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 Journal de Talus

Talus Macdonis

Personnage RP
Faction :
Rang :
Talus Macdonis
Membre
Messages : 167

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MessageSujet: Journal de Talus   Journal de Talus Icon_minitimeLun 09 Nov 2015, 19:59


Personnage

Sexe : Mâle
Race : Turien
Âge : 32 ans (né en 2168)
Faction : Indépendant
Poste / Grade : Ancien Maître Principal de la hiérarchie. Aujourd'hui, chasseur de prime et garde du corps
Parenté : Illus Macdonis (père décédé pendant la guerre contre les moissonneurs) et Minala Macdonis (mère vivant sur Palaven)
Situation maritale : célibataire
Planète d'origine : Palaven, mais élevé sur Oméga

Histoire

L'histoire d'un individu ne commencent pas forcément au jour de sa naissance. Il peut exister des éléments et des évènements en apparence anodins qui finissent par converger. Des évènements du passé qui viennent dès lors affecter un homme et sa famille. Tel fut le cas de Talus Macdonis. Voilà pourquoi, avant d'aborder son histoire, il faut commencer par un simple choix fait par son père.


Mars 2164, Palaven

Illus Macdonis, fier lieutenant-commandant de la hiérarchie turienne déambulait dans les couloirs de l'état major de Palaven. Il avait enfin droit à une petit pause bien méritée. Le turien en profitait donc pour se relaxer un peu en marchant et en se vidant la tête. Encore cinq petites heures de travail avant de pouvoir rentrer chez lui et pour serrer sa femme dans ses bras. Heureusement, il ne lui restait pas grand chose à faire aujourd'hui. Le travail le plus important qu'il lui restait aujourd'hui concernait une nomination. Avec quatre autres collègues de son grade, il devait donner son approbation ou sa désapprobation pour la montée en grade d'un aspirant. Illus avait déjà fait son choix, concernant l'aspirant. Il le connaissait bien. C'était un turien répondant au nom de Vilkus Ministus. Illus n'avait que du mépris pour cet homme. Certes, comme de nombreux militaires, c'était un carriériste. Cependant, le plus gros problème, c'était ses méthodes qui frôlaient parfois l’illégalité. Son choix était déjà fait, il s'opposerait à ce que cet homme monte en grade. Il fut cependant interrompu dans sa marche par l'approche d'un turien, Vilkus.

-Excusez moi, lieutenant-commandant Macdonis. J'aimerais vous parler, au sujet de la rencontre sur ma nomination.

-Si vous espérez me faire changer d'avis à votre sujet, vous perdez votre temps, aspirant.

-Ne soyez pas aussi catégorique, lieutenant-commandant. Vous le savez bien, ma famille a beaucoup de moyen. Il suffit de murmurer légèrement un chiffre. Je sais que vous avez des dettes à régler, trop grande pour votre salaire militaire.

-Une seule autre remarque dans ce genre et je vous fait arrêter.

-Vous laisseriez donc votre femme finir à la rue? Nul besoin de voter en ma faveur. Abstenez-vous et rien d'autre.

Illus se tut. Moins de cinq minutes plus tard, Vilkus s'en allait, après avoir donné somme rondelette de crédit au lieutenant-commandant. Ce dernier n'était pas fier de son choix, mais restait cependant confiant. Même s'il s'abstenait, il savait qu'au moins deux des autres lieutenants-commandants de la convocation ne voteraient contre Vilkus. Aussi fut-il très surpris, lorsque trois d'entre eux approuvèrent la promotion du turien. Ce sale serpent avait trouvé le moyen d'acheter trois votes en sa faveur. Ce soir-là, Illus rentra chez lui amer, mais avec la ferme intention de ne pas laisser Vilkus gravir davantage dans la hiérarchie.


