vous pour être le héraut d'une nouvelle ère, celui qui fera honneur à sa race et sa volonté de travailler pour avoir ce qu'elle mérite : une place nouvelle et glorieuse dans cette galaxie. »
Ainsi avait parlé le Dal’Shan, ce qui en vérité n’avait guère plu au D’yanoi qui connaissait il est vrai quelques divergences économiques avec son supérieur. Mais qu’importe car il est le Dal’Shan et c’est en respect pour la parole du dirigeant de l’Hégémonie que Tharak avait accepté de représenter son gouvernement devant le Conseil. Bien qu’Argonar devait à la base se déplacer en personne, une série de circonstances avaient poussé le dictateur éclairé à suspendre sa participation et ainsi organisé le départ surprenant de son second, le D’yanoi.
Aussi Tharak avait quelque peu craint que le Conseil ne mette un terme à la discussion suite à ses bravades, mettant le butarien dans une position délicate vis-à-vis de son supérieur. Mais le Conseil semblait accepter que les négociations se fassent dans les deux sens, ce qui laissa au D’yanoi un soulagement presque palpable, bien qu’il fut prêt à défendre ses idées face au Dal’Shan lui-même. Toutefois il était plus intéressant de trouver un terrain d’entente qui arrangerait Argonar et Tharak afin que les deux visions dominantes au sein de l’Hégémonie puissent cohabiter.
Car le D’yanoi était un fervent partisan d’un patriotisme économique et d’un contrôle total et absolu du système financier et industriel, tandis que le Dal’Shan prônait un libéralisme se basant sur le système d’actionnariat fonctionnant dans tous les systèmes concilliens. Ces deux visions inconciliables au premier abord pouvait trouver un terrain d’entente dans l’idée simple des zones franches, et c’est pour cela que Tharak devait se battre, afin d’éviter aux deux visions conflictuelles de déclencher des troubles internes dans une Hégémonie en pleine reconstruction.
Le tout sans se mettre à dos le dictateur Argonar ou le Conseil.
« Il parait évident conseillère Tevos qu’il s’agit d’un impératif vital que de maintenir ses forces avec un respect certain de ses voisins, et l’Hégémonie s’engage à n’agir qu’en cas de nécessité réelle, et si possible jamais contre les intérêts concilliens, en tout cas jamais si nous sommes conscients que de tels intérêts existent. Il est aussi évident que nos forces ne s’en prendront jamais à l’espace concilliens, ou aux colonies appartenant aux différentes espèces du Conseil.
Tout comme nous essayerons de prévenir le Conseil au maximum de nos interventions afin qu’il puisse réagir rapidement à tout problème mais aussi pouvoir échanger correctement entre nous afin de prévenir tout quiproquo aisément évitable. Et nous sommes sûrs que la simple observation de nos efforts et de nos actions suffira à justifier pleinement notre libre droit à agir, tout comme à négocier en toute simplicité nos relations militaires futures. »
Inutile de disserter plus avant sur les détails militaires, des négociations ultérieures seront de toutes manières nécessaires, aussi Tharak ne s’épancha plus avant sur le sujet, et ignora délibérément de parler à nouveau d’un éventuel comité, solution qui paraissait de toute façon ne plaire à personne. Aussi le D’yanoi préféra reporter son attention sur le deuxième volet des discussions, et plus précisément les propos de la conseillère galarienne.
« Conseillère Padroki, notre colonie de Camala est en effet le sujet le plus évident pour y mener la création de ces fameuses zones franches. Il s’agit d’une planète historiquement ouverte au commerce extérieur, extrêmement riche en ézo et actuellement guère surpeuplée. Mais plus important que tout, les colons sur place ont l’habitude de collaborer avec d’autres espèces.
Maintenant, et afin de clarifier un maximum de choses dès ce soir comme vous l’avez si bien dit, laissez nous vous expliquer précisément ce que nous entendons par zones franches. »
Et Tharak retourna s’assoir, s’installant confortablement.
« Il s’agirait de lieux géographiquement parfaits, c’est-à-dire des zones possédant les trois éléments vitaux à toute implantation. Une ville, un astroport et des ressources conséquentes à portée courte. Ces enclaves seront implantées dans un rayon court de ces trois éléments, afin de permettre l’implantation d’une économie minière florissante, d’une économie de biens en provenance des mondes concilliens pouvant attirer une clientèle qui ne sera pas repoussée par un temps de trajet trop long et enfin pouvoir assurer un transit rapide et peu onéreux de toutes les marchandises et travailleurs de voyage.
