Biographie - Partie I - Sword Regiment
" Car nous sommes quelque peu similaire, permettez-moi de vous donner un conseil, Urdnot : la tradition du génocide est du côté des européens et des anglo-saxons en particulier, alors méfiez-vous de ce Shepard, ce pourrait n'être que les voeux pieux d'un chevrier. "
- Baron Takenouchi, discutant avec Wrex Urdnot dans un comptoir de l'Alliance. Si le héros de la galaxie se fait attaqué par le VVrex, p'tet bien que Messire n'est pas tout à fait innocent dans l'affaire.


Si, au sujet des biotiques, il n'est un secret pour personne, c'est que de nombreux lobby et think tank humains et moins humains, sont en quête à ce sujet de surhommes, que ça soit pour produire des super-soldats ou pour en faire des prototypes d'Übermensch. L'une de ces organisations est la version japonaise Droitiste des nations-unies : Nippon Kaigi.
Qu'est-ce ? Et bien ça dépend à qui on demande. Techniquement, c'est le plus influent et puissant des lobby nationalistes au Japon, leur influence s'étend dans tous les aspects de la société japonaise. D'après des journaux occidentaux politiquement correcte (je ne dénonce personne... :p), Nippon Kaigi est la pire menace qui pèse sur le futur du Japon, et son pire ennemi. Pire que le terrorisme international, la dette publique, les nombreux problèmes de société internes au Japon (taux de suicide, Ijime, etc), l'amitié fluctuante des Etats-Unis ou des pays voisin à la population (voire même au Gouvernement) ouvertement hostile, et appellant à son génocide et à son anihilation par le feu nucléaire. En tous cas, Nippon Kaigi est certainement plus dangereux pour le Japon que le coréen du sud moyen qui utilise le mot "singe(s)" pour parler des japonais (ce qui signifie, oui, que les coréens sont inférieurs aux singes).
Et pour ceux qui ont un cerveau, Nippon Kaigi c'est aussi : les dirigeants traditionnels du Japon, son clergé shintõ et bouddhiste, son ancienne noblesse héréditaire et ceux qui paient le plus d'impôts.
Par ce que c'est bien connu, la Démocratie à l'Américaine est un franc succès partout dans la Galaxie (si bien que même les aliens parlent l'Anglais moderne, AMHO) et que l'Afrique a PIB forminable.

Il fût avancé par les stratèges et think tank américains qu'en cas de découverte d'aliens, le racisme serait reporté sur eux plutôt que sur les divers taxons humains, réunissant notre espèce malgré ses différence. Et bien ce n'était que partiellement vrai. Avec l'agrandissement du Monde connu, le Japon ne pouvait que se sentir plus à l'étroit et menacé qu'auparavent. C'est là que le lointain passé mythique sembla venir à la rescousse, façon Shangi-la. Il fallait au moins ça pour débloquer la situation, attendu la lenteur innée des bureaucrates et des démocrates !
Avec la longue tradition de Shinkoku (le pays des dieux) dans le Japon classique, et celle plus récente des esper du Japon moderne, il allait de soit que Nippon Kaigi n'allait pas laissée fillée cette opportunité en Or massif de promouvoir son agenda. Un programme fût monté, secret de polichinelle, où neuf jeunes citoyens étaient sacrifiés pour la naissance d'une super-élite, Otokojuku style.

Par ce que certaines traditions ont la vie dure.

A l'origine, il y avait deux projets de réforme différentes pour les forces d'auto-défenses "Jieitai", tous incluaient l'utilisations de Nihontô et l'appel de quelques consultants d'ascendance japonaise liés directement ou indirectement aux installations de Rio de l'Alliance, mais sélectionné avec soin dans le but d'éviter des infiltrations par des lobby étrangers comme Cerberus (l'Empereur ayant à l'époque exprimé publiquement des doutes à leur sujet, chose que la presse relaya discrètement mais qui fût notée en haut lieu).

La base philosophique sur cela est sommes toute fort simple : ce ne sont pas les armes ou les vaisseaux qui font la guerre, ultimement, ce sont des hommes. Et ceux qui méritent de survivre et de gagner, se sont les hommes supérieurs. Que ça soit aux yeux du défunt "Dai Nihon Teikoku" ou de "Nippon Kaigi", une seule réponse pouvait venir à l'esprit pour répondre à cette problématique cruciale... les samouraïs.

Le premier prévoyait simplement la création d'un "Battôtai" (régiments sabre au clair), une sorte d'ost composé de citoyens japonais volontaires, qui seraient entraînés et équipés pour le combat en mêlée. Il y avait aussi pour le futur un plan de "Kibatai" (cavalerie) où les chevaux auraient des armures énergétiques eux-aussi, car tant qu'à faire dans le réactionnaire, autant ne pas faire les choses à moitié !

Le second prévoyait la refonte du Jietai en quatre groupes :
"Genbutai", principalement composé des anciennes troupes, et chargé de la défense du territoire. La tortue représentant la défense du territoire, et le serpent les forces mobiles, déployées et le potentiel offensif.
"Suzakutai", la flotte spaciale du Japon ainsi que l'essentiel de ses marines de l'espace, existant et travaillant en coopération avec l'Alliance et le Conseil... bien sur.
"Byakkotai", serait la première inovation marquante, faisant appel à la technologie moderne, apprises avec l'évolution technologique et au grâce au contact avec les civilisations extraterrestres. Le Byakkotai forme les forces spéciales polyvalentes et versatiles. On pourrait les comparer au N7 Shadow Infiltrator, c'est à dire une troupe de combat technologique.
"Seiryûtai" enfin rassemblerait des forces japonaises spécialisées dans les Biotiques, commandos spécialisés dans le combat en mêlée.

Des noms alternatifs avaient étés prévus, comme Shinpu-tai (forces Kamikaze), Kidôtai (bataillons mobiles), Kibatai (cavalerie, usant de chevaux en armures), Battôtai (régiment sabre au clair), Kirin-Tai (régiment de cavalerie volante, utilisant des chevaux génétiquement modifiés pour avoir des ailes), etc. Il est d'ailleurs fort possible que certains de ces noms soient actuellement utilisés sous la forme de projets se poursuivant en secret, avec ou sans la coopération des gouvernements de l'Alliance ou des Etats-Unis (probablement sans, en fait). Hmm ? Bien sur que le gouvernement fais des trucs illégaux, c'est à ça que ça sert les services secrets.

Mais au Japon, la politique est rarement aussi simple ! Quoi ? Comment ça vous trouviez déjà ça compliqué ? Mais non... (rires)

Peu importe comment ils se contortionnaient ou essayaient de faire passer ça en douceur en changeant les noms et une poignée de détails insignifiant du projet de loi, la chose continuait de sembler innacceptable. Mais il y avait un problème... et c'est qu'ils ne pouvaient déjà plus reculer. Face à un univers hostile et louche, augmenter la défense nationale afin de protéger leur peuple et leur civilisation était perçue comme un impératif capital par Nippon Kaigi. La boîte de Pandore avait été ouverte.

Et comme surgi d'un passé mythique, des dépôts de l'Elément Zero avaient étés découverts dans certaines parties de l'archipelle Japonaise et dans les terres englouties de Yonagumi. La rumeur non-confirmée veut même que des explications furent découvertes dans le célèbre (et douteux) Takenouchi-monjô sur l'art de raffiner et d'utiliser l'Ezo. Tout fût jalousement gardé par les japonais, pas question cette fois-ci de perdre le peu de ressources naturelles à leur disposition.

Pour aller de l'avant et garantir la survie de la Nation en cas de problème avec les Seijin (cf. Mass Effect 3), le Japon n'avait pas d'autre choix que de créer des troupes d'épéistes biotiques, qui tailleraient en pièces les ennemis de l'Empereur, voire même de la Civilisation Humaine ! Mais les gauchistes continuaient de geindre auprès du grand public apolitique et des médias internationaux, yankee et communiste la bouche en coeur pour pleurnicher sur la montée du Nationalisme au Japon, et les lunatiques de la Corée du Sud pour comparer le drapeau de la marine japonaise à celui arborant une croix gammée (as if...).

