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 Croisée

Ravilla Aper

Personnage RP
Faction : Hiérarchie
Rang : Lieutenante
Ravilla Aper
De Sang et d'Acier
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Crédits : Davinarfel

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MessageSujet: Croisée   Croisée Icon_minitimeDim 12 Oct 2014, 01:59
Intervention MJ : NonDate :  Octobre 2199RP Tout public
Ravilla Aper ♦ Kori'Penyo Nar Tarek ♦ Piettor Yuniv
Croisée





Son coeur battait à ses oreilles, comme le tambour d'une chasse dont elle était la proie. Son nez était encore empli de l'odeur de la terre et du sang; devant ses yeux finissaient de s'estomper les silhouettes des Moissonneurs et de leurs serviteurs. Son crâne semblait prêt à exploser et sa gorge était serrée par l'envie de vomir.
Aper replia ses jambes vers elle, ignorant la moiteur de ses draps couverts de sueurs. Encore. Ça devait faire la  troisième fois depuis le début de la semaine. Elle commençait à ne plus en pouvoir. Pour un peu le nombre d'heures qu'elle avait dormi se comptait sur les doigts de mains humaine ou asari. Si ça continuait comme ça, ses vertiges prendraient le pas sur ses capacités physiques. Ainsi, elle deviendrait inutile au combat. Si la Hiérarchie turienne l'apprenait, elle serait mise à pied. Voir pire, renvoyée. Et alors, elle serait complètement perdue.

Les volets à demi fermés laissaient passer une faible partie de la lumière des néons extérieurs. Assez, en tout cas, pour que la soldat puisse apercevoir ses mains trembler. Si elle ne faisait plus partie de l'armée... Alors qu'allait-elle faire? Cette angoisse croissait dans son esprit à mesure que son trentième anniversaire approchait. Elle n'avait pas sa place dans le civil, ses seules capacités résidant dans le combat. Le mercenariat supposait de travailler avec des individus détestables qu'elle avait passé une partie de sa vie à combattre au travers divers missions. Le SSC la condamnerait à rester sur la Citadelle. Et s'il y avait bien une chose qu'elle refusait, c'était de rester dans cet endroit.
Un geste rageur fit voler un coussin à travers le studio. C'était viscéral. Rester sur cette station la bouffait et la harcelait de mauvais souvenirs. Alors pourquoi y revenir, si ce n'était par masochisme? La réponse résidait plutôt dans le fait qu'elle n'avait nul part où aller. Depuis qu'elle avait fini d'aider Palaven à la fin de la guerre, la turienne n'y avait plus mis les pieds. C'était viscéral. Tous ses souvenirs, tout ce qu'elle avait connu là bas avait fini en poussière. Oh, bien sûr, les choses se reconstruisaient petit à petit. Mais... Ce n'était qu'une illusion. Une mascarade. On aurait beau reconstruire de nouveaux bâtiments, elle n'y voyait que le maquillage de ruines et de cadavres. Les autres colonies ne l'attiraient pas non plus, surtout pas Magna. Soit que son régiment y était déjà allé lors de l'attaque des Moissonneurs, soit que des membres de sa famille y résidaient autrefois. Quant à la Terre... La simple idée de mettre un pied à Londres suffisait pour la congeler sur place. A vrai dire, le simple fait de PENSER à la Terre suffisait à lui donner des hauts-le-coeur. Voir, quand elle y rêvait comme avant, de la mettre dans un état de grande nervosité.


Elle finit par s'extraire du lit, lentement, encore nauséeuse. Un paquet de pain déxtro-aminé attendait sur une table, à peine touché. Ravilla en prit une tranche qu'elle s'efforça de manger. Ou plutôt tenta. Ça avait le goût de carton. Dégoûtée, elle abandonna sa maigre tentative à la troisième bouchée. Tout avait le goût de carton ces derniers temps. De toute façon, elle n'avait pas faim. En tout cas, c'était ce qu'elle tentait de se faire croire.
Le coussin traversa à nouveau la pièce pour se faire jeter sur le lit tandis qu'à l'opposé, la lanceuse rentrait dans la minuscule pièce d'eau. Elle fit mine de ne pas voir son reflet. Elle avait maigri, elle le savait. Bien trop à son goût. Si ça continuait, elle devrait se racheter des armures. La plupart des siennes avait fait la Grande Guerre; elle y tenait.
L'eau chaude lui dégoulina sur les épaules et elle prit le temps d'apprécier cette sensation, ses mandibules claquants doucement. Peut-être devait-elle accepter la proposition de la médecin. Essayer un traitement. Quelque chose pour dormir, simplement. Qu'elle pourrait prendre à l'abri des regards indiscrets. Juste pour ne plus rêver. Elle fermerait les yeux le soir, les rouvrirait le lendemain, et tout irait pour le mieux. Plus de problèmes. Oui, ça avait l'air simple. Sauf qu'elle n'aimait pas ça. Elle aurait l'impression de se fuir. "Affrontez votre vous intérieur et trouvez la paix. Puisse la Déesse vous guider", avait dis la psy. Il fallait bien être une Asari pour sortir ça. Pour elle, la philosophie et la méditation était la base de leur éducation. Est-ce qu'elles pouvaient ne serait-ce qu'avoir des cauchemars? La turienne n'en était même pas sûre. Quoiqu'il en soit, ce n'était pas les habitudes de son peuple que de se laisser aller aux plaintes. Elle n'était pas malade ni "traumatisée" comme on lui avait dit. Elle était juste fatiguée. Mais l'esprit de la famille Aper veillait sur elle. Un jour, tout irait mieux. Ce n'était qu'une mauvaise passe.

Le robinet coupé, une fois séchée et son armure enfilée, elle était prête à partir. Même si elle détestait l'endroit, il fallait qu'elle occupe ses journées. Pour cela, la militaire se retrouvait souvent à errer dans les Secteurs, jetant un oeil peu intéressé aux différents articles des magasins, allant regarder films ou pièces de théâtres lorsqu'elle ne passait pas son temps dans une quelconque salle de tir. Elle caressa du bout des mandibules l'idée de se trouver de la compagnie pour cette nuit. Avant d'essayer un quelconque médicament, elle pouvait toujours voir si un mâle suffisait à la divertir. Mais d'ici à trouver quelqu'un à son goût... Quoique, il y avait bien ce barman turien, à l'Obsidienne. Bah, elle verrait bien.

Elle ferma la porte derrière elle, ajusta sa capuche, puis se mit à marcher vers une destination qu'elle même ne connaissait pas. Elle descendit jusqu'à la rue principale de Zakéra, remonta plusieurs niveaux, prit plusieurs petites rues, des ascenseurs, escalada des marches pour en redescendre... Son esprit était ailleurs. Il était rare qu'elle prête attention à ce qui se passait autour d'elle. Pourtant, une ou deux fois, elle avait chercher à attraper la crosse de son Carnifex. Ses doigts ne s'étaient refermés que sur du vide. Elle avait eu la sagesse, ou la folie, de le laisser à l'abri. Vu son état, elle avait jugé qu'il serait dangereux de l'avoir à proximité. Et elle savait très bien qu'elle avait raison. Mais sans armes, elle se sentait nue. Et sans défense. En tout cas, face à une arme à feu. Elle n'aimait pas ça.


Il lui fallut un moment pour se rendre compte d'où elle était. Cela faisait plusieurs minutes qu'elle fixait sans les voir les vaisseaux qui arrivaient et décollaient de la Citadelle. Elle était sur un pont d'observation, sur les quai. Et la baie-vitrée affichait un magnifique "57" un peu plus haut sur la gauche.
Sa journée était définitivement maudite. L'esprit de la famille Aper lui en voulait. La turienne posa ses coudes sur la rambarde, ses mains jointes devant elle tandis qu'elle tentait de se concentrer sur le vol aérien qui se passait sous son nez. Voilà. Il ne fallait pas qu'elle repense à Hekarion, ni à l'attaque de Cerberus. Et ce malgré la présence d'agents du SSC à proximité. Elle tenta même l'ironie: vu qu'elle était la dernière de sa famille, elle ne courait pas grand risque à ce qu'on lui annonce une mauvaise nouvelle à propos de celle-ci.
Ça ne marcha pas. Ses mandibules s'écartaient légèrement avant revenir à leur place, lentement, mais trahissant son stress. Sa respiration se fit légèrement plus rapide et profonde tandis qu'elle cherchait à trouver un autre centre d'attention, qu'il fusse mécanique, chez les navires, ou organique, parmi les voyageurs qui descendaient du quai.
Brucus

