Acte 1 : Sous les glaciers de Lorek

Après des mois de loyaux services auprès de l'Hégémonie Butarienne, votre réputation est enfin remontée jusqu'à l'Amiral Gorn Orlok, qui dirige votre flotte. C'est un éminent butarien, très respecté des siens, mais qui hait profondément les non-butariens qui se sont réfugiés comme des cafards chez lui. Mais l'ironie du sort, c'est qu'il a affaire à vous, puisqu'il va personnellement vous confier une mission.

Pour se faire, vous avez été prévenu la veille qu'il faudrait rejoindre l'Omarak, le cuirassé et vaisseau-mère dirigé par Gorn. Ce n'est pas la première fois que vous vous y rendez, mais c'est la première fois que vous rencontrez son dirigeant. Le moment de le rejoindre étant venu, vous ne vous êtes pas fait attendre et vous avez quitté votre confinement, disant au revoir à votre petite Nellana.

Cette fois, vous y êtes. Vous arrivez devant l'Amiral. C'est le moment, pour vous, de prouver votre valeur.

A vous de faire un choix.

♦ Oui, j'ai rejoint les forces conciliennes.
♦ Oui, j'ai rejoint les forces Terminus.
♦ Non, je me suis échappé dès que j'ai pu.

Acte 1 : Sous les glaciers de Lorek

Le jour de cette fameuse rencontre arriva enfin. Je ne pouvais pas dire que j'étais particulièrement enchanté de voir ce Butarien imbus de lui-même. Tellement sûr de lui, tellement fier d'appartenir à l'une des races que l'on pensait affaiblie et qui au final s'en tire le mieux dans toute cette galère. Depuis l'attaque à la Citadelle, j'avais été coupé de tous mes contacts. Je n'avais plus de nouvelles du Damoclès, et j'espérais sincèrement qu'il s'en était tiré, lui et son équipage.

Partant de là, j'avais pris la petite Nellana sous mon aile, mais bien que je n'avais rien contre elle, elle représentait un frein à ma marge de manoeuvre. Objectivement, c'était un poids. Cependant, je ne pouvais me résoudre à la laisser à la merci de n'importe qui ou de n'importe quoi, surtout quand cela équivalait à laisser mourir.

Enfin, je réglerai la question en temps utiles. Il était temps de se concentrer sur cette rencontre. J'allais devoir user de beaucoup de patience pour ne pas démolir cette face à quatre yeux. J'entrai dans la pièce où il m'attendait, et déjà sa première réplique n'était qu'une cinglante pique. J'allais devoir rester calme, montrer ma maîtrise de soi.

Gorn hoche la tête tout en regardant son datapad, sur lequel se trouve sans doute vos données.

En prenant votre choix, vous pourrez ajuster vos points d'attaque et de défense. Les deux assemblés doivent faire 1000 et que le plus petit des deux doit faire 300 au minimum.

◊ Offensif [ajustez vos points en faveur de l'attaque]
◊ Défensif [ajustez vos points en faveur de la défense]
◊ Neutre [vous resterez avec les chiffres actuels]

Au moins, au vue de sa manière de gérer les choses, il méritait au moins son grade. Je lui répondis sur un ton neutre.

L'Amiral semble indifférent à votre réponse que vous donnez. A la suite de vos propos, il vous invite autour du centre de commandement, se trouvant à quelques mètres de là. Il en profite pour faire quelques signes à quelques subordonnées qui activent la carte holographique. Vous y voyez une planète.

A vous de parler.

♦ Qui est responsable ?
♦ Pourquoi ce chercheur vaut-il autant pour vous ?
♦ Je peux emmener du monde ?

Cet amiral semblait finalement plus intègre que je ne pensais. Même si à première vue j'avais voulu lui faire ravaler sa fierté d'être Butarien, il n'en était pas moins un être avec des responsabilités. Responsabilités qu'il prenait très au sérieux, et il n'essayait même plus de me lancer une pique ou deux.