Au final, ils se retrouvèrent dans l'impossibilité d'accomplir l'un ou l'autre de ces projets sans augmenter drastiquement leur budget militaire (et s'attirer l'attention scandalisée des bien-pensants de la communautée internationale sino-coréenne) et Nippon Kaigi dû se tourner vers son plan de secours habituel : utiliser l'Empereur comme bouclier humain (ou semi-divin, je suppose).

Et avec un soupir, Il s'y résolut.

Et pour la première fois depuis la fin de l'époque Azuchi-Momoyama, les grands fourneaux Tatara se remirent à pousser sur le pays, et plusieurs centaines de forgerons et de polisseurs talentueux firent leur apparition.

Aujourd'hui, la Garde Impériale (Konoe Shidan), autrefois considérée comme une Force de Police sous le contrôle du Ministère afférend, est la principale organisation militaire japonaise entraînant des biotiques à des fins militaires (en fait, le Jieitai est moins une armée qu'une force de police entraînée et équipée comme l'armée américaine). Le plus gros changement fût le transfert d'autorité de l'Intérieur vers l'Agence Impériale (anciennement Ministère des affaires de la Famille Impériale), condition sine qua non.

Le second changement majeur fût la revalorisation du sabre en tant qu'arme et outil d'apparat à la fois chez les Gardes Impériaux. Beaucoup de lames anciennes fûrent arrachées aux griffes de collectionneurs étrangers ou de conservateurs de musée paniqués à l'idée que les pensionnaires de ces cimetières des arts soient resussités par l'Empereur (si ça avait été Jésus, p'tet que ça serait passé tout seul... :p).

Il avait également été découvert que les biotiques de combat avaient la capacité de créer un champ Mass Effect autour de certaines lames japonaises, en particulier les Meitõ (lame fameuse, katana de maître), les Yõtõ (lame maudite, katana yôkai) et les Go-Shintõ (lame divine, katana utilisés comme idoles "Shintai" dans des sanctuaires shintô). Officieusement considéré comme des Oooparts, c'est la raison pour laquelle le Gouvernement Japonais usa de son budget pour les arracher aux collectionneurs privées ou aux musées (un katana entre 10 000 et 20 000 dollars ça revient moins cher qu'un missile tomahawk à 500 000, de toute façon, nameho).

Les applications de cette propriétées sont tant offensives que défensives, mais surtout, elle permet de créer un champ kinétique qui va pousser de côté les molécules de l'objet que l'arme essaie de couper. Sans être aussi efficace que les lames monomoléculaires, l'effet s'avère efficace contre les barrières kinétiques et augmente les dommages. En outre, cela permet d'avoir un deuxième type de munition si le film monomoléculaire disparaît. En outre, la fonction champ kinétique protège la lame du sabre. Pour les capacités offensives, ça permet à une épée en acier trempé de percer les armures modernes avec des coupes puissantes. En outre, il est possible de la combinée à une omni-lame qui vient s'articulier autour du sabre, le protégeant. Dans cet état, leur comportement de coupe (kireaji) est légèrement supérieure à celle d'une omni-lame, mais en plus effiscient martialement. Cette utilisation nécessite le mod d'omni-lame.

[ Note de l'auteur : c'est en grande partie une excuse pour empêcher des trucs aberrant comme le bris de l'épée en tirant dessus... par ce que si les flingues ne se font pas endommager comme ça, il n'y a pas de raison que les épées si ]

Ce sont les effets de la monture "Sakuratõ" permet également de faire ceci, et augmente légèrement la puissance. Cela dit, en combinant les deux, la puissance du champ kinétique protégeant la lame du (ou des) sabre(s) est d'autant plus augmentée. Et les samouraïs biotiques peuvent alterner la présence du champ kinétique. En outre, leur fourreau est protégé comme le reste de l'armure par le champ kinétique qu'elle diffuse. Un biotique peut donc économiser son endurance en activant le champ kinétique uniquement quand il frappe sa cible. Il peut aussi réguler la puissance du champ kinétique pour augmenter la puissance de sa coupe.



Biographie - Partie II - Konoe Shidan

« Umi yukaba
Mizuku kabane
Yama yukaba
Kusa musu kabane
Okimi no he ni koso shiname
Kaerimi wa seji. »


La population japonaise, ayant put résoudre son problème de dette publique grâce à l'Espace et son problème de vieillissement de la population grâce aux robots, continue de fluctuer autour de 120 Millions d'habitants et plus. Une "Journée de la Reproduction" a été empruntée aux russes, et l'indice de fertilité des femmes japonaises a augmentée, et la plupart des Zainichi ont étés expulsés sous le prétexte de colonies spatiales. Cela permit au Gouvernement d'utiliser son initialement maigre budget militaire pour récupérer plein de gentils p'tits n'enfants et essayer d'en faire des biotiques. Il est dit qu'environ 1/10 développe des pouvoirs biotiques suffisants pour le combat et l'entraînement. Parmi ceux là, 1 sur 3 furent jugés comme possédant les qualités requises pour être recrutés dans la Garde Impériale, les autres furent envoyés ailleurs, dans le privée ou dans les armées de l'Humanité.
La première vague de recrues potentielles du projet comptait donc approximativement 15 000 jeunes, sélectionnées dans tout le pays (beaucoup de mamans étaient des femmes-soldat ayant reçus des ordres, ou parfois des prostituées, plus rarement des Geisha, des femmes de lignage aristocratiques ont égaement étés utilisés).
Environ 500 retinrent à la fois les critères de Nippon Kaigi et de l'Agence Impériale.

D'autres vagues suivirent rapidement, bien plus nombreuses. La seconde comptait quatre fois plus de recrues, et donc, statistiquement, quatre fois plus de victimes. Cela dit, les données obtenues permirent de raffiner les méthodes d'entraînement.

A l'origine, les effectifs de la Garde Impériale en tant que force de police étaient d'environ 900. Désormais, ils sont plus de 3000 et un peu plus d'un quart sont des biotiques (sans compter les futur nouvelles recrues en période de formation). Et 70% de ces gardes biotiques sont des mâles (les hommes sont par nature plus agressif que les femmes, ce qui est nécessaire pour la guerre en mêlée primitive).

La Garde Impériale, ainsi que certaines composantes du Jieitai (notamment tous les officiers), ont remplacées les sabres occidentaux de parade en fer anti-rouille par d'authentiques Nihontõ. Ils sont aussi approvisionnés en réserves de film monomoléculaire. Il semble que les japonais en aient marre des tactiques américaines et aient décidés que finalement, la bonne vieille Charge Banzaï (qu'ils utilisent au moins depuis l'époque où Jingu-kõgõ a envahie la Corée) avait encore et toujours ses mérites. En fonction de la situation (une tactique payante contre les Moissonneurs, en fait).

Ainsi se compose la hiérarchie (en général, personne ne se plaint, car le grade n'est pas le seul paramètre pour influer sur les salaires) :


- Konoe-no-Sakan (Garde Impérial Recrue) est utilisé pour le petit personnel et les nouvelles recrues, notamment ceux dont le service au Palais Impérial représente un contrat temporaire de seulement quelques années. Ils ne portent pas de katana, sauf situation de combat.

- Konoe-no-Shõjõ (Garde Impérial 2nde Classe) est le grade des Gardes Impériaux appartenant au tout venant. Compose la majorité des effectifs de la Garde Impériale. Ils se distinguent déjà par le port d'un katana en tant qu'arme de service et d'apparat à la fois. Pour le reste, leur emploi du temps n'a pas changé, de même que leur uniforme, bien qu'ils puissent désormais êtres équipés avec des armures de combat.