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Faction : Hiérarchie Turienne
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Brucus "Brock" Arlaka
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeDim 12 Oct 2014, 17:06
Cela faisait déjà un bon moment que Piettor et les deux Quariens qui l’accompagnait été partie de cette station qui s'était révélée être un véritable piège dans lequel ils étaient tombés. Cette station de carburant avait en faite été capturé et ré-aménager par un groupe de terroristes humains. Ces derniers avaient du tuer un certain nombre d'innocent avant que notre Turien masqué ai posé pied sur la dite-station. Quasiment aucun des terroristes n'avaient survécu au vent glacial et meurtrier que portait le gigantesque Turien à ses côtés. Deux Quariens, un frère et une sœur, avaient aussi posés pied sur la station. Ils venaient sûrement à peine de commencer leur Pèlerinage. Notre cagoulé préféré les avait tous deux sauvés d'une mort certaine et il leur avait ensuite proposé de le joindre dans son vaisseau pour qu'il les amène sur la Citadelle, lieu où il pourront commencer réellement leur rite de passage à l'âge adulte. Le vol SLM jusqu'au relais d'Hawking Eta et jusqu'à la Citadelle qui se trouvait dans le système Hélios ne fut absolument pas agité. Aucun vaisseau terroriste n'avait tenté de se venger en les poursuivant. Piettor, maintenant dans le système Hélios, avait décidé de prendre un petit somme réparateur d'une dizaine de minutes. Quant il eu rouvert les yeux, il put voir le spectacle unique en son genre qu'était la gravitation de la Citadelle autour de la planète Terre. La Citadelle.. Il ne l'avais pas revu depuis qu'elle avait était prise par les Moissonneurs et amenée jusqu'ici. Il s'y trouvait lorsque les Moissonneurs avaient attaqués et avait sauvés un groupe de jeune de différentes espèces. Il se demanda où ils étaient maintenant. Quant à la Terre, il y avais combattu lors de la dernière phase de la Grande Guerre. Beaucoup de personne étaient mortes ce jour-là. Beaucoup de gens avaient du s'attaquer à leur propre famille transformée en monstre. Beaucoup avaient été traumatisé pour toute une vie. Lui, tel un vengeur, avait combattu tel un diable. Tout le long de cette guerre, il avais tenté de sauver et protéger le plus de monde car lui n'avais pas eu cette chance. Sa famille était partie en fumée lors des premières attaques. Mais cela faisait déjà douze ans. Douze que les Moissonneurs avaient disparus, le Commandant Shepard avec. Quelque chose de si gros n'avais pas pu s'effacer ainsi, tout le monde y pensait encore. Piettor secoua légèrement la tête. Il fallait arrêter de ressasser le passé. Il pianota sur son écran numérique et tactile pour entreprendre une descente vers la Citadelle. Le vaisseau virevolta dans le trafic aérien de la Citadelle, évitant soigneusement de se prendre un autre vaisseau.

L'endroit était particulièrement bondé de vaisseau et de personnes. Il y avais plus de trafic que dans les plus grandes villes des planètes majeures de la galaxie. On pourrait croire que se prendre un autre vaisseau n'est qu'un mythe mais dans l'espace de la Citadelle, c'était un risque bel et bien présent. Piettor était plutôt fort en tant que timonier, éviter de s'accidenter dans le décor était assez aisé pour lui. Ce qui fit qu'ils arrivèrent finalement à une baie d'amarrage. Le Turien pris en compte la procédure standard d'amarrage de vaisseau aux baie de la Citadelle et en quelques minutes, ils purent descendre. Piettor se leva de son siège et parcourut la distance qui menait à son sas. Les Quariens semblait assez impatient de découvrir le centre névralgique de l'économie et de la politique galactique. Le scarifié, lui, n'avais jamais ressentis une quelconque excitation dans le fait de s'y rendre. Il n'aimait pas les endroits sur-bondés comme ça, comme les capitales ou les grandes villes. Notre cagoulé activa le système d'équilibration intérieur-extérieur qui pris quelques secondes, puis sortis. Il traversa d'abord un large quai qui menait ensuite à un couloir. Ce dit-couloir l'amènera jusqu'à l'intérieur de la baie. Là où beaucoup de gens trainer en attendant de la famille ou des amis. Bien sûr, c’était moins bondés qu'en temps de guerre mais tout de même, c'était un lieu de retrouvaille en tout genre. Pendant qu'il marchait jusqu'à la fin du couloir, il questionnait son idée de se rendre ici. Qu'est-ce que ça aller faire ? Qu'est-ce qu'il pourrait bien y trouver ? On étais pas dans un de ces jeux où peu importe l'endroit où on est, il y a toujours quelqu'un prêt à nous donner une quête. C'était stupide de sa part. Il était stupide. Sa vie était stupide. Il avais beau essayé de toute ses forces, son esprit ne pouvait pas trouver quelque chose qui n'avais aucun rapport avec la violence. Un véritable monstre.

Arrivé au bout du couloir, la porte s'ouvrit. Il entendais les gens papoter ça et là, de choses plus ou moins intéressante. Il fit un pas à l'intérieur et tout les regards se tournèrent vers lui. Un grand silence s'installa peu à peu. Piettor observa la pièce de ses yeux rouges sangs. Les gens le regardait avec un air légèrement apeuré. Il était peu courant qu'un gigantesque et massif Turien au visage scarifié et camouflé, doté d'une armure lourde, fasse son apparition comme ça. Des Turiens grands, il y en avais. Des Turiens scarifiés, il y en avais. Mais l'atmosphère et le charisme que dégageait Piettor été unique en son genre. C'était comme si le monde entier avait cessé de tourner lorsqu'il était entré dans le pièce. Environ une minute de silence complet. Un silence qui fut brisé lorsqu'un petit humain sauta de son banc et traversa la salle pour aller jusque devant le gigantesque Turien. Il n'avais pas l'air apeuré ni rien, il regardait Piettor droit dans les yeux.


- Vous ressemblez au monsieur que ma mère m'a dit qu'il l'avait sauvé quand elle était adolescente. Merci d'avoir sauvé ma maman, monsieur.

L'enfant qui devait à peine avoir cinq ans regarda sa mère, toujours assise sur un banc. Cette dernière avait posé ses mains sur sa bouche et son nez. Choquée de revoir la personne qui l'avais sauvée ce jour-là sur Terre. Ses yeux étaient embués de larmes qui commençait à glisser le long de son visage lorsque son fils parla a ce gigantesque Turien. L'enfant releva la tête vers lui et enlaça sa jambe, comme pour lui dire merci. Piettor reste silencieux. Il venait d'être récompensé pour tout ce qu'il avais fait. Voir qu'une vie à pu être créer grâce à lui.. Ça.. Ça lui faisait du bien. Quelques secondes plus tard, il osa parler de sa voix grave et rocailleuse.

- Ce n'est rien, petit. Maintenant, je te donne la mission de rendre ta mère heureuse et fier d'avoir pu t'avoiri. Allez, va le retrouver.

L'enfant le regarda puis hocha la tête et retourna vers sa maman pendant que la pièce entière était émue devant la scène.
Kori'Penyo Nar Tarek

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Kori'Penyo Nar Tarek
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeDim 12 Oct 2014, 19:48
La Citadelle, immense vaisseau spatial aux palmes gigantesque. A travers le hublot, Kori et Naki tressaillaient sur leurs sièges. Le Turien manipulait habilement son vaisseau, très vite, ils pénétrèrent dans l’enceinte de ce qui est et restera éternellement le point principal de la galaxie toute entière.
Kori ne pouvait détacher son regard alors qu’ils longeaient une des palmes. D’innombrables vaisseaux volaient auprès d’eux, créant un ballet de ferrailles incroyable aux yeux des deux Quariens.
Quelques minutes plus tard, un ombre s’abattit sur le groupe, le Turien échangea quelques mots avec un homme de la station puis ils entrèrent sur les quais. Le vaisseau s’arrima sans problème, Kori sentait une boule monter au creux de son estomac, sa soeur se tenait derrière lui. Ils étaient sur le qui-vive, prêt à bondir hors du vaisseau, prêt à explorer la station.

A l’arrivée, le pilote se leva subitement, les jumeaux étaient excités, ils ne tenaient plus en place, gardant tout de même un minimum de politesse, ils laissèrent le propriétaire des lieux quitter le vaisseau en premier, la station de carburant et leurs mercenaires était déjà loin derrière eux. Les morts et la violence des exécutions reviendraient sûrement les hanter pendant quelques temps, mais pour l’instant, seule la Citadelle occupait leurs pensées.

Les quais étaient bondés. Jamais les deux Quariens n’avaient vu autant de monde rassemblés dans un si petit endroit. Certes ils avaient eu l’occasion de voir de bons rassemblement de Quariens et de Geths à Khaley’Sephä la capitale de Rannoch, mais jamais une telle mixité d’espèce. Tous les peuples semblaient être représentés dans ce quai, certaines même que Kor iet Naki n’avaient jamais rencontrés auparavant. A vrai dire, il y en avait beaucoup.

Sortant de sa torpeur, Naki se tourna vers le Turien, souhaitant sincèrement le remercier pour son aide sur la station. Elle n’en fit rien, leur sauveur avait depuis longtemps quitté les lieux, les laissant seuls dans cette masse grouillante. Naki se tourna vers son frère.

- Je crois que ce Turien n’aime pas vraiment les remerciement...Se plaignit la jeune Quarienne.

- J’en ai bien l’impression. On ferait mieux de partir nous aussi, si on reste sur place on va finir par se faire écraser !