Févirer 2168, Palaven

En ce jour, Illus Macdonis était un homme comblé. Deux semaines plus tôt, il avait été promu au grade de commandant. Puis, trois jours plus tard, sa femme donnait naissance à un petit garçon, Talus. Le commandant récemment décoré avait pu obtenir deux semaines de permission pour l'heureux évènement. Pour l'heure, il était chez lui, admirant avec amour sa femme, s'occupant de leur enfant.

-J'ai hâte de lui apprendre l'art du tir de précision.

Sa femme lui jeta aussitôt un regard noir.

-Il n'a même pas un an encore et tu veux déjà lui mettre une arme dans les mains. Notre fils n'est pas un krogan!

Le turien rit légèrement. Il fut interrompu par une alerte sur son omnitech. Il était convoqué immédiatement à l'état major. Le commandant n'eut pas le choix. Il se rendit aussi rapidement que possible à destination. Ce qu'il appris ce jour-là fut horrible, tout cela à cause d'une décision prise il y a plusieurs années. Pendant ces quatre dernières années, Illus avait fait le nécessaire pour garder Vilkus à l’œil. Ne pouvant pas l'empêcher de monter en grade, il avait fait en sorte de l'affecter à son vaisseau. De cette manière, Illus avait été en position d'empêcher le turien ambitieux de commettre des actes impardonnables. Le turien était rapidement devenu le second du vaisseau, fort probablement à coup de pot de vin aux bonnes personnes. Illus était cependant resté prudent. Le jour de sa permission et donc le jour où Vilkus devenait temporairement le commandant du vaisseau, Illus avait fait réaffecté le bâtiment. Normalement, il aurait dû s'agir de deux longues semaines de patrouille dans un coin perdu de la galaxie, à ne rien faire d'intéressant ou d'important. Ce n'avait pas été ce qui c'était passé. Selon l'état major, lors de sa patrouille, le bâtiment avait croisé la route d'un vaisseau non-identifier, dérivant dans l'espace. Vilkus n'avait pas respecté la procédure et avait fait détruire le vaisseau sans le moindre avertissement ou tir de semonce. L'analyse des débris avait été révélatrice. Le vaisseau transportait une trentaine de personnes, dont plusieurs femmes et enfants en bas âges. Probablement des esclaves ayant parvenu à fuir des ravisseurs pirates. L'état major était bien décidé à punir Vilkus pour cette attaque. Quant à Illus, certes l'état major ne le jugeait pas responsable de l'attaque, cependant la nouvelle eu un effet dévastateur sur lui. Le turien rentra chez lui, méconnaissable.

-Chéri, qu'est-ce qui t'arrive?

-Tant d'innocents. Tant d'innocents massacrés. J'aurais... J'aurais dû l'arrêter lorsque j'en ai eu la chance.

Le lendemain, Illus et sa famille quittèrent Palaven et allèrent s'établir sur Oméga.


Avril 2176, Oméga

Talus restait immobile alors que sa mère s'affairait à désinfecter ses blessures. Le jeune garçon ne souffrait pas de blessures importantes, heureusement. Seulement quelques entailles et bosses ici et là. Encore une fois, il c'était retrouvé mêlé à une bagarre. Son père regardait son fils, visiblement en colère.

-Qu'est-ce qui t'as passé par la tête!

Le garçon ne se donna même pas la peine de le regarder. Il n'agissait pas ainsi par honte ou par peur, mais bien par mépris.

-Regarde-moi, jeune homme! Je suis ton père, alors tu vas m'écouter!

Talus lui jeta simplement un regard noir.

-Un père qui a exilé sa famille dans le coin le plus pourri de la galaxie. Un père qui passe son temps à boire et à dépenser le peu d'argent qu'il gagne pour boire.

Illus semblait sur le point de frapper son fils. Ce dernier ne broncha pas.

-Je n'ai pas de père. J'ai une mère qui s'occupe et se soucie de moi. Pour qui je sors presque tout les jours pour voler de quoi nous nourrir.