Les entreprises situées dans ces enclaves devront acheter une licence dépendant de leur type d’activité puis disposeront de l’offre généreuse de zéro taxe et zéro imposition durant les cinq premières années de présence. Evidemment, les entreprises implantées ne pourront commercer uniquement qu’avec les entreprises d’état et uniquement au sein des enclaves. Au terme des cinq années d’implantation, une entreprise concillienne pourra demander une dérogation pour commercer au sein de l’espace de l’Hégémonie et ce même sur Khar’Shan, seulement pour ce faire l’entreprise devra fonder une succursale basée sur notre monde natal.
Pour posséder une succursale ayant son centre hors d’une enclave, une entreprise concillienne devra trouver un parrain qui ne peut être qu’une entreprise d’état de l’Hégémonie qui aura dès lors 51% du capital de l’entreprise conjointement fondée. De plus l’entreprise devra recruter en majorité des citoyens de l’Hégémonie qui vivent sur le monde en question.
Dans le cas de sociétés minières, les extractions ne pourront être menées que par des ouvriers butariens et drells, toutefois les chefs de chantiers ou les ingénieurs peuvent être de toute nationalité. Toutefois cela ne devrait pas poser de problèmes étant donné que les salaires de l’Hégémonie sont moindres que dans l’espace concillien.
Il reste évidemment le sujet de la sécurité, car nous savons que ce point est récurrent dans l’espace concillien. Surtout avec l’image belliciste qui colle encore à la peau des butariens. Aussi la sécurité des rues et des check points des enclaves sera assurée par les forces de sécurité de l’Hégémonie tandis que les sociétés assureront leur propre sécurité au sein de leurs complexes, aussi ils peuvent emporter des agents de sécurité privés, qui n’auront toutefois aucune accréditation hors des murs des enclaves. »
Tharak pensait n’avoir rien oublié, aussi passa-t-il très vite à un autre point.
« Nous savons aussi que le tourisme est un marché extrêmement lucratif, et que les citoyens apprécient découvrir de nouveaux mondes, de nouvelles cultures, aussi le cas des visa de tourisme doit aussi être discuté.
Nos mondes sont très beaux, et possèdent une diversité plus qu’intéressante, tout comme l’architecture butarienne qui reste en grande majorité méconnue du grand publique. Aussi il semble peu surprenant que le marché connaisse un accroissement rapide et hautement intéressant financièrement parlant.
Aussi une entreprise d’état au tourisme a été fondée et proposera, si une telle chose est permise bien entendu, un partenariat avec toute société privée ou non qui décidera de proposer des offres pour les colonies de l’Hégémonie. Camala sera la première destination accessible, suivie rapidement de plusieurs autres mondes si tout se déroule sans accroc.
Bien évidemment des enclaves touristiques seront décidées afin d’assurer aux touristes sécurité et confort, et ce au plus proche des points les plus appréciables d’un point de vue paysage et architectural. Dans le cas des enclaves touristiques, la fondation d’une succursale sous le parrainage de l’organisme d’état au tourisme sera obligatoire dès le départ mais la politique de zéro taxe zéro imposition sera valable huit ans. »
L’offre était mirobolante et promettait des fortunes rapides et inégalables très rapidement. Dans le même temps l’Hégémonie en ressortait également extrêmement enrichie avec des gains extraordinaires. Toutefois, le D’yanoi se rendit compte qu’il n’avait pas développé un point pourtant clé.
« Bien sûr conseillers, dans le cas d’une possession à 51% du capital des sociétés, il est tout à fait évident que nous ne prélèverons nullement 51% du capital chaque année, le tout fonctionnera à la manière des sociétés concilliennes, c’est-à-dire un partage des bénéfices qui sera organisé à la suite des réinvestissements et de la rechercher nécessaire à la bonne croissance des sociétés.
Tout comme le fait que les sociétés n’auront pas à vendre la moindre part de leur propre maison mère en échange d’un droit d’implantation dans l’espace de l’Hégémonie. Ce que nous vous proposons est simplement un retour rapide sur investissement doublé d’un enrichissement assuré et pérenne au sein de notre espace. »
Maintenant ne restait plus qu’à développer le dernier point de sa proposition.
« Maintenant laissez-nous développer ce que nous signifions par respect des lois économiques concilliennes dans les enclaves et non dans nos territoires.
