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 Paroles de sang

Anton Ardak

Personnage RP
Faction : Ravageur
Rang : Pacificateur
Anton Ardak
Empereur-Dieu
Messages : 1161

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MessageSujet: Paroles de sang   Paroles de sang Icon_minitimeDim 01 Nov 2015, 20:19
Intervention MJ : NonDate : 29 juillet 2200 RP Violent
♦ Anton Ardak ♦
Paroles de sang


Le succès se mesure à l'aune du sang versé : celui de l'ennemi ou le vôtre

"5 minutes sur cible"

La voix résonnait avec fureur dans les casques des combattants, mais ne parvint pas le moins du monde à déconcentrer le moindre d'entre eux. Au nombre de huit, les soldats étaient tous des vétérans ayant connu les affres de la guerre, la fureur des champs de batailles et la joie intense de voir le sang ennemi couler à flot. Et ce jour allait être le renouveau d'une activité ou ils excellaient tous.

"2 minutes"

Les huit vétérans étaient tous des butariens, et tous natifs d'Anhur, un monde voisin ayant connu son lot de guerres, et forgé son lot de combattants émérites, pour la plupart ayant participé au plus sanglant conflit que la planète connu, une guerre civile. Désormais ces guerriers étaient parés à verser le sang une nouvelle fois mais dans un tout autre type de guerre civile, celle d’un autre monde.

« Go go go »

Sans la moindre parole, mais avec une coordination exemplaire, les butariens quittèrent la navette les transportant en bondissant dans le vide. Une fois en dehors de leur abri, les soldats n’eurent pas le moindre intérêt pour le paysage pourtant magnifique qui s’offrait à eux, mais figèrent leur regard d’acier pour leur cible, une structure de construction raloise. La chute ne dura pas plus de quelques minutes, puis les combattants activèrent avec une synchronisation, qui rendrait fier tout général, leur rétro fusée.

Ralentissant très fortement leur descente, les butariens atteignirent le toit le plus haut de la structure sans un choc trop violent. Une fois stabilisés, les soldats ne perdirent pas la moindre seconde et gagnèrent le sas le plus proche. S’ils avaient fait la moindre attention à ce qui les entouraient, le commando aurait aperçu trois autres équipes atterrir de la même manière en différents points et accomplir le même travail.

Mais les soldats étaient la concentration incarnée, et la troupe se scinda en deux groupes. Le premier installa un appareil au fonctionnement encore mystérieux ainsi qu’une tourelle de défense copiée sur celle de Cerberus, elles pullulaient sur le marché noir désormais, tandis que le second piratait le système d’ouverture du sas. Heureusement les ralois étaient tous jeunes sur le marché galactique aussi leur système de défense n’était guère compliqué. Une fois le triple travail terminé, le commando se regroupa au sas qui s’ouvrait lentement.

Un simple crissement dans les omnitech suffit et la troupe activa enfin l’appareil, qui démontra rapidement sa fonction, le tout avec une parfaite efficacité. Tout le système électrique de la station surchargea d’un seul coup et se reboota complètement désactivant tous les systèmes principaux et secondaires. Tout cela à l’aide d’un virus particulièrement retors. A l’heure actuelle la plupart des omnitech de la station devait connaître le même sort alors qu’ils se tentaient de se connecter au système. Le sas se bloqua alors en position ouverte et le commando pénétra rapidement dans l’ouverture qu’ils s’étaient arrangés.

Arrivant dans une salle dépourvue de lumière due à la surcharge, ou d’oxygène, le commando tomba nez à nez avec un ouvrier ralois trop occupé par tenter d’ouvrir la porte ramenant au centre du complexe pour apercevoir les nouveaux arrivants. L’un des butariens, équipé d’un pistolet abattit l’ouvrier d’un tir dans le casque. Heureusement pour le ralois, la balle perfora son crâne en même temps que sa protection et il mourut sur le champ.

Une fois le témoin éliminé, un autre butarien s’avança, tout en repoussant sans ménagement la carcasse encore chaude, pour atteindre la porte et plaça une charge. Une fois assuré de son travail, le spécialiste rejoignit ses alliés qui s’étaient mis à couvert. L’explosif détonna alors, mais dans sur un monde dépourvu d’atmosphère les sons ne portent pas et la porte fut broyée sans le moindre bruit.