Alors ils se mirent en marche, ne sachant pas vraiment par où se diriger. Ce qui n’était pas réellement un problème puisque le flux de personne les obligeait à se diriger vers la droite. Au loin, Kori put apercevoir une porte métallique grande ouverte, menant à l’extérieur du quai d’embarquement.
Après une lutte acharnée pour rester ensemble, les deux Quariens émergèrent dans une salle rectiligne, la baie d'amarrage à première vue, là où tout le monde attendait patiemment son vol. A leur gauche s’étendait une large baie vitrée qui les laissèrent pantois. Devant leur yeux s’étendait un spectacle incroyable de vaisseaux volant les un auprès des autres. D’immense croiseur entrait à quai, des vaisseaux de marchandises partait en direction de milliers de planètes, des engin emplis de voyageurs allant et venant s'entrecroisait sans aucun soucis. Kori apprit bien vite qu'une fois sortis de leur vaisseaux, les organiques ne bénéficiaient plus d'autant d'aisance. Aussi, lorsque une dizaine de personne emboutirent les pauvres Quarien emerveillés, Kori attrapa le bras de sa soeur et l'emmena à l'écart de la foule.

- Oh Kori ! J'arrive pas à croire qu'on soit sur la Citadelle !

Naki était enthousiasmée au possible, elle sautillait sur place, loin du carnage dont ils avaient été témoins. Kori ne put s'empêcher de partager sa bonne humeur. Oui, ils étaient sur la Citadelle, lieu depuis longtemps rêvé au travers des histoires de voyages de leur père.
A coté d'eux, deux asaris, visiblement dérangées par les effusions de voix des deux pèlerins, se levèrent et partirent non sans lancer un regard réprobateur aux deux jeunes. Sans même faire attention, Kori et Naki en profitèrent pour s'installer. Puisque ces Asaris ne souhaitaient pas rester sur place, il n'y avait aucune raison que les Quariens ne s'installent pas !

- Il faut qu'on essaye de s'organiser Kori, qu'on trouve un moyen de gagner quelques crédits, et surtout qu'on trouve quelque part ou dormir !

Comme à son habitude, Naki tentait de gérer la situation. Kori, lui, avait le regard perdu, ses pensées vagabondaient loin de toute cette agitation.

- ...maman disait que beaucoup de Quarien se trouvaient une petite place de mécanicien, m'enfin on est pas spécialement doué pour...

- Naki, la coupa son frère.

Elle stoppa son discours, intriguée par son interruption.

- Oui ?

Kori tripotait son avant bras droit, celui où se trouvait son omnitech.

- Avec ce qu'il s'est passé à la station, on a toujours pas jeter un oeil sur les fichiers de papa...

Naki baissa la tête. Elle n'y avait plus pensé. Avant le départ de Rannoch, un ancien ami de leur père, mort sur Haratar, leurs avaient transmis un fichier. Un document censé éclaircir la mort de leur père.

- Ca ne coûte rien de regarder...Admit Naki.

Chaucun alluma son omnitech, fouillant dans leurs archives respectives pour mettre la main sur ces fameuses données. En quelques secondes à peine, un écran s'ouvrit devant leurs yeux. Les jumeaux ne savaient pas vraiment à quoi s'attendre, jamais dans leurs vies ils n'avaient eu à faire face à un dernier message transmis avant la mort ! Comme si c'était monnaie courante ! Malgré tout, ils ne sachèrent que faire face à ce qui s'affichait face à eux. Un mot, unique, incompréhensible : Jarod.

- D'accord...Et maintenant ? demanda Kori.

- C'est toi qui a voulu regarder...

- Je t'avoue que je m'attendais à autre chose qu'à ça ! Qu'est-ce que c'est au juste ?

- Peut être un nom ? J'en sais rien moi.

Kori soupira. Depuis toujours il avait voulu quitter la planète mère, et pourtant, ce jour, il aurait donné n'importe quoi pour retourner sur Rannoch et s'entretenir avec l'ami de leur père.

Naki éteignit son omnitech, sans chercher à comprendre le message.

- On aura tout le temps de s'occupper de ça Kori. Je pense que, pour l'instant, on a des choses à faire plus...Vitales je dirai.

Elle avait raison, Kori en avait conscience. Malgré tout, cette histoire l'omnubilait et il ne comptait pas en rester là. Du moins, c'est ce qu'il se plaisait à dire, avec un unique mot comme information, Kori faisait du surplace.

- Allez viens Kori, l'incita sa soeur. On doit trouver des crédits coûte que coûte ! C'est pas avec le peu qu'on nous a donné qu'on tiendra longtemps.

Aucun des deux ne bougea. Aucun des deux ne savaient quoi faire. Ils continuèrent d'observer les organiques aller et venir sur le quai 57, incapable de déterminer comment survivre dans ce milieu qui leur apparu plus hostile que la faune de Rannoch.
Ravilla Aper

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Ravilla Aper
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeDim 12 Oct 2014, 23:15
Le ballet des aéronefs, pourtant lent et presque hypnotique, ne l'avait pas intéressé longtemps. Il y en avait eu des vaisseaux, partant ou allant sur les divers quais de la Citadelle, mais... non. Juste non. Certains en étaient ravis et pouvaient passer leur journée à les regarder passer, s'émerveillant sur leur architecture ou leur aérodynamisme, voir les qualités des différents pilotes à éviter les accidents. Si Ravilla reconnaissait que le pilotage était un art, elle trouvait la chose répétitif. Seules les manœuvres d'évitement en plein combat la rendait vraiment admiratives. Ce n'était pas le cas ici.
En désespoir de cause, elle avait décidé de s'intéressé aux voyageurs. Elle avait pu compter une dizaine de Turiens, dont certains agents du SSC, le même nombre si ce n'était un peu plus d'Humains, un Drell de passage, cinq Asaris, trois Krogans et trois Hanaris. Elle avait réfléchi un moment sur l'étrange ressemblance entre ces derniers et les méduses. Comment avaient-ils fait pour évoluer? Et à quoi pouvait bien ressembler une ville hanarie? D'ailleurs, est-ce qu'il existait des villes hanaries? Comment dormaient-ils, comment pouvaient-ils préparer leur nourriture....? La soldat épuisa bien vite son nombre de questions, d'autant plus qu'elles restèrent sans réponse. Bah, un petit tour sur l'extranet et ça serait réglé. Mais en attendant, ses pensées recommençaient à l'assaillir. Et plus rien autour d'elle ne réussissait à capter son attention.
Ses mains se posèrent sur ses temps, comme si la pression pouvait atténuer un peu la douleur de ses souvenirs. Elle aurait pu partir, rejoindre son studio et s'y enfermer pour tenter de trouver le sommeil. Mais ça aurait été fuir le combat qui se déroulait à l'intérieur de son crâne. Et ça ne l'aiderait pas à avancer. Aussi Aper restait-elle là à fixer tantôt le vide interstellaire, tantôt les gens qui se présentaient. Ses mandibules s'agitaient toujours et, si elle avait été du genre à se laisser aller aux sentiments, elle serait peut être tombé à genoux. Mais en tant que turienne, elle était une combattante. Par son histoire, c'était même une survivante. Le sentimentalisme, c'était un luxe que seuls les plus faibles pouvaient se permettre d'avoir.

Alors qu'elle se retournait une énième fois vers la foule, son regard s'arrêta sur un nouveau venu turien. Du genre grand, même pour la race. Et dont le physique laissait aisément supposer que sa plus grande force résidait justement dans sa force physique. Et ce grand dadet se faisait embrasser la jambe par un gamin humain. La différence de taille rendait l'enfant aussi petit qu'une crevette à côté du géant. Un attroupement se forma autour d'eux et certains semblaient émus par la scène. La sniper, quant à elle, lâcha plutôt un rire aigre. Que c'était mièvre. Tout le monde n'était pas mort durant la guerre et nombre d'entre eux avaient été secourus par des soldats de divers races et endroits. Oh, bien sûr, les remercier pouvait sembler partir d'une bonne intention, mais cela revenait à remercier un pilote pour ne pas avoir fait se crasher une navette. Stupide. Un seul militaire avait pu sauver des dizaines voir des centaines de civils si ce n'était des milliers. Impossible dès lors de se remémorer le visage de la personne qui avait été aidée. Et puis même, la plupart du temps, les évacuations c'étaient faites dans la hâte et la plupart d'entre eux c'étaient d'avantages concentrés sur le fait de partir rapidement, voir la horde d'ennemi qui se jetaient vers les vaisseaux.
Ou alors, ce mâle était un mercenaire, qui avait aidé une poignée d'habitants d'une quelconque colonie. Cependant, à voir son visage interdit, il ne semblait pas les reconnaître. La première théorie semblait la bonne.

La femelle se désintéressa bien vite de la scène qui l’écœurait plus qu'elle ne l'attendrissait. Ils avaient déjà assez donné lors de la guerre pour ne pas se faire rappeler leurs exploits. Les individus préféraient plus souvent qu'on les félicite pour une chose agréable plutôt qu'une période de tourment. Dans son cas à elle, à vrai dire.
Un claquement sec fut émis par ses mandibules. Il lui restait assez de temps pour faire ses bagages et s'envoler vers un autre coin. Peut être Ranoch? Elle était curieuse de voir comment les Quariens avaient réussis à s'installer avec les Geths sur leur planète d'origine. Il paraissait qu'avant, ce n'était qu'un amas de ruines. Y avait-il désormais de superbes bâtiments à la place des déserts?
En parlant de l'espèce, deux de ses représentants étaient sortis de la masse pour se poser à l'écart. D'après leur excitation, il s'agissait soit de jeunes, soit de drogués. Ils tapotèrent quelque chose sur leur omnitech respectifs et leur joie retomba pour laisser place à... Sans doute de la déception. Ou de la tristesse? Difficile à dire, vu qu'ils portaient leurs masques et tenues traditionnelles. La femme décida de laisser de côté ce qu'ils avaient vus et s'atteler à une question plus sérieuse: leur survie sur la Citadelle.

