Né sur la planète d'origine des Galariens, Galak est une personne qui fut éduquée dans l'excellence et le respect de la discipline et de l'autorité. Comme il obtenait toujours les meilleurs résultats scolaires, il fut détesté par ses pairs. Malgré la reconnaissance de sa famille et ses supérieurs, son manque d'amour de soi et sa timidité l'empêchèrent d'avoir de bonnes relations. De plus, comme sa famille n'était pas très riche, les chances qu'il puisse trouver femme en mariage arrangé étaient minces. C'est pourquoi Daarlenk décida de s'engager dans l'armée galarienne à l'âge de 14 ans. Souvent affecté aux colonies intérieures, Daarlenk n'a pas participé à de combats majeurs, mais sa discipline lui permis d'obtenir le grade de capitaine de réserve. Lors de la Grande Guerre contre les Moissonneurs, Daarlenk s'oppose ouvertement à la position de la Dalatrace Linron, la qualifiant de pleutre, de lache et d'imbécile, prônant donc un intervention de l'armée aux côtés des alliés. Ce fut uniquement parcequ'il était bien perçut de l'état-major que Galak ne fut pas renvoyé. Malgré tout, Daarlenk ne rejoint pas le major Kirrahe au combat et resta dans la réserve, loin de la guerre.

Cependant, en 2188, la guerre terminée, plusieurs généraux et amiraux, lassés des politiques extérieurs de la Dalatrace, décidèrent de claquer la porte en signe de protestation. Ayant un besoin urgent de hauts-gradés, Galak Daarlenk passa de capitaine de réserve à général de l'armée régulière. Si certains voyaient d'un mauvais oeil une montée de grade aussi rapide, tout le monde s'accordait à dire qu'ils ne doutaient pas de la compétence du nouveau général. Sa première mission fut de reprendre une ville d'une colonie trop loing de la capitale des mains de pirates. Envoyé sur place par la Dalatrace avec une force beaucoup trop petite pour la tâche à accomplir, Daarlenk décida d'encercler la ville et de la bombarder avec l'artillerie lourde et l'appui de la flotte. Après 7 jours terrestres, la petite force de 700 soldats entra dans les ruines de la ville, où toutes les personnes furent tuées, autant pirates que civils. La petite force de Daarlenk n'eut donc aucune perte. Massacré dans la presse et par le gouvernement, défendu par l'armée, Daarlenk justifia sa décision du fait que ses forces étaient trop peu nombreuses et qu'une attaque conventionnelle aurait été un massacre. Encore une fois sauvé de la démission, Daarlenk reçut de l'état-major une force plus nombreuse avec comme mandat d'assurer la protection d'une colonie extérieure encore trop peu développé pour se défendre elle-même. Grâce à ses stratégies et sa rhétorique de fer, Daarlenk réussit à tenir pendant son mandat, soit une année terrestre, contre des attaques de la faune locale et de pirates, souvent plus nombreux. Malgré sa victoire, le général ne reçut aucunement la récompense qu'il méritait

Ce n'est qu'en 2190 que Daarlenk pu nouer avec une certaine notoriété. Le général avait comme mandat, ordonné directement par la responsable de la défense de l'union, d'entrainer une force de réserve sur une station spatiale en orbite autours d'Erinle, riche colonie minière de l'Union. En réalité, Daarlenk était au commande d'une brigade de soldats frontaliers, devant assister la force de police locale à démanteler les réseaux criminels, et par défaut vérifier les allégations de corruption qui sévissaient dans ce qui était devenu une station bidonville. Néanmoins, la situation était pire que prévue. Non seulement le gouverneur était un incapable, mais le chef de la police et tout le corps, était corrompu à la moelle au point de s'associer à Éclipse, qui prendrait le contrôle de la station en échange d'une généreuse fortune. Après une longue et sanglante bataille, ou plus de la moitié de la brigade périt ou fut blessée, Daarlenk put repousser les mercenaires, non sans avoir fait payer chère le chef d'éclipse pour son arrogance. Si la station fut abandonnée plus tard, Daarlenk fut récompensé par une promotion au rang de major-général.