- Konoe-no-Daijõ (Garde Impérial 1ère Classe) est le grade par défaut de tout Garde Impérial doué de pouvoirs Biotiques stables (ils sont rétrogradés Shôjô sinon), actuellement ils sont environ 400. Contrairement aux autres Gardes Impériaux, on attend davantage d'eux qu'ils développent leur maîtrise des pouvoirs biotiques plutôt que de baigner en permanence dans la gloire de la Culture Japonaise. Bien qu'ils fassent ça aussi, mais un peu moins que les Shõ-jõ.
Normalement, ils ne prennent pas non-plus part aux tâches triviales comme la musique, le guet sur les portes extérieures ou l'entraînement anti-incendie : bref, c'est vraiment la 1ère Classe. Ils passent l'essentiel de leur temps à s'entraîner au "Toyama Shintô-ryû Battôjutsu" ou d'autres "Kôryû Bujutsu" qui en tant qu'épéistes, leur confère un avantage marqué sur les "N7 Slayers" de l'Alliance.

- Konoe-no-Suke (Garde Impérial Lieutenant) est le grade des commandants opérationnels, les sous-officiers. Les biotiques étant particulièrement puissants en tant qu'artistes martiaux passent en priorité pour être promus à ce grade, la possession d'implants L4 ou L5n est un pré-requis, afin d'ajouter du punch à ces troupes. Sur les 500 et quelques de la première vague de Biotiques, environ 75 possèdent ce titre. A partir de ce grade, on considère qu'ils peuvent êtres dotés d'un Meitõ au lieu d'une lame moderne ou d'une lame moyennement fameuse. Ainsi, deux Konoe-no-Suke biotiques ont étés dotés de quelques uns des très rares "Yõtõ Muramasa" en forme de katana encore existant (environ 7).

- Konoe-no-Kami (Garde Impérial Capitaine) correspond aux officiers. En théorie, il y a parité des biotiques et des normaux, mais comme la parité homme-femme, la prépondérance est dans les faits pour les hommes normaux. Etrangement, il n'y a pas de disparité homme-femme pour les biotiques ! On spécule que la tendance sera renversée en cas d'implication plus active dans des conflits armés. Sur les 500 Gardes Biotiques, une quinzaine sont des officiers.

- Konoe-Taifu (Garde Impérial Colonel) correspond aux officiers supérieurs, chargés de chapeautés de large portions de la Garde Impériale. Ils sont 5 au total (soit environ 1 Taifu pour 400 Konoe-ei). Il y en a 1 au Palais Impérial de Tokyo, 1 au Palais de Kyoto, 1 qui dirige l'Académie pour Gardes Impériaux Biotiques, et les autres enfin sont disséminés à des points clefs du territoire du Japon ou en mission ailleurs dans l'Espace de l'Alliance.

- Konoe-kyõ (Lord Commandant de la Garde Impériale) est le titre du chef de la Garde Impériale, le Général en Chef. Ultimement, il ne répond qu'aux ordres de l'Empereur, mais à titre opérationnel, il est placé sous l'autorité du Grand Sénéchal de l'Agence Impériale (responsable civil, donc, ce qui sert à rassurer la population). Ce n'est pas forcément un grand héros de guerre, mais surtout l'Homme de confiance, il est fort possible que dans l'avenir un puissant Garde Impérial ayant trucidé des centaines d'ennemis devienne le Konoe-Kyô. Son insigne de grade est une nouvelle création également, le chevron unique associé au Konoe-Taifu ayant été upgradé en un triple chevron pour le Konoe-kyô.



La Garde Impériale possède ainsi donc l'un des tous derniers Battôtai (sword regiment) du Monde, et ironiquement, par ce biais, est la plus puissante force spéciale du Japon et l'une des meilleures unités d'élite de l'Humanité. Mais à l'instar du Yamato, pendant la Guerre du Pacifique, qui servait de vaisseau amiral à la Flotte Impériale, la nouvelle Garde Impériale est une institution quelque peu pouponnée par ses maîtres, avec relativement peu d'engagements et de déploiement.

Il est vrai que Cerberus a plus d'effectifs, les Turiens plus d'expérience et les Moissonneurs une technologie supérieure. Mais il y a quelque chose que le Japon possède encore - qualitativement et quantitativement - supérieurs aux autres : des lunatiques et des épées.

Les Nihontõ, le Japon n'est guère plus diposé à les partager, de même que leurs méthodes de fabrication artisanales et les techniques d'arts martiaux qui vont avec (en particulier celles élaborées pour leur usage par des samouraïs biotiques). Estimant être sur la voie de la création d'un guerrier spadassin anti-personnel ultime, valant facilement 10 autres soldats, Nippon Kaigi préfère conserver cet avantage pour lui-même, et l'Agence Impériale pour le Souverain qu'elle protège.

Et quant aux lunatiques... il y a parmi eux, celui qui est - conséquement - candidat pour le sommet du podium, le Number One, le Champion Galactique...




Biographie - Partie III - Yahatagenjirō to iu mono-no-fu no Densetsu

" Jadis, un certain Juncker du Luxembourg, impliqué dans l'administration de l'Union Européenne, a dit ceci : il ne peut y avoir de votes démocratique allant à l'encontre de l'Union Européenne. C'est fou comme les mondialistes ne changent jamais ! Même en augmentant un tout petit peu l'échelle. " (Takenouchi Yahatagenjirô, 14 ans).


Sire Takenouchi Yahatagenjirō Kotonari fût repéré très tôt comme doué de talents biotiques, faisant partie de la seconde génération de biotiques artificiels créées par Nippon Kaigi pour bénéficier des progrès technologiques sur la recherches en biotiques humains.
En fait, on peut dire que la première génération composée du prolétariat a servis de cobayes à la seconde, incluant une progéniture plus prestigieuse, souvent (mais pas systématiquement) issue de la noblesse, de la bourgeoisie, de familles de Shizoku, de prêtres shintõ et de gros payeurs d'impôts désireux de faire palper un uniforme à leurs gamins tout en se rapprochant de la Famille Impériale et du gouvernement sans avoir à "investir" dans un parlementaire, et autres notables et assimilés. Il y eut aussi des biotiques nés de parents biotiques.
Dans la mesure où il est un mélange de ces antécédents familiaux, le cas de messire le Baron Itsutsuji est à la fois représentatif et extraordinaire.
Son père, Takenouchi Kunitane-kiyoshi était un prêtre shintoïste (Kannushi) et artiste martial officiant au très virilement nommé Otokoyama Hachiman-gū. Tandis que sa mère, Sumeragi Sonoko, était une descendante de l'Empereur Meiji, ayant officiée comme prêtresse Miko en guise de job à temps partial. Tous deux atteints du complexe de Osananajimi, et de noble lignage en une époque de ré-affirmation des valeurs traditionnelles en réaction aux changements brusques apportés par l'ouverture galactique, la coïncidence en avait également fait des biotiques. A cette époque là, l'Etat du Japon ne savait pas encore trop quoi en faire, et contrairement aux trio de religions du Livre, le Shintoïsme est naturellement prédisposé à la tolérance envers les gens dotés de pouvoirs paranormaux. En fait, le terme "Kannushi" désigne à l'origine des chamans capable de communiquer avec le divin, d'êtres possédés par les kami, et donc de faire usage de capacités surnaturelles.
Kunitane était également doué d'implants biotiques L2.
Sous l'influence du Gouvernement, Sonoko tomba quatre fois enceinte de son époux. Si le premier enfant était atteint de maux terribles à cause des mutations (on dit à la mère qu'il était mort né), le second était en parfaite santé.
C'était Yahatagenjirõ.
Avant la naissance, dans les délires fiévreux occasionnels causés par ses implants, sire Kunitane entra en transe religieuse et eut une vision de Hachiman. Il nomma alors son fils d'après le Shôgun Hachiman-Tarô Minamoto-no-Yoshiie, scion aîné de Yahata-no-kami, et fondateur révéré de l'extrêmement illustre tradition martiale du clan Minamoto.
Par la suite, il y eut d'autres enfants. Mais aucun ne pouvait espérer jamais égaler ou dépasser Yahata-Genjirõ. Un frère sans pouvoirs biotiques. Un frère avec mais atteint d'un cancer, qui le fît périr dans sa vingtaine. Et une soeur elle aussi maladive, et sans grand talent pour le Kenjutsu.