- Certaines bout... grmr teuh

Elle avait encore la gorge nouée et sa voix était rauque. Le quai 57 ne lui réussissait vraiment pas. Mais au moins aider ces petits lui permettrait de se distraire un peu. En plus, il leur suffisait d'ingérer la mauvaise nourriture pour passer de vie à trépas. Et elle avait eu le temps d'explorer assez pour dénicher quelques boutiques 100% dextro-friendly.
Elle toussa un peu et repris sa phrase.

- Reuh. Certaines boutiques engagent en ce moment. Et quelques unes ont à coeur d'engager des "minorités" pour améliorer leur image de marque.
A Zakéra, vous pouvez louer des chambres ou appartements pour pas trop cher. Il y a aussi un coin où vous pouvez acheter du dextro-aminé sans risques. Vous devriez pouvoir trouver du stérilisé aussi.

Je vous montre?


Ce n'était pas fuir ce lieu que de rendre service à deux jeunes arrivés.
Brucus

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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeLun 13 Oct 2014, 00:21
Piettor était mal à l'aise. Vraiment mal à l'aise. Tout ces gens qui le regardait, les yeux embués de larmes, les mains jointes. Le petit garçon était retourné voir sa mère mais ça ne les empêcher pas de continuer à l'observer comme si il était le tout nouveau modèle d'un vaisseau de grande marque. Se voir réduis à l'état d'attraction ambulante, c'était rageant. De plus, chacun de ces gens était d'une hypocrisie profonde. ils chialent tous lorsqu'un enfant vient remercier un héros de guerre mais si ils avaient été a sa place pendant cette dite-guerre, ils n'auraient rien fait du tout pour aider qui que ce soit à part leur peau. Petit à petit, les yeux des gens s'entourèrent d'une expression faciale semblable à de l'effroi. Ils étaient apeurés, mais par quoi ? C'est à ce moment précis que notre grand cagoulé remarqua qu'il était entrain de les dévisager, ses "sourcils" foncièrement froncés au-dessus des yeux rouges vif. Si il y a une minute on aurait cru un ange, désormais il avais tout d'un vrai démon. Les personnes qui l'observait ému été maintenant entrain de retourner à leur activité non sans un bref coup d’œil au scarifié pour voir si il ne faisait pas.. quoi que ce soit. Quel incroyable bande d'hypocrites. Le poing de Piettor se serra légèrement, faisant crisser ses doigts les uns sur les autres. La vérité le rattraperait toujours, quoi qu'il ai pu faire, il était toujours vu comme un danger ambulant. Ces gens étaient attendris par le petit garçon, c'est tout. Dés lors qu'ils s'étaient rendus à quoi ils avaient affaire.. Ce n'était plus la même chose.

Le géant réarrangea légèrement sa cagoule rougeâtre pour bien qu'elle ne montre pas le bas de son visage. Un petit son de grommellement s'échappa de sa bouche alors qu'il se remit à marcher, d'un pas puissant et donc assez bruyant. Il observa à nouveau la pièce à la recherche d'un centre d'intérêt. L'endroit était maintenant assez bondé, chaque espèce se côtoyant comme lors des meilleurs années de vie a la Citadelle. Après quelques regards ça et là, il pu apercevoir les deux petits quariens qu'il avait sauvé. Ils tapotaient sur leur omnitech, l'air exciter et heureux. Mais cet air s'estompa totalement quelques secondes plus tard. Ils semblaient abasourdi et.. triste. Quelque chose n'allait pas. Avait-il reçu un message d'un de leur parent annonçant qu'un membre de la famille était excessivement malade ? Devais-t-il impérativement retourner sur leur planète natale ? Ou alors était-ce simplement qu'ils venaient de voir que leur prochain OmniJeu avait était reporté à quelques mois ? Dés que Piettor repensa au question qu'il venait de se poser, il en remarqua la totale inexactitude accouplé a une incroyable stupidité. Lorsqu'il reposa son regard sur ses deux petits quariens préférés, il pu voir qu'une femme capuchonnée s'approchait d'eux pour s'arrêter à un ou deux mètres d'eux. Cette femme était dotée d'une silhouette élancée, même avec son armure. Néanmoins, elle paraissait plutôt maigrichonne. Sa taille était particulièrement fine, comme si il n'arrivait plus à manger depuis quelques temps. Mais cela se voyait à peine car elle était dotée d'une armure sortis tout droit des unités militaires de Palaven. Les jambes, la silhouette, son armure et sa droiture trahissait tout de suite qu'elle était Turienne. De plus, l'ont pouvait bien voir dépassés une mandibule de sa capuche, de là où il était. Sur cette mandibule était peint de larges traits dans différentes teintes de vert. Chaque peinture tribal peinte sur les carapaces osseuses des Turiens démontrait que leur famille descendait d'une colonie spécifique lors d'une ancienne guerre Turienne. Les descendants des colons de la colonie au marquage vert se faisait de plus en plus rare d'ailleurs. Les traits les plus répandus étaient dorénavant ceux à marquage blanc, gris ou noir. Des couleurs froides. Dont était doté Piettor, d'ailleurs. Les mandibules de la Turienne se mirent à bouger en même temps que ce qui lui faisait offices de lèvres. Elle leur parlait mais il ne pouvais l'entendre à cause du brouhaha permanent des baies d'amarrages. Il décida donc de s'approcher d'eux. Il fit quelques pas et commença peu à peu à entendre de quoi parler cette Turienne.


...age de marque.
A Zakéra, vous pouvez louer des chambres ou appartements pour pas trop cher. Il y a aussi un coin où vous pouvez acheter du dextro-aminé sans risques. Vous devriez pouvoir trouver du stérilisé aussi.


Avec ce qu'il venait d'entendre, la réponse sur les agissements de cette dame était claire : Elle voulais simplement aider ses jeunes Quariens en pélerinage à s'y retrouver sur cette grande station. Une chose louable en somme. Notre grand Turien passa le long d'une barrière pour pouvoir ensuite se diriger jusqu'à l'endroit où se trouvait ces trois personnes. Les deux Quariens finirent leur phrase de réponse à ce qu'avec dit la dame puis tournèrent leur regard vers Piettor, imitée par la Turienne. A noté que Piettor n'avait pas écouté ce qu'ils avaient donné en guise de réponse. Piettor chercha un très petit laps de temps ce qu'il pouvait bien dire. C'est à ce moment-là qu'il se rappela qu'il n'avait pas parlé avec eux depuis la station. Et les derniers propos qu'il avait échangé avait été très.. froid. Il devait se rattraper.

- J'ai oublié de vous dire mon nom... Je..Hum.. m’appelle Piettor. Si vous avez un problème ou autre chose, vous pouvez... me demander...

Vous vous êtes bien débrouillés sur cette station avec votre peu d'expérience. C'est.. C'est bien.


Dés lors qu'il entré dans un endroit civil ou qu'il n'était pas dans le feu de l'action, Piettor était bon à rien. Il ne savait même pas comment parler viablement à des gens. A par avec ce gosse humain. Tout lui semblait plus facile face à des enfants..
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeLun 13 Oct 2014, 18:04
Naki jouait avec le tissu de sa combinaison, tentant de le lisser, tandis que Kori restait figé, le regard perdu dans la contemplation du mur, sans même bouger le petit doigt.

- Certaines bout... grmr teuh

Les deux Quariens levèrent lentement la tête, sur le coup, aucun des deux ne comprit que l’on s’adressait à eux. Sans réagir, ils observèrent la personne auprès d’eux. Une Turienne qui, pour les Quariens assis, semblait immense ! La peau grise, agrémentée de marques vertes pâles qui rappelèrent à Kori, de façon moins clinquantes avouons-le, sa combinaison. Quant à leur interlocuteur, il semblait clair qu’elle faisait partie des forces de l’ordre. Peut être ceux de la Citadelle se demanda Kori. Pendant un temps, il se demanda si le simple fait d’être Quarien leur vaudrait des ennuis, à en croire leur mère pendant son pèlerinage, les Quariens n’étaient pas très appréciés dans le reste de la galaxie. Espérons que la guerre et la création du GID ai changé quelque peu les choses...

Ils devaient avoir l’air stupide, à dévisager le soldat ainsi. Au bout d’un moment, Naki pris la parole d’une voix hésitante.

- Je...Je vous demande pardon ?

La Turienne s’éclaircit la gorge, elle avait la voix rauque, comme enrouée.