Nos terres resteront, avec l’aide des enclaves, respectueuses des valeurs et de la culture butarienne et continueront à fonctionner de la même manière, tout comme le feront les succursales éventuelles qui découleront de nos partenariats envisageables. Ainsi les entreprises d’état seront les seules à vendre des produits manufacturés concilliens et conserveront le monopole assurant ordre et prospérité à l’Hégémonie, tout comme elles seront les seules à fournir aux enclaves les produits de l’Hégémonie.
Ainsi au sein des enclaves, vos entreprises vendront leurs produits à nos sociétés et vice versa. Nous maintiendrons ainsi le contrôle sur les produits entrant sur nos territoires et assureront un enrichissement croissant de nos entreprises d’état, et dans le même temps de vos sociétés qui accepteront de commercer avec nous.
Dans ce cas de figure, la culture butarienne est respectée, la pratique de l’esclavage en moins, mais qui était en vérité non nécessaire et plus malvenue en ce siècle de paix, sans mettre en pratique des actes de violence et le Conseil s’y retrouve largement. Tous les partis sont gagnants.
De plus en pérennisant et stabilisant notre société vous vous assurez de mettre un terme aux potentielles instabilités de vos voisins et dans le même temps de potentielles conflits futures. »
Puis Tharak croisa ses jambes et attrapa une boisson qu’il dégusta avec plaisir, puis repris enfin et, pour la dernière fois, la parole.
« La paix par la stabilité, pourrions-nous même clamer. Aussi si notre proposition vous satisfait, alors il parait urgent de mettre en liaison nos différents spécialistes économiques de même que les représentants de nos entreprises.
Une rencontre sur la Citadelle parait représenter la meilleure solution. »
Maintenant restait à découvrir les mécontentements, critiques ou acceptations du Conseil. Mais le D’yanoi ne se faisait pas de gros soucis, l’offre était extrêmement généreuse, et tout le monde pouvait ainsi s’enrichir.
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| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Dim 04 Déc 2016, 15:00 | | | Le retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
Les quatre conseillers écoutèrent attentivement les propositions du représentant butarien. Elles étaient... ambitieuses. Globalement, l'Hégémonie s'engageait à créer des enclaves où les entreprises conciliennes pourraient s'implanter et profiter des conditions avantageuses proposées par le gouvernement butarien... en échange de commercer uniquement avec celui-ci. Les entreprises pourraient également s'exporter dans le reste de l'espace de l'Hégémonie, à condition que ces filiales appartiennent, de fait, au gouvernement butarien.
Le questionnement était réel, dans les esprits des conseillers. La situation était pleine de risques, mais également d'opportunités. En effet, ce genre de propositions enrichiraient rapidement énormément de monde. Mais dans le même temps, ça se ferait au dépend du peuple butarien, qui n'en profiterai que selon le bon vouloir de son gouvernement. Mais ceci était assez secondaire au final, le plus gros risque étant surtout que nombres d'entreprises de l'espace conciliens n'hésiteraient pas à profiter de cette opportunité pour éviter de payer leurs impôts à leurs gouvernements.
Mais bon, d'une façon ou d'une autre, les conciliens s'assureraient de récupérer leur argent.
Les Conseillers échangèrent des regards. Ils savaient que la discussion ne finirait pas ce jour-ci, mais ils comptaient tout de même jauger les avis de chacun. Finalement, la conseillère galarienne reprit la parole.
« Nous mettrons sur les meilleurs experts en droit économique de notre espace en contact avec les vôtres, ambassadeur. Ils permettront de préciser et formaliser les conséquences de chacune de ces propositions. Toutefois, nous pouvons pour l'instant donner un avis favorable. Rien n'obligera, bien sûr, les entreprises à accepter vos propositions, mais je pense qu'elles se montreront très intéressées. »
La galarienne se tût un instant, rassemblant ses pensées.
« Ça sera également l'occasion de nombreuses communications, ambassadeur. Ne nous voilons pas la face : certains groupes n'hésiteront pas à profiter de votre offre généreuse pour tricher, et il serait très serviable de votre part de nous aider à les empêcher d'agir ainsi. Nous sommes d'accord sur le fait de s'entraider pour neutraliser les forces terroristes menaçant les gouvernements galactiques ; il n'y a de là qu'un pas pour mieux faire encore et s'entraider sur les domaines judiciaires en général. Il s'agit évidemment d'une avancée ambitieuse, et je comprendrai que ce soit trop rapide pour convenir aux intérêts de l'Hégémonie. Aussi, pour commencer, que penseriez vous de la mise en place de tribunaux commerciaux communs qui seraient chargés de régler les litiges entre entreprises et gouvernements ? »
Padroki se resservit en amuse-gueule, de petits insectes grilles.
