La haine des Nimili… une expression qui a l’âge de Thessia elle-même. Les Nimili sont une famille, un clan, une secte même pour certain. Un groupe d’individu lié par le sang qui avait de bien trop nombreuses fois mené les asaris dans l’horreur de la guerre. Chaque née de cette famille est amené à devenir une arme aux services de sa famille. Plusieurs grandes maisons tentèrent de les éliminer, mais toujours les Nimili survivaient, généralement dans un bain de sang entouré des corps de leurs ennemis. Et les représailles étaient plus violente encore, voilà d’où venait la phrase « la haine des Nimili » une vengeance froide et meurtrière. Cette illustre maison faillit pourtant s’éteindre, quand les asaris découvrirent comment voyager d’un monde à l’autre, comment s’étendre au-delà de leur planète. Les batailles de territoire se transformèrent en courses à l’expansion spatiale. Et les guerrières Nimili devinrent inutile de longs siècles durant. Les asaris rencontrèrent d’autres races et s’établirent sur la citadelle. Les Nimili allaient disparaître dans l’oubli, avec leur violence et leur haine.

Mais un miracle survint pour elles, sous la forme d’une menace galactique réelle. Un peuple d’insectoïdes nommés Rachnis fut découvert et se montra d’une agressivité sans pareille. En quelque semaine plusieurs mondes tombèrent face à la vague rachnis. Les asaris par désepoir, se tournèrent alors vers le clan Nimili, toujours forte même à l’orée de sa disparition. Comme une arme ne craignant pas la mort, les Nimili se jetèrent dans la bataille. Exaltée par le combat elles parvinrent au prix de lourdes pertes à ralentir les rachnis, et arrachèrent de douloureuses premières victoires. Ce délai permit l’apparition de la force de frappe krogane qui écrasa les rachnis jusque dans leur antre. Les Nimili reçurent pour leur sacrifice une fortune immense et des terres riches à entretenir. Les siècles suivant les Nimili parvinrent années après années à regagné leur statut de maison majeure au sein du peuple asari, leur réputation violente s’estompa alors qu’elles s’étendaient dans le domaine commerciale. Négociant facilement avec des groupes de plus ou moins bonnes réputations, s’implantant peu à peu dans la bordure des systèmes terminus. Pourtant au sein de la famille toutes asaris née et à naître devaient faire leur preuves de longues années en intégrant l’armée, visant les plus haut postes de la hiérarchie Asari pourtant mal organisée. Elles participèrent activement à la guerre face aux krogans, gagnant encore en popularité et en puissance, bien que la force turienne et l’intelligence galarienne furent les vrais raisons de leur victoire.

Admiratives de la rigueur et du savoir-faire Turien, les Nimili fondèrent sur Thessia une immense académie militaire avec pour but de former les meilleurs soldats de la galaxie, et bien entendu de former des troupes fidèles aux principes Nimilien. Alliant l’enseignement turien et asari, l’école gagna en prestige et en influence. Elle fut la première académie à se lier par contrat à l’armée, fournissant des soldats d’exception. Si l’on voulait faire carrière dans l’armée, l’académie Nimilienne était la meilleures des voies. Même le conseil récemment formé recruter leurs meilleurs éléments. Les propres membres de la famille Nimili devaient dès leur plus jeune âge suivre cet apprentissage, et ne quittaient l’académie qu’à l’âge adulte. Les Nimili profitèrent de ce succès retentissant pour influencer certaine décisions des théméssianes, et avec un habile jeu politique, obtint le droit avec plusieurs de ses alliés de financer dans la travée de l’Attique une colonie à but commerciale possédant de nombres avantages fiscaux et un relâchement des lois concilienne. Illium allait naître.