- Reuh. Certaines boutiques engagent en ce moment. Et quelques unes ont à coeur d'engager des "minorités" pour améliorer leur image de marque.
A Zakéra, vous pouvez louer des chambres ou appartements pour pas trop cher. Il y a aussi un coin où vous pouvez acheter du dextro-aminé sans risques. Vous devriez pouvoir trouver du stérilisé aussi. Je vous montre ?


Le frère et la soeur demeurèrent perplexe face à cette réponse. Non pas qu’ils n’appréciaient pas un peu d’aide, mais ils ne comprenaient pas pourquoi quelqu’un viendrait les aider sans raison. Kori était méfiant par nature, l’habitude d’être souvent exclu et la tête de Turc des autres Quarien, sûrement...

- Euh...Et bien, ça serait très gentil de votre part madame. Reprit Naki.

C’était toujours Naki qui parlait, Kori se contentait de regarder la scène et d’analyser ce qu’il s’y passait. La jeune soeur de Kori souriait à la Turienne, la politesse toujours de mise avec elle. Elle se tenait à présent debout face à cette femme.

- C’est vrai qu’on ne sait pas trop par où commencer...Vous dîtes que vous connaissez des endroits où l’on pourrait avoir besoin de nos services ?

Le regard de Kori se désintéressa de la scène alors qu’une silhouette connue se profilait derrière la Turienne. Lui toujours assis, il tapota doucement la jambe de sa soeur pour attirer son attention sur le Turien cagoulé qui les avait sauvés sur la station de carburant.

- Oh, bonjour, s’enquit Naki à son arrivé.

Kori, lui, émit un bref hochement de tête en signe de salutation.

- J'ai oublié de vous dire mon nom... Je..Hum.. m’appelle Piettor. Si vous avez un problème ou autre chose, vous pouvez... me demander...Vous vous êtes bien débrouillés sur cette station avec votre peu d'expérience. C'est.. C'est bien.

Kori et Naki voguait d’un Turien à l’autre, ne sachant à qui s’adresser en premier. Face à ces deux colosses, Kori se demanda si tout les Turien étaient aussi grands, parce que les deux qu’ils avaient en face d’eux les dépassait largement !

- On tenait à vous remercier de ce que vous avez fait sur la station monsieur Piettor.

Elle frappa le bras de son frère, lui qui dévisageait toujours les deux individus.

- Euh, ouais, merci beaucoup.

Le silence demeura quelques instants. Les jumeaux ne savaient réellement pas quoi dire aux deux Turiens, et les dît Turien semblaient ne pas soucier l’un de l’autre. Naki appréciait l’aide des deux personne et, intérieurement, ne voulait offenser personne en acceptant l’aide de l’un ou de l’autre. Kori, lui, s’en fichait royalement, que l’un ou l’autre les aide ou qu’ils se débrouillent seuls, peu lui importait.

- Euh...Reprit Naki, mise mal à l’aise par la siuation. Cette dame nous proposait de nous aider, on pensait aller à Zakéra avec elle. Vous voulez vous joindre à nous monsieur Piettor ?

A cette proposition, Kori rit intérieurement, il trouvait que visiter la Citadelle en compagnie de deux gardes du corps Turien avait quelque chose de particulièrement amusant !


Dernière édition par Kori'Penyo Nar Tarek le Mar 25 Nov 2014, 21:08, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeLun 13 Oct 2014, 19:49
Les petits étaient restés muets un moment après qu'elle eut fini sa phrase. Leur gestuelle et attitude laissaient supposer qu'ils étaient perplexes. C'était compréhensible. S'ils avaient effectivement quitté leur vaisseau-mère ou Ranoch depuis peu, ils pouvaient se montrer méfiants des inconnus. Pire, s'ils avaient déjà quitté ces endroits depuis un moment et qu'ils étaient déjà tombés sur des escrocs, ils pouvaient se montrer TRES méfiants envers n'importe qui. D'autant plus que les turiens n'étaient pas forcément des saints. Aucune race ne comportait des individus purement bons ou mauvais à vrai dire. Quand bien même certaines comportaient plus d'anges que de démons. Enfin, là n'était pas la question.
Pendant qu'ils se décidaient sur quoi dire, leur interlocutrice appuya son dos sur la barrière, ses bras croisés devant sa poitrine. Elle commençait à se calmer, tant ils l'intriguaient. Certes, une partie d'elle continuait à lui remémorer les horreurs qu'elle avait vécu, mais elle était balayée par les Quariens. Bien sûr, si on l'observait bien, on pouvait noter qu'elle était agitée par moment de légers soubresauts et qu'elle restait sur le qui-vive mais c'était déjà moindre que tout à l'heure. Ravilla les en remercia intérieurement, sans vraiment s'en rendre compte. Ils pouvaient toujours refuser son aide, bien évidement. Dans ce cas-là... Et bien, comme elle y avait pensé plus tôt, il lui restait assez de temps de permission pour partir vers Ranoch, ou n'importe où ailleurs. De préférence un endroit chaud. Sa race détestait le froid.

La jeune femme s'était levée après un remerciement, laissant son frère assis. Si elle leva la tête pour parler à la turienne, cette dernière fut obligée de la baisser quelque peu. Elles se regardèrent, yeux dans le masque, avant que le silence ne soit rompu.

- C’est vrai qu’on ne sait pas trop par où commencer...Vous dîtes que connaissez des endroits où l’on pourrait avoir besoin de nos services ?


Aper hocha la tête. La voix de la damoiselle était teintée de politesse et d'une certaine joie. Son frère- si c'était bien son frère et non son amant, pour ce qu'elle en savait- semblait plus réticent, voir sur ses gardes. Au moins, avec un tel comportement, il pourrait éviter certaines mauvaises affaires. Sauf s'il se laissait conduire par sa soeur -ou amante-. Bah, ce qui se passerait après n'était pas vraiment son problème. Sauf si elle se liait d'amitié pour ces bambins. On ne savait jamais. Enfin, elle leur en toucherait tout de même un mot. Même si elle n'était pas en service, elle devait tout de même faire en sorte de protéger les civils - que ce soit physiquement ou en les avertissant. Au fur et à mesure que la soldat parlait, sa voix se fit moins rocailleuse. Si on oubliait son timbre de voix naturel.

- Je suis arrivée depuis quelques jours. La Citadelle a quelque peu changé depuis la dernière fois que j'y ait mis les pieds, mais j'ai eu le temps de me balader un peu partout. Si je ne me trompe pas, une boutique tech' de Zakera recrute. Au pire, la Citadelle est grande; vous trouverez bien quelqu'un intéressé par vos compétences.

L'homme ne semblait pas vraiment faire attention à elle. Et maintenant qu'elle le remarquait, l'autre non plus.

- Oh, bonjour

Lorsqu'elle tourna la tête sur sa gauche, Ravilla aperçue le géant qu'elle avait repéré un peu plus tôt. Tout occupée qu'elle était avec les jeunes, elle n'avait pas remarqué qu'il était venu jusqu'à eux. Sa réaction se fit immédiate; surprise, nerveuse et fatiguée, elle ne put réagir que violemment. Mâchoires et mandibules claquèrent violemment, accompagnés en coeur par un sifflement menaçant. Elle mit quelques secondes à se rendre compte de son comportement. Elle avait craqué. Et de toute façon, ce n'était pas de sa faute. Personne ne se glissait derrière les gens sans s'annoncer. Même dans un endroit censé être paisible, comme ici. Elle lui en fit aussitôt le reproche, se défendant de sa réaction. Son ton devant cassant.

- Vous m'avez surprise.

Après avoir baissé la tête pour les petits quariens, voilà qu'elle devait la lever pour s'adresser au mâle. Elle lui adressa un regard mêlant colère et dignité blessée. Apparemment, il connaissait les enfants, et c'était réciproques. Une sombre histoire de station et de sauvetage. Ah, après les enfants humains lors de la Grande Guerre, voilà qu'il s'occupait de pèlerins perdus? Sauvait-il aussi les varens coincés dans les arbres?
La turienne en profita pour observer son confrère. Un grand costaud en armure; une cicatrice sur le côté droit; le bas du visage camouflé par une écharpe. Aucun signe distinctif d'une faction quelconque. Plus vieux aussi. Le genre mercenaire, définitivement. A nouveau, les mandibules claquèrent sèchement. Elle lui lança un regard de défi, celui qui explique qu'elle est prête à se battre s'il la cherche. Elle était trop épuisée et harassée pour faire montre de la patience dont elle disposait auparavant. Ouais... Il faudrait vraiment qu'elle pense à prendre des médicaments. A se montrer violente comme ça, elle risquerait de déclencher une guerre.

-Cette dame nous proposait de nous aider, on pensait aller à Zakéra avec elle. Vous voulez vous joindre à nous monsieur Piettor ?

Merveilleux. S'ils ne se foutaient pas joyeusement sur la gueule d'ici quelques minutes, ils pourraient toujours le faire une fois arrivés à Zakéra. En tout cas s'il la surprenait encore une fois. Ou qu'ils partaient sur un malentendu. Ou tant qu'elle était une boule de nerf, prête à exploser au moindre choc. Sa nervosité et son stress venait encore d'augmenter d'un cran avec lui. Tss...
Elle rassembla ce qui lui restait de bon sens pour se montrer aussi poli et courtoise qu'elle était en temps normal.