« En dehors des aspects légaux, nous estimons que cet accord sert de base pour l'espace concilien. Certaines espèces ou certains groupes pourraient toutefois vouloir en renégocier les termes. Voir même, ont déjà négocié leurs propres termes. En concluant l'accord actuel, soyez assurés que tout autre accord basé sur les mêmes principes sera autorisé de notre côté. Sachez également que cela peut aussi vous servir si un gouvernement, ou une entreprise, tenterait d'attenter à vos droits. Vous êtes évidemment libre d'accorder davantage si vous le souhaiter, mais nul ne peut vous y forcer. »
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| | Personnage RP Faction : Rang :
Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Dim 04 Déc 2016, 17:04 | | | Le Conseil était réellement une entité difficile à appréhender. Parfois excessivement progressiste, souvent intransigeant, le Conseil parvenant de temps à autre à surprendre tout le monde. Ici pourtant point de surprises, il restait sur ses positions en attendant, certes sur le long terme, une soumission de leurs partenaires. Toutefois, sur le court terme là le Conseil se révélait plus ouvert et presque étonnement conciliant.
« Et L’Hégémonie attendra avec impatience l’avis de vos conseillers, et se propose à fournir tout document dont auraient besoin vos spécialistes à cet effet.
Dans l’attente de cette réponse, nous mettrons en place les enclaves et commenceront à mettre en place les premiers échanges avec une poignée de volontaires afin de découvrir toute malfonction et les éventuelles erreurs pouvant être utilisées abusivement.
Toutefois, nous nous engageons à ne pas mettre en place d’accords avec des sociétés ayant leur siège au sein de l’espace concillien avant toute réponse de votre part ainsi qu’à conserver la majorité des emplacements vides afin de ne surtout pas pénaliser toute société concillienne avant qu’elles ne puissent entrer dans un éventuel partenariat économique. »
Maintenant la question des abus était sur la table, et cela plaisait énormément Tharak. En effet, le butarien était le spécialiste des contrôles et de la surveillance, mais aussi et surtout des punitions pour tout ce qui concerne la trahison, la triche, la corruption et la déviance idéologique.
« Evidemment, il y aura toujours des tricheurs, et c’est dans ce but que nous envisageons la création d’une force spéciale qui aura un pouvoir élargit dans le domaine économique. Contrôle de la corruption, de la fiscalité et anti-Trust.
Cette force dépendant de mon Ministère, et donc de ma juridiction sera dévouée à sa tâche et s’assurera un respect scrupuleux des règlementations de vigueur. Car qui dit respect des règles dit société heureuse. Bien évidemment, il nous parait naturel que les sociétés concilliennes soient jugées par la justice concillienne, aussi nous proposons une chose simple et qui frappera tous les esprits par sa symbolique.
La mise en place d’un partenariat avec le SSC, force hautement emblématique et compétente. Notre police économique aurait donc ainsi un partenaire privilégié à qui transmettre les dossiers d’éventuels fraudeurs. Et dans le cas d’une enquête plus sérieuse et importante, des membres du SSC pourraient être exceptionnellement détachés au sein d’une enclave pour recevoir le soutien de nos propres agents.
En mêlant ainsi nos compétences, nuls doutes que les sociétés y réfléchiraient à deux fois avant de vouloir bafouer les règles simples que vous avez mis en place. Cela rassurera dans le même temps vos concitoyens, et les sociétés voulant s’installer qui pourraient craindre les stéréotypes de l’Hégémonie concernant notre politique soit disant tortionnaire de l’emprisonnement et de la justice. »
Le symbolisme d’une telle offre était à faire trembler de plaisir Tharak qui voyait déjà les affiches de propagandes fleurir dans son esprit. Après l’historique conflit entre le SSC et une flotte butarienne, une entre aide serait une première particulièrement frappante, surtout pour les populations civiles.
Mettre définitivement un terme aux rumeurs déclarant les butariens comme un peuple entièrement tourné vers le crime serait la meilleure des choses.