Ce furent les mots de trop. Talus se prit plusieurs coups sur la tête, avant que sa mère parvienne à calmer le père de famille. Illus s'en alla, probablement boire un coup dans un des bars miteux d'Oméga. Quand il fut sortit, Talus sut qu'il pouvait parler plus librement.

-Tu devrais le laisser, maman.

-Je ne peux pas, fiston.... Pourquoi encore une bagarre Talus?

-... j'avais réussi à voler quelques rations à un butarien, alors qu'il avait le dos tourné. Il m'a repéré et il a commencé à t'insulter. Je me suis retourné et j'ai commencé à tenter de lui mettre une raclée. Il a rit et m'a frappé avant de me laisser traîner dans un tas d'ordure.

-Tu es plus malin que ça. Tu devrais faire attention.

-J'aimerais surtout savoir mieux me battre.

La mère de famille eut un air légèrement malicieux.

-Ça peut s'arranger.


Janvier 2179, Oméga

Encore une autre bagarre de rue. Cette fois-ci, la bagarre opposait un adolescent turien à un butarien. Le butarien avait deux doigts brisés et un œil clos. De son côté, le turien, Talus était intact. Ce qu'il faisait n'était pas du tout conforme au plan. En effet, quelques minutes plus tôt, avec trois amis, le turien avait fait un rapide vol dans la boutique du butarien. Normalement, s'ils avaient réussi le vol sans se faire repérer, les quatre amis se seraient contenté de s'en aller discrètement. Cependant, ils avaient été démasqués. Ainsi, ils avaient dû fuir. Les quatre jeunes gens étaient assez agiles, se faufilant dans la foule, sautant par dessus des étalages. Malheureusement, le butariens avait gagné du terrain. Talus était donc aussitôt resté en place, pour laisser du temps à ses amis de fuir vers leur cachette. Les trois autres avaient continués sans se retourner. Du quatuor, Talus était le meilleur et de loin en combat rapproché. Plusieurs années d'entraînement avec sa mère, une experte en combat, ainsi que de nombreux combats dans la rues, ça porte fruit. Le butarien avaient cru que l'adolescent serait facile à tabasser, aussi l'avait-il sous-estimé, pendant la poursuite. Résultat, Talus en avait profité. En utilisant un tournant particulièrement abrupte, il avait attendu que le butarien arrive à sa hauteur pour l'attaquer par surprise au visage. Le coup avait facilement porté et avec la surprise le butarien avait abaissé sa garde, laissant sa chance au garçon de lui fracturer les doigts.

-Alors, c'est tout, petit butarien?

Le butarien était en furie. Il chargea sans réfléchir et de manière désordonnés, douleur et colère sont un mauvais mélange. Sa garde était complètement ouverte, le turien en profita pour le frapper au genou, le faisant tomber au sol. Talus s'en alla, direction la cachette de son groupe. Le jeune homme prit soin de faire de nombreux détours, au cas où le butarien aurait décidé de le suivre. La cachette était plutôt simple, dissimulé derrière un paquet énorme de détritus. Ses amis étaient là, inspectant leur butin. Leur groupe était plutôt simple, deux turiens, une turienne et un humain. La récolte n'avait pas été mauvaise. Avec tout ce qu'ils venaient de voler, ils seraient en mesure de s'acheter pour l'équivalent d'une semaine de vivre.

-Hourra, avec ça, on pourra faire un bon repas chez moi.

-Tu n'as pas peur que tes parents posent encore des questions?

-Bah. Mon fainéant de père continue de ruminer sur sa carrière et de boire. Quant à ma mère, ça ira. Elle sait que je fais ça pour qu'on ait à manger.

-Tu as manqué ton entraînement, Talus.