- Je n'ai aucun problème pour cela. A condition, évidemment, que vous évitiez à l'avenir de vous glisser dans le dos des gens.
Je vous attendrais près de l’ascenseur. Venez me voir quand vous serez prêts tous trois à partir.


Elle les laissa là. Il fallait qu'elle trouve un peu de temps pour se calmer, et ce n'était pas sur le quai 57 qu'elle y arriverait. Pas avec ce stupide chiffre qui la narguait depuis tout à l'heure. Ni avec ce boucan infernal des voyageurs qui finissait de lui vriller le crâne et de l'enserrer comme un étau.

Le bruit était déjà moindre lorsqu'elle se planta au niveau des portes. Elle se permit de souffler. Deux gardes du SSC lui jetèrent un regard suspicieux puis, voyant qu'elle ne faisait rien, l'ignorèrent à nouveau. Et ce n'était pas plus mal. Elle s'assit à même le sol, repliant ses jambes au niveau de sa poitrine. Elle ferma les yeux, posa une main à terre et commença à tapoter tandis qu'elle récitait silencieusement le code de son régiment, allant des règles à suivre aux différents grades et responsabilités, en passant par leur crédo et chants militaires. Tout pour s'occuper.
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeLun 27 Oct 2014, 22:10
Piettor n'était pas vraiment à l'aise. Si son corps n'avais pas été entrainé à ne plus rien montrer de ses émotions, il serait actuellement entrain de remplir le quai 57 entier de sueur. De plus, il tremblerait aussi fort qu'un marteau-piqueur. Mais avec lui, tout ce genre de chose se passait à l'intérieur. On pourrait le mettre devant n'importe quel situation, devant un enfant torturé, devant des démembrements ou des choses du même genre, il ne montrerait jamais aucun signe de trouble physique. Son état pouvait être comparé aux croyances des Drells. Son corps et son esprit semble déconnecter l'un de l'autre. L'esprit pouvant ordonner des choses au corps alors que ce dernier ne peut pas interagir d'une quelconque autre manière avec l'esprit. Même la torture ne pourrait le faire réagir. D'ailleurs, il avait été placé sur la table d'opération un sacré bon nombre de fois pendant sa vie. Et chacune des fois, son esprit avait été plus fort que celui de son tortionnaire. Les seules traces qu'ils avaient su laissés sur Piettor étaient des cicatrices se trouvant à peu près partout sur son corps. La plus importante étant celle où se trouvait précédemment sa mandibule gauche. Bon dieu, ça a sûrement du être la douleur la plus intense qu'il ai eu à ressentir un jour. Eeeeeeet il s’était encore perdu dans ces pensées, il cligna un instant des yeux et replaça sa vue sur les deux petits Quariens devant lui. Le frêre semblait assez désinvolte dans sa posture, son visage devait probablement porter une expression très Jemenfoutiste, si il n'était pas caché par sa visière opaque. Quand à sa soeur, elle avait les genoux collés et les mains posés sur ces derniers. Une de ses jambes tremblait légèrement dû à un stress, probablement.

- Cette dame nous proposait de nous aider, on pensait aller à Zakéra avec elle. Vous voulez vous joindre à nous monsieur Piettor ?

Notre grand Turien masqué devait se rendre à l'évidence. Il n'avais strictement aucune idée, aussi petite soit-elle, de ce qu'il pouvait bien faire sur la Citadelle.. Ou même, nul part ailleurs. Il voulait se reprendre en main mais ça ne se faisait pas d'un claquement de doigt. Et il fallait trouver des opportunités. Ces gamins, ces deux petits Quariens de rien du tout étaient probablement un signe du destin. Il devait les aider et les protéger, ça le mènera sûrement quelque part. Piettor n'eut pas le temps d'ouvrir sa machoire défoncé qu'il fut pris de vitesse par la Turienne se trouvant à ses côtés.

- Je n'ai aucun problème pour cela. A condition, évidemment, que vous évitiez à l'avenir de vous glisser dans le dos des gens.
Je vous attendrais près de l’ascenseur. Venez me voir quand vous serez prêts tous trois à partir.


Le géant Turien avait tourné vivement la tête vers cette mystérieuse femme de la même espèce que lui. Elle parlait d'un ton sec, même pour un Turien. C'est à ce moment là que Piettor se rendit compte qu'il s'était glissé derrière elle sans ne l'avoir salué ni même regardé. Si ça, c'était pas un manque de respect absolu... Enfin bon. Le Turien recula d'un pas pour la laisser passer devant lui et il l'observa s'éloigner là, mètres par mètres, jusqu'à aller se laisser glisser contre un mur. Cette dame était dépressive, ça se voyait à des kilomètres. Du stress post-traumatique sans aucun doute. La Grande Guerre avait probablement dût scarifier son esprit. Les raisonnements rapides de Piettor prenait très souvent le pas sur sa connexion avec le monde présent. Il resta donc quelques secondes à observer la Turienne sans dire un mot. Finalement, il reposa à nouveau son regard sur les deux quariens et se racla la gorge, bien décidé à ne pas bégayer cette fois.

- Ça serait un plaisir de vous accompagner, petite. Allons-la rejoindre. Dit-il en désignant la Turienne du menton.

Ensuite de quoi, il fit volteface aux deux petits Quariens et se dirigea d'un pas assuré vers la porte où se trouvait la Turienne. Cette dernière était encore assise, tapotant au sol du bout de ses serres. Piettor s'approchant un peu plus lentement vers elle lorsqu'il fut a bonne distance pour ralentir. Arrivés devant la porte se trouvant à côté d'elle, il fit deux pas et lui tendit la main pour l'aider à se relever.


- Je vous demande pardon pour être arrivé comme un voleur tout à l'heure. Je ne voulais pas vous manquer de respect.
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeMar 28 Oct 2014, 22:59
- Ce serait un plaisir de vous accompagner, petite. Allons la rejoindre.

Et l’immense Turien s’en alla, suivant le pas que sa semblable avait pris quelques instants plus tôt. Naki demeura debout, à fixer l’endroit ou se trouvait Piettor auparavant. À ses cotés, Kori semblait amusé. La froideur entre les deux Turiens leur avait explosé à la figure comme comme une orange une orange qu’on aurait pressée trop fort. Kori, qui n’avait jamais vraiment rien retenu pendant son instruction, avait tout de même entendu parler de la fierté des Turiens et de leur aspect guerriers. Il ne doutait pas un instant que les deux représentants de cette espèce régleraient leur compte si une injustice ou un geste irrespectueux survenait entre les deux. Si le blanc que cet échange avait installé mettait Naki légèrement mal à l’aise, elle ne put s’empêcher de ricaner en regardant son frère.

- Et bien ! Lui lança ce dernier. Ca promet d’être un beau spectacle si ces deux Turiens se sautent dessus !

Il pouffa à nouveau, vite imité par sa soeur.

- Il faut qu’on fasse attention à pas se mettre entre les deux, on va finir écrasé dans un combat de Turien !

- Moi je vote pour Piettor, renchérit Kori.

Naki lui envoya une petite claque sur le bras, l’intimant d’arrêter de se moquer des deux personnes qui se montraient gentils avec eux, bien qu’elle souriait à pleines dents aux blagues de son frère. Néanmoins, elle n’aimait pas se moquer de son qui leurs venaient en aide. Kori se leva à son tour et observa le Turien balafré s’avancer au loin. Il était étrange d’imaginer que l’homme tueur qu’ils avaient rencontré sur la station de carburant pouvait avoir envie de faire une balade en plein centre de la Citadelle...Après tout, on disait bien que quand il était question de survie, les gens changeait. Peut être que ce Piettor n’était pas la brute sanguinaire qu’il leur a laissé paraître aux premier abords. Quant à la militaire, il était vrai que son aspect froid pouvait en intimider plus d’un, mais après tout, c’était bien elle qui était venu à la rencontre des deux Quariens. Peut être faisait-elle tout simplement son devoir, peut être voulait-elle seulement discuter, ou peut être cherchait-elle quelque chose à leur détrousser. La jeune Quarien balaya rapidement cette idée, on leur avait toujours appris à être méfiants envers les inconnus, comme à tout le monde supposait-elle, elle s’était pourtant jurée de ne pas faire une paranoïa de ce principe.

- Il doit y avoir pas mal d’informateur dans le coin, tu crois pas ? Demanda Kori alors qu’ils s’engageaient vers le couloir.

Naki lui jeta un regard soupçonneux.

- Je pense connaître la réponse mais...Pourquoi cette question ?

- À ton avis ? Si ça trouve le Piettor trempe dans des affaires louches, il pourrait peut être nous renseigner...

- Kori ! Le gronda sa soeur. Ce Piettor comme tu dis nous a sauvé la vie, si tu pouvais éviter le catalogué comme un criminel !

Kori fit mine de bouder. En réalité, il était tout autant pressé que sa soeur de découvrir les coins et recoins de la Citadelle. Cette station, sorte de grosse flottille, l’intriguais depuis longtemps. Lui qui avait passé son enfance dans un vaisseau, il ne voyait pas comment ni pourquoi celui-ci différerait de Raheel Leyya. Et pourtant, leur père leur avait tellement parlé des grandes fontaines qui entourait le présidium ainsi que de ces immenses fameux secteurs qui s’étendaient sur des kilomètres et des kilomètres. Bien sûr, il en parlait avant la guerre, depuis...Kori secoua la tête et revint à son sujet principal.