« Sachez conseillère Padroki, que l’Hégémonie apprécie tout particulièrement l’ouverture d’esprit dont fait preuve le Conseil à notre égard et soyez assurés que le Galant’Ark, Argonar Dal’Shan est particulièrement heureux de ces discussions historiques.
Nous sommes d’ailleurs extrêmement satisfaits de la teneur des discussions actuelles et souhaiterions mettre en avant quelque chose d’inédit, en preuve de notre retour pacifique dans les affaires galactiques. Bien entendu ce que nous dévoilons en ce jour est uniquement destiné au Conseil.
L’Hégémonie a débuté une tournée diplomatique d’envergure qui voit la naissance de nombreux accords. Et dans un esprit de transparence et de respect, nous souhaitons dévoiler ici, à vous conseillers, quelques-unes de nos demandes.
Tout d’abord, nous souhaitons mettre en place un pacte de colonisation croisée avec l’Amirauté, afin de débuter la colonisation d’un monde éden en collaboration avec les peuples Geths et Quariens. Cet accord aurait pour but de tisser de nouveaux liens et démontrer la possibilité d’une cohabitation multispéciste et gouvernementale. Nous souhaitons ainsi démontrer que le modèle actuel d’attribution colonial n’est plus d’actualité. »
Le sujet était lancé, et le Conseil allait sûrement y répondre.
« De plus, nous souhaitons la création d’une enclave pour le peuple Drell. Et ici nul enclave économique, mais une réelle et indépendante cité qui appartiendra corps et âme au peuple Drell. Il s’agira ni plus ni moins qu’un cadeau pour soutenir une autonomie progressive mais éternellement fraternelle de ce peuple.
Nous avons discuté avec la Primauté, et il n’est ici nullement question d’une atteinte à leur nation. Nous souhaitons donc avertir le Conseil de ce choix et de cette proposition afin que vous puissiez entrevoir la situation dans son ensemble. »
Deux sujets sûrement polémiques mais nettement moins que le dernier que s’apprêtait à lancer le D’yanoi.
« Toutefois, un dernier sujet nous préoccupe et se doit d’être discuté dès à présent. Surtout maintenant que nos deux visions se font face. Et nous espérons que vous prendrez avec une ouverture d’esprit au moins aussi importante que vous faites preuve depuis le début, ce que nous nous apprêtons à demander. »
Avança gravement Tharak avant de garder le silence quelques secondes, le temps de scruter un à un chaque conseiller.
« Nous avons abandonné l’esclavage, pourtant partie prenante de notre culture, nous reconnaissons les colonies de l’Alliance au sein d’un espace qui fut pourtant le nôtre. Aussi nous venons à vous l’esprit soucieux et une demande forte en tête.
Nous souhaitons que soit discuté le fait de renommer l’Espace de l’Alliance Interstellaire afin de respecter l’existence et la sensibilité des espèces vivant dans cet espace. Cela fait maintenant bien trop longtemps que notre simple existence est niée par une appellation aussi ridicule qu’injurieuse.
Aussi balayons le passé impérialiste et belliqueux et tirons définitivement un trait sur les conflits pour commencer à bâtir un avenir radieux. Et quel meilleur moyen d’effacer le passé qu’en abrogeant une chose qui bafoue l’honneur d’un peuple ? »
Conclut le D’yanoi en scrutant avec sérieux le Conseil. En vérité, le sujet faisait habituellement enrager Tharak mais ici il était enfin question de défendre sérieusement son idée. Et puis, il était réellement temps de renommer cette partie de l’espace et effacer l’abomination qu’était l’actuelle appellation.
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| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Mar 06 Déc 2016, 21:29 | | | Le Retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
L'économie, une science des échanges. De nombreuses façon de voir les choses existaient, et dans cette discrète réunion, deux systèmes particulièrement différents étudiaient sous quelles modalités ils pourraient travailler ensembles, et non plus s'exclurent mutuellement. Le représentant de l'Hégémonie butarienne se montrait volontaire, et présentait patte blanche devant les Conseillers. Mais au delà des mots, il parlait également d'actes, et même d'actes surprenants. Ainsi, la promesse d'attendre l'accord du Conseil. Ça n'était certes pas comme si l'Hégémonie avait réellement le choix, sa planète mère étant encerclée par l'Alliance, mais ça restait une promesse honnête.