Dans le ventre de sa mère, Yahatagenjirô était déjà au contact d'un Nihontô, par l'intermédiaire du Mamorigatana que sa mère avait reçue à son mariage. Lorsque sa mère s'asseyait en silence dans le dôjô, Yahatagenjirô pouvait entendre son père s'entraîner aux arts martiaux, et il était bercé par le sifflement des sabres dans l'air ou le résonnement sec et cadencé des poings de son père contre le sac de frappe.
La grossesse elle-même... ne dura pas 9 mois, mais 12. En sortant du ventre de sa mère, la première chose remarquable, c'est que le bébé avait déjà des cheveux sur la tête, mi-longs, qu'il pouvait déjà noué en chignon. Le premier miracle de Hachiman. Et le second, non-moins remarquable, c'est que le bébé ne pleurait pas, ne criait pas. Lorsque le médecin le prit pour lui mettre une tape sur les fesses... le puîné d'Hachiman contre-attaqua en lui mettant un doigt dans l'oeil. "Holy shit !" dites-vous ? Non... "kami shit !"
Retombé sur le lit de sa mère, couvert de sang, il rampa à quatre pattes comme le petit d'une bête sauvage.
Il était non-seulement né avec de puissants pouvoirs biotiques, mais également avec ce qui fait défaut aux primates par rapport à nombre de bêtes sauvages plus dangereuses comme les fauves ou les loups... et c'est un sens inné du combat et de l'agression. Yahatagenjirô était un tigre né.

MANLY !

Dès lors Messire le Puîné Minamoto d'Hachiman enchaîna les exploits.

Dans son berceau, son katana était là, scellé et sécurisé grâce à une corde de soie liant tsuba et saya. A la maternelle, pour les faire obéir à ses "lois", il giflait les autres bébés ou les tirait par le zizi. Et on ne dis pas "caïd des bacs à sables" mais "leader né" quand on est polis ! Ses premiers mots ne furent ni "papa", ni "maman" mais "Boku wa õkina shirõ ga oshi." (je veux un grand château) raffinné ultérieurement en "Sessha wa Shõgun to nare õ negau ~ ni gozaru." Il se décida à 15 ans. Mais que voulez-vous ? Tout le monde commence avec de petites ambitions ! A 3 ans, les cerfs de Nara s'inclinait devant Yahatagenjirô (en fait, ils s'inclinent devant tout le monde...). A 4 ans, Yahatagenirô commençait officiellement son apprentissage des arts martiaux. A 5 ans, Yahatagenjirõ but de l'alcool pour la première fois, une gorgée de Sake sacré. A 6 ans, Yahatagenjirô effectua sa première coupe sur Makiwara en utilisant un O-wakizashi. A 7 ans, plusieurs de ses petits camarades de classe sont mystérieusement piétinés par des marcassins alors qu'ils faisaient ensemble la sieste en forêt, seul Yahatagenjirõ revient sans bleus et écorcures. Peu après un inspecteur de la PTA qui enquêtait sur la violence du gamin et un possible usage de contrôle télépathique découvre des trous dans les pneus de sa voiture. A 9 ans, Yahatagenjirõ effectue un Tameshigiri miraculeux, le morceau de Makiwara tranché reste en équilibre sans pour autant être attaché (une vidéo a été prises du miracle). A 10 ans, il se défendit contre un berger allemand en le tuant avec un O-Wakizashi - son premier meurtre. A 12 ans, Yahatagenjirõ était repéré par l'Académie de la Garde Impériale pour jeunes biotiques patriotes. A 13 ans, Yahatagenjirõ défend sa futur petite amie contre un chien raciste envers les facteurs (et les filles de facteurs, semble-t-il) en lui brisant la machoire à mains nues. A 14 ans, Yahatagenjirõ était déjà considéré par les instructeurs comme un génie parmi les biotiques de combats. Lors d'une simulation, il se débarasse d'un ennemi équipé d'un fusil à pompe en le pourfendant à travers un mur, et de deux autres avec une charge biotique, où il tranche le canon du fusil du second ennemi juste avant son second tir sur le spadassin, ce qui fait que Yahatagenjirõ s'en sort totalement indemne. A 15 ans, Yahatagenjirõ passe son Genpuku à Otokoyama Hachiman-gû, il est formellement inscrit dans les Annales de la Cour Impériale sous le nom de Minamoto-no-Kotonari. Kotonari reçoit le titre de Konoe-no-Sakan, ainsi que son premier Dan de Battôdô. C'est pourtant l'âge de la rébellion adolescente qui bat son plein, et elle se manifeste chez le Puîné d'Hachiman par une brève expérience de l'alcoolisme. Des policiers viennent alors l'ennuyer, pour îvresse sur la voie publique (la voie publique en question étant un chemin en terre battue dans la préfecture d'Akita) et pour s'assurer qu'il ne prenne plus jamais le risque de se faire renverser par une voiture, entreprenne de lui retirer des points sur son Permis de Marcher. Sous le nom de "Yamano Takeshi" (ie. guerrier de la montagne), il les passe copieusement à tabac avant de s'enfuir comme un Tengu. A 16 ans, Kotonari coupe un bras, à une émigrée Asari qui essayait de faire irruption au Kimpusen-ji, sur le Mont Yoshino, puis le deuxième (pour éviter une tentative de vengeance via pouvoirs biotiques) et la flanque aussitôt à la porte... nan mais, c'est pas par ce que c'est plein de cerisiers en fleur qu'il faut permettre aux femmes d'escalader des Montagnes sacrées ! A 17 ans, Kotonari se distingue dans la prestigieuse Ueki-cup Battôdô Taikai, il reçoit Battôdô Ni Dan, et fête la chose en perdant sa virginité avec une geisha à Kyõtõ. A 18 ans, Kotonari participe à la mise à mort de plusieurs krogans faisant une esclandre aux abords du Palais Impérial, il lui ampale la cervelle, puis tranche les quatre membres pour neutraliser définitivement la bête. C'est aussi l'année où il réussit, pendant un entraînement, à couper avec son sabre le rayon d'un Phase Disruptor, le dispersant et annulant ses effets. A 19 ans, Kotonari est Battôdô San Dan, et reçoit l'enseignement secret du Kogan-ryû Mokuroku. Il participe à la simulation basée sur l'expérience héroïque de l'Amiral Tadius Ahern lors de la Guerre du Premier Contact, et affronte à mort donc plusieurs dizaines de soldats Turiens... à balles réelles et accompagné de seulement 2 autres Gardes Impériaux, 1 biotique (Terada Konoe-no-Daijõ Suketoyo) et 1 normal (Sanada Konoe-no-Shõjõ Yukishige). C'est quasiment un massacre à sens unique : après une charge biotique, Takenouchi court à toute vitesse sur l'ennemi suivant, l'élimine d'un coup de katana et parfois même sans s'arrêter de courir charge en direction du suivant... quand son champ de force est à plat, soit il se met à couvert et attends un peu, soit il le recharge aussi sec une charge biotique et relance immédiatement le carnage. Il lui arrive aussi d'utiliser un soldat ennemi comme bouclier juste après l'avoir ampalé et d'utiliser les couverts pour se rapprocher de l'ennemi qu'il essaie de trucider. A 20 ans, ayant grandement impressionné ses supérieurs avec ses capacités de tueur d'aliens militaristes, Kotonari est promus Konoe-no-Daijõ et reçoit son katana préféré, Meitõ Mappõken de la part de la Garde Impériale. Il participe à une opération spéciale pour la première fois, la Garde Impériale écrase une petite base de Cerberus cachée à Hokkaido. A 21 ans, sire Kotonari est adoubé samouraï par Son Altesse le Prince Héritier en personne (!), en recevant le titre de "Renshi", il est alors Battôdô Yon Dan, lorsque la foule réclame un discours, il déclare : "Je ne suis pas digne, mais ferais de mon mieux pour servir comme saburaï." A 22 ans, sire Kotonari et les Gardes Impériaux participent à un mini-pogrom contre des politiciens noyautés par Cerberus, entre autres, il affronte en combat singulier un Fantôme tentant d'évacuer un riche banquier traître à la Nation... à cause de sa posture bizarre, le Fantôme se fait fendre le visage sans avoir inquiété sire Kotonari. Le vaillant samouraï présentent leurs têtes au Konoe-kyõ et est récompensé par la promotion au grade de Konoe-no-Suke, un somptueux "Jinbaori" lui est présenté en récompense. A 23 ans, messire Takenouchi Kotonari canalise ses pouvoirs biotiques pour réussir l'épreuve du "Kabutowari" en présence de Sa Majesté, lors d'une revue de l'état de Ses non-troupes d'esper épéistes. Dans la même année, il est de garde sur le site du "Niinamesaï" et entre dans l'Ordre du Soleil Levant à la 6ème Classe. A 24 ans, sire Takenouchi est anobli du titre de Baron (Danshaku), en reconnaissance de ses pouvoirs biotiques, de son ascendance nobles et d'une certaine personnification du samouraï : le genre de loyal sujet exemplaire qu'il incarne ne peut qu'être appellé à jouer un rôle dans le futur de la Nation Japonaise déclinante ; mais certainement (probablement) pas d'augmenter artificiellement le nombre de soutiens politique à la Chambre des Nobles "Kizoku" reconstituées, trafic d'honneurs liés à des magouilles politique d'importance tertiaire. Un peu plus tard dans l'année, Lord Takenouchi met fin aux souffrances de son père, à l'esprit torturé par son implant L2 ; le Kannushi fît "Kagebara" avant d'affronter sa progéniture en duel de sabreurs biotiques - et d'être décapité à son issue. Le Kubi de son père était en paix, et parfumé d'encens, signe qu'il était devenu un bouddha dans la Mort. Heureusement pour lui, son fils fût implanté avce un L5n à la pointe de la technologie, et ne connaîtra donc probablement pas le même sort. La chose fût blanchie comme une simple assistance dans un suicide et comme acte d'auto-défense. Dans la même année, messire Takenouchi tombe par hasard sur un violeur Zainichi et le met en état d'arrestation, après l'avoir jeté tout nu par une fenêtre dans la rue. Ovationné par les masses, il offre une bonne publicité à la Garde Impériale et est de ce fait promu au sein de l'Ordre du Soleil Levant 5ème Classe. Ceux qui voulaient le punir pour ses précédentes incartades sanguinaires se retrouvent impuissants.