- N’empêche que, c’est pas la militaire qui nous aiderai à avoir des informations sur ce message...

La jeune Quarienne soupira. À vrai dire, elle ne voyait pas qui pourrait les aider à comprendre ce texte donné par un Quarien sur le point de mourir...Comme si cette affaire avait été internationale ! Malgré tout l’amour qu’elle portait à son père, il n’était qu’un simple soldat. Ils étaient à présent proches des deux Turiens qui les attendaient face à l’ascenseur.

- En tout cas, chuchota Naki en arrivant à eux. J’espère qu’on se rendra pas dans les secteur, maman m’a dis que c’était devenu un repère de gens pas très honnête là dedans. Du genre à trafiquer tout et n’importe quoi.

- Comme des information peut être ? Supposa Kori sur le même ton.

- Oui, comme des...Tu crois que j’ai pas compris où tu voulais en venir ??

Naki n’eut pas le loisir d’obtenir une réponse de son frère que déjà ils étaient à hauteur de leurs compagnons d’un jour.  et avant même que l’un d’eux est pu parler, Kori s’exprima avec un grand sourire.

- J’ai hâte de visiter cette Citadelle ! J’aimerai beaucoup voir les secteur, vous pensez que vous pourriez nous y accompagner ?

Il regarda tour à tour les deux Turien, l’air innocent plaqué sur son visage sonnant faux en comparaison de celui désespéré de sa soeur à ses cotés.[/color]
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeMer 29 Oct 2014, 17:40
La tête relevée et les yeux fermés, Aper continuait de réciter intérieurement le règlement de sa faction. Ses mandibules bougeaient à un rythme constant mais calme. Voilà ce qu'il lui fallait; fermer les yeux, oublier l'endroit où elle était, s'occuper l'esprit. Ne pas penser à la Citadelle, au SSC, au passé. Mais bordel, ce qu'elle avait du mal à s'intéresser au présent! Les gens ici ne l'intéressaient pas. Ils avaient gardé leur insouciance, l'illusion que l'univers se portait bien tant qu'ils restaient enfermés dans leur tour d'ivoire. Et ça, ça l'agaçait fortement. Mais les petits Quariens, c'était autre chose. Plutôt de l'innocence, mêlée à l'excitation de la découverte. Et à la crainte de l'inconnu aussi. Sans comptez qu'ils faisaient une nouvelle forme de Pèlerinage; un où le destin de la Flottille n'était pas en jeux, où ils avaient un monde sur lequel retourner. La turienne était curieuse de voir comment tout cela allait se passer. Qu'est-ce qu'ils devraient ramener d'ailleurs? Ce n'était sans doute plus des pièces de vaisseaux, mais sans doute des plans, des IV, des matériaux utiles pour construire ou améliorer les installations existantes... Bref, tout ce qui pouvait être utile pour reconstruire Ranoch. Le fil de ses pensées dériva; à la place de son crédo, ce fut une liste de boutiques susceptibles d'intéresser les deux jeunes qui défila. Il leur faudrait peut-être se confronter au marché noir sinon, s'ils voulaient obtenir des choses plus intéressantes et rares. Et dans ce cas, les empêcher d'y aller seul; ils faisaient des proies trop faciles. A moins que le grand turien ne les accompagne...
Ah, celui-là... Piettor, non? Dans le genre "chevalier servant", il se posait là. Presque un cliché d'ailleurs: Une force de la nature maladroite, mal à l'aise avec les autres. Sans doute plus capable avec une arme entre les mains que sans. Vu le gabarit, il devait préférer les fusils à pompe. Définitivement. Pas le genre à préférer la discrétion mais plutôt le front. Voir même à foncer dans un Atlas. Elle le voyait vraiment mal tenter d'appliquer une stratégie plus fine que "se planquer, tirer, se replanquer" mais peut-être qu'elle se trompait. En tout cas, sa carrure pouvait suffire à protéger les petits; c'était déjà bien.

La militaire ne fit pas attention aux bruits de pas qui se rapprochait. A vrai dire, elle ne les avait même pas entendu. Ce ne fut que lorsque la voix métallique résonna qu'elle réagit.

- Je vous demande pardon pour être arrivé comme un voleur tout à l'heure. Je ne voulais pas vous manquer de respect.

Elle ne bougea pas d'un iota mais le claquement de ses griffes sur le sol s'arrêta. Ce fut seulement ensuite qu'elle rouvrit les yeux et les planta vers lui. Il avait la main tendue vers elle, ce géant qui sauvait les pèlerins perdus... S'il était vraiment un mercenaire, il n'avait pas le comportement de l'emploi.

- Pff...

C'était un petit rire, plus amusé que moqueur. Il était bien capable de sauver des Varrens coincés dans un arbres et des poissons rouges d'un immeuble en feu. Il s'excusait alors même que c'était elle qui s'était emportée... Et bien.
La femelle saisit le bras de son comparse et se releva ainsi, moitié tirant, moitié se faisant tirer. Bien qu'elle tenta de se retenir en posant une main sur le torse de celui qu'i l'aidait, elle fut un peu trop entraînée; les deux armures se heurtèrent avec un "chtong". Profitant de cette proximité et ayant reprit un masque impassible, la turienne leva la tête vers le guerrier. Ses mandibules claquèrent doucement.

- Excuses acceptées.

- J’ai hâte de visiter cette Citadelle ! J’aimerai beaucoup voir les secteur, vous pensez que vous pourriez nous y accompagner ?

Tiens, et voilà que les petits les rejoignaient. Ravilla repoussa gentiment le géant pour s'intéresser plutôt aux pèlerins. La fille semblait moins confiante que le garçon. Etrange... Peut-être avaient-ils réellement besoin d'objets difficilement trouvables pour leur voyage? Cela expliquerait leur engouement pour se rendre aux secteurs.
La troupe rentra dans l’ascenseur; la militaire s'appuya sur une paroi et croisa les bras, fixant les deux petits. Il n'y avait qu'eux.

- Nous allons à Zakera, qui est l'un des nombreux secteurs de la Citadelle. Plutôt sécuritaire pour de jeunes pèlerins. Mais ce n'était peut-être pas à ça que vous pensiez... Non?

Elle lança un regard inquisiteur avant de poursuivre. En temps normal, elle y serait allée plus subtilement, mais elle n'avait plus la patience. A vraie dire, la faim et la fatigue lui avaient enlevées bien des choses.

- Si vous cherchez les coins les plus louches, écoutez moi et oubliez pour l'instant. Le marché noir est moins développé que sur Oméga, plus difficile à atteindre et sans doute bien plus coûteux.
Pour l'instant, restez à Zakera, trouvez un job, un endroit où résider et avisez ensuite. Surtout n'y allez pas seuls.

Si Piettor... - C'est bien Piettor, non?- ... reste avec vous dans de tels endroits, vous aurez sans doute moins à craindre.

Et si ce n'était pas votre but...


Elle claqua doucement des mandibules.

- Et bien alors restez à Zakera, trouvez un job, un endroit où résider, et avisez ensuite.

Il va falloir prendre un taxi pour la suite. Venez.


La turienne ouvrit la marche. Elle se sentait un peu plus sereine. Encore angoissée, fatiguée, prête à engueuler proprement le premier qui l'emmerderait... Mais déjà un peu moins qu'avant.

- Au fait, si je ne m'abuse, l'un de vous s'appelle Kori, c'est ça? Je suis désolée, mais je n'ai pas saisi votre nom, Madame....?

Elle s'était adressée aux Quariens tout en appelant le taxi automatisé qui les mènerait à Zakéra.
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeSam 15 Nov 2014, 00:19
- Je vous demande pardon pour être arrivé comme un voleur tout à l'heure. Je ne voulais pas vous manquer de respect.

Cette phrase fit arrêter net, et non pas progressivement, les claquements des serres de la Turienne au sol. Cela démontrait bien que la petite politesse donnait par Piettor, en échange de son impolitesse totale d'il y a une minute, avait portée ses fruits. Elle venait d'être surprise et donc prise au dépourvu. Quelques secondes plus longues les unes que les autres passèrent pendant qu'il avait la main tendue vers sa consœur Turienne. Au bout d'un certain laps de temps, elle releva doucement sa tête et ouvrit ses paupières pour poser son regard sur celui du géant. Elle baissa à nouveau les yeux pour observer la main tendue. Elle ne s'y était pas attendue, ça se lisait dans son regard.

- Pff...