Je le suivis sans un mot jusqu'à ce qui semblait être une table holographique. Gorn m'expliqua brièvement la situation, tandis que j'étudiais la carte. Des créatures, encore vivantes à l'heure actuelle ? Cela était intriguant, mais pas nécessairement impossible. Si un idiot s'est mis en tête d'étudier leur corps et à vouloir faire joujou avec elles, c'était alors bien une possibilité à étudier.

J'attendis la fin du topo de Gorn avant d'émettre mon jugement. Les créatures suivraient-elles des ordres bien précis ? Il n'y avait qu'une manière de le savoir.

Vous semblez avoir touché un point sensible.

A vous de parler.

♦ Vous savez qui est responsable ?
♦ Je peux emmener du monde ?
♦ Vous êtes certains que vous arriverez à... "dégager le chemin" ?

Tiens, pour un Butarien, c'était étonnant de le voir accorder autant d'attachement à ce que l'on ne se moque pas du nom du scientifique. Honnêtement, je n'avais pas réellement l'envie de rire à cet instant. Le travail d'abord, les plaisirs ensuite, même si parfois je prenais quelques libertés de ce côté là plongé dans le feu de l'action.

Après tout, les apparences étaient pour le moment à l'encontre du professeur, mais cela pouvait aussi être un coup monté, une dérive de ses expériences ayant mal tournée, que sais-je ? Il était temps de se mettre en route.

Il vous regarde, déconcerté.

Vous pouvez choisir deux compagnons.

◊ Sélectionner Sevrus.
◊ Sélectionner Epheth.
◊ Sélectionner Zan'Kora.
◊ Sélectionner Delan.

Il avait mal compris ma question. Butarien buté. Je savais parfaitement que s'il savait il ne rechercherait pas le professeur, mais peut-être ne pensait-il pas à toutes les personnes qui ont travaillé sur les Moissonneurs. Enfin... Quoi qu'il en soit, faisons comme si je passai outre. L'instant était au choix de ceux qui allaient m'accompagner.

Seuls ces mots suffiront à l'amiral. Bien que je ne connaisse Zan'Kora de réputation, je savais pertinemment quelles étaient ses capacités. Et même si elle était recherchée auparavant pour être une criminelle, l'heure n'était plus à ce genre de préoccupation. Il nous fallait de bons éléments, et j'étais persuadé qu'elle en était un. Cependant, je n'avais jamais eu l'habitude de gérer ce genre d'individu, il faudra alors composer au fil du temps. Et en ce qui concerne Epheth, elle sera d'une aide précieuse, j'en étais convaincu. De plus, mieux valait pour elle qu'elle ne tarde dans le coin avec tous ces butariens... A présent, ce qui m'intéressait, c'était de voir si je ne pouvais pas confier Nellana à Delan, j'étais persuadé qu'il la protégerai bien. Et je pouvais très bien acheter Sevrus le temps de cette mission, afin de m'assurer que tous deux soient en paix.

Amiral, une dernière question. Pourrais-je passer une communication avec Khar'Shan pour régler quelques affaires ? Je n'en aurai pas pour longtemps.

Faisant suite à votre choix, l'Amiral demande à l'un de ses seconds de noter les noms de ceux qui vous accompagneront.

Sur ces paroles d'encouragement relativement efficaces, la dénommée Cestra vous invite à la suivre, afin de rejoindre l'endroit où vous séjournerez le temps du voyage...

Information : Un nouvel objet a été ajouté dans votre inventaire.

Je m'inclinai pour le saluer.

Je pris congé du Butarien et suivit son second jusqu'à mes quartiers, où je passai la communication pour donner des directives, et dire au revoir à Nellana. Je veillai à ce que Delan ait bien eu part de mes volontés concernant la jeune Asari. Une fois que ce fût fait, je m'allongeai sur une couchette et me plongea dans un sommeil réparateur.

... Deux jours plus tard ...