La voix avait résonné derrière le groupe d'amis. Talus se figea soudainement, puis se retourna lentement, sa mère était là. Apprendre le combat rapproché avec elle n'avait pas été à 100% une bonne idée. Certes, il était devenu très fort, parvenant à se battre et à rivaliser contre presque n'importe qui. Cependant, sa mère était encore plus forte. De plus, s'il manquait ou arrivait en retard à une séance d'entraînement, elle le lui faisait regretter chèrement.

-Euh... je peux tout expliquer, maman. Pas vrai les gars.

Silence. Les autres avaient disparu. Aucun d'eux ne craignaient vraiment les truands d'Oméga, excepté Aria et ses hommes. Cependant, Minala Macdonis les terrifiait. C'était une femme douce, normalement. Cependant, à l'entraînement ou au combat, elle était probablement en mesure de se faire chier dessus un krogan en colère.

-On commence l'entraînement maintenant.

Le jeune turien dû se retenir de pousser un cri.


Septembre 2183, Digeris

Talus tenait fermement son fusil d'assaut. L'instructeur militaire avait été formel, toujours bien tenir son arme, sous peine de se voir tabasser avec. Cela faisait maintenant trois mois que Talus avait rejoint l'armée turienne. En temps normal, le jeune homme ne s'y serait pas intéressé. Toutefois, un élément l'avait poussé à les rejoindre: quitter Oméga et ne plus revoir son père. Malgré les années, la relation entre Talus et son père ne c'était pas arrangé, au contraire. Ainsi, c'était davantage le désir de chagriner et courroucer son père qui l'avait amené à rejoindre l'armée de la hiérarchique turienne. La plupart des connaissances du jeune hommes étaient perplexe à son sujet. Certes, il avait rejoint une institution respectable, mais pas forcément pour les bonnes raisons. Une autre preuve de ce fait, Talus n'avait toujours pas de peinture faciale. La vérité, c'est qu'il refusait d'en avoir. De porter les peintures de son père. Cela attirait la désapprobation de certains hommes de la hiérarchie, cependant aucune règle de l'armée turienne n'obligeait le port de tatouage. Les premiers jours avaient été difficile pour le jeune homme, à cause de son sale caractère. Cependant, l'instructeur militaire semblait en avoir eu des plus coriaces. Talus c'était rapidement retrouver dans une position plutôt étrange. L'instructeur l'obligea à se mettre au garde à vous et prit également la pose. De là, cela avait un genre de défi de volonté, sur qui des deux se montrerait le plus endurant. Un défi que Talus perdit. Il resta pendant plus de cinq heures immobiles, avant d'abandonner. Ce jour-là, l'instructeur lui dit quelque chose qu'il n'oublia jamais.

-Tu te crois fort et endurant parce que tu as grandis à la dure? J'ai vu des recrues tenir plus longtemps que toi. Si tu veux devenir un vrai militaire, tu devras apprendre la discipline et la patience.

Ce jour-là, le turien commença à apprendre davantage sur ce qu'être militaire signifiait. Son tempérament impulsif se calma et il apprit la discipline et la patience. Cependant, son côté colérique demeurait, explosant généralement quand personne ne regardait. Quant à son côté bagarreur, l'entraînement lui laissait tout le loisir de le laisser ressortir.


Février 2186, Digeris

Encore une autre communication lui étant adressé. Le turien commençait sérieusement à en avoir assez. depuis deux semaines, son père tentait de le contacter. Cependant Talus n'avait rien à lui dire. Excédé par ce nouvel appel, il se décida à répondre, bien décidé à l'envoyer se faire voir.

-Qu'est-ce que tu me veux, l'ancêtre!

-Euh PARDON!

-Maman... désolé, je croyais que c'était lui.

-Justement, c'est le sujet dont je veux discuter avec toi.

-Il n'y a rien à dire sur lui. La seule chose à laquelle il a contribué c'est donné les gênes pour ma naissance. Il n'a jamais été un père, pas une seule fois. Toujours indifférent envers nous. Toujours occupé à boire.

-Ton père t'aime. Il est juste hanté par son passé.