L'année suivante, on lui offrit un poste en tant que membre de l'État-major galarien. Si se fut une offre prestigieuse, membre de l'état-major signifiait abandonner un commandement directe pour se réorienter vers l'organisation, le budget, les crédits, bref toute la paperasse. Ce fut avec une certaine résignation qu'il accepta, mais cette décision allait radicalement changer sa vie et celle de l'union. Son rôle le mettait directement en lien avec les décisions du Conseil des Dalatraces. Le général avait un certain dédain pour celles qui gouvernaient l'Union. Ses origines modestes le poussaient à ne prendre de haut que ses ennemis, non pas sa propre race, ou dans ce cas ses sujets. Les choses empirèrent quand Linron prit sa retraite. Pensant qu'il s'agissait d'une bonne chose, Daarlenk retombât rapidement sur terre lorsqu'il vit que Bynare, sa remplaçante, était pire. Non seulement elle était plus isolationniste, mais elle s'aliéna le GSI, la maison Gazz et certains militaires. Le tout dérailla en guerre civile en 2193. Daarlenk abandonna son poste à l'état-major pour prendre le commandement de soldats révolutionnaires. Aidé par d'autres hauts-gradés, dont l'amiral Bilik, qui deviendra son ami, le général voulait vaincre Bynare dans un conflit conventionnel. Néanmoins, les choses ne tournèrent pas comme prévu, et il devenait évident que le conflit ne pouvait se résoudre de cette manière. L'année suivante, pensant avoir matté la rébellion, Bynare en profita pour élargir ses pouvoirs, ce qui provoqua la colère des citoyens. Sur Sur'Kesh, les civils désabusés s'en prenaient aux civils et soldats loyalistes dans un bain de sang. Ce fut au cours de ce trouble que Bynare, pourtant à l'abris dans son palais, fut tuée. Peu savent que ce fut Daarlenk, aidé de Bilik, qui réussit l'exploit.

Le conflit s'estompa à la nouvelle de la mort de Bynare, les loyalistes restant perdirent vigueur. Le gouvernement retrouva sa forme originale, mais nombreuses Dalatraces voulaient renouer avec les races conciliennes et abandonner la politique isolationniste qui avait fait tant de mal. Aidée par la conseillère Esheel, L'Union ouvra petit-à-petit ses portes au reste de l'espace concilien. Le travail était bon mais il restait du chemin à faire, d'autant que l'image galarienne n'était pas à son meilleur.

Daarlenk était satisfait de cette décision, même s'il estimait qu'il restait de nombreuses choses à accomplir. Comme nombre de hauts-gradés en temps de paix, il se retira du service actif un temps. Il fut nommé de manière honorifique commandant de la IIIe armée à Sur'Kesh ainsi qu'une promotion au rang de lieutenant-général en 2196 (il était fréquent que des militaires commande une force plus grande que le grade). Même s'il ne faisait pas grand chose, pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait aucun trouble, il se lança dans une série d'écriture concernant divers sujets, surtout la politique extérieure de l'Union et les réformes de l'armée. S'étant lui-même proclamé théoricien, il avait imaginé une série de réforme et d'action ayant pour but de redorer le blason de l'armée et de la flotte régulière galarienne. Le général avait nombre préoccupations. Sa principale était qu'il ne supportait pas de voir les Galariens être considérés comme des faibles, uniquement bons au renseignement. Il voulait prouver à la Galaxie que les forces de l'Union étaient une puissance de taille à craindre et respecter. Il avait aussi un dédain énorme pour les milices, forces privées des Dalatraces. Il estimait que cette décentralisation des forces armées, et donc du budget, était nuisible à tous, surtout aux forces régulières qui se voyaient amputés de crédits allant aux milices. De plus, il était préoccupée pour la situation au sein de ses frontières. Même si l'Alliance interstellaire ne déployait aucune armée ni aucune flotte à la nébuleuse à tête de cheval, les humains revendiquaient tout de même un bout du territoire galarien, ce qui le rendait furieux et prêt à tout pour remettre les jingoistes humains à leur place. Enfin, il ne cachait pas son dégout du Conseil, qu'il juge être une bande de bureaucrates lents qui ne font que restreindre des pouvoirs et droits aux races. Si son opinion est partagée par certains, sinon plusieurs au sein de l'armée et de l'Union en général, les efforts d'Eshell pour revigorer l'Union dans la Galaxie font en sorte de ne pas placer ce sujet à l'ordre du jour, du moins pour l'instant.

Galak Daarlenk n'a pas vraiment de signe distinctif. Il porte toujours sa grande tenue de général, autant dans un restaurant que sur le champ de bataille..

Daarlenk est un Galarien, comme beaucoup de son espèce, pragmatique. Pour lui, les intérêts de l'Union priment sur les autres. Sur le champ de bataille, il est prêt à sacrifier la vie de ses soldats si cela peut lui garantir la victoire. D'un autre côté, il accepterait de se replier si c'est pour être victorieux plus tard. Sinon, c'est la victoire ou la mort. Cependant, il peut arriver qu'il entre en contradiction avec son propre principe. Ainsi, il n'hésiterait jamais à entrer en conflit aux côtés des alliés de l'Union contre une autre faction. La loyauté est très importante pour lui. Ainsi, s'il déteste le Conseil, il est ardemment en faveur de l'alliance militaire de toutes les races conciliennes.