MANLY !!

Le couronnement de sa carrière eut lieue alors que sire Takenouchi Uemon était âgé de seulement 25 ans. Il participe avec 500 autres Gardes Impériaux à l'attaque d'une base contrôlée par des agents de Cerberus à Okinawa, "Ichiban-Yari" il est à la pointe de l'assaut, et se battit avec la férocité d'un dieu-démon (Kishin).

[ GORE ON ]

Chargeant au beau milieu d'un groupe de soldats de Cerberus à découvert dans les couloirs de la base, il effectue "Nagareboshi", et traçant un cercle mortel, il en élimine 8 d'un seul coup, parmi lesquels deux avec des scutum qui s'étaient mis en avant sans pour autant bloquer la charge. Un 9ème terrorisé se laisse tomber sur ses genoux en pleurant... Dans sa magnanimité, le seigneur Takenouchi lui dit de se relever et de courir. Il fait Dõgeza avec gratitude, puis se met à courir. Après avoir parcouru une vingtaine de mètres, il s'effondre coupé en deux. Il n'avait pas remarqué le "Kesa-Giri" fait dans son dos par sire Takenouchi.

Pas de pitié pour les couards ! Ce sont les premiers à mourir sur le champ de bataille : il le faut bien en fait, sinon impossible d'y prendre plaisir - logique !

Continuant d'avancer, Takenouchi Uemon tombe sur un soldat ennemi qui a la bêtise de se croire à l'abri au coin d'un mur. Le fils d'Hachiman se rapproche en longeant le mur pour ne pas être mitraillé par sa cible, puis avec son katana, la transperce et l'éventre à travers le mur. Ses compagnons sont rapidement dispersés.

La menace la plus sérieuse qu'ils ont rencontrés (mis à part quelques atlas), fût les fantômes, bien moins forts, agressifs et puissants qu'eux au corps à corps. Les samouraïs biotiques de la Garde Impériale tuent beaucoup de leurs adversaires en un ou deux coups, et les fantômes de Cerberus n'échappent pas à la règle. L'un d'entre eux se glisse derrière lui avec son invisibilité et tente de le décapité, mais il use la technique spécialement élaborée pour contrer cette sournoiserie : "Toyama Shintõ-ryū Uragiri". D'abord ampaler sur le Katana monomoléculaire, le Fantôme se trouve ensuite mutilé d'une large fissure allant du ventre jusqu'au buste, et se plaçant immédiatement en Jõdan-no-kamae, Takenouchi Uemon effectue la technique Toyama Shintõ-ryū Jūwari" sur un autre qui arrivait en chargeant de face, pour profiter de l'opportunitée offerte par son collègue, mais la lame toute fine du sabre adverse se brise sous la puissance de la coupe de Takenouchi-renshi, lorsqu'il tente de bloquer la lame en appuyant sur le dos avec sa main gauche. Le fantôme se retrouve exorcisé via Hachimonji, et le samouraï essore sang et merde en projetant les dits fluides sur un poster mural de propagande de Cerberus.

Ceci est approprié.

Mais ce n'est que lorsque l'un d'entre eux, identifié plus tard comme un certain Kai Leng, profita du fait qu'une grenade avait explosée près de sire Takenouchi Uemon pour surgir de derrière un cadavre et l'attaquant sur le flanc, lui trancher le bras gauche, puis après une courte passe d'arme, la gorge. C'est alors que le Kishin fît vraiment son apparition ! Tous les autres trucs que cet espèce de lunatique avait joué au Monde depuis son enfance n'étaient qu'un prélude.

Le Kubi fût séparé de la nuque pour ne plus être attaché que par quelques centimètres de peau, l'os en lui même avait été tranché. Mais le samouraï ne tomba pas pour autant à terre. Il est dit que les samouraïs de jadis, même après avoir étés décapités, avaient encore la force de porter une dernière estocade à l'ennemi, par le pouvoir de leur volonté et de leur ténacité surnaturelle.

Est-ce qu'une telle chose est seulement possible ? Des centaines de milliers... non, des millions de coupes, et un instinct innée pour le manniement du sabre avait amené ce résultat. La mémoire n'est pas seulement préservée dans le cerveau, les muscles et les os aussi peuvent connaître la haine. Est-il possible que cela avait à voir avec ses pouvoirs biotiques ? Le cerveau était pourtant déconnecté du tronc, des bras, des mains et des jambes.
Possédé par le dieu de la guerre, Uemon continua le combat !