-Si tu le dis.

-Ton père a choisi de retourner sur Palaven pour quelques jours. J'ai l'intention de le suivre. Il aimerait que tu viennes, moi également. Je sais que tu n'a jamais pu voir véritablement notre planète d'origine, à cause d'Oméga. Viens avec nous, je t'en pris.

-... D'accord, mais c'est pour toi que je le fais, maman. Pas pour lui. Je demanderai quelques jours de permission à mon supérieur.


5 Octobre 2186, Palaven

Talus pouvait enfin prendre un peu de repos. Il jetait un bref regard autour de lui. Tant de bâtiments en ruine. Dire qu'une semaine plus tôt, le turien était arrivé sur Palaven avec ses parents, s'attendant probablement à une sorte de thérapie. Son père voulait réparer les ponts avec son fils, ce dernier y était opposé. Tout cela ressemblait au début à une visite ordinaire, puis les moissonneurs étaient arrivés. Du coup, pas le choix. Il fallait se prendre une arme et se battre ou bien mourir. Voilà maintenant quatre jours que les hostilités avaient commencées et elles n'étaient pas près de s'arrêter. Le seul aspect positif pour l'heure, c'était qu'Illus avait ce qu'il souhaitait, avoir une chance d'améliorer sa relation avec son fils.

Ce dernier commençait effectivement à le voir sous un œil différent, depuis ces derniers jours. Alors que les combats faisaient rage, son père avait fait preuve de détermination, de rigueur et d'autorité, choses que Talus ne l'avait pas vu faire depuis des années et des années. L'ancien commandant c'était rapidement imposé parmi un groupe d'une quarantaine de soldats, lors de l'attaque. Il en avait pris la tête et son unité nouvellement formée c'était dès lors attaqués aux troupes des moissonneurs avec efficacité. Talus se pliait aux ordres de son père, après tout il avait plus d'expérience des batailles que lui. Certes, officiellement, il n'était plus commandant, mais les autres l'ignoraient. Quant à Milana Macdonis, cette dernière s'occupait tant bien que mal des blessés. Au cours des derniers jours, la moitié de leur groupe avait été massacré par les troupes des moissonneurs. Une chance pour eux que les forces des moissonneurs étaient concentrés sur les groupes armés plus importants, autrement ils auraient été massacrés depuis longtemps. Au moins, cette nuit leur offrait un court répit.

Talus était occupé à entretenir son arme, lorsqu'il entendit des bruits de pas se rapprochant. Sans hésiter, il dégaina son arme de secours, un simple pistolet ramassé sur le cadavre d'un soldat. Talus se retrouva à pointer son arme sur son père. Ce dernier ne réagit nullement à la menace affiché par son fils. Talus abaissa son arme.

-Qu'est-ce que tu veux?

-Discuter, mon fils. Je sais que je n'ai pas été présent pour toi.

-C'est peu dire. Maman a dû s'occuper de moi toute seule. De mon côté, j'ai dû sans cesse voler pour nous avoir à manger.

-Les remords liés aux erreurs du passé, c'est la pire des prisons.

-Oui, je sais. Maman m'en a parlé. Tu n'as pas empêché un abruti de monté en grade. Ensuite, tu as fait en sorte de toujours l'avoir à l’œil, mais au final il a tué beaucoup d'innocents et tu t'en veux. Fin de l'histoire.