Pénétrant les armes aux poings, le commando s’assura qu’aucune défense ne les menaçait. Rassuré par l’absence de gardes, le chef du groupe fit signe à sa troupe de s’arrêter. Activant son omnitech, l’officier fit apparaitre la carte du secteur, qu’ils avaient récupéré à l’aide du virus. Une fois assuré de connaître le chemin vers la prochaine cible, le butarien coupa son appareil et fit signe à la troupe d’avancer.

Toutefois une dernière précision traversa la communication du commando, un ordre absolu.

« Et n’oubliez pas, pas de ralois. »

Satisfait de son ordre, et le cœur conquit à l’idée de ce qui allait advenir, Anton ne put s’empêcher de sourire. Un large et vorace sourire qui aurait parfaitement convenu à un tueur psychopathe. Au fond peut était-ce tout ce qu’il était, mais cela convenait aussi au butarien tant que le sang coulait à flot.
Anton Ardak

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MessageSujet: Re: Paroles de sang   Paroles de sang Icon_minitimeMar 03 Nov 2015, 16:03
Se guidant à l'aide des plans dérobés, Anton mena son commando au travers des dédales obscurs du comptoir commercial. Depuis l'usage de leur appareil qui avait envoyé un flot phénoménal de virus informatique au système ralois, toute la structure était intégralement plongée dans le noir, ce qui donnait un avantage conséquent aux assaillants.

Intégralement armurés, et ayant ôtés tout signe distinctif, les soldats étaient impossibles à identifier, et équipés de leurs lunettes de vision nocturne, le commando était préparé à toutes les situations et ne laisserait aucunes chances aux nombreux civiles et quelques agents de sécurité présents sur place. Au final, d'après les informations, la mission tenait plus de la séance d'entraînement que de la mission suicide mais pour parer toute éventualité, Anton avait déclaré l'endroit centre de formation militaire ralois, ce qui maintenait sa troupe dans une concentration bienvenue.

En vérité l'étendue des forces de sécurité était un mystère total tout comme la qualité des soldats ralois qui restaient une inconnue comme leur espèce était d'une grande rareté dans la galaxie. Afin de s'assurer une parfaite concentration dans ses forces, le ravageur butarien avait clamé qu'ils trouveraient en face l'élite des forces raloises, les forces spéciales de ce peuple aviaire. Pourtant Anton n'était pas sûr que cela suffisait pour contrebalancer la suffisance de ses hommes quand à la force d'un peuple si récent sur l'échiquier galactique.

Une erreur qui avait déjà causé la chute de l'Hégémonie comme puissance galactique à rang de puissance régionale. Une erreur que le butarien n'était pas près à faire. Aussi le commando s'était durement préparé à la guerre et s'était équipé avec le meilleur de ce qu'ils pouvaient avoir. Désormais la troupe agissait avec la fureur guerrière commune à son espèce et ne laisserait pas la moindre chance aux locaux. Le plus ironique dans l'histoire était qu'en vérité nul conflit n'était la cause de ce massacre, juste la froide nécessité politique et économique.

Toutefois le temps de l'introspection était terminé, le commando atteignait le dortoir principal, et à cette heure la plupart des locaux devaient s'y trouver. Et sans alarmes, il n'y avait que peu de probabilités que l'endroit se soit vidé depuis le début de l'assaut. Toutefois la question allait vite trouver sa réponse alors que la troupe atteignit la porte menant directement à l'intérieur. La troupe se scinda alors en quatre équipes de deux qui gagna les quatre entrées recensées.

S'étant choisit l'entrée la plus éloignée, Anton et son support, un butarien taciturne qui avait perdu la langue lors d'un corps à corps sanglant, durent marcher quelques minutes de plus pour parvenir jusqu'à leur destination. Cependant une surprise les attendait une fois sur place. Un gros marchand se tenait à l'entrée et discutait avec deux gardes ralois. Impossible de se tromper, les guerriers oiseaux étaient pour tout dire plutôt impressionnants dans leur tenue et possédaient une allure martiale plutôt qui n'avait nullement à rougir face aux autres espèces.