Tant la main droite que la main gauche continuant d'agripper la Tsuka de son Daitõ, le dieu-démon déversa une avalanche de coupes sur son adversaire, projetant son sang sur son visage, et le faisant instinctivement cligné des yeux (malgré les lunettes). Les yeux injectés de sang, les traits figés dans une expression carnassière encore accentuée par le Menpõ féroce couvrant son visage ; le Kubi attaché maigrement à la nuque se balançait tantôt dans son dos, tantôt sur le côté, rebondissant même sur la nuque comme pour essayer d'étoufer le jeyser de sang.
Se peut-il qu'il était encore conscient ? Takenouchi Uemon n'en a aucun souvenir, mais son adversaire se souvient de lèvres privées d'oxygène remuant en silence... "laisse ton Kubi ici."

Ses coupes étaient loin de leur puissance, de leur précision et de leur fluidité optimale, mais elles avaient pourtant quelque chose de terrible et surnaturel. Deux autres soldats de Cerberus furent ainsi taillés en pièce, et le chinois de l'Homme Trouble, terrifié et acculé par d'autres Gardes Impériaux se portant à la rescousse de Takenouchi Konoe-no-Suke Kotonari, s'enfuit sans se retourner. Comme un spectre vengeur, comme un Terminator, comme un dieu-démon... le samouraï quasi-sans tête marchait lentement à sa suite, un pas après l'autre, comme pour le poursuivre et le chercher.


[ GORE OFF ]


MANLY !!!

Et c'est ainsi que Cerberus fût chassé du sol du Grand Japon.

MANLY !!!!

Deux autres Gardes Impériaux l'arrêtèrent dans sa furie en le prennant par son bras pour paralyser Mappõken ensanglantée, et le ramener à l'arrière en vitesse pour le faire soigner par des médecins militaires en toute urgence. La tête de Takenouchi Yahata-genjirõ fût rattachée sur sa nuque dans les huit minutes qui suivirent sa décapitation, et son bras gauche peu après, avant d'avoir eut le temps de pourrir. Quelques mois plus tard, il avait complètement récupéré. Hachiman Daimyõjin, vainqueur de la Mort.

MANLY !!!!!

Le samouraï de l'enfer reprit conscience le surlendemain, et présenta personnellement le Kubi d'un officier supérieur ennemi qu'il avait exécuté dans sa furie berserker. C'est avec grande surprise que les officiers supérieurs de la Garde Impériale et les Chambellans découvrirent que le dieu-démon dont ils avaient entendus parler se révéla être en dehors de la bataille un jeune homme affable et avenant. Très peu de Gardes Impériaux étaient morts pendant l'attaque, en particulier en ce qui concerne les biotiques, les pertes de ce côté là se comptaient sur les doigts d'une main. En revanche, la quasi-totalité des soldats de Cerberus (ou suspectés d'être à Cerberus) furent tués.

Les débriefing sont effrayants parfois.

" Konoe-no-Suke Minamoto-no-Kotonari Danshaku... par principe de précaution, ne le laissez pas rencontrer de jeunes princesses de la Famille Impériale. A l'époque de la chute de la Dynastie Royale (Õcho) des Romanov, certaines Duchesses se sont naïvement éprises des militaires qu'elles fréquentaient au cours de l'accomplissement de leur Noblesse Oblige. " (Chroniques de l'ère Seika, enrée de la date Sanjûsan-nen, équivalent à 2185 CE).

Le Baron est alors décoré 3ème Classe de l'Ordre du Milan d'Or (Kinshi Kunsho). Il n'est pas promus immédiatement au grade de Konoe-no-Kami car il est estimé trop jeune par les vieilla... honorables personnes âgées - d'une moyenne d'âge de 86 ans révolues - que les progrès de la médecine et le droit du travail ont chargés de décider de ce genre de chose. Mais il ne devrait pas trop tardé à l'être quand même, par ce que... Hachiman est venu, a vu et a vaincu ! Et puis "kami" (capitaine) se prononce comme "kami" (dieu).

Raaaah.... MANLY BADASS !!!!!!!!

Seulement, il n'y a pas que la virilité dans la vie, et il y aura toujours, par exemple, des mauviettes gauchistes et féministes qui prétendent que ce n'est pas par ce qu'un homme est viril et accompli qu'il faut accorder, plus de crédit à sa parole que - par exemple un exemple pas très exemplaire - un dirigeant communiste gérontocrate et obèse ayant obtenu sa position sociale par pistonnage ou coup d'état (au choix). Il fallait donc l'exiler discrètement par une promotion loin près des frontières, là où il n’embarrassera pas le gouvernement du Japon, mais seulement celui de l'Alliance, en faisant "respecter son autorité" par un butarien qui lui "fonçait droit dessus" après avoir voler un porte-monnaie / des fleurs / quelque chose.

Et ainsi la carrière agressive de messire Takenouchi Uemon au Japon fût mise en stand by... pour l'instant.

Les spadassins sont des combattants fondamentalement différends des soldats qui utilisent des armes à feu. Un épéiste doit occire au moins 200 personnes afin d'atteindre la moitié de son potentiel en tant que tel. Sire Takenouchi a vaincu nombre d'ennemis de toutes espèces lors des simulation de combat... mais pourtant, quelque chose diffère de la vraie vie. Et ainsi donc, avec les rumeurs de Moissonneurs et la paranoïa ambiante, le jeune guerrier prometteur fût détaché temporairement du service de la Garde Impériale, afin de glaner plus d'expérience pratique ailleurs dans la galaxie, en trucidant tout ce qu'il aura l'occasion de trucider. Lui et une centaine d'autres spadassins biotiques de la Garde Impériale. Par ce que Nippon Kaigi est paranoïaque (ou pas) et xénophobe (ou pas).

Certaines sources indiquent qu'il est revenu et à combattu pendant l'invasion de la Terre pour la protection de la Famille Impériale et de la cité de Tokyo attaquée par les moissonneurs / robot Godzila.

Si on sait qu'il y survécu avec plusieurs coups d'éclats, il semble par la suite avoir repris une vie errante.


Saraba Chikyû yo
Tabidatsu fune wa
Uchuu Senkan
Normandy desu ka ???!!!

" Pourquoi voulez-vous m'interdire de porter mes épées ? Un étudiant du style Kogan est encore plus dangereux à mains nues, par ce que les roturiers ne se rendent pas compte d'avec qui ils ont affaire. "


- Description générale :
Haut de 1m75, corps mince mais large d'épaule, athlétique et musculeux. Porte souvent un somptueux Tsuba doté d'une seule fente, en guise de cache-oeil. Visage avenant rasé de près, encadré de longues mèches de cheveux noirs raides et soyeux, qui lui tombent sur les épaules.

- Description du corps :
Qu'il soit habillé ou en fundôshi, son corps élancé, musclé et large d'épaules est beau et impressionnant, il aurait très bien put devenir mannequin.
Sa masse de graisse est d'environ 9%, il est donc fort et musclé, sans être une montagne de muscles.
Aucun problème de santé en particulier... ce qui est assez remarquable pour un esper biotique, mais comme on dit au Japon : les idiots n'attrapent jamais froid !
Lord Takenouchi est de type morphologique mongoloïde, appartenant essentiellement à l'ethnie japonaise classique des "Wajin". En raison de sa taille et de sa densité osseuse probablement plus élevée que le japonais moyen, il est probable qu'il ait du sang ainu.