-... Si seulement c'était aussi simple. Il y a une partie de la vérité que tu ne connais pas. Une partie de l'histoire que ta mère ne t'as jamais raconté, car je le lui ai demandé. Valkus était d'une famille riche. Je savais qu'il comptait se servir de son argent pendant son jugement. Certes, jamais il n'aurait pu échapper à une sanction. Cependant, il aurait été en mesure de diminuer la gravité de la sanction. Peut-être même de s'acheter quelqu'un prêt à prendre tout le blâme. Voilà pourquoi, le soir avant notre départ, je l'ai retrouvé. Retrouvé et éliminé d'une balle dans la tête. J'ai agis de manière irréfléchis et sous l'emprise de la colère. Cependant, j'ai fait ce qui devait être fait. Ce n'est qu'après que j'ai réalisé les conséquences de mon geste. Je risquais de me faire prendre et arrêter pour mon geste. Dès lors, c'est toi et ta mère qui en auriez subis les conséquences. J'ai fait le choix de quitter Palaven. Ta mère, elle a choisi de venir avec moi. Après, le remord a accaparé ma vie. Libre à toi de me haïr fiston. Cependant, essaie au moins de comprendre pourquoi j'ai agis ainsi.

Puis, le turien s'en alla, laissant son fils réfléchir à ses paroles.


7 octobre 2186, Palaven

-T'en fais pas maman, ça va aller.

Talus portait sa mère sur son épaule. La turienne était inconsciente, mais surtout elle avait un bras en moins. La pauvre c'était pris un tir lourd qui lui avait arraché le bras gauche. Au moins, le médigel avait arrêté l’hémorragie. Talus devait courir avec sa mère sur l'épaule, alors que des forces des moissonneurs approchaient, tenant de l'abattre. Au moins, il était assez loin pour que leur précision laisse à désirer. Jamais il n'aurait dû la laisser se porter volontaire. La mère de famille avait décidé de partir avec lui et trois autres soldats afin de retenir temporairement les forces des moissonneurs. Leur mission était simple, gagner un peu de temps, afin de laisser à d'autres membres du groupe de placer des explosifs puissant sur un pont stratégique.

La situation et la stratégie étaient simple. Leur groupe armé se chargeait d'escorter un groupe de civil tentant d'évacuer la planète. Malheureusement les forces terrestres des moissonneurs les poursuivait. Illus Macdonis avait donc pris la décision d'utiliser une stratégie plutôt extrême. Leur chemin les amenait à passer par un pont. En le faisant exploser derrière eux, ils obligeraient les forces terrestres à faire un détour, ce qui leur donnerait assez de temps pour mettre les civils en lieux sûr et pour rejoindre une base encore opérationnel. Cependant voilà, Talus et sa mère étaient les seuls à revenir en vie de la tactique de diversion. Tous les autres étaient morts. Le jeune turien arriva enfin au pont, la bombe se trouvant en plein milieu. Il la contourna et continua sa course, parvenant à rejoindre le reste des hommes et les civils dissimulés à proximité. Illus vint aussitôt à leur rencontre.

-Qu'est-ce qui c'est passé?

-Un de ces monstres avait une arme lourde. Le tir lui a arraché le bras. J'ai pu la stabiliser avec ma dernière dose de médigel. Les autres sont morts.

Le commandant turien resta impassible, Talus sachant cependant qu'il agissait ainsi uniquement pour ne pas faire perdre le moral aux autres soldats. Intérieurement, il devait désirer se jeter sur sa femme et s'assurer qu'elle allait bien. Il se tourna vers ses deux hommes en charge des explosifs.

-Faîtes sauter le pont.

Les artificiers acquiescèrent et l'un d'eux activa le détonateur. Cependant, aucune explosion. Le détonateur ne fonctionnait pas. Les artificiers quittèrent leur position défensive, se dirigeant vers leur bombe. Ils devaient réparer le détonateur au plus vite, avant que les moissonneurs n'arrivent. Malheureusement pour eux, c'était trop tard. Des maraudeurs surgirent de derrière des débris et abattirent les deux turiens. Aussitôt, les autres militaires turiens commencèrent à riposter. Pendant ce temps, les forces moissonneurs continuaient d'approcher. Talus se tourna vers son père.

-Qu'est-ce qu'on fait? Sans ces explosifs, on est mort.

-Couvrez-moi.