Pendant deux secondes, Anton regretta presque de devoir mettre à mort ces soldats et leur faction, mais seulement deux secondes, à la troisième, son arme se levait déjà pour porter la mort. Le Na'Hesit qui l'accompagnait réagit avec rapidité et les deux compagnons firent feu quasi simultanément chacun tirant sur un soldat ralois. Les balles fusèrent et fauchèrent les deux guerriers, perforant avec force leur crâne ne leur laissant pas le moindre temps de réaction. Ce qui ne fut clairement pas le cas du marchand, un humain provenant sans aucun doutes d'Anhur vu sa tenue, qui beugla sa surprise avec un cri proprement hilarant pour un homme de sa corpulence.

Malheureusement ce qui n'était qu'un simple cri, devint très vite un fard dans les ténèbres, un cri de ralliement. De nombreuses voix s'élevèrent, à la fois de l'intérieur des dortoirs, et des couloirs qui menaient à ce dernier. Très vite la situation devint incontrôlable et le commando butarien fut obligé d'intervenir en urgence. Pénétrant dans toutes les portes, les soldats firent feu et firent un véritable massacre dans une population en grande partie endormie ou à peine éveillée.

La situation était tout autre pour les deux butariens qui avaient déclenché le massacre. Anton, qui venait de vider son chargeur dans le corps du marchand sonneur d'alarme, et son allié durent se planquer dans un couleur perpendiculaire à celui d’où provenait les renforts ralois. Ces derniers étaient extrêmement réactifs et firent feu à peine découvrirent-ils deux individus de grande taille foulant le corps encore chaud de deux des leurs. La rage au corps, les soldats avaient illuminé le couloir de leurs tirs. Par chance les deux butariens eurent le temps de se réfugier dans un couloir les mettant temporairement à l'abri de la contre attaque.

Seulement les deux soldats étaient en périlleuse situation, incapable d'apercevoir leurs adversaires et totalement à la merci d'un assaut provenant des arrières, il leur fallait réagir avec rapidité s'ils voulaient rejoindre Turvess par la suite. Attrapant deux grenades incendiaires, que le soldat muet avait toujours sur lui, Anton activa les armes et les projeta vers les soldats ralois. D'après les cris, aucun ennemi n'avait été abattu, mais ils se trouvaient bloqué pour quelques instants ce qui suffisait pour le moment.

Une fois assuré qu'il avait bien gagné un peu de temps, Anton fit signe à son acolyte de tenir la position tandis que lui s'enfonçait dans les ténèbres du couloir ou ils s'étaient réfugiés. Après plus de trois minutes de marche, le butarien déboucha sur une cantine de taille respectable. Des lumières, et des bruits de pas lui assurèrent qu'il n'était pas seul, aussi se camoufla-t-il derrière une table. Rapidement trois soldats ralois apparurent. Ils semblaient particulièrement sur leur garde, et très bien équipés. Toutefois le plus étonnant était le quatrième individu, un civile à n'en point douter mais avec une tenue de haute qualité et de nombreux ornements dans les plumes. Le ralois devait être le dirigeant du comptoir ou un quelconque représentant du gouvernement.

Attrapant une grande flash, cadeau de l'Hégémonie, Anton désactiva sa vision nocturne puis jeta son projectile droit au pied de ses cibles. Surprises mais réactives, les forces raloises se mirent sur la trajectoire entre la grenade et le VIP qu'ils protégeaient, mais ne pensèrent pas à se camoufler les yeux ce qui eut un effet dévastateur pour eux. Totalement aveuglés, et ainsi démunis, ils étaient désormais à la merci du ravageur. Réactivant sa vision nocturne, Anton se releva flingue en main et ne perdit pas une seconde en faisant feu avec rapidité, et une certaine précision, sur ces ennemis. Les six tirs permirent d'abattre les trois soldats mais deux d'entre eux se perdirent contre les parois ce qui déçu quelque peu le tireur.

Les corps s'affalèrent, sans vie, laissant clairement visible un dignitaire totalement terrifié. Incapable d'esquisser le moindre geste, le ralois se contentait de vibrer des plumes et de faire claquer son bec en rythme. Amusé et d'humeur clémente, Anton activa son omni-poing et fracassa avec force le crâne du ralois qui s'effondra dans une série se spasmes sur le sol. Peu de temps après, le butarien muet débarqua à son tour suivit du reste des membres du commando. Pas un seul n'était tombé, mais ce n'était pas un grand exploit. L'un d'eux s'avança.