Plus surprenant était la proposition d'entraide avec le SSC. Si le Conseiller turien avait haussé un sourcil en entendant parler de la force anti-fraude qui allait être fondée, force dirigée par le Ministre de la propagande butarien – autrement dit, un risque puissant de répression envers les sociétés conciliennes – le sourcil se rabaissa lorsque le D'yanoi annonça cette volonté de collaboration. Il s'agissait en effet d'une proposition généreuse au vue du gouvernement concerné : il prenait le risque de voir ceux qu'il considérait comme criminels lui échapper et recevoir une sanction concilienne, souvent vue comme plus légère. Toutefois le butarien ne rebondissait pas sur l'idée de tribunaux hors nation. Une habitude trop bien ancrée, typique d'un monde où le gouvernement régissait tout, ou un moyen d'éviter que l'Hégémonie puisse être jugée ?
La deuxième annonce venant après de nombreux compliments, les Conseillers s'attendaient à une couleuvre difficile à avaler. Et pourtant, l'affaire n'était pas si dérangeante. Les concernant du moins. L'Hégémonie rencontrait ainsi différentes espèces depuis un certain temps. Ça n'était pas un secret, même si le contenu des discussions n'étaient pas entièrement connu. Elle souhaitait pour l'instant développer un pacte de colonisation, d'exploration et de cohabitation avec les peuples de Rannoch. Une ambition complexe aux yeux des Conseillers : les quariens étaient trop peu nombreux pour avoir besoin de nouvelles terres, et leurs organismes encore fragiles, tandis que les geths ne montraient que peu de goût pour l’exploration, préférant développer leur compréhension des organiques. Mais pourquoi pas : tant que les lois conciliennes auxquelles les deux peuples avaient souscrit étaient respectées, le Conseil n'avait rien à y redire. Second volet de cette annonce : la création d'une terre pour le peuple drell. Une question épineuse, qui soulevait bien des débats au sein de la Primauté. Si le Conseil se devait de protéger les intérêts des peuples concernés, dans le cas où l'Hégémonie agirait à l'encontre de l'un ou de l'autre, rien n'indiquait pour l'instant que l'Hégémonie doublait l'un des peuples. Le Conseil devrait toutefois s'en assurer.
Le troisième et dernier volet s'avéra être le plus épineux et provocateur. Une chose simple en apparence, un simple nom, mais qui pouvait être mal perçu venant de l'Alliance. En effet, renommer le secteur de la galaxie portant son nom pouvait être blessant aux yeux des fiers dirigeants humains.
Tevos reprit la parole la première.
« Nous avons en effet entendu parler de votre forte activité, ambassadeur Nar'Jamon. Il est apprécié que vous nous garantissiez de ne pas mettre en application certaines de ces propositions avant que nos propres négociations soient terminées. Du moment que vos négociations suivent la loi concilienne – ce qui ne devrait poser aucun problème, étant donné les espèces avec lesquelles vous dialoguez – le Conseil ne s'en mêlera pas. Nous espérons sincèrement voir l'Hégémonie faire à nouveau partie de notre communauté galactique. Il n'y a que dans le cas où une espèce concernée souhaiterait nous voir intervenir, par exemple en tant que médiateur ou partie neutre, que nous répondrions présents. » « Ce qui amène à une autre question : ambassadeur, comment l'Hégémonie réagirait-elle en cas de conflit avec l'une des espèces membre de notre communauté ? Je ne parle pas ici de conflit militaire. Mais imaginons qu'une espèce ne respecte pas les termes de son contrat. En temps normal, c'est à nous d'agir et de prendre les sanctions nécessaires. Nous pouvons faire de même pour l'Hégémonie si elle se sent flouée, mais elle devra alors accepter de pouvoir être sanctionnée par le Conseil dans la situation inverse, si elle est reconnue comme ne respectant pas les termes d'un contrat qu'elle a signé. Il ne s'agirait pas de sanctions comme celle que votre peuple a déjà vécu. Nous ne parlons ici que de désaccords mineurs, par rapport à ce qui a pu nous opposer autrefois. Toutefois, le fait que l'Hégémonie accepte ces sanctions est ce qui compte ici, car cela garanti à tous que négocier avec vous ne comporte pas davantage de risques que de négocier avec n'importe quelle autre espèce. C'est également un moyen d'éviter une escalade de désaccords qui mènerait à un nouvel isolement de votre peuple. Nous ne souhaitons pas vous imposer cette option, aussi, nous écouterons avec attention vos autre propositions, si vous en avez. De la même manière, si cette opportunité vous intéresse mais que vous estimez avoir besoin d'aménagements spécifiques à l'heure actuelle, nous vous écoutons. » « En dehors de ces points, la proposition de collaboration entre le SSC et vos propres services est très intéressante. Nous mettrons en contact les Superviseurs avec vous, ou avez les hommes que vous désignerez comme représentants. Enfin, concernant le Secteur... »
La galarienne se tût un instant. Le Conseiller Hackett s'était retourné, suivant la discussion, mais ne montrant aucune autre émotion qu'une attention intense.