Illus avait lancé cet ordre à tous ces hommes. Il quitta la position défensive et se dirigea en courant vers les explosifs. Il se planqua derrière le tas d'explosifs et commença à tenter de réparer le détonateur. Talus et les autres faisaient leur possible pour le couvrir et abattre les troupes moissonneurs, de plus en plus nombreuses. Cependant, cela semblait sans espoir, Illus ne semblait pas être en mesure de réparer le détonateur à temps. Puis, entre deux rafales, Talus put entendre quelques mots, prononcé à distance par son père Illus.

-Prend soin de ta mère.

L'instant d'après, le commandant turien activait les explosifs. L'explosion détruisit le pont et Illus.


Novembre 2187, Palaven

Talus se tenait assit sur un gros tas de gravant, regardant au loin les vestiges des moissonneurs. Peu importe ce qu'avait été cette vague d'énergie rouge, cela avait suffit pour vaincre les moissonneurs. Il n'en restait plus que des carcasses gigantesques. La guerre était enfin fini. C'était un vrai soulagement. Certains avait le cœur à la fête, pas lui.

-Encore à regarder le paysage.

-En effet, maman.

La mère du turien s'approcha. Elle semblait s'habituer à son bras manquant. Avec un peu de chance, maintenant que la guerre était fini, Minala serait en mesure d'en avoir un nouveau. Ils restèrent silencieux à observer l'horizon.

-J'ai fait deux choix importants.

-Lesquels?

-Je veux devenir un meilleur soldat. La guerre est fini, mais la galaxie est à rebâtir. Sans oublier que des pirates et autres criminels de tout genre pourrait tenter d'en profiter pour commettre d'horribles crimes. Peut-être même tenter de se créer un petit empire, qui sait.

-Et ton deuxième choix?

-Est-ce que tu peux me faire mes tatouages faciaux?

-Tu veux un style en particulier?

-Comme mon père.


Décembre 2198, Palaven

Talus demeurait au garde à vous, face à son supérieur. Ce dernier jetait un œil à la requête du jeune turien.

-Donc, adjudant chef, vous voulez quitter l'armée. Pour quelle raison? Y-a-t-il un problème?

-Non, monsieur. L'armée turienne a été une des meilleures choses qui me soit arrivée dans la vie. J'ai pu apprendre plus sur la discipline et l'ordre. J'ai également pu suivre une formation de tireur d'élite. Si je désire aujourd'hui quitter les forces armées, c'est à cause de ces limites.

-Ces limites?

-Lors de la guerre contre les moissonneurs, j'ai pu voir mon père accomplir l'ultime sacrifice afin de protéger des innocents. Défendre un idéal. L'armée turienne est limitée dans ses libertés d'action. Il en va de même pour les armées des divers peuples de la galaxie. Je veux être en mesure d'aider autrui. Voilà pourquoi, je désire ne plus faire partie de l'armée, monsieur. Pour être en mesure de traquer les criminels et de défendre les innocents, n'importe où à travers la galaxie.

-Intéressant.


Après ça

Talus continu de suivre son idéal depuis ce jour. Désormais, en tant que chasseur de prime et garde du corps. Chassant les criminels et faisant ce qu'il peut pour protéger ceux qui mérite de l'être.

Bible des RP



Compétences et équipement

Equipement: Militaire - Material (Professionnel)
10/0/8

Armes:
-Fusil d'assaunt Phaëton
-Fusil de précision M-92 Mantis
-M-5 Phalanx

Armurerie:
-M-5 Phalanx

Biotique:
Non

Compétences militaires:

- Combattant entrainé
- Maitrise avancée (fusil de précision parfaitement maîtrisé et bonne maitrise du fusil d'assaut)


-Discrétion naturelle
-Camouflage optique
-Grenade incapacitantes
-Munition Antigrav
-Munition Cryo

Compétences technologiques:

-Hacker Entraîné
-Drone (surcharge, caméra et leurre)
-Omnilame
-Bouclier cinétique

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