"Les troupes raloises se sont repliées et ont miné les couloirs. Les trois autres équipes n'ont pas encore rencontré de résistance et ont nettoyé la plupart des salles. Ils posent les charges et attendent les ordres."

Anton réfléchit quelques instants à la situation, puis activa son omnitech.

"A toutes les équipes, terminez l'installation des charges puis regroupement au dôme trois." Puis après avoir coupé la communication. "Ils doivent se rendre dans le dôme de stockage, la zone est aisément défendable. Toutefois nous avons un avantage. Nous terminons ici et nous partons."

Les paroles furent suivit d'actions rapides et le commando ne s'attarda pas plus sur la scène. ils avaient à faire, et vite ...
Anton Ardak

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MessageSujet: Re: Paroles de sang   Paroles de sang Icon_minitimeJeu 05 Nov 2015, 22:11
Légèrement déçu par la situation qui s’offrait à lui, Anton guidait avec hâte son commando vers la cible. Désormais il n’avait qu’une envie, rejoindre la surface de la planète pour enfin s’amuser. Toutefois avant le plaisir, le travail. Aussi la troupe se dirigeait vers la dernière poche de résistance sur place.

Le comptoir commercial était d’une taille respectable, ainsi la traversée dura quelques bonnes minutes augmentant peu à peu les risques que le système parvienne à se rebooter, menaçant de rouvrir les canaux de communication avec l’extérieur. Heureusement une telle situation n’eut pas lieu et le commando parvint à gagner le point de rendez-vous sans mauvaise surprise.

Sur place, l’ensemble des troupes butariennes attendaient la suite. Au nombre de trente-deux, les commandos étaient tous des vétérans Na’hesits bien équipés. Un rapide décompte suffit à voir qu’il n’y avait aucune perte à dénombrer, une chose à mettre sur le compte de la faible défense ennemie, du nombre restreint de gardes et un effet de surprise quasi-total.

Toutefois la suite promettait d’être nettement plus mouvementée. Les soldats restant s’étaient barricadés dans un entrepôt n’ayant que deux entrées, et toutes deux étaient férocement gardées. Il était indéniable que les défenseurs escomptaient se battre jusqu’à ce que mort s’ensuive, ou que les communications reprennent.
Anton ne pouvait laisser une telle chose se dérouler. Aussi scinda-t-il ses forces en trois groupes, les deux premiers devaient verrouiller les deux entrées tout en minant la zone tandis qu’une troisième équipe plus petite allait sortir de la structure pour gagner le toit de l’entrepôt. Cette petite équipe était dirigée par le ravageur en personne et gagna les toits en moins d’un quart d’heure.

Les forces raloises n ‘entreprirent rien durant ce laps de temps ce qui n’était pas rassurant en soi. Toutefois le commando avait déjà fort à faire pour s’occuper plus avant du reste. Une fois qu’ils eurent atteints leur destination, l’équipe attacha trois câbles à la paroi du toit de l’entrepôt, dans la zone la plus éloignée des deux entrées. Une fois ferment attachés, le reste de la troupe commença à découper un cercle dans le toit. Une fois la chose effectuée, les câbles permirent, à l’aide de la gravitée extrêmement faible, de tracter la paroi pour l’éjecter hors.

Toutefois l’action en pouvait rester discrète étant donné que toute l’air de la pièce fut aspirée violement emportant au passage la paroi découpée. Les butariens lâchèrent alors les attaches et laissèrent partir le morceau de toiture. Une fois assuré que l’air avait été totalement avalé, Deux soldats et Anton s’allongèrent sur le toit et firent feu à travers leur entrée fauchant plusieurs ralois qui tentaient maladroitement de reprendre le contrôle de leurs mouvements.

Coordonnant l’assaut avec celui du reste des butariens, la troupe chargea avec force et fut impitoyable avec la dizaine de gardes restants. Une fois assurés qu’ils avaient bien nettoyés l’entrepôt. Le commando quitta le comptoir et activa les charges qu’ils avaient placées. La plupart des dômes s’effondrèrent dans le silence sourd de l’espace seulement entrecoupé des lourdes respirations. La zone était nettoyée, la troupe allait pouvoir rejoindre la terre ferme. Turvess était désormais la destination.
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