« Jusque là, l’appellation ''Espace de l'Alliance'' est une expression concilienne, l'Alliance étant effectivement le seul gouvernement – et les humains, la seule espèce – de ce secteur, à faire partie de notre communauté. Si l'Hégémonie revient dans l'espace concilien, modifier le nom de ce secteur paraît envisageable. D'autant plus si une partie de la communauté drell décidé d'émigrer vers vos territoires. Rien de tout ceci n'est encore fait. Mais y réfléchir en avance permettrais de trouver un nom approprié. Auriez-vous des suggestions ? »
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| | Personnage RP Faction : Rang :
Tharak Nar'Jamon Membre
| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Mer 07 Déc 2016, 17:39 | | | Lorsqu’il la voix typiquement turienne de l’ancien Primarque Victus interpella soudainement Tharak, le D’yanoi fut hautement surpris. En effet à force de ne parler qu’avec la conseillère galarienne ou asari il avait presque oublié l’existence du conseiller turien. Toutefois cette intervention était plus qu’intéressante, aussi le butarien ne regretta aucunement son retour dans la discussion. Néanmoins, la conseillère Tevos avait posé les premières questions et ce fut donc vers elle que Tharak se tourna en premier.
« Le fait que vous nous laissiez entreprendre nos propres négociations ne sera pas oublié conseillers, et soyez assurés que nous n’omettrons pas de travailler dans un sens encourageant la paix galactique et non le conflit.
Lorsque nous entreprendrons des négociations avec des espèces internes à l’espace Concillien, et lorsque la chose se révèlera pertinente alors nous n’hésiterons pas à vous contacter. »
Venait maintenant l’intervention et le questionnement de Victus.
« Conseiller Victus, notre politique en manière de conflit économique ou juridique est extrêmement simple, la perte de licence et l’expulsion en cas de récidive ou de crimes graves. Les sociétés ne pourront s’en prendre qu’à elles-mêmes.
Toutefois, et comme les sociétés qui travailleront en collaboration avec l’étranger seront toutes des entreprises d’état, la réciproque est plus complexe. Toute sanction contre l’une de ces entreprises est une sanction contre l’état butarien, aussi seul la justice de l’Hégémonie peut punir et sanctionner dans de tels cas.
Néanmoins, il parait évident que nos entreprise ne devront en aucun cas se sentir impunies et bafouer le droit concillien au sein des enclaves. Dans ce cas, toute amende jugée juridiquement valable par la loi concillienne sera applicable à nos entreprises d’état. Pour les cas plus lourds, l’Hégémonie s’occupera elle-même de punir ses entreprises.
C’est aussi dans ces cas que le partenariat avec le SSC semble être intéressante, afin que vos propres agents puissent transmettre tout dossier à notre ministère afin d’assurer une équité certaine entre nos entreprises et les vôtres. »
Tharak avoir ainsi répondu à tous les doutes du conseiller turien, mais savait que ce dernier n’hésiterait pas à revenir à la charge si cela n’était pas le cas. Aussi il était temps de répondre aux différentes interrogations de la conseillère galarienne, étonnement la plus intéressante des conseillers.
« l’YKS, que nous dirigeons personnellement, sera mis en contact sous peu avec vos superviseurs. Nuls doutes que la collaboration sera le départ d’une entente exemplaire. » Répondit rapidement le butarien à l’offre de Padroki, avant de se recentrer sur le débat plus important qui se déroulait.
« Nous ignorions que l’Espace portait son nom en fonction des gouvernements reconnus, sûrement que la Travée de l’Attique et les Systèmes Terminus réservent de nombreux secrets. Toutefois nous comprenons l’esprit derrière l’acte et l’Hégémonie n’a aucun désir d’ôter au peuple humain le droit de conserver un espace à son seul nom. Chose éminemment courante dans notre galaxie après tout.