C’est dans cette période d’expansion que naquirent deux asari, jumelles parfaites, tant au niveau génétique que physique, Nyra et S’aya, filles de O’arya Nimili. Dans leurs premières années on décela chez ces enfants de grandes aptitudes biotiques, elles intégrèrent donc l’académie très tôt, suivant un entrainement drastique afin d’exploiter au mieux ce potentiel. Toutes deux eurent un parcours couronner de succès, passant classe après classe, formation après formation. Elles excellaient dans toutes leurs activité, semblable en tout point sauf un, la volonté. En effet il fut remarque bien vite que si S’aya prenait plaisir à surmonter les obstacles et vaincre les ennemis qu’on lui imposait, sa sœur Nyra ne semblait que la suivre, jamais la première, jamais le plus motivée. Elle n’était qu’une sœur profondément attaché à sa jumelle malgré ses talents innés. Alors S’aya Nimili devint plus importantes aux yeux de sa famille, celle en qui les espoirs étaient placés, celle qui irait loin. Nyra ne devait que la suivre et lui assurer le succès.
Bien entendu S’aya tenta de réparer cette forme d’injustice, mais les Nimili ne croyaient qu’en la force et la volonté, et pour eux Nyra était dénuée de l’un de ces facteurs. Les deux sœurs intégrèrent l’armée régulière et gagnèrent bien vite en renommée et en grade, S’aya en tête, Nyra dans son ombre. Plusieurs victoire éclatante marquèrent la carrière de S’aya, chef d’une escouade asari d’élite dont était bien sur membre sa sœur, elle repoussa de nombreuses incursions des systèmes terminus en espace concillien. Elle mena elle-même plusieurs missions très dangereuses au sein de la travée et des terminus. Et un jour, en récompense de ses efforts, elle fut nominée comme candidate pour intégrer les SPECTRES. Pour cet examen elle se vit confié une mission simple, éliminer un petit avant-poste Berserker dans la travée, et cela sous l’œil attentif d’un spectre comme examinateur. Elle et son équipe furent donc mises aux ordres d’un turien, Saren Artérius, une légende vivante qui avait son écho même au sein de l’armée asari.

Il était d’un charisme captivante et parler avec la candeur et la conviction des plus grands hommes. Nyra, l’inévitable seconde en tout, tomba sous le charme de cet être au cœur sombre. Et elle crut même cela réciproque, le spectre s’attardant longuement à discuter avec elle sur la galaxie, ses peuples, ses dangers, ses mystères. Pour la première fois de sa vie, et malgré l’affection qu’elles partageaient, Nyra put lire de la jalousie dans les yeux de sa sœur. Mais cette promiscuité disparut complétement sur le terrain. Saren était une arme, et la mission semblait sa priorité. Sur une petite planète Luxuriante mais irrespirable sans respirateur, ils découvrirent que le soit disant avant-poste se révéla être un énorme complexe militaire, un lieu de lancement parfait pour un assaut de grande envergure dans la travée. Coupés de tout et en plein territoire ennemi, le groupe dut faire un choix. Tenter de repartir sans se faire repérer et revenir avec une force de frappe bien plus importante, ou bien infiltrer et saboter le complexe.

S’aya bien sur choisit, malgré les conseils de sa sœur, la seconde solution. Ce fut un massacre, en pleine nuit les alarmes se déclenchèrent, les intrus furent repérer, et tous ou presque moururent en tentant de fuir. Saren disparut dans la bataille, et S’aya fut gravement blessé par un krogan qui l’a chargea de tout son poid. Comme une poupée de chiffon, le corps brisé S’aya s’écroula. Nyra parvint pourtant à la trainer hors du champ de bataille, alors que ses derniers compagnons tombaient. Plusieurs jours durant, une sœur portant l’autre, elles fuirent, sans repos ni nourriture, les brouillages mit en place par les pirates empêchant toute demande d’aide. Leur cavale se finit dans une petite grotte à la chaleur étouffante.

Dans les bras de Nyra, sa sœur agonisante respirait difficilement, tentant de rassurer sa cadette, sachant pertinemment sa fin arrivée. Une chose folle vint à l’esprit de Nyra, et alors que S’aya expirait une dernière fois, elle connecta mentalement leurs esprits comme elles le faisaient si souvent et si naturellement. Tout son être enveloppa celui de sa jumelle alors que la noirceur les entourait. Une douleur atroce les parcourues et elles s’écroulèrent. Ce fut le bruit de lourdes bottes qui tira Nyra de son évanouissement, elle se redressa en se tenant le crâne toujours douloureux. A côté d’elle le corps de sa sœur, inerte et froid, semblait si irréel qu’elle eut du mal à réaliser de ce qui se trouvait là sous ses yeux. Elle tomba à genoux en sanglotant. Les pas se rapprochaient, et en levant les yeux elle reconnut le krogan, celui responsable de sa douleur, de la mort de sa sœur. Le destin était-il cruel au point de lui imposer ce bourreau à elle aussi ?

Elle s’apprêtait à se laisser mourir, mais en elle quelque chose gronda, elle posa les yeux sur le corps de sa sœur comme si elle s’attendait à la voir bondir sur ses pieds. Mais c’est elle qui se releva, le corps tendu. Elle sentait en elle une volonté de vivre farouche, une volonté qui se noua si étroitement à la sienne que la limite se flouta pour disparaître entièrement. Le krogan ricanant fonça sur elle, lâchant son fusil pour la tuer à mains nues. Nyra roula sur le côté d’un mouvement fluide. S’arc boutant pour obtenir suffisamment d’élan elle se retrouva accroupit et se propulsa à l’aide de sa biotique et percuta de plein fouet le krogan les renversant tous les deux. Elle se redressa immédiatement, même si son corps criait bien plus de douleur que celui de son adversaire juste sonné et surpris. Elle enjamba le Krogan alors qu’il reprenait ses esprits, leurs regards se croisèrent et elle se mit à frapper. Déchargeant toute son énergie et sa puissance biotique dans ses poings, elle martela le crâne du krogan, encore et encore comme des coups de masses régulier, la créature hurla d’abord, mais à mesure que son crâne s’affaissait et se broyait il n’émettait plus que de vague gargouillis qui se turent complétement alors qu’elle continuait inlassablement. Elle s’arrêta sans trop s’en rendre compte, sa haine reflua et son esprit s’éclaircit, seule rester sa volonté d’acier. Elle leva ses mains, plusieurs de ses doigts étaient brisés et tordu, et ses avant-bras étaient écorchés profondément en divers endroit. Elle quitta la grotte d’un pas lent, et s’effondra à genoux à l’entrée de celle-ci. A à peine quelque mètre de là, assis sur un rocher, Saren la regardé, ses yeux insondables la perçant. Calme et serein, parfaitement conscient de ce qui venait de se passer dans la grotte, sans pourtant être intervenu. Les avait-il abandonnées ? Les avait-il trahis ? Avait-il laissé mourir sa sœur délibérément ?

-La plus forte a survécu, naturellement.

Il n’y avait aucune animosité dans sa voix, pas de jubilation malsaine, pas de moquerie. Juste l’énonciation d’une évidence pour lui. Il s’approcha d’elle, et s’agenouilla en face d’elle qui ne décroché pas un mot. Incapable de réagir, elle resta immobile alors qu’il redressait chaque doigt avant de les bander de manière suffisamment efficace pour qu’elle puisse tenir une arme. Il se redressa, son regard indéchiffrable toujours sur elle. Et il prononça les mots qui la changeraient à jamais.

-J’appuierais votre candidature…. S’aya Nimili.

Avait-il conscience ce qu’il disait ? Elle en était persuadée. Elle se redressa, et son regard se porta une dernière fois sur la grotte sombre. Dans son corps sa nouvelle volonté fit son choix, elle se retourna vers Saren alors qu’il reprenait la parole.

-En avant nous avons une base à détruire.

Elle opina du chef, et S’aya Nimili et Saren Arterius s’engouffrèrent entre les arbres. L’explosion du plus grand complexe Berserker de la travée fut le premier succès de la formation de spectre de S’aya Nimili. Elle en effectua de nombreuses autres auprès de Saren, toujours plus déterminée et efficace, S’aya devint un agent fidèle et renommée du conseil une fois sa nomination officialisée. Bien que suffisamment riche pour finir sa vie tranquillement en tant que haut gradée, elle s’évertua à faire honneur à son rôle de spectre. Elle usa plusieurs fois de manière brutales et cruelles mais jamais par plaisir, prônant uniquement l’efficacité de ses choix et actes.

Après l’attentat de Saren sur la citadelle, elle fut un temps soupçonnée de traitrise, mais les charges tombèrent bien vite, et elle s’évertua à comprendre ce qui était arrivé au turien fier et implacable qu’elle connaissait, et qu’elle avait même appris à considérer comme un ami. Elle remonta la piste jusqu’à la guerre du premier contact et à des événements étranges survenu avec son frère, le général Desolas. Une étrange machine qui, elle le comprit plus tard, s’avéra être un artefact Moissonneur. Des renseignements semblaient indiquer que le fondateur du groupuscule Cerberus fut en contact avec le même engin. Mais la guerre éclata, l’assaut moissonneur balaya les questions et l’action prit la place de l’enquête.

S’aya lutta sur de nombreux monde, toujours en mouvement pour tenter d’affaiblir l’ennemi, tous les espoirs reposant sur un de ses compagnons spectre, Shepard le sauveur de la citadelle. La déesse sait comment, il parvint à unifier toutes les races connues de la galaxie pour une ultime bataille contre les moissonneurs. S’aya fut l’une des première à réussir à percé les défenses moissonneurs de la Terre afin d’organisé l’arrivée de la force marteau avec la résistance humaine. Elle participa à la bataille au sol et assista à la défaite moissonneur.

Les années suivantes peu propices aux actions de forces, c’est en tant que Nimili qu’elle participa surtout à l’effort de reconstruction, sa fortune participant grandement au rapide rétablissement d’Illium et de Thessia. Certains parle tout de même de sa présence lors des événements d’Oméga, mais seules des rumeurs sans fondement appuie cette théorie. A l’heure actuelle, S’aya est toujours une spectre dévouée, et une femme d’affaire efficace.

S'aya est belle, si tant est qu'une asari puisse être plus belle qu'une autre aux yeux des autre peuples. Son visage fin et ses yeux vert émeraudes domine un corps taillé pour le combat, des muscles gracieusement dessinés la rendent athlétique sans jamais entamé sa féminité. Elle porte généralement une armure légère unique, plus souple et fine que ses homologues, elle offre une plus grande liberté de mouvement au détriment de la protection. Bien entendu elle sait tout à fait porter d'autre tenue dans sa vie privée ou mondaine.

Souffrant parfois de maux de tête terrible, S'aya peut être d'une froideur incroyable dans ces moments, mais c'est une personne sociable et vive d'esprit. Elle est une spectre calculatrice et efficace, peu importe la méthode pourvu que le résultat soit là. Elle sort peu, mais participe à des événements important parfois, elle sait tenir une conversation et même l'apprécié pour peu que son interlocuteur sache se rendre intéressant. Elle aime l'art, la musique, le sport, et sait se montrer redoutable aussi bien que conciliante en affaire. Depuis sa première mission en tant que spectre, S’aya subit des changements de personnalité parfois violent. Amicale et joviale de manière générale, elle peut au cours d’une mission devenir un esprit froid et calculateur, ses compagnons de route y perçoive une capacité d’adaptation et une détermination sans limite. Torture, meurtre, kidnapping et attentat rien ne lui semble impossible pour réussir une mission. Elle-même ne comprend pas exactement ce phénomène, et le secret sur cet événement l’empêche dans parler à qui que ce soit. S’aya est un être solitaire. Bien que fidèle à la plupart des principes du conseil, elle a conscience que le monde est nuancé et que son camp n’est pas toujours le bon. Elle a un certain intérêt pour la technologie moissonneur qui a pu corrompre tant de monde et des êtres comme Saren, mais elle est parfaitement consciente de tous les dangers qu’elle représente.

S’aya est une exploratrice dans l’âme, et cette tendance c’est renforcé depuis la fin de la guerre, les moissonneurs étaient cachés sous leurs yeux, que recèlent alors les profondeurs inexplorées de la galaxie ? La trouvaille de l’alliance concernant un relais inconnu activé a d’ailleurs fortement attiré son attention. Elle encourage grâce à sa position économique et militaire de nombreux projets et loi concernant l’exploration ou la recherche de nouvelles technologies.

Signe(s) distinctif(s) : des yeux perçant !
Relations avec les autres : Aimable mais décidée
Des liens prédéfinis Non sauf si ça tente quelqu'un

Célébrité sur l'avatar (seulement si besoin) : le lien de l'artiste que j'aime bien
Comment avez-vous connu le forum ? Internet et l'ouï dire
Est-ce un double compte ? non
Des remarques ? même si les critiques sont interdites, je dis pas non aux avis constructif qui pourraient m'aider à améliorer S'aya