Assis confortablement sur cette même couchette, je lisais les documents que m'avait fourni Certa. Ils avaient beaux êtres longs, ils ne me fournissaient aucun détail supplémentaire que je n'ai deviné moi-même ou que l'Amiral m'ait dit. Autrement, les butariens ne savaient rien du tout. Je soupirai et méditai quelques instants sur la situation. J'avais avec moi deux personnes que je ne connaissais que très peu, et j'étais séparée de mon équipe habituelle. Je repensai à Trent, Dys, Fantôme, Astarius et Nora ainsi qu'à Thisaïa, sans oublier Parole Silencieuse et Sideli. Alors que je revoyais leurs visages défiler dans ma tête, souvenirs en prime, des cris venant des couloirs me sortirent de ma semi-transe. J'entendai des décharges biotiques, et le râle caractéristique d'un Drell qui utilise son organe reptilien pour faire comprendre à son entourage qu'ils étaient sur son territoire. Zan'Kora. Je m'y rendis sur le champs pour découvrir Epheth dans un coin et Zan'Kora qui repoussait de jeunes butariens. Enfin repoussait... Elle les explosait plutôt. Je devais absolument éviter tout problème avec l'Amiral jusqu'à l'arrivée sur Lorek. Il était temps de se confronter réellement à la Drell incontrôlable.

Choix retenu ◊ Aller voir Zan'Kora et la calmer

Zan'Kora, cessez de vous défouler sur ces soldats et dites-moi plutôt ce qui s'est passé. Vous aurez tout le temps qu'il vous faudra pour tuer de la vermine lorsque l'on sera arrivés à Lorek.

J'espérais que cette approche plaise à la jeune Drell.

Vos paroles interpellent Kora et profitant de la distraction, les butariens se révèlent tous et partent en courant. La drell, elle, n'a pas trop apprécié votre intervention.

Je souris en voyant ces vauriens de butariens détaler la queue entre les jambes. Même si je n'approuvais pas formellement ce que Zan'Kora venait de faire, je devais admettre que cela ne me déplaisait pas non plus. Cependant, nous devions garder la face et faire attention à chacun de nos agissements au sein de ce bâtiment. J'étais certain que l'incident s'il avait été plus grave nous serait retombé dessus.

Choix retenu ♦ Les tuer n'aurait rien arrangé, de toute façon.

Oui c'est moi. Même s'ils ont essayé de s'en prendre à Epheth, ce n'est pas une raison pour les tuer, cela nous aurait attiré des ennuis de la part de l'amiral. Autant éviter. Cependant, je pense que vous les avez bien remis à leur place et j'aurai fais comme vous. Je vous remercie pour ce que vous avez fait.

J'espérais que cette approche plaise à la jeune Drell.

Kora vous regarde droit dans les yeux.

Je décrochai un sourire à Zan'Kora, puis pris congé d'elle. Pour un premier contact, cela s'était plutôt bien passé. Restait à voir comment se passerait la suite.

J'allais voir Epheth, qui s'était réfugiée un peu plus loin, au tournant du couloir.

Recroquevillée sur sa couchette, Epheth relève la tête dans votre direction.

Me retrouvant devant l'entrée de ses quartiers, je frappai trois petits coups contre la porte avant d'entrer. Epheth était recroquevillée sur sa couchette. Une telle réaction était compréhensible. Cependant il allait falloir qu'elle s'endurcisse un peu si elle voulait ne pas défaillir en mission. Je devais l'aider à se remettre, qu'elle puisse se sentir plus à l'aise et lorsque je le lui demanderai, elle n'hésiterait pas à agir.

Elle relève la tête dans votre direction.

Je souris à Epheth.

Ayant tant bien que mal rassuré votre chère quarienne, qui vous remercie une énième fois en faisant le souhait express de vouloir dormir un peu, vous repartez vers le centre de commandement où doit logiquement se trouver l'Amiral. Les Butariens peuvent ne pas être des plus futés mais ils ont au moins eu la décence de vous loger près de là où se passe l'action, de manière à ne pas avoir à faire des centaines de mètres pour avoir vos ordres.