Aussi, et afin d’éviter tout conflit avec l’Alliance, nous proposerions plutôt un nouveau découpage des cartes, afin de créer un nouvel espace délimitant notre territoire, une partie de la Bordure Skylienne et de la Travée de l’Attique. Cet espace serait d’une taille respectable et regrouperait l’espace entre le Nid du Milan et la nébuleuse Armstrong. Regroupant ainsi 6 secteurs majeurs.
Et afin de démontrer notre respect des colonies humaines s’y trouvant, le nouveau système pourrait être renommé sans la moindre référence explicite à notre gouvernement. Des termes comme la Bordure extérieure, la Nébuleuse du Milan ou l’espace Frontalier, pourraient dès lors tout à fait correspondre.
La création de ce nouveau système correspondrait donc à la mise en place d’une nouvelle politique d’ouverture et d’intégration, mais aussi la reconnaissance officielle et sans ambiguïté de notre retour dans la communauté galactique. Et l’usage de termes plus ouverts indiquerait notre désir de vivre en harmonie avec le reste de la galaxie, et non en autarcie.
Ainsi L’Alliance peut conserver son espace à son nom, et nous-mêmes, ainsi profiter d’une reconnaissance plus que bienvenue. Une solution qui semble respectueuse de toutes les parties. »
Ainsi était l’idée du représentant de l’Hégémonie, restait donc à attendre la réaction des conseillers. Dans tous les cas, la rencontre semblait atteindre son terme, et donc la mise en place d’un nouveau marathon diplomatique d’échanges et de contrats. Une série de journées éreintantes allait commencer et déjà Tharak sentait qu’il allait y prendre un sacré plaisir.
Mais aussi souffrir d’une crise chronique de fatigue. Qu’importe, là était aussi le rôle d’un ambassadeur, même honoraire.
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| Sujet: Re: Le retour de l'Hégémonie Dim 11 Déc 2016, 14:17 | | | Le Retour de l'Hégémonie 21 Novembre 2201
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Citadelle – Chambre du Conseil
Les Conseillers suivaient les propositions butariennes. L'ambiance se relâchait légèrement, les négociations étant sur les bonnes voies. Restait encore à officialiser les accords évidemment, mais cela ne serait que de l'administratif.
« Commençons par les noms de secteurs. ». Tevos s'adossa confortablement à son siège, un verra dans la main gauche. « Le Conseil – et dans son sillage, l'Alliance – reconnaîtront pour commencer le Nid du Milan comme nouveau secteur. L'espace Frontalier semble un nom acceptable. Nous mènerons des études plus approfondies pour voir jusqu'où définir ce nouvel espace, et gardons en tête l'objectif de la Nébuleuse d'Armstrong. Toutefois, nous tenons à vous informer dès maintenant : les secteur n'appartiennent pas à des espèces en particulier. Pas même l'espace de l'Alliance, qui porte ce nom car l'Alliance en dominait déjà une large partie lorsqu'elle a rejoint notre communauté. L'espace Frontalier ne sera réservé à aucune espèce, et sera considéré comme territoire d'expansion libre pour celles désirant s'y implanter. »
C'était à prendre ou à laisser. Le Conseil avait conscience que le butarien pourrait y revoir la situation qui avait mené au départ de l'Hégémonie, lorsqu'elle s'était retrouvé en concurrence directe avec l'Alliance pour la colonisation de planètes. Mais dans le même temps, les butariens ne souhaitant pas devenir une espèce membre de l'espace concilien et rester des ''partenaires'', le Conseil n'avait aucune raison de leur offrir un territoire spécifiquement réservé.
« Concernant votre position sur la législation, nous la comprenons, et espérons que cela fonctionnera aussi bien que vous le prévoyez. Votre future ambassade aura une importance cruciale dans nos communications. ». La galarienne souriait, sans que l'on puisse pour autant dire pourquoi. « Il reste bien sûr des détails à régler, mais le reste doit être vu par les experts économiques. Pour l'heure, considérons que nous sommes d'accord. » « Je pense que nous sommes tous, ici, très satisfaits des négociations menées aujourd'hui. Négociations encore à officialiser dans... deux jours, disons. Le temps pour les experts de donner un avis préliminaires, et de vous fournir les lieux de la future ambassade. Souhaiteriez vous aborder un nouveau sujet, Ambassadeur ? »
Le butarien n'ayant rien a ajouté, tous levèrent un toast aux négociations, puis l'ambassadeur disparût. les Conseilleurs, eux, reprirent leurs échanges et leurs impressions, réfléchissant à l'avenir.
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