_ Remarques sur la chevelure :
En raison de son appartenance à la Garde Impériale et non à l'armée, ainsi qu'à la noblesse héréditaire, il porte ses cheveux longs plutôt que coupés très court, comme le veulent les lois somptuaires officieuses du Japon moderne et celles officielles du Conseil. Lorsqu'il porte son armure, il attache généralement ses cheveux typique des nobles de Court de l'époque Heian. En effet, le chapeau "Kanmuri" utilisé dans les cérémonies de la Cour Impériale nécessite normalement d'avoir les cheveux longs (sinon on se retrouve bêtement avec un cordon sous le menton...).
La façon dont il coiffe ses cheveux est liée au degré de formalité de la situation dans laquelle il se trouve : coiffés en "Makitate-no-mage" pour les occasions formelles, en "Take-Naga" pour les situations informelles parfois sous son heaume. Il lui arrive aussi d'immiter Yagyû Jûbei Mitsutoshi avec le style "Chasen" et un tsuba en guise de cache-oeil. Il ne porte pas de Sakayaki (tonsure), car les armures modernes ont moins de problème de chaleur que les armures en fer de jadis. Ces coiffures sont liées au Nihongami, et sont donc fondamentalement hérétiques aux yeux du dogme somptuaire officiel et officieux en vigueur tant chez les hommes que les femmes de l'Alliance. Mais il est difficile d'argumenter avec lui, car les cheveux longs coiffés en chignon sont une tradition Civilisée de l'extrême orient sinisé, contrairement aux barbares titusiens qui désobéissent outrageusement à la piété filiale et qui semblent ne même pas connaître le concept hestétique de "cadre".

_ Description de l'habillement :
En tenue civile, Lord Takenouchi revêt généralement un kimono aux teintes sombres témoignant de son goût pour l'esthétique traditionnelle, avec un "Jinbaori" qui le laisse assez libre des mouvements de ses bras et épaules. Ces vêtements utilisent à la base le procédé de teinture "Yuzen", mais ont en fait étés renversés avec le "Kongosui" (eau adamantine), un film spécial déposant des couches de carbone sur les surfaces solides. La soie utilisée est elle aussi très spéciale, puisque vastement plus solide que le kevlar, on nomme cette variante "Soie Divine". En outre, "Kongosui" diminue l'adhérance du sang et des saletés.
Se sont en d'autres termes des vêtements pare-balles, quelque chose comme 5 fois supérieurs à un gilet pare-balles fin 20ème début 21ème siècle.
Pour des circonstances un peu moins formelles, il a le Montsuki-haori transmis depuis la génération de son arrière-grand-père, qui lui est en soie normale (quoique de bonne qualité).
Quand il sort, sa Seigneurie met parfois un bob de couleur noire, seul habit de type occidental qu'il affectionne, avec son uniforme.
L'armure Battõtai est conçu pour pouvoir être portée par-dessus l'uniforme de policier en tissu propre à la Garde Impériale, à la fois une tenue de travail et de parade. Nonobstant, la veste et la casquette sont généralement enlevées. Sire Takenouchi préfère quant à lui porter en-dessous un simple kosode blanc, car c'est ce qui va le mieux avec une armure japonaise en fin de compte.
Lord Takenouchi ne se sépare jamais de son "Tantô", dans sa tenue civile il le porte discrètement à l'intérieur de ses vêtements. Il a aussi tendance à porter son "Daishô" dans sa tenue civile (en particulier son katana), en s'abritant derrière leur dénomination officielle d'armes d'apparat, et derrière le fait qu'il les emballe dans des housses traditionnelles en soie.
Takenouchi renshi est donc toujours prêt au combat.

" Mais que font ces faibles d'esprit ! Le disco, c'est la source du Mal : à chaque fois que quelqu'un vient se distraire dans sa trivialité, un bakeneko naît qui vient chaparder les offrandes dans un temple bouddhiste ! "
(Le baron Takenouchi, visitant une boîte de nuit de la Citadelle à la veille de l'affrontement avec les Moissonneurs)

Takenouchi-kyō est doté d'une personalitée présentant un mélange fascinant de vanité aristocratique et de stoïcisme samouraï, assaisonnée d'opinions plus que traditionalo-conservatrices, voire même archaïques en fait.
De l'argent, un lignage noble, un niveau avancé dans les arts martiaux, un QI estimé à 130 (ie. juste au-dessus de la moyenne haute), la possession de pouvoirs biotiques, la connaissance de divers arts traditionnels (Ikebana, Cha-no-yu...) et sa position dans la Garde Impériale, ont donnés au Baron l'assurance d'appartenir à une élite distinguée. Takenouchi Uemon est plus ou moins membre de ce que les japonais appelle "sûpa erito".
Lors de sa période d'esper school life, il préférait la littérature traditionnelle et la philosophe aux disciplines scientifiques. Sa mentalité fût imprégnée des ouvrages classiques sur le Bushidô qu'il a lut, et qu'il cite de mémoire à l'occasion : Budō shōshin shū, Hagakure, les Préceptes de Kato Kiyomasa... la Voie du Samouraï c'est comment mourir noblement.
Même ses manga préférés sont généralement des Gekiga sur le Bushidô.

La voie du samouraï est la voie de la Mort, le sabre du samouraï est une canne qui conduit en enfer. Ainsi, le seigneur Takenouchi Uemon a dû rennoncer aux fausses prétentions du politiquement correcte, pour ne pas être confronté aux cauchemars qu'entraînent le champ de bataille. Il ne se bat pas pour l'argent, ni pour les discours des politiciens, et certainement pas pour lutter contre le terrorisme. Sire Takenouchi se bat pour lui-même : agripper la poignée de son sabre, c'est agripper ses rêves, saisir l'outil qui lui permettra de contrôler sa destinée. Comme son nom l'indique, c'est un guerrier, né dans une famille de guerriers. Takenouchi Uemon tue pour se perfectionner lui-même, affermir et affirmer son existence, en suivant les arts martiaux.
L'homme compatissant prendra une vie pour en sauver deux autres - en demander davantage c'est s'opposer à la Raison, en demander moins c'est s'opposer à la Justice. C'est ce qu'ils disent, mais pas ce qu'ils pensent en réalité... sire Takenouchi se plaça au-dessus de cette attitude bien-pensante, au-delà de la théorie du Katsujinken, car seul les vrais sages et les saints peuvent l'embrasser, pas les masses de la soldatesque pusillanime. Takenouchi avait trouvé bien mieux pour lui-même, ou peut être était-ce le Grand Dieu Hachiman qui l'avait inspiré... Kyõkushin-ken, le sabre de la vérité ultime.
Longtemps il pensa qu'il ne mettrait ses capacités polies et acérées au services de personne : en définitive son art martial n'appartient qu'à lui, son sabre n'appartient qu'à lui. Puis vint l'Empereur, une existence sublime, assumant l'un des rôles les plus nobles qui soit possible pour un être humain.
Takenouchi avait compris ce qui pousse les grands maîtres à passer leur savoir martial aux futurs générations, il avait compris... l'essence de la Civilisation. La Vertu du Fils du Ciel avait subjugué le vulgaire, et sa fidélité lui était acquise à jamais. Un homme libre et ayant la force de l'être, avait délibérément mis genoux en terre devant quelqu'un d'autre, car l'Empereur est bien plus qu'un homme mortel.
A l'âge de 19 ans, Takenouchi Uemon se transforme de simple escrimeur égoïste en un Samouraï.
Du reste, ce n'est pas comme s'il ne pouvait pas continuer à faire ce qu'il fait si bien, et qu'il aime d'ailleurs. Occire ses ennemis sur le champ de bataille, goûter à l'adrénaline des combats au corps à corps et en l'esthétique de l'épée.
Takenouchi-kyõ sourit sur le champ de bataille, il rit même parfois.
Il a la même mentalité guerrière que les anciens régiments de cavalerie, à l'époque des guerres napoléoniennes et de la Renaissance, quand les armes de mêlée étaient progressivement en train d'êtres remplacées par les armes à feu. Combattre était une affaire d'homme, et le faire en première ligne, comme Ichiban Yari, un émouvant échange de vies humaines. C'est comme ça qu'ils voyaient la guerre, et l'ascension des armes à feux ne leur fît changer d'avis que tardivement, avec l'apparition des armes automatiques, des chars et des bombes de plus en puissantes.
Mais l'existence des pouvoirs biotiques et du phénomène de Mass Effect a discrédité les armes à feu des fantassins, même automatiques. Ce n'est plus qu'une arme de péon, en tout point inférieur à une bonne lame ~ Gloire à Hachiman pour ce miracle !