Et arrivé à bon port, vous constatez que Gorn et ses seconds sont plongés dans leur carte. Mais le chef vous voit débarqué. Il se tourne vers vous.

En l'occurrence, vous n'avez pas tellement le choix. Il est temps d'aller chercher vos hommes et d'y aller. Pour de bon.


LOREK. Zone près de la base.

Une navette vous a déposé assez loin de la destination. Plus ou moins à l'autre bout. Vous croyiez définitivement être seuls avec vos deux alliés, mais d'autres navettes et même des chars ont très vite débarqué. Pour votre bien.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous êtes resté à pieds. D'après le Commandant Zennar, chargé de vous conduire en sécurité, c'est une mesure moins risquée étant donné que la glace peut s'avérer moins solide à certains droits et qu'il serait "con" que vous finissiez dans un trou quelconque. Surtout qu'il serait complexe de venir vous rechercher. Accompagné d'une dizaine d'autres soldats, vous avez donc fait la traversée au milieu de tout ce beau monde. Vous avez fait la traversée de sortes de villes construites entre la surface et les souterrains, et plus formées de huttes de fortune que d'autres choses. La première, Ystanadan, n'a pas trop posé de soucis.

En revanche, la deuxième a été l'objet d'un combat plus corsé auquel vous n'avez pas vraiment été convié. Les soldats qui vous accompagnaient vous ont protégé le temps que vous longiez Jundon. Vous en avez vu quelques uns tombés et il était évident que les hommes de Zennar en prenaient pour leur grade. Toutefois, le Commandant vous a ordonné de continuer et vous n'avez pas vu la troisième ville, où la bataille faisait office de diversion.

Au final, vous êtes tous arrivés sains et saufs. Et sans trop d'encombres. L'ironie du sort était que vous vous retrouviez seuls, maintenant. Puisque vous n'aviez plus de nouvelles de votre référent, vous avez envoyé un message à l'Omarak en espérant qu'ils le reçoivent. Maintenant, il était temps de faire votre part du travail, vu les ressources utilisées pour vous amener jusqu'à cette base. Pour cause, vous en voyez l'entrée. Quelques mètres à l'est, vous apercevez un quai de chargement qui est caché par le reste de la structure visible. Votre mission, c'est d'entrer, pas d'aller visiter.

◊ Entrer dans la base.
◊ Aller voir le quai de chargement.

Le temps de prendre congé d'Epheth, et j'arrivai en face de l'Amiral. Il était plongé dans ses cartes. L'air soucieux, il s'avança vers moi pour m'informer de la situation. Il n'était plus temps de rigoler ou de s'encombrer des manières de chacun. L'heure était à l'action.

L'arrivée sur la planète s'était déroulée sans trop de problèmes. Du moins jusqu'à ce que nous passions les villes. Là, nous avion été obligé de se séparer. Mais à présent, je voyais la base et son entrée. Cependant, un quai de déchargement se situait non loin. Effectivement, il fallait que j'entre. Mais je n'allais pas rentrer à l'aveuglette. je voulais circonscrire les effectifs, même approximativement, et voir s'il n'y aurait pas d'autres issus si les choses venaient à tourner mal.

Vous avez choisi de dévier de la porte pour vous rendre sur le dit-quai, espérant y trouver quelque chose d'intéressant. A vue de nez, Epheth se tourne vers vous et estime qu'il s'agirait d'un quai pouvant accueillir des navettes - au mieux. De loin, vous avez aperçu que des caisses étaient encore présentes.

Avec vos deux compagnons, vous débarquez, un peu promptement... Lorsque vous entendez un grognement. Un grognement peu amical. C'était attendu : des ennemis rôdent. L'arme sortie, vous en prenez un en joug. Ce dernier est accompagné de deux autres adversaires.