Piettor tiqua intérieurement à ce petit rire échappé. Était-ce une moquerie, une provocation ? Allait-elle lui repousser la main par fierté Turienne ? Au fond, Piettor n'était qu'un être vivant comme les autres et non pas une machine. Il ne pouvait pas deviner toute les intentions de toutes les personnes autour de lui. Et tant mieux car que serait la vie sans un peu d'embrouille ? De toute façon et avec plus grande inspection, la Turienne ne semblait pas avoir pouffer dans le but de se moquer. La femme finit finalement par prendre la main gantée du grand Turien. Il n'en saurait probablement jamais plus. Piettor fit de son mieux pour s'assurer de ne pas trop forcer sur sa poigne et de ne pas trop tirer pour éviter tout déséquilibre et autre situation cocasse. Mais la délicatesse n'était pas la matière dans laquelle il était le plus fort. Et justement en parlant de force, il en avais trop mis. La Turienne se fit un peu trop tirée vers lui et malgré sa tentative de se stopper net, l'armure de la femme se cogna contre la sienne dans un gros "chtong" raisonnant. Piettor fut légèrement embarrassé et si elle avait levé à nouveau la tête, elle aurait pu peut-être apercevoir un tressaillement sur son foulard qui indiquait qu'il venait de faire claquer ses mandibules comme tout bon Turien. Quelques secondes plus tard, elle leva finalement sa tête pour regarder le visage du géant avec un air fermé de chez fermé. Ses deux mandibules claquèrent doucement.

- Excuses acceptées.

Piettor n'eut le temps de répondre quoi que ce soit qu'elle se dégagea doucement de lui pour s'approcher plutôt des deux Quariens qui venait justement vers eux.

- J’ai hâte de visiter cette Citadelle ! J’aimerai beaucoup voir les secteur, vous pensez que vous pourriez nous y accompagner ?

Tant de joie et d'envie qui s'émanait de la voix de ce jeune Quarien. D'ailleurs, Piettor tiqua enfin sur l'étrange veste en cuir, habit humain, qu'il portait par dessus sa combinaison. Très peu de Quariens prenait la peine de customiser leur apparence de cette manière. Ils préférent l'unité et l'ordre en tout chose. Mais il faut bien une exception à la règle. Piettor fut sortie de ses pensées par la petite sonnerie de son Omnitech. Une sonnerie qu'il n'avait pas entendu depuis longtemps. Il activa l'interface de son Omnitech et remarqua qu'il venait d'avoir un message. Il fit un signe au petit groupe pour leur dire d'attendre un peu plus puis il s'éloigna de quelques pas pour pouvoir lire son message tout en n'étant pas embêter par la conversation entre la Turienne et les deux adolescents. Arrivé à bonne distance, il ouvrit le message. Ce dernier n'était composé que d'une phrase.

" Bon retour parmi nous. -Urke "

Il l'avait retrouvé. Ce foutu Krogan. Piettor le pensait mort depuis longtemps, soit de vieillesse, soit tué lors de la Grande Guerre. Il fronça les sourcils et éteignit son omnitech abruptement. Un léger soupira filtra de son bec. Si il voulait d'une nouvelle vie, il lui faudrait détruire son ancienne. Il prit rapidement la décision d'informer les deux petits quariens qu'il ne serait pas de la partie pour la balade dans les Secteurs. Pendant qu'il retournait vers eux, il ne put s'empêcher d'espérer qu'ils ne feraient pas trop n'importe quoi une fois là-bas.

- Désolé les enfants mais finalement, ça sera sans moi. Je dois m'occuper de vieilles affaires importantes. Faites attentions à vous.

Il leva ensuite sa main droite vers son front et leur fit un petit signe militaire avec seulement deux de ses doigts, le pouce restant en retrait. Un signe de respect chez lui. Et sans même attendre une quelconque réponse, il se détourna du groupe et retourna à son vaisseau.
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeMar 25 Nov 2014, 21:07
Piettor partit en trombe à travers les larges allées des quais, quelques secondes à peine suffirent aux Quariens pour le perdre de vue.

- Ca avait l’air urgent, s’inquiéta Naki. J’espère qu’il ne s’est rien passé de grave.

Intérieurement, Kori se demandait quelle genre d’affaire urgente pouvait occuper un Turien balafré et du genre violent du peu qu’ils avaient pu en voir. Il se dit qu’il aurait mieux valu rester avec Piettor, selon lui, il était plus disposé à pénétrer dans les secteur que la militaire qui, au vue de sa tirade, ne risquait pas de leur faire visiter cette partie de la Citadelle !

Kori soupira, comme à son habitude. La porte de l’ascenseur se referma dans un chuintement à peine audible.

- Il n’y a pas de travail intéressant qu’on puisse trouver dans les secteur ? Demanda Kori innocemment.

Il reçu un violent coup entre les côtes, faisant grimper une soudaine douleur où le coude avait touché son ossature.

- Kori ! Le gronda sa soeur sans ménagement.

Elle se tourna vers la Turienne.

- Excusez-le madame et merci beaucoup pour votre aide. Je n’ai pas pu répondre à votre question, je m’appelle Naki’Penyo et lui (Elle désigna le Quarien en combinaison verte) c’est mon frère, Kori, comme vous l’aviez compris.

La Turienne ne semblait pas très bavarde; néanmoins, la jeune Quarienne crut discerner un hochement de tête à la fin de ses propos. Le reste du parcours en ascenseur se déroula en silence, quelques banalités échangées entre Naki et la militaire sans grande importance. La porte s’ouvrit enfin sur ce qui paraissait être les couloirs de Zakéra. Kori entendit au loin sa soeur discuter avec leur accompagnateur, mais son esprit était déjà loin.

De tout les loisirs qu’il avait pu connaître au cours de sa vie, la visite et la découverte de nouveaux endroits était son préféré, déjà il scrutait les moindres recoins de la station, regardant chaque recoin, chaque vue qu’offrait la moindre fenêtre, chaque personne passant près d’eux, se demandant où ils allaient, qui ils étaient, ce qu’ils faisaient...Ca et là se trouvait diverses boutique aux enseignes lumineuse, des écrans sur lesquels déroulaient des publicités pour tout et n’importe quoi, chaque parcelle de ce lieu faisait naître chez Kori des millions et des millions d’idées et d’histoires plus absurdes les une que les autres. Si son coté taciturne et renfermé était un défaut des plus grand chez lui, personne ne pouvait nier qu’il lui avait procuré un sens de l’observation et une capacité à la rêverie démesurée !

Il marchait dans les allées de Zaléra en compagnie de sa soeur et de la Turienne mais, dans son esprit, plus personne n’était là. Il était seul, perdu dans l’immensité de ses songes, sa capacité d’attention se réduisait bien souvent à un grain de poussière. Voire plus...

Au fil de leur découverte, Kori put apercevoir de nombreuses plantes verte et point d’eau disséminés un peu partout. La présence d’une plante sur une station spatiale relevait du mystère pour le Quarien et il se demanda si quelqu’un était chargé d’en rapporter en masse sur la Citadelle...D’ailleurs, comment faisait la Citadelle pour nourrir ses habitants ? Elle ne pouvait sûrement pas récupérer de la nourriture uniquement par le commerce, il faudrait au moins qu’une planète entière ne soir réservée qu’à la culture de leur nourriture pour subvenir aux besoins de toute la station ! Des champs alors ? Sur une station spatiale ? N’importe quoi Kori, y a pas de terre ici, il ne peuvent rien faire pousser. Et l’eau alors ? Elle devait bien venir de quelque part ? Peut être qu’ils avaient un espèce de contrat avec certaines planètes, histoire de leur fournir ce qu’ils avaient besoin, ou peut être qu’ils ont juste...

Une violente claque écrasa entièrement le corps du Quarien dans la lune. Un choc si soudain qu’il ne put retenir un cri, de surprise mélangé à une douleur lui foudroyant le corps. Avant qu’il n’ai eu le temps de comprendre ce qu’il se passait, une voix émit une excuse vague et rapidement expédiée. Naki accourut près de son frère à terre.

- Ca va Kori ?? Demanda-t-elle tiraillée entre l’inquiétude et un fou rire incontrôlable de voir son frère se retrouver les quatre pattes en l’air au beau milieu du chemin.

- Il s’est passé quoi au juste ? Demanda Kori encore étourdit, une main sur son bras douloureux, la tête tourner en arrière pour apercevoir au loin ce qui ressemblait à un être humanoïde, peut être humain ou Asari mais certainement pas Quarien, Kori aurait reconnu la combinaison, même la tête en quattre.

Naki aida son frère à se relever, des petits gémissement étouffés émanait d’elle tant elle se retenait de rire. Puis vint l’instant où elle n’en put plus, et le rire éclata. Tout en poursuivant leur chemin après ce dur retour à la réalité pour Kori, il finit par joindre son rire à celui de sa soeur alors qu’elle tentait d’imiter la cabrioles du Quarien, ses accès d’hilarité et ses arrêt fréquent pour se tenir les côtes rendant la démonstration plus que compliquée. Et chacun finit par rire, sans se soucier de l’individu qui avait percuté Kori, apparemment sans raison. Du moins, c’est ce qui paraissait être le plus probable pour le Quarien en tenue verte qui ne sentit même pas que la poche de sa veste noire était un peu plus lourde qu’auparavant.
Krelek Aelos
Krelek Aelos
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitimeVen 02 Jan 2015, 17:39
Le RP est mis en pause suite à la demande des joueurs. Je verrouille en attendant des nouvelles.
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MessageSujet: Re: Croisée   Croisée Icon_minitime
 

Croisée

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