D'après sire Takenouchi, "l’abolition" de la caste samouraï n'était qu'une période temporaire de l'Histoire où les armes de mêlées étaient devenues bien moins puissantes que les armes à feu... Aujourd'hui, le rapport de force est inversé, en raison des armures modernes et des champs de force, ainsi que des combattants biotiques. Par conséquent, il est "logique" (selon lui) de restaurer les samouraïs qui peuvent l'être encore. Par conséquent, il considère officieusement qu'il possède quelques privilèges sur les masses roturières, lui permettant de châtier l'insolence, au besoin.

Bien que d'un tempérament calme et confiant en général, pour ceux qui le trouvent insoufrable : il existe heureusement quelques moyens de l'énerver, comme toucher à ses sabres, ou pointer du doigt le fait qu'il soit issu d'une noblesse désargentée (bimbo kazoku), conduisant à des remarques / aboiement du genre "Baste, péon ! (heimin no bunzaïde, damarinassare ga yoi ni gozaru !)" ou "Fais silence, métèque occidental / métèque de l'espace ! (Urassaï, Saibanjin / Seibanjin)".

Eduqué dans le milieu traditionnel japonais conservateur, puis inclus dans une unité d'élite à la fonction largement cérémonielle, Takenouchi-kyō fait en quelque sorte parti du "petit personnel" et déteste qu'on lui rappelle qu'il est peu au fait des affaires internationales / galactiques. Il possède nonobstant une vision perçante et ses opinions ne sont pas dénuées de profondeur, si l'on passe sa réserve.
On pourrait lui attribuer d'être raciste, eugéniste, xénophobe, et d'autres positions qui ne sont pas politiquement correcte. Mais en fait, dans l'absolu, il n'a qu'une seule position : la civilisation japonaise est supérieure aux autres. A toutes les autres.

Cela s'étend bien sur à "les samouraïs sont totalement supérieurs aux autres guerriers chevaleresques et les Justicar c'est nimp... stupides Seijin bleus obsédés par un Droit périmable."

Même ses passe-temps sont "passés de mode" ou du moins "traditionnels". Il ne joue d'aucun instrument et ne compose pas de poésie, il ne joue pas non-plus aux jeux de plateaux comme le Go et le Shogi. Mais il pratique le Kõwakamai, ancien hobby pour samouraï, et de fait connaît également certaines pièces de Nõgaku, notamment "Atsumori", "Yashima", "Funabenkei", "Tsuchigumo" et "Tamuramaro" (toutes des pièces de théâtre centrés sur les samouraïs). Sur une scène en bois appropriée, son interprétation de Atsumori est particulièrement entraînante, tant au niveau de la chorégraphie que du chant.
Si Takenouchi-kyõ pratique de temps à autre la méditation assise (Zazen) et la lecture de Sutra, son plus grand passe-temps est, après l'entraînement, de s'asseoir en Seiza et de regarder la lame de Mappõken pendant de longues minutes, voire indéfiniment. Parfois, il regarde aussi son wakizashi ou son nodachi.
Le sabre est l'âme du samouraï.

Malgré son caractère que d'aucuns jugeraient insupportable / extrême-droitiste, en ces jours où la Démocratie et les droits de l'Homme sont à l'honneur (à l'exception de ceux de manger à sa faim, d'avoir un toît, de la chaleur en hiver et de dénoncer le gouvernement quand il fait des trucs illégaux, c'est moins important que la Liberté d'Expressionné des caricatures de merde), Takenouchi-kyō parle en fait sur un ton humble, usant de l'archaïque samouraï-kotoba, et respecte (discrètement) les hommes de Valeur. Conséquence de son sens du devoir et de ses études philosophiques, son opinion est difficile à gagnée lors de débats.
Être un homme valeureux et accompli est selon lui le véritable but de la Vie, raison pour laquelle il est vain de créer des machines supérieures aux hommes de façon innées. Et en effet, loin de se cacher bien à l'abri derrière les lignes comme le font la plupart des politiciens va't-en-guerre qui font de beaux discours sur comment la Guerre anobli l'Homme ou sur le ô combien il est Noble de mourir pour de beaux idéaux ; Lord Takenouchi est véritablement un homme honorable et courageux. Intrépide dans l'action, il charge les lignes ennemies sabre au clair, mais en cherchant à concilier honneur et efficacité.
C'est le genre de guerrier que l'on veut avoir avec soit plutôt que contre soit, et comme beaucoup de ses collègues, il apprécie que l'on reconnaisse sa Valeur à sa juste valeur.

Le seul problème, c'est que c'est un lunatique sur le champ de bataille.

Voir ce topic pour l'aide.

Équipement :

- Armure : Armure Medium Ariake Technologies (variante si possible ou count as)
- Armes : Daishõ Sakura-tõ koshirae, composée de Mappõken et de Bitchu Tameie. Détails dans un autre post.
- Armurerie : Kujira-giri (Nodachi en sakuratõ koshirae), 1 autre katana de réserve, utilisé au cas où Mappõken serait endommagé, aurait besoin d'être réparée, où si Sire Takenouchi participe à une mission risquée où il serait susceptible de perdre Mappõken.

Compétences :

- Militaire : Niveau de combat à distance : maîtrise basique. Niveau de combat au corps à corps : Combattant Maître.
- Biotique : Biotique Puissant (ou entraîné ?)
- Technologie : Mods d'Omni-Tech : l'omni-lame.

Signe(s) distinctif(s) :
Relations avec les autres :
Polis comme il se doit chez un japonais, mais distant. Intéressé par l'idée d'affronter ceux qui sont comme lui spécialisé en combat au corps à corps, ses pouvoirs biotiques servent essentiellement à charger les lignes ennemies et s'y battre en mêlée.
Au combat, il ne prend qu'à moitié au sérieux ceux qui utilisent des armes à feu, sauf les snipers. Les pistolets, fusils d'assaut, mitraillette et fusil à pompe sont à ses yeux des proies. Mais à l'instar des frelons géants japonais (O-suzumebachi) il ne mastique pas, c'est à dire qu'il ne va pas toujours achever ses victimes, sauf si elles insistent... ou si elles valent la peine d'êtres tuées. Ses combats contre les moissonneurs et Cerberus ont étés une exception notable.
Bien que disciple du style Kogan, il s'abstient généralement de "magnifier" / "refaire le portrait" de ses adversaires, sauf s'il est en colère, par ce qu'il fût rabroué dans le passé par une princesse de la Famille Impériale, choquée de voir un homme qui s'était fait arraché le nez d'un coup de boken. En outre, il sait que c'est "futile" compte tenu des progrès de la chirurgie esthétique, d'une part, et d'autre part du fait que l'ère de la compétition entre escrimeurs est finie. Ses sentiments à ce sujet sont mitigés et contradictoires, puisqu'il préfère éviter que ses ennemis ne développent des méthodes pour contrer son style de combat. Il est donc un Tigre caché dans la brousse.
Takenouchi n'est pas spécifiquement "raciste" au sens contemporain du terme, à ses yeux, toutes les races extraterrestres et tous les peuples gaijin sont des barbares, égaux dans leur médiocrité et dans leur non-bouddhéitée. Il offrira parfois des arguments pour justifier son opinion, doués d'une certaine éloquence et pénétration d'esprit, mais surtout, surtout très grognons. Faut-il encore lui faire abandonner sa réserve.
En fait, comme la majorité des humains, il sait mieux que tout le monde, excepté ceux qui croient savoir mieux que tout le Monde. Mais à la différence des autres humains, il se plie toujours ultimement à la volonté de son Empereur.
Des liens prédéfinis ?

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) :
Comment avez-vous connu le forum ? longue histoire.
Est-ce un double compte ? Non.
Des remarques ? [A remplir ici]