Ses stratégies furent très variées dans le temps. De 2188 à 2193, les bataille de Galak furent purement défensives. Le général excellait dans le rôle de la défense. Il pouvait ainsi préparer à l'avance ses position et mieux prévoir les actions de ses ennemis. De plus, ses adversaires étaient souvent plus nombreux, mais moins bien organisés, disciplinés et armés. Le général s'en donnait à cœur joie et réussit à gagner. Lors de la guerre civile, la situation était radicalement différente. Galak était souvent dans un rôle offensif, et affrontait des ennemis à force égale. Il prenait souvent des décisions sur un coup de tête, pousser par l'émotion, ce qui n'était pas le cas avant. Les conséquences étaient évidentes: le général avait arraché peu de victoires, et nombre de ses soldats étaient morts pour rien. Conscient de cette faiblesse, il s'activa à écrire et simuler des situations offensives. Il acquis une plus grande maturité. Ses capacités de réflexions étaient plus poussées, il était moins émotif et savait mieux comment prendre avantage sur l'ennemi. Malgré les situation déprimantes, Daarlenk en ressortit grandit et devint un bien meilleur stratège en 2199 qu'en 2193.

À propos du débat interne sur le rôle du GSI, Daarlenk, exceptionnellement, soutient la position du gouvernement, c’est-à-dire que le GSI ne devrait pas être indépendant. Même s’il comprend parfaitement les motivations des membres à être plus autonome, Daarlenk estime que le service de renseignement se doit de se rapporter au gouvernement pour des questions de sécurités et pour éviter d’éventuels excès

En ce qui concerne un débat plus controversé, Daarlenk n'aime pas le modèle politique galarien, mais pas pour des raisons évidentes. Militariste absolu, il veut un État fort pour une armée forte et une présence forte dans la Galaxie. Les milices des Dalatraces empêchent un concentrations des effectifs militaires, qui nuisent à la volonté quasi impérialiste du général.

En ce qui concerna la politique extérieure, comme dit plus haut, Daarlenk est en faveur d’un renforcement avec les races du conseil, mais aussi avec les autres comme les Quariens, les Drells ou les Hanaris. Il est optimiste pour l’avenir des Krogans, confiant qu’ils ne seront plus une menace, mais garde tout de même un certain doute. Sans être raciste ou xénophobe, Daarlenk avoue avoir une haine envers les Butariens car elle est la principale race à être présente chez les pirates et terroristes, qu'il a combattu. Il n’a pas non plus oublié les vestiges de l’ancienne Hégémonie, véritable dictature légalisant l’esclavage. Il va même jusqu’à dire qu’une intervention militaire dans le système Terminus pour éradiquer les Butariens fidèles à l’ancien régime n’est pas à exclure. Il ne porte cependant pas non plus la nouvelle Hégémonie dans son cœur, prétextant que les Butariens ne sont qu'une tache dans l'espace concilien et un nuisible à la forte Union des races. Il considère le nouveau régime comme anarchique, opportuniste des failles du Conseil et qui cache sa volonté d'acquérir à nouveau la Nébuleuse de Petra. En général, il aura toujours un énorme dédain envers ses ennemis militaires, peut-importe la race, les qualifiant souvent d'inférieurs. Ceci explique aussi pourquoi il refusera toujours de se rendre ou de capituler devant l’ennemi, même s'il doit en mourir.

Daarlenk ne digère pas les revendications territoriales des Humains concernant le territoire de l'Union. Quand on lui pose la question, à huit clos, le général n'hésite pas à dire que l'Union devrait annexer la Nébuleuse à tête de cheval (plusieurs raison explique cela: absence d'armée et de flotte humaine dans la région, présence ethnique galarienne plus importante que dans la majorité des autres secteur de l'espace concilien, volonté expansionniste de Galak, le relais de la nébuleuse est le seul à être connecté au Bassin d'Annos). Évidemment, il ne fait pas pression sur l'armée et les Dalatraces pour aller en ce sens, mais le moindre prétexte serait bon à prendre.

Contrairement aux apparences, le général n'a pas d'ambition politique. Il veut le bien de sa race et de sa nation, mais ne veut pas jouer au jeu mesquin et dégueulasse de la politique